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L'écrivain
Je ne fais pas de brouillon !
De l’écriture, je ne suis pas un apollon.
Qui ose dire une telle ânerie,
Ou écrire cette badinerie.
Et le crier sur tous les toits,
Sans aucun émoi,
Qu’il soit écolier
Ou œuvrant dans un atelier
Ou simple poète à ses temps perdus,
Sans en être assidu.
Le brouillon est apaisant pour l’écrivain,
Qui écrit tout sur des cahiers de la main,
Refusant l’ordinateur,
Qui lui fait peur.
Pour faire une œuvre solide,
Il ne faut pas être candide,
Ni se laissé guider uniquement par son aspiration ;
Ce n’est surement pas la bonne solution.
La pureté d’une œuvre sous entend beaucoup de travail
Sans oublier l’importance du détail.
Un écrivain qui veut être vénérer par ses lecteurs,
Qui seront ses futurs acheteurs,
Est d’abord un bourreau de travail,
Assis devant un bon vitrail ;
Il ne compte pas les heures
Passés dans sa demeure.
Son bureau est toujours ouvert à ceux qui veulent l’aider,
Et du temps lui accorder
Pour corriger, rectifier et relire son brouillon,
Car il fait toujours un brouillon.
(29 mai 2018
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Forêt magique
Je me baladais sur des chemins ouverts à l’inconnu,
Mais aujourd’hui c’était moi l’inconnu.
Seul dans un univers macabre
Pour m’éclairer, aucun candélabre.
Devant et derrière mo, dansaient des Trolls
De véritables guignols.
Dans les arbres le vent hurlait.
Et autour de moi se faufilait,
Pour mieux m’accabler,
Et sans aucun doute me troubler,
Des êtres étranges
Vêtus de simples langes,
Des pieds à la tête.
Ce n’était pas la fête.
La forêt magique de mes rêves,
Si chère quand j’étais jeune élève,
Se transformait en domaine d’être bizarres ;
Ce n’était pas le fruit du hasard.
Je ne pouvais reculer,
J’étais affolé.
Tous les chemins s’étaient envolés.
Je me mettais à bafouiller
Tremblant de peur
Devant mes invisibles agresseurs.
Qui me tenaient dans leur carquois.
Je n’avais plus le choix.
Il me fallait avancer
Et toujours recommencer.
Brusquement devant moi se dressait une grande tour,
Je ne pouvais faire demi-tour.
J’y pénétrais par une porte étroite ;
Je me sentis comme enfermé dans une boîte.
Je me laissais tomber sur le sol
Mais des Trolls m’ont tiré par le col,
M’entrainant à travers des dédales de marches,
Qui montaient vers un sommet ;
Du noir je m’étais accoutumé.
En haut de cette tour infernale
Qui n’avait rien d’amicale,
Je découvrais les lacets de la route dite des Trolls.
Je ne pouvais prendre mon envol,
Car ils me tenaient,
En haut de cette tour, enraciné.
Des cars montaient et descendaient,
Tous de touristes bondés.
Je fus secoué par le son strident d’un cor.
C’était mon réveil qui changeait tout le décor.
J’étais reparti en Norvège,
Bien loin de mon collège.
Les Trolls de la foret magique m’ont abandonné,
Dans la nuit, ils m’avaient déraciné.
Il me fallait retrouver la réalité
En rejetant ces absurdités.
Rêve ou cauchemar, je ne pourrais le dire,
Des Trolls, je ne saurais médire.
Ils peuvent devenir dangereux,
Même s’ils paraissent chaleureux.
Le mieux, c’est de les éviter
Et ne pas vouloir les accaparer.
(29 mai 2018)
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L’espoir perdu
Seule dans la maison,
Aurait-elle perdu la raison,
Tout espoir de survivre,
Et la vie poursuivre ?
En ce début d’après-midi,
Sous une atmosphère alourdie,
Des nuages gris comme un mur de fumée,
Etaient porteur d’orages au sens propres,
Que personne ne pouvait interrompre.
Elle était allongée sur le canapé,
Les vêtements légèrement fripés ;
Son chat allongé à coté d’elle
Comme une simple bagatelle.
Elle dormait profondément
Comme, d’une nuit, l’aboutissement.
Sur une petite table couverte de publicité,
Bien au-delà de sa capacité,
Un amoncellement de boîtes vides
D’aspect plutôt aride,
Voulait indiquer et dire à l’inconnu,
Qui semblait être bienvenu,
Les causes de son sommeil obscur,
Cachant sa devanture,
D’une femme qui avait perdue
Sans être défendue,
Le sens de sa vie
Qu’elle croyait asservie.
Pouvait-elle encore chasser les idées noires
Qui envahissaient son être chaque soir.
La famille, le travail, les trajets en TER, tout était sombres
Et à jamais rempli d’ombres.
Venir à elle, cet inconnu, pompier ou ambulancier,
L’emmener sur un brancard d’acier
Vers les urgences les plus proches,
Elle qui jouait au gavroche,
Ne pouvait que la sauver
Et son cœur réactiver.
Elle a rouvert les yeux
Dans d’autres cieux,
Devant un amoncellement de brouillard,
Qui l’avait arraché à son geste vasouillard.
(27 mai 2018)
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Les mots imposés
La fête des mères
Que l’on soit en ville ou à la mer,
Que le temps soit agréable
Ou abominable,
Ne peut être qu’moment de joie.
Que l’on soit seul à la souhaiter
De mille baisers toujours acceptés,
Avec un bouquet de fleurs ramassé dans le jardin
Aux premières heures de matin ;
Il apportera dans la maison qu’il va orner, une nouvelle senteur,
Hors de tout aérateur.
C’est un geste délicat,
Accompagné d’un petit verre de muscat.
Il doit être gratuit,
Et réalisé dans la douceur, sans aucun bruit.
Il faut profiter de l’occasion,
En évitant les gestes de compassion,
Qui pourraient choquer les personnes âgées
Dont certaines sont allongées
Et qui ne peuvent s’évader.
Il faut les aider.
Surveiller votre calendrier,
Noter-le sur votre poudrier,
Si vous êtes bon, vous ne pouvez l’oublier,
Dans les journaux ce jour là est publié.
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Avec de belles chansons
Dans une soirée entre amis
Vous découvrirez ce que veut dire amitié
Evitez les sujets politiques
N’oubliez pas : les avis sont divergents
Toutes les étiquettes sont sans doute présentes
Imitez la sagesse des anciens
Ce sont vos maîtres
Et votre soirée sera une réussite.
Avec le vent du nord
Dans le froid glacial de l’hiver
Vous vous êtes emmitouflés
Epargnant seulement vos deux mains.
Nous a-t-il abandonné le ciel
Tout gris toute la journée
Imposant de gros nuages qui annoncent la neige
Comme chaque année à la même époque
Ecoutez la cheminée qui, elle, vous réchauffera.
Accusé, levez-vous !
Dans le prétoire on reste digne
Vos victimes vous regardent.
Enlevez votre casquette
Nous sommes dans une salle de respect.
Tout geste malveillant sera retenu contre vous.
Inconscient, vous me paraissez
Calmez-vous, dans votre intérêt
Et tout se déroulera normalement.
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Les papillons
Vole, vole, papillon,
Plane au dessus des sillons.
Blancs, jaunes ou bleus
Tu réjouis toujours nos yeux.
Tu emplis mos jardin de couleur,
De la nature, tu es un bel acteur.
Ta palette agrémente tout notre être,
Et accroit notre bien-être.
Dans le ciel radieux,
Tu égayes les cieux.
De fleur en fleur,
Comme un véritable acuponcteur
Tu avances ton aiguillon
Refusant toute accélération.
La nature t’a conditionné
Chez elle tu es enraciné.
Ta vie ne serait-elle qu’éphémère ?
Chez toi tout ne serait que chimère ?
De la nature les hommes t’ont rayé,
Comme tant d’autres tu as été balayé,
En répandant trop d’engrais.
Tu es devenu un émigré.
Comme toi, de nombreuses fleurs
Ont perdu leur cœur,
Pour de l’argent espéré,
Et de nouveaux gains désirés.
Reviens vite cher papillon,
Planer au dessus de nos sillons.
Il faut sauver la nature,
Et respecter son architecture.
Ministre de l’écologie
Ferais-tu l’apologie,
De ceux qui ne respectent pas
Tout en restant ici-bas,
La planète terre,
Notre meilleur partenaire.
(20 mai 2018)
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Atelier 10 les mots de Montpellier :
Dix termes imposés dans une ronde des mots
Pour accroître de mon esprit les maux,
Pour quelques moments de joie
Pour des lecteurs qui ont perdu la foi.
Misérables ceux qui les ont lancés
Pour plaire à leurs fiancées.
Ils se croyaient prophètes
Ils ne sont que titans rejetant toute fête.
Quel épouvantable travail,
Me prend-t-on pour du bétail ?
Faut-il dresser de nouvelles barricades,
Pour faire tomber les ambassades,
Quand sonnera minuit
Pour supprimer tout ennui ?
Je n’ai pas d’autres ficelles
Pour accroître les étincelles,
Que de monter les escaliers.
Que personnes ne soit humilié,
J’ai balayé tous les usages
Et je pars à l’abordage.
Ecrire un petit texte en vers rhopaliques
Mes
Regrets
Pour les mots
Causant des maux
Presque disparus
Et quasiment perdus
Car rarement reconnus
Pour manque de commentaires
Absents des dictionnaires.
Il faut les repêcher
De l’abime noir
Un vrai foutoir
Cherchez-les
Partout
Vous
Un lipogramme sans t
Qui saura regarder
Un film au cinéma
Sans manger du maïs
Ou sucer un bonbon
Sans se faire remarquer ?
Pour beaucoup,
C’est un vrai pensum
Que je n’imposerais pas,
A mes meilleurs amis.
Je suis d’ailleurs incapable de le faire
Car j’aime les sucreries,
En particulier les bombons.
Pour cela je ne vais pas au cinéma.
J’ai peur de m’ennuyer
A ne rien faire assis sur une chaise.
Je préfère l’ordinateur
Pour écrire des poèmes
En vers et en rimes
Avec des façons de faire inconnues,
Comme les lipogrammes
Les rhopaliques,
Ou les haikus.
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Les écrivains d’antan et d’aujourd’hui
Remontant les marches de mon enfance,
J’étais encore dans l’adolescence,
Dans mon établissement scolaire,
L’atmosphère était très autoritaire.
Dès la sixième, au programme le latin,
De Cicéron à Augustin,
Il nous fallait traduire ces textes anciens,
Et ceux des stoïciens.
Nous dégustions également les œuvres grecques,
Ecrites dans la région au-delà de la Mecque.
C’est à cette époque que j’ai découvert l’odyssée d’Homère,
Texte grec plutôt amère.
Cette œuvre m’a pourtant ravi
Pendant longtemps j’en ai eu envie.
Quelques années plus tard
Sans que ces œuvres perdent mon égard,
La chanson de Roland et sa grande épopée
Que mon esprit avait choppé,
Rangeait au placard des oubliettes
D’un grand coup de balayette
Les œuvres grecques et latines,
Et leurs héroïnes.
Corneille a pris le dessus avec Le Cid,
Un héros comme le roi David.
Je peux encore réciter certaines tirades,
Et, de la même époque, d’autres ballades.
Plus tard Balzac, Victor Hugo, Zola,
Autant de romans parlant de l’au-delà,
Ont passionné le jeune adulte que j’étais ;
Je ne pouvais les acheter.
Ces œuvres peignent des panneaux de la vie,
J’en suis toujours ravi.
Les écrivains modernes les ont chassés,
Et souvent abaissés.
Leurs chapitres acceptent des fautes,
De français, d’orthographe, gardant la tête haute.
Aucune nostalgie dans ces lignes ;
Mais pour l’avenir quelques consignes :
Relisez ces textes anciens,
Même vous, les académiciens,
Ils vous apprendront les règles de notre langue,
Et corrigeront vos harangues.
Leurs héros ont bien changé,
Même ceux qui sont âgés.
Bien qu’ils soient de notre temps,
Ils ne vivront pas longtemps.
Ils seront bien vite balayés,
Et par d’autres broyés.
Ils deviennent éphémères,
Et passeront pour des chimères.
(Le 18 mai 2018)
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Haïkus du vendredi 18 mai : fourmis
Les fourmis ailées,
Piquent les bras, les jambes
Vilaines bêtes.
Dans tout le jardin
Les fourmis sont bien partout
Elles sont chez elles.
Petite bête
De grandes travailleuses
Elles sont pas aimées.
Fourmis dans maison,
Horreur, il faut les chasser,
Qu’elle reviennent plus.
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Les mots imposés chez Marie (exercice n° 2)
Bleu le ciel de Provence ;
Au travail une bonne cadence.
Dans cette région on peut respirer,
Et le bonheur aspirer.
Sortez le dimanche, dès le matin,
Il suffit de marcher en évitant les trous du chemin ;
Avancer en file indienne sur les routes,
Mais jamais sur les autoroutes.
Prenez votre temps et regarder au loin les oiseaux voler,
Et ceux, perchés sur les fils électriques, près à décoller.
Bientôt ils vont partir vers des régions plus chaudes,
Les gris comme les noiraudes.
Pour eux, avec le froid, la mort est acquise,
Sauf dans les îles marquises.
Se cacher dans un trou, n’est pas suffisant,
Même, à plusieurs, en s’adossant.
D’ailleurs les peuples africains les attendent,
Ce qu’elles appréhendent.
Pour eux leur retour annonce la fin de la saison des pluies,
Tout au moins en dehors de la nuit,
Et les sursauts du mauvais temps
Qu’ils espèrent depuis longtemps.
Les mots imposés chez Marie (exercice n° 3)
Si je pouvais réaliser mes rêves,
Sans aucune trêve,
J’aurai dans ma chambre
De janvier à décembre,
Ce que refuse maman
Qui lit trop de romans,
Un chien et un chat,
Qui pour moi serait un achat
Guidé par l’espérance,
De vivre dans l’abondance.
Pourquoi ne pas y ajouter un oiseau,
C’est doux comme un agneau,
Enfermé dans une cage à cause do mon chaton,
Une vraie boule de coton.
Pour réaliser ce rêve il faut envisager, dans la maison, une migration
Et mener avec mon frère de grandes discutions
Car sa chambre est plus grande que la mienne,
Lui qui n’a qu’une chienne.
Je crains de ne pouvoir jamais réaliser mes rêves,
Moi qui suis une très bonne élève.
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La petite boîte de conserve
Une petite boîte de conserve
En forme de minerve,
Voulait devant ses congénères
Faire plein d’effets avec son étiquette, une vraie bannière,
Et son contenu alimentaire
Une bonne affaire.
Transformer sa présentation,
Serait une aberration.
De la voir enfiler dans un sac plastique,
Serait aussi dangereux que les antibiotiques.
Ses acheteurs devraient le retirer
Pour pouvoir l’admirer
En découvrant sa belle étiquette,
Comme sur certaines barquettes.
Au cours de concerts, organisés par son entreprise,
Toutes ses amies seront conquises.
Le jury va lui octroyer le premier prix.
Elle sera en vitrine dans tous les monoprix.
(16 mai 2018)
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Coccinelle
Petite coccinelle, tu t’es posée sur ma main,
Restes y jusqu’à demain,
Je ne vais pas bouger
Pour ne pas te déranger.
Tu me chatouilles en te promenant sur mon bras,
T’hasardant le long de mon avant-bras.
Je ris en silence,
Moi qui suis aux portes de l’adolescence.
Petite coccinelle,
Tu sens la citronnelle,
Comme les arbustes de mon jardin,
Ou, au champ de foire, les baladins.
Tu as de belles couleurs,
De la palette, les meilleures.
Marron, tachetée de points noirs,
Pour mieux te cacher le soir.
J’aimerais te tenir dans la main,
Comme le fait mon frère Alain,
Quand nous partons à l’école,
Après avoir bu tout notre bol.
J’aimerai te fabriquer une belle maison en carton,
Pour te protéger de mon chaton.
Chaque jour je te donnerai de l’herbe bien verte
Sans laisser la porte ouverte.
Reste avec moi
Sans trop d’émoi.
Mais tu ne seras pas heureuse,
Coccinelle bien affectueuse.
J’ai bougé la main,
Sans attendre demain,
Pour que tu l’envoles.
De loin j’ai suivi ton vol,
A travers les plantes du jardin,
Et te laisser jouer aux baladins.
Au coin de l’œil une larme s’est écoulée,
Devant ce rêve affabulé.
Tu es plus heureuse dans la nature,
Volant au milieu de la verdure.
Je t’aime trop pour te rendre malheureuse,
De moi, tu n’es pas amoureuse.
(15 mai 2018)
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Le mois de mai
Joli mois de mai
Avec ses jours chômés
Au milieu du printemps,
Qui revient tout le temps.
Il s’ouvre avec le muguet
Que l’on ramasse du coté du guet.
Et finit par la fête des mères
Que les enfants organisent avec leur père.
C’est le mois du lilas, des glycines de diverses couleurs,
Les toutes premières fleurs.
Colorent également le jardin,
Bleuets, roses qui s’ouvrent dès le matin.
Le soleil brille presque comme en été,
Le jardin s’est bien acclimaté.
Le mois de mai c’est aussi celui de Marie,
Celle que les gens prient
Avec ou sans chapelet.
Certains le font dans leur chalet
En comptant sur les doigts,
Sans aucun désarroi.
Debout ou à genoux,
Imitant la bonne nounou,
Le soir en pensant au ciel,
Ou la nuit sans sommeil.
Ils sont nombreux à se rendre à Lourdes
Des malades, des aveugles ou des sourdes
A Massabielle, l’eau de la source,
Leur donne de nouvelles ressources.
Dans mon enfance, le mois de mai était celui des chapelles improvisées
Dans les quartiers, au fond d’un garage débarrassé,
Dans une cuisine, ou dans le séjour,
A tour de rôle chaque jour,
Les gens se retrouvaient pour réciter le chapelet,
Et retrouver Marie, face à une vie un peu déboussolée,
Certains non religieux se tournent vers elle,
C’est une femme universelle,
Une maman pour tous les humains,
Aujourd’hui comme demain.
Dans nos campagnes comme dans nos villes
Comme de véritables bastilles,
Que d’église ou de temples sont dédiés
A celle qui ne fut jamais congédiée.
(12 mai 2018)
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Acrostiches n° 7
Malgré la pluie,
Allez jouer dehors
Le soleil va revenir.
Il fait trop chaud pour rester à l’intérieur.
Cherchez la joie de courir sous la pluie
Ici, à l’intérieur, c’est monotone.
Ecoutez le vent qui siffle dans les arbres
Unissez vos voix à la sienne,
Sur la pelouse encore trempée
Et vous serez heureux.
Marchez dans la nature
Avec des chaussures de marche.
Levez bien les pieds
Imitez les grands randonneurs.
Coucher dans la nature, sous un ciel étoilé ;
Incitez vos amis à vous suivre.
Enlevez seulement vos chaussures
Utiliser la nature, c’est facile ;
Sous une simple bâche, il ne fait pas froid
Et vous vous réveillerez en pleine forme.
Mobilisez-vous !
Appeler vos amis à la rescousse
Levez bras et boucliers
Imitez les anciens sur les champs de bataille
Comme eux, soyez courageux
Invitez vos voisins les plus proches.
Emerveillez-vous de cette file qui avance.
Utilisez toutes les bonnes volontés.
Seul vous ne ferez rien.
Et vous entonnerez avec eux le chant de la victoire.
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Acrostiches n° 6
César, viens ici,
Amène ton joujou,
Suis-moi
Sur le chemin qui mène au bois.
Enlève tes pattes de ma jambe.
Reste à coté de moi
O marche devant moi
La route est dangereuse.
Ecoute le bruit des voitures
Sous ce soleil de plomb.
Casseroles
Alignées sur l’étagère
Sur un plastique posée ;
Sans rayures, car il est neuf.
Essuyées et bien brillante.
Rayonnante, presque neuves.
Oublie tes vieilles casseroles boisselées,
Lézardées sur les bords
Enfoncées dans leur milieu et très cabossées
Serviez des années, elles peuvent se reposer.
Camping en pleine nature
Assis sur mon transat,
Sous les arbres, bien à l’abri du soleil,
Sans aucun vent ou brise légère.
Entends-tu les oiseaux chantés
Roucoule les pigeons posés sur les branches près de leur nid.
Oubliant tous les soucis du travail
Le chef qui crie partout
Essaye de te détendre
Sans les bruits de la ville.
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Maridan atelier n° 7 - 2ème sujet
Pour la dernière fois la sirène a retenti
La guerre est réellement finie ; tout le monde est averti.
Durant la nuit la belette et le petit lapin,
Tous deux encore bambins,
Deux véritables complices,
Aimeraient profiter de l’armistice,
Pour prendre leur envolé.
Sans s’affoler.
Le réveil à peine sonné,
Ils se sont vite organisés
Rassemblant quelques affaires,
Celles de deux célibataires.
Rapidement ils ont quitté le zoo où ils s’étaient refugiés,
Dans un secteur plutôt privilégié.
Ils ne se sont pas arrêtés au guichet,
S’efforçant de ne pas trébucher.
Ils sont grands et se jugent aptes à affronter la vie des bois,
Sans aucun émoi.
Le soleil est déjà levé,
L’hibernation est achevée.
La vie s’ouvre devant eux,
Ils en sont heureux.
Vive la liberté,
Hors du zoo où ils s’étaient abrités.
(2 mai 2018)
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