•  

    Au cours d’un bal masqué organisé par l’état-major de l’armée, une bonne tenue était de rigueur. Il ne suffisait pas d’être présent et bien déguisé pour espérer obtenir le grade supérieur attendu depuis si longtemps. Seuls, les esprits tordus qui ne savaient pas profiter d’une belle soirée avec orchestre, furent déçus car la récolte fut maigre : aucune annonce particulière ne fut prononcée par le général qui présidait la soirée. Et pourtant toute la crème du gratin de l’armée de l’air était là.

     

    Ils sont repartis dégouttés et devront attendre une autre occasion pour démontrer leur valeur auprès des autorités.

     


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  • Carrefour de la peur
    Ombragé pour cacher le soleil
    N’arrêtez-vous pas en plein milieu
    Trouvez un autre endroit pour vous garer,
    Reculez doucement si nécessaire
    Avec vos warning allumés
    Vous serez vus de ceux qui vous suivent
    Et qui ne savent pas ce que vous voulez faire
    Ne les sous estimez pas
    Trop d’accidents avec ceux qui roulent
    Inconsciemment, peut-être trop près de vous
    Oubliez vos peurs
    Ne fermez surtout pas les yeux,
    Sans eux, c’est l’accident assuré 

     

     

    Contrôlez bien votre respiration
    O
    mettez d’absorber des parfums odorants
    N
    e bouchez pas vos deux narines
    T
    out obstacle est dangereux
    R
    espirez bien en profondeur
    A
    vec votre ventre si nécessaire
    V
    ous obtiendrez de meilleurs résultats

    Expirez en soufflant par la bouche

    N’accélérez pas vos mouvements

    Tout le temps est à votre disposition
    Initiez-vous doucement à cette façon de respirer
    O
    ubliez tout ce qui peut vous gêner
    N
    ’omettez pas d’ouvrir en grand la fenêtre
    S
    ’il le faut, mettez-vous à l’aise au niveau vêtement
     

     

     Croyez-vous en Dieu

    Omniprésent dans votre vie ?
    N
    e sous estimez pas cette question
    T
    out le monde cherche un sens à sa vie
    R
    entrez en vous-même
    A
    vec l’aide d’un ami si nécessaire
    V
    ous trouverez avec lui, réponses à vos questionnements

    Et la paix envahira tout votre être

    Ne sous-estimez pas ce genre de recherche

    Tout le monde, un jour ou l’autre, se pose la question
    Insistez dans votre recherche
    O
    rganisez vous pour vous isoler des bruits extérieurs
    N
    ul ne peut y échapper
    S
    ’il veut être un homme ou une femme digne de ce nom.
     

     

     

     


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  •  

    Ce lien de soie qui nous relie

    Ce lien invisible

     

    Qui nous relie à une autre personne très sensible,

     

    Une femme ou un homme, un bébé, un enfant

     

    Rien à voir avec l’amant,

     

    Ayant en commun une racine

     

    Qui en est à l’origine.

     

    A-t-il un début et une fin pour aboutir ?

     

    Ce lien, seul l’être peut le sentir

     

    Et affirmer sa présence,

    Sans aucune ambivalence

     

    Souvent invisible à l’œil nu

     

    Il est toujours bienvenu.

     

    C'est un fidèle compagnon ;

     

    Bien connu son nom.

     

    On en parle souvent avec humour ;

     

    Il s'appelle amour.

     

     

     

     

     

     

    Conjugué à tous les temps,

    Il peut durer longtemps,

     

    Mais parfois se rétrécir,

     

    Refusant de l'adoucir,

     

    Allant jusqu'à la rupture

     

    Cherchant une nouvelle aventure.

     

    Lien de soie bien fragile

     

    Mais souvent très utile,

     

    Sans être indispensable

     

    Mais jamais perméable.

     

    Lien du cordon alimentaire

     

    Organe bipolaire,

    Entre la maman et son bébé,

     

    Après, il sera coupé mais jamais exhibé ;

     

    C’est le cordon ombilical,

     

    Qui peut ouvrir sur un échange musical.

     

     

     

     

     

     

    Liens invisibles

    Mais toujours accessibles

     

    Femme, homme, amie ou ami,

     

    Tous ceux qui ne sont pas nos ennemis

     

    Ensemble nous avançons dans la vie,

     

    Sans être assouvi,

     

    Mais reliés par ce lien invisible,

     

    Mais à chacun accessible

     

    Ils permettent de grandir et de faire grandir,

     

    Si on ne les laisse pas s'affadir.

     

    Parfois on passe à coté,

     

    Faute de pouvoir s'y adapter,

     

    Sans que l'on sache pourquoi,

     

    Trop loin du convoi.

     

    L'amitié ne se commande ni se fabrique,

     

    Ce n'est pas un lien magique.

     

     

     

     

     Fils de la vierge,

    Qui conduisent à l'auberge. 

     Dans les jardins ils émergent ;

     

    Chemins de vie pour les araignées,

     

    Qui savent nous égratigner,

     

    Quand on casse leur fil

     

    Surtout en octobre ou en avril,

     

    Quand ils sont couverts d'un peu de givre,

     

    Et de la mouche enivrent ;

     

    Chemin nourricier pour ces petites bêtes

     

    Qui sont bien trop discrètes,

     

    Pour gêner nos itinéraires

     

    A n'importe quel l'horaire,

     

    Mais surtout le matin

     

    Quand ils coupent nos chemins.

     

    (18 août 2018)

     

     

     

     

     

     

     


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  •  

    Foire à l'ail dans le village,
    Ramassée dans les jardins
    Impossible de se tromper
    P
    our avoir de bonnes gousses et
    O
    btenir une bonne sauce
    U
    nanimement gouteuse
    I
    l faut les acheter à la foire
    L
    ocale pour limiter les transports,
    L
    es conserver au frais
    E
    t les surveiller de temps à autre en les
    Retournant dans le cageot.
    I
    mitez vos grand'mères
    E
    t vous serez agréablement surprise

    Si vous respectez ces consignes.

     

     

    Fabriquer des meubles en bois
    Récupéré auprès de vos amis, il faut
    Imitez les menuisiers
    P
    our bien scier les planches et pour
    O
    btenir des surfaces bien lisses avec
    U
    n bon rabot qu'
    I
    l faut tenir bien droit ; vous pouvez 
    L
    e louer si vous n'en posséder pas ou faire aiguiser
    L
    e votre qui est un peu rouillé avec une lame
    E
    moussée et bien dentelée,
    Respecter ces consignes.
    I
    mitez les pro qui savant travailler
    E
    t vous serez reconnu comme un pro

    Sait travailler correctement.

     

     

     

    Faciliter le travail de vos enfants qui
    Rentrent de l'école en évitant de leur
    Imposer des travaux à faire à la maison
    P
    our vous aider à préparer le repas du soir.
    O
    bligez-les de fermer la télé et les écrans.
    U
    tilisez la table de la salle de séjour,
    I
    l faudra les surveiller
    L
    ire avec eux le travail à faire,
    L
    es aider sans le faire à leur place
    E
    n leur donnant quelques conseils.
    Regardez le travail réalisé sans devenir une
    I
    nspectrice ni remplacer la maitresse
    E
    t vous serez récompensé par les résultats de vos enfants
    Si vous savez les aider sans vous énerver.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Terreur dans la nuit noire
    En plein milieu de la forêt
    Même les bêtes sauvages s’enfuient
    Pour rejoindre une ère plus calme.
    Ombre de la nuit
    Reculez-vous
    Entendez nos cris de frayeur
    Le loup a fait demi-tour
    Les lièvres se cachent dans leur tanière
    Et les arbres tremblent de toutes leurs feuilles  

    Tous les habitants du village sont partis
    Emportant l’indispensable à leurs yeux,
    Mobilier pour les uns
    Parapluie pour les autres
    Oubliant le danger qu’ils fuient
    Regardant droit devant eux
    Entrainant les enfants
    Les bébés fixés dans le dos de leurs mamans
    Levant les pieds pour ne pas chuter
    Effrayés devant les soldats qui les suivent  

     

    Trouver le coffre qu’ils ont caché

    Et la clé qu’il contient

    Même les plus grands jouent le jeu

    Pour quelques bombons promis par les moniteurs 

    Oubliant la fatigue

    Regardant partout même dans les fourrés

    Emportés par l’histoire racontée ;

    Les moniteurs sont heureux de l’entrain des jeunes

    La journée sera une réussite

    Et tout le monde fera une bonne nuit. 

     

     

     


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  •  

    N’entendez-vous pas le vent

     

     Vent du Sahara

    Le sable te colle au bras ;

    Il nous vient d’Afrique

    Souffle atypique.

    Vent du nord

    Qui secoue les cotes d’Armor.

    Vent du midi

    Laissant les vacanciers abasourdis.

    Vent venu d’ailleurs,

    De nombreux pays, les ambassadeurs.

    Vent qui soulève les vagues

    Et atterrit au beau milieu d’un terrain vague.

    Vent qui rafraîchie et apaise

    Durant la canicule il adoucit la fournaise.

     

     Le vent, tu ne sais jamais où il va ;

    Peut-être réveiller les habitants de Bratislava,

    Ou rafraichir ceux qui souffrent de la canicule,

    Encerclés par des forêts qui brulent,

    Et qui attisent les flammes en furie

    Dévorant tous les abris.

    Vent d’ouragan qui ravage les îles

    Rasant toutes les villes,

    Semant la mort sur son passage

    Refusant aux avions de secours l’atterrissage,

    Sur des pistes ravagées

    Et des aéroports endommagés.

    Ne cherche pas à l’affronter,

    Tu n’en seras que balloté.

     

     Tu ne sais d’où vient

    Cet être aérien

    Qui va où il veut

    Bousculant même un ciel bleu.

    Écoute son chant qui berce la nature,

    Traversant toute architecture.

    De l’est ou de l’ouest, du sud au nord,

    Il peut chanter comme un ténor.

    L’hiver il transporte des vents glacials,

    Qui n’apportent rien de convivial.

    Fenêtres et portes fermées, il se faufile dans la demeure

    Le jour, la nuit, quelle que soit l’heure

    Ne respectant pas les économies d’énergie recherchée,

    Et les actions ébauchées.

     

     Brise du soir

    Qui se glisse doucement dans ta chambre

    Pour bercer tes oreilles endormies

    Loin des frayeurs de tsunami.

    A ton oreille doucement

    En respectant ton environnement

    Elle te lance un appel imperceptible

    Tout juste audible

    Que seul ton cœur peut entendre,

    Et du profond de ton être, comprendre.

    Ouvre les oreilles de ton cœur,

    De ta vie, soit acteur.

    Laisse-toi bercer par ce chant mélodieux,

    Que seul peut t’apporter ton Dieu.

    (30/07/2018)

     

    Défi 172 : n'entendez-vous pas le vent ? 

     


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  •  

    Je suis en pleine rébellion, empli de sentiments d’injustice, contre ce surveillant qui m’a accroché dans la bibliothèque. Pour lui, je m’apprêtais à prendre un livre pour l’emmener à la maison. Vêtu d’une blouse grise, il était de très mauvaise humeur et pour se calmer, il errait ça et là dans le lycée. Moi qui suis le meilleur de la classe aux dires de mes professeurs, je trouvais sa réaction horrible et injustifiée. J’allais être convoqué devant le proviseur pour un vol que je n’avais pas commis.

     


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  •  

    Avec le vent du nord,

    Bourrasque et pluie d’orage

    Renversant les salons de jardin

    Installés sur la terrasse

    Couverte de paillettes

    Ombre bienfaisante

    Toit rangé en hiver

    Imitant les cases africaines

    Edifiées dans la brouisse

    Réminiscence d’un passé jamais oublié.

     

     Au milieu du pré

    Broutant l’herbe fraiche

    Rejetant les chardons

    Isidore notre âne,

    Caché le long de la haie

    Oubliant notre présence

    Trotte tranquillement

    Imitant son ami le cheval

    Echappé de l’enclos

    Recherchant la fraîcheur

     

     Allée bien nettoyée

    Brouette rangée dans la remise

    Regardez la beauté de mon jardin

    Implanté derrière la maison

    Complètement caché de la rue

    Ombragé en son milieu

    Tout a été fait pour la tranquillité et le repos

    Imitant les jardins de nos villes

    Edifiés par des jardiniers

    Recherchant la beauté de l’ensemble.

     


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  •  

    Au détour d’un chemin

     

     Chemin déroutant, atmosphère lugubre,

    Air irrespirable, parcours insalubre ;

    Une chape de plomb tombée sur les arbres,

    Ne pouvant nous éclairer, aucun candélabre

    Espace assombri, soleil bien caché.

    Nos pas craquaient écrasant les feuilles séchées.

     

     Partis tôt le matin à la recherche de champignons

    Du quartier nous voulions épater nos compagnons.

    La forêt dense, lieu privilégié pour une bonne cueillette,

    Les champignons cachés sous un tas d’aiguillettes, 

    Nous attendait pour faire tomber notre vanité ;

    Dans ces sous-bois très denses et accidentés.

     

     Nos chemins s’évaporaient au milieu du silence, 

    Ce n’était pas notre fort, la patience.

    Tous les champignons avaient été ramassés,

    A moins que l’obscurité les eut éclipsés.

    Lassitude devant nos sacs vides

    Refus de rentrer le cœur livide.

     

     Notre marche s’alourdissait, 

    La peur nous envahissait…

    Au loin, au détour du chemin obscurci,

    La lumière du soleil effaçait nos soucis ;

    Elle commençait à perler entre les arbres d’une clairière,

    Enfin devant nous se montrait la lumière.

     

     Il nous fallait encore marcher pour retrouver la route

    Dans cette forêt un peu éclairée, amaigrissant nos doutes

    Par un soleil levant qui annonçait une belle journée,

    Dans un automne déjà enraciné,

    Acceptant de rentrer bredouille,

    Penaud comme des andouilles.

    (23 juillet 2018)

     

     

     

     

     


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  •  

    Balade en vélo

     

    Balade en vélo, le long de la Loire,

    Ou sur les bords du Loir,

    Du coté de Bonneval

    En pleine période estivale

    Réconforte le corps

    Même pour les séniors.

     

     Pourquoi mettre au repos forcé,

    Et le laisser cadencé,

    Le vélo de nos rêves

    Demandée sans trêve

    Durant des années,

    Au Père Noël blanc ou basané.

     

     Chaque région s’évertue

    Sans arbres abattus,

    Pour respecter la nature,

    Dans des havres de verdure,

    De construire des pistes

    Réservées aux cyclistes.

     

     De la Touraine, visitez ses châteaux,

    En vous promenant le long de l’eau

    Enfourchant votre vélo,

    Vous serez un héros,

    Tranquille sur un circuit réservé,

    Jusque votre arrivée. 

     

    On peut enfourcher sa bicyclette

    Pour accompagner sa cadette,

    Faire les courses au marché

    Sans pour autant l’accrocher

    Et respecter les liens familiaux

    Se promenant le long des canaux.

    (16 juillet 2018)

     

    Défi n° 170 Thème " Sortie balade à vélo " du 15/07/18 au 22/07/18 

     


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  •  

     

    Boulanger

    Ouvrier boulanger

    Laissez la pâte lever

    Avec de la levure.

    N’oubliez pas les œufs

    Gardez le four à bonne température

    Enlevez votre tablier tout blanc de farine,

    Réajustez votre tenue

    Et vos clients seront ravis

     

     Berger dans les alpages

    Ooréka, son fidèle chien de garde

    Loin de la bergerie

    Avec son panier pour le repas du midi

    Nécessaire pour tenir la journée

    Garde son troupeau

    Et le laisse brouter l’herbe fraiche

    Regarde les alentours

    Et surveille surtout les jeunes brebis

     

     Bertrand et son meilleur ami

    Olivier, son voisin le plus proche

    Loin de leur quartier

    Avancent sur le chemin

    Nouvellement tracé le long de la Loire

    Gamelle dans le sac pour le pique-nique,

    Emerveillés de parcourir la nature

    Regardant les oies sauvages volant dans un ciel radieux,

    Ecoutant le chant des petits oiseaux le long du fleuve.

     


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  •  

    Le soleil

     

     Le soleil a rendez-vous avec la lune ;

    Des télés, ils voudraient occuper la Une,

    Non pour des émissions artistiques,

    Mais pour nous parler de l’Arctique,

    Des ours sur leur banquise,

    De la fonte des glaces, aujourd’hui admise,

    De la disparition de nombreuses îles,

    De populations le seul asile.

     

     Soleil et lune se sont retrouvés,

    Les chaines ne les ont pas approuvés,

    Faute d’audimat assuré,

    Elles ne pouvaient adhérer.

    Un jour de coupe du monde,

    La recette n’aurait pas été féconde ;

    France/Belgique occupait la Une,

    Aucun auditeur pour le soleil et la lune.

     

     Le sort du monde classé aux oubliettes,

    Pour lui, même pas quelques miettes.

    Le réchauffement climatique,

    Là bas au milieu de l’Arctique,

    Pouvait attendre quelque temps

    Sans se soucier des avances de Satan,

    Qui devait suivre le match à la télé,

    Avec lui nous sommes désolés.

     

     Ecologie, mot que tout le monde veut prendre

    Sans chercher à comprendre,

    Que notre terre est en danger,

    Et qu’il faut la ménager,

    Pour laisser à nos petits enfants,

    L’espoir de pouvoir subsister en chantant.

    Écologie, mot à la mode, sans aucune peur,

    Puisqu’il nous fait gagner des électeurs.

     

     Le soleil réchauffe tout le monde,

    La lune éclaire tout le monde.

    De leur hauteur ils voient notre terre

    Et les problèmes liés à l’air.

    Saurons-nous les écouter

    Et sans faille accepter

    Que la terre nous a été seulement confiée,

    Et qu’il ne faut pas la béatifier.

    (10 juillet 2018)

     


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  •  

     

    Maison bien implantée

    En campagne

    Dans un bled paumé

    Imaginez-vous, là, en vacances

    Calme sans bruit de voitures

    Avec uniquement le chant des oiseaux.

    Même votre ordinateur est à l’arrêt

    En l’absence de branchements

    Nul ne peut vous déranger

    Tous vos amis ignorent votre destination

    Soyez dans la joie d’un repos bien mérité. 

     

    Malgré la chaleur régnante

    Etendez-vous sur la pelouse

    De votre jardin.

    Imitez les touristes allongés sur la plage

    Calme est votre quartier

    Avec des voisins partis se délasser.

    Mesurez votre chance d’être loin des embouteillages

    Emmagasinez le maximum de soleil

    Ne lésinez pas sur le repos

    Tout le monde y a droit,

    Sachez en profiter.

     

    Mesurer votre chance d’être en vacances

    Evadez-vous dans la campagne ou à la mer,

    Dans une région ignorée des touristes.

    Ici vous vous reposerez

    Car vous ne serez pas dérangé

    Avec votre chien comme seul compagnon.

    Même les enfants sont loin de vous, chez papi et mamie

    Et votre marie encore au travail

    Ne regretter pas votre isolement

    Toute la journée ou presque

    Sans être perturbée.

     


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  •  

    Trouver une petite pièce de monnaie en or

    Enlevez la saleté qui la recouvre

    Nettoyer les deux faces

    Dans une petite bassine.

    Reviendra sa splendeur originelle.

    Essuyez bien les deux faces

    Sans la rayer

    Sans aucun abrasif

    Et démarrera une nouvelle richesse 

     

     Télécharger un nouveau film

    Est interdit

    Ne le faites pas

    Demandez l’autorisation en payant une

    Redevance pour les droits d’auteur.

    Evitez de vous mettre en dehors des règlements

    Suivez les règles en la matière

    Sans vouloir faire le malin

    Et vous serez un bon citoyen. 

     

     Tendresse d’une mère

    Entourant ses enfants

    Ne la bousculer pas

    Devancer ses souhaits

    Recherchez les allègements

    Et vous serez aimé

    Sans en faire de trop

    Sachez vous faire petit

    Elle saura vous le rendre 

     


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  •  

    Pour plaire à une femme, qu’elle soit de passage ou une amie de la famille, il ne faut pas la saouler de paroles, ni trop la flatter. L’amitié se contente souvent de silence. 

    Ne lui demandez pas si elle prend la pilule et si son foyer est bien tenu. Ce serait aussitôt la rupture.

    Vous cherchez à lui plaire ? Commencez par réfléchir. Quel est votre dilemme ? Respecter votre épouse et maîtriser vos envies. Contentez-vous de lui être agréable. C’est la seule chose qui compte. Un simple dialogue sans arrière pensée consolidera votre amitié.

     


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  •  

    Un adepte de notre association utilise souvent l’expression : « S’en tamponner le coquillard » quand il parle de mes décisions et de ma façon de travailler. Ce manque de respect est étrange de la part de quelqu’un qui pense détenir le pouvoir, espérant le garder encore longtemps. Qui lui aurait attribué de telles responsabilités ? En tant que présidente, je serais au courant. Y-aurait-il « anguille sous roche » de sa part ? Envisage-t-il de me remplacer ? Je ne vais pas le brusquer en l’attaquant de front. Il me faut « ménager la chèvre et le chou » dans l’attente de la prochaine assemblée car je n’envisage pas de céder ma place à un incapable qui ne sait que parler et se placer sans jamais agir. Il a un fameux bagout, mais tout s’arrête là. Il ne faut pas qu’il pense que je vais m’attendrir et m’agenouiller devant lui. 

     


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  •  

    Pour publiez des poèmes

    Relisez bien votre texte,

    Enlevez toutes les fautes d’orthographes

    Soyez très stricte.

    Encore des fautes !

    Ne négliger pas la préparation

    Comme un orfèvre travaillez votre œuvre

    Et vous serez récompensé par le nombre de lecteurs 

     

    Préparez-vous pour faire une bonne marche

    Respirez profondément 

    Evitez un départ trop rapide

    Sans aucune préparation

    Et vous irez plus loin

    Ne cherchez pas la performance

    Comme les grands sportifs

    Economisez vos énergies. 

     

     Pour réussir votre dessert

    Regroupez tous les éléments sur la table

    Evitez toute précipitation

    Sans aucune préparation ; prenez votre temps

    Ensuite mélangez doucement vos ingrédients

    Ne vous énervez pas avant d’avoir fini

    Comme ceux qui n’ont pas de patience

    Et vos invités seront ravis 

     

     

     

     

     


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    Par 13 à la douzaine 13 à la douzaine

    ici

    https://atelierecrituretreizealadouzaine.blogspot.com/

    Mon fils entre au lycée agricole,

    Branche vinicole.

    Il aimerait reprendre l’exploitation familiale

    Un désir patriarcal.
    Il sera pensionnaire.

    Pour lui, quelle affaire.

    Qui le guidera dans sa nouvelle vie,

    Pour parvenir à ses envies ?
    Il faut préparer son trousseau,

    C’est un autre berceau.
    Que de contraintes,

    A faire sans aucune crainte !
    Dans la liste, que de choses farfelues

    C’est une liste absolue.

    On le prend pour une marionnette.

    Pour tout emmener, il faudra une camionnette.

    Assise sur un siège près de la margelle du puits,

    Juste après un orage de forte pluie,

    Je regarde le mur couleur brique, un peu terne,

    En ce qui me concerne.

    Je prends une légère collation,

    Pour la circulation.

    J’ai les jambes fatiguées

    Je ne peux plus bourlinguer.

    La pluie s’est arrêtée

    Pourquoi rester abritée ?

    Mais la gouttière fuit encore,

    L’eau s’écoule sur le mur de dehors ;

    Je vais prévenir le plombier,

    Installé aux Herbier.

    Dans les champs, mon mari travaille

    Le bord des vignes, il débroussaille.


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    Eternelle beauté

    Tout est beauté.

    Ecarquillez les yeux

    Regardez la nature

    Ne la défigurez pas

    Elle vous le rendra.

    Laissez la vivre

    Libérez-là de vos étreintes

    Elle a besoin de liberté

    Sans être contrainte 

     

    Enfant de tout pays

    Tenez-vous la main

    Etendez les bras vers l’autre

    Regardez-le joyeusement

    Ne le méprisez pas

    Et vous ne serez pas rejeté.

    Laissez-les vivre

    Libérez vos étreintes

    Enfant de tout pays

    Soyez les ambassadeurs de la paix. 

     

    Elevez les bras bien haut

    Tout le corps doit réagir

    Etirez vos mains

    Restez sans bouger

    Ne respirez plus

    Elle progresse la détente.

    Laissez-vous aller

    Libérez tout votre corps

    Elevez votre esprit

    Sans vous contracter.

     


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    La Porte des rêves 

     

    Une telle porte peut être fermée
    Pour empêcher le rêve de s’évaporer,

    Et mieux s’accoutumer,

    Pour avec l’individu, collaborer.

    Mais elle peut être ouverte 

    Pour faciliter les découvertes

    Et construire une grande épopée

    Qui ne pourra s’échapper.

    Quelle soit ouverte ou fermée

    La porte des rêves n’est jamais allumée.

    Elle surprend dans le noir

    Une fois tombé le soir,

    Et disparaît au petit matin,

    Sans aucun baratin.

    Tout évènement peut ouvrir cette porte

    Et l’individu emporté

    Dans des nuages brouillardeux

    Qui peuvent le rendre heureux.

    Grand Maître des rêves,

    Toi que les crées sans aucune trêve,

    Inonde mon être de tes rêves heureux

    Dont tu es si généreux ;

    Ils me font dormir d’un sommeil générateur

    Et grâce à eux je suis un bon auditeur.

    Eloigne de moi ceux que l’on nomme cauchemar,

    Qui agitent mes nuits comme des calamars,

    Qui me cerneraient pour me détruire

    Et dans l’enfer m’introduire.

    (12 juin 2018)

     


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