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Nanou 1964 Proposition 78
Le coup du monstre
La bête du Gévaudan a encore frappé,
Personne ne l’a vue ni attrapée.
Deux brebis et un bouc
Deux pauvres ploucs !
La police est sur les dents,
Ce n’est pas un accident.
Elle a retrouvé une empreinte humaine,
En cours de semaine.
Elle marque de l’impatience,
Mauvaise ambiance.
Bouquet final,
Rien d’original.
Ils réveillent un pauvre bougre,
Pour ses voisins, malingre.
Tremblant de peur,
Des flics il a horreur.
Il était allongé sur sa paillasse,
En pleine décontraction, allongé sue la caillasse
il est amoureux,
Et heureux.
Une barbe naissante,
À peine décente.
Pour les villageois, un homme plein de bonté,
Et de bonne volonté.
La police l’a gardé deux jours
Sans même lui dire un petit bonjour.
La bête a disparu
Les empruntes humaines inconnues
(19/11/2023)
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Commentaires
Mystère elle est, mystère elle restera.
Heureusement que certains mystères restent des mystères pour continuer à titiller notre imagination :).
Amicalement,
Martine
Il en va ainsi des mystère épousant les légendes
tout peut se dire
tout peut se taire
extraire le vrai du faux
rien de bien nouveau !
Bonne semaine !
Bonsoir Daniel
Quel mystère cette bête du Gévaudan !
Loup garou ou simple loup solitaire ?
To poème suggère que cette bête qui a tant fait parler d'elle est peut-être mi homme mi bête
Lycanthrope ou autre mélange monstrueux ?
Défi bien relevé pour Nanou
Bonne semaine
Bises
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Bravo Daniel. Quel mystère !!! Merci pour ton texte toujours pleins de poésie. Amitiés.