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N’entendez-vous pas le vent
Vent du Sahara
Le sable te colle au bras ;
Il nous vient d’Afrique
Souffle atypique.
Vent du nord
Qui secoue les cotes d’Armor.
Vent du midi
Laissant les vacanciers abasourdis.
Vent venu d’ailleurs,
De nombreux pays, les ambassadeurs.
Vent qui soulève les vagues
Et atterrit au beau milieu d’un terrain vague.
Vent qui rafraîchie et apaise
Durant la canicule il adoucit la fournaise.
Le vent, tu ne sais jamais où il va ;
Peut-être réveiller les habitants de Bratislava,
Ou rafraichir ceux qui souffrent de la canicule,
Encerclés par des forêts qui brulent,
Et qui attisent les flammes en furie
Dévorant tous les abris.
Vent d’ouragan qui ravage les îles
Rasant toutes les villes,
Semant la mort sur son passage
Refusant aux avions de secours l’atterrissage,
Sur des pistes ravagées
Et des aéroports endommagés.
Ne cherche pas à l’affronter,
Tu n’en seras que balloté.
Tu ne sais d’où vient
Cet être aérien
Qui va où il veut
Bousculant même un ciel bleu.
Écoute son chant qui berce la nature,
Traversant toute architecture.
De l’est ou de l’ouest, du sud au nord,
Il peut chanter comme un ténor.
L’hiver il transporte des vents glacials,
Qui n’apportent rien de convivial.
Fenêtres et portes fermées, il se faufile dans la demeure
Le jour, la nuit, quelle que soit l’heure
Ne respectant pas les économies d’énergie recherchée,
Et les actions ébauchées.
Brise du soir
Qui se glisse doucement dans ta chambre
Pour bercer tes oreilles endormies
Loin des frayeurs de tsunami.
A ton oreille doucement
En respectant ton environnement
Elle te lance un appel imperceptible
Tout juste audible
Que seul ton cœur peut entendre,
Et du profond de ton être, comprendre.
Ouvre les oreilles de ton cœur,
De ta vie, soit acteur.
Laisse-toi bercer par ce chant mélodieux,
Que seul peut t’apporter ton Dieu.
(30/07/2018)
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Écran
Esclave moderne qui jaillit partout
Et vous suit comme un gentil toutou ;
Son nom est bien connu
Pour vous, il est bienvenu.
Faut-il le décrire ce véritable Satan
Et le conjuguer à tous les temps ?
Écran de petite taille
Fixé sur un simple rail
Au mur de la cuisine
Au dessus de nombreux magasines.
Il vous donne toutes les recettes
Même la cuisson des andouillettes.
Écran de télévision,
Qui du monde donne une autre vision,
Avec les informations en temps réel,
Les drames accidentels,
Les conflits militaires
Couvrant toute la terre.
Écran d’ordinateur fixe ou portable
Posé sur le coté d’une table,
Envahissant vos bureaux,
Remplaçant l’apéro ;
On ne peut le quitter
Et surtout ne pas s’absenter.
Il prend le nom de Smartphone,
Remplaçant nos vieux téléphones
L’inter et son opératrice,
Qui œuvrait en coulisse.
Aujourd’hui il inonde la jeunesse
Que finalement il agresse.
Écran de veille
Qui met l’appareil en sommeil,
Pour économiser l’énergie
C’est une mode qui surgit,
De tous les ministères
Qui en font leur prière.
Écran dans toutes les voitures,
Même sur les tracteurs dans l’agriculture ;
Ils obéissent à la caresse du doigt,
Et sont souvent de bon aloi,
Pour vous donner le chemin à suivre,
Et des bouchons vous délivrent.
Écran solaire,
Qui recouvrent votre chair
Pour la sauvegarder des rayons dangereux,
Pour les fabricants un véritable enjeu,
Qui vide votre porte monnaie
Sans soulager vos espaces cutanés.
Écran de verdure,
Aménagé par Dame Nature,
Pour isoler des bruits de la ville et de sa pollution ;
Tout, pour votre bien, en dehors de la circulation.
Havre de paix et de tranquillité
Éloignant toute agressivité.
Écran, source de revenus,
Pour les fabricants bienvenus,
Qui créent de nouveaux besoins,
Vous caressant avec beaucoup de soins,
Pour remplacer tout matériel ancien,
Des adultes jusqu’aux collégiens.
(26 juillet 2018)
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Je suis en pleine rébellion, empli de sentiments d’injustice, contre ce surveillant qui m’a accroché dans la bibliothèque. Pour lui, je m’apprêtais à prendre un livre pour l’emmener à la maison. Vêtu d’une blouse grise, il était de très mauvaise humeur et pour se calmer, il errait ça et là dans le lycée. Moi qui suis le meilleur de la classe aux dires de mes professeurs, je trouvais sa réaction horrible et injustifiée. J’allais être convoqué devant le proviseur pour un vol que je n’avais pas commis.
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Avec le vent du nord,
Bourrasque et pluie d’orage
Renversant les salons de jardin
Installés sur la terrasse
Couverte de paillettes
Ombre bienfaisante
Toit rangé en hiver
Imitant les cases africaines
Edifiées dans la brouisse
Réminiscence d’un passé jamais oublié.
Au milieu du pré
Broutant l’herbe fraiche
Rejetant les chardons
Isidore notre âne,
Caché le long de la haie
Oubliant notre présence
Trotte tranquillement
Imitant son ami le cheval
Echappé de l’enclos
Recherchant la fraîcheur
Allée bien nettoyée
Brouette rangée dans la remise
Regardez la beauté de mon jardin
Implanté derrière la maison
Complètement caché de la rue
Ombragé en son milieu
Tout a été fait pour la tranquillité et le repos
Imitant les jardins de nos villes
Edifiés par des jardiniers
Recherchant la beauté de l’ensemble.
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Au détour d’un chemin
Chemin déroutant, atmosphère lugubre,
Air irrespirable, parcours insalubre ;
Une chape de plomb tombée sur les arbres,
Ne pouvant nous éclairer, aucun candélabre
Espace assombri, soleil bien caché.
Nos pas craquaient écrasant les feuilles séchées.
Partis tôt le matin à la recherche de champignons
Du quartier nous voulions épater nos compagnons.
La forêt dense, lieu privilégié pour une bonne cueillette,
Les champignons cachés sous un tas d’aiguillettes,
Nous attendait pour faire tomber notre vanité ;
Dans ces sous-bois très denses et accidentés.
Nos chemins s’évaporaient au milieu du silence,
Ce n’était pas notre fort, la patience.
Tous les champignons avaient été ramassés,
A moins que l’obscurité les eut éclipsés.
Lassitude devant nos sacs vides
Refus de rentrer le cœur livide.
Notre marche s’alourdissait,
La peur nous envahissait…
Au loin, au détour du chemin obscurci,
La lumière du soleil effaçait nos soucis ;
Elle commençait à perler entre les arbres d’une clairière,
Enfin devant nous se montrait la lumière.
Il nous fallait encore marcher pour retrouver la route
Dans cette forêt un peu éclairée, amaigrissant nos doutes
Par un soleil levant qui annonçait une belle journée,
Dans un automne déjà enraciné,
Acceptant de rentrer bredouille,
Penaud comme des andouilles.
(23 juillet 2018)
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Balade en vélo
Balade en vélo, le long de la Loire,
Ou sur les bords du Loir,
Du coté de Bonneval
En pleine période estivale
Réconforte le corps
Même pour les séniors.
Pourquoi mettre au repos forcé,
Et le laisser cadencé,
Le vélo de nos rêves
Demandée sans trêve
Durant des années,
Au Père Noël blanc ou basané.
Chaque région s’évertue
Sans arbres abattus,
Pour respecter la nature,
Dans des havres de verdure,
De construire des pistes
Réservées aux cyclistes.
De la Touraine, visitez ses châteaux,
En vous promenant le long de l’eau
Enfourchant votre vélo,
Vous serez un héros,
Tranquille sur un circuit réservé,
Jusque votre arrivée.
On peut enfourcher sa bicyclette
Pour accompagner sa cadette,
Faire les courses au marché
Sans pour autant l’accrocher
Et respecter les liens familiaux
Se promenant le long des canaux.
(16 juillet 2018)
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La pendule
Tic tac faisait la pendule du bureau ;
Son chant s’évaporait au-delà des coteaux.
Tic tac chantait son balancier, de droite à gauche,
De gauche à droite, oscillant comme un gavroche,
Qui du matin au soir, sur deux pieds trop souples
Cherchait dans la rue, un petit bol de soupe.
Changeant de domicile, elle garda le silence
Devant ceux qui avaient peur de sa balance,
De gauche à droite sans jamais s’arrêter,
Des locataires, elle n’était plus acceptée.
Au repos, sous les arbres du jardin, son tic tac,
Ne me bercera plus dans mon hamac.
Une larme perlant au coin de l’œil, tu m’as dit adieu,
Levant la tête pour cacher ta peine, dans les cieux.
Te voici en route verts un autre horizon,
Qui, je l’espère, redorera ton blason.
Sèche tes larmes, ton tic tac reste dans mon cœur
Car tu trouveras un nouvel amateur.
En pièces détachées, tendrement rangées,
Elle fera le bonheur, sans être adjugée,
D’un inconnu en balade dans un espace de vente
Que régulièrement il arpente,
Pour découvrir en avant du bâtiment
L’objet tant recherché depuis si longtemps.Bientôt résonnera de nouveau ton tic tac,
Qui bercera dans un autre jardin, un ami du hamac ;
La vie est ainsi faite, tout n’est que passager,
Et dans notre être devient abrégé.
La roue tourne, il faut l’accepter,
Quelque soit l’âge, il faut s’acclimater.
(19 juillet 2018)
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Boulanger
Ouvrier boulanger
Laissez la pâte lever
Avec de la levure.
N’oubliez pas les œufs
Gardez le four à bonne température
Enlevez votre tablier tout blanc de farine,
Réajustez votre tenue
Et vos clients seront ravis
Berger dans les alpages
Ooréka, son fidèle chien de garde
Loin de la bergerie
Avec son panier pour le repas du midi
Nécessaire pour tenir la journée
Garde son troupeau
Et le laisse brouter l’herbe fraiche
Regarde les alentours
Et surveille surtout les jeunes brebis
Bertrand et son meilleur ami
Olivier, son voisin le plus proche
Loin de leur quartier
Avancent sur le chemin
Nouvellement tracé le long de la Loire
Gamelle dans le sac pour le pique-nique,
Emerveillés de parcourir la nature
Regardant les oies sauvages volant dans un ciel radieux,
Ecoutant le chant des petits oiseaux le long du fleuve.
9 commentaires -
Le soleil
Le soleil a rendez-vous avec la lune ;
Des télés, ils voudraient occuper la Une,
Non pour des émissions artistiques,
Mais pour nous parler de l’Arctique,
Des ours sur leur banquise,
De la fonte des glaces, aujourd’hui admise,
De la disparition de nombreuses îles,
De populations le seul asile.
Soleil et lune se sont retrouvés,
Les chaines ne les ont pas approuvés,
Faute d’audimat assuré,
Elles ne pouvaient adhérer.
Un jour de coupe du monde,
La recette n’aurait pas été féconde ;
France/Belgique occupait la Une,
Aucun auditeur pour le soleil et la lune.
Le sort du monde classé aux oubliettes,
Pour lui, même pas quelques miettes.
Le réchauffement climatique,
Là bas au milieu de l’Arctique,
Pouvait attendre quelque temps
Sans se soucier des avances de Satan,
Qui devait suivre le match à la télé,
Avec lui nous sommes désolés.
Ecologie, mot que tout le monde veut prendre
Sans chercher à comprendre,
Que notre terre est en danger,
Et qu’il faut la ménager,
Pour laisser à nos petits enfants,
L’espoir de pouvoir subsister en chantant.
Écologie, mot à la mode, sans aucune peur,
Puisqu’il nous fait gagner des électeurs.
Le soleil réchauffe tout le monde,
La lune éclaire tout le monde.
De leur hauteur ils voient notre terre
Et les problèmes liés à l’air.
Saurons-nous les écouter
Et sans faille accepter
Que la terre nous a été seulement confiée,
Et qu’il ne faut pas la béatifier.
(10 juillet 2018)
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La révolte d’une mer en furie
Venu des profondeurs de l’océan
Un terrible serpent, image d’antan,
Digne fils d’Asclépios dieu grec
Qui refusait pour ses fils le moindre échec.
Sur ses gardes sans cesse, il errait au fond de l’eau.
De peur qu'en surface, un pécheur voulant sa peau
Ne le reconnaisse et le transperce avec son harpon
Comme les chasseurs de baleine au Japon,
Il se tenait dans les cavernes de la mer
Se cachant en coulisses, éteignant les lampadaires.
Aujourd’hui, le serpent des mers a décrété :
Jour d’exercices et de feux d’artifice bien affutés
Qui bousculeront les vagues des mers,
Leur donnant un goût amer.
Comme celle d’une énorme baleine,
Cétacés échappant aux baleiniers avec peine,
Sa queue montait et descendait, transperçant l’eau,
Secouant les flots, culbutant les bateaux.
La mer ne pouvait se défendre devant cette bête en furie ;
Pouvait-elle amadouer ce centaure qui la laissait ahurie.
Elle se laissait emporter au gré des battements de la queue.
Son allure avait changé ; elle avait perdu sa couleur bleue.
Une vase sableuse l’avait transformée ;
Elle ne pouvait s’accoutumer.
Des vagues impressionnantes se formaient en abondance,
Défiant la mer de son arrogance.
Elles balayaient tout sur leur passage,
Détruisant le moindre balisage.
Allongé sur le sable douillet sous un soleil de plomb
La tête couverte d’une casquette, je protégeais mon front.
Le bord de l’eau était tapissé de galets
Que des vagues bien douces faisaient rouler,
J’aurais pu chanter
Tout en restant abrité :
La mer sans arrêt,
Roulait ses galets.
J’étais heureux de pouvoir me détendre ;
Que le roulis des vagues à entendre.
J’étais loin d’imaginer ce que ce monstre me réservait,
Et la tempête qu’il soulevait.
Je regardais le ciel, de bleu habillé,
Aucun signe ne le disait barbouillé.
Brutalement le domaine des dieux s’assombrit
Le vent préparait un charivari.
L’air de repos se désertait ;
Rien n’aurait pu nous abriter.
Il fallait rapidement plier bagages
Et quitter cette plage,
Qui devenait dangereuse
Face à une tempête belliqueuse.
Le ciel s’ouvrit brutalement
Laissant s’échapper des trombes d’eau abondamment.
Le roulis des galets s’était énervé,
Et sur le sable à grand bruit, dévalés.
Le ciel se zébra d’éclairs multicolores,
Il fallait fuir ce corridor.
Devant cette mini bourrasque,
Qui ressemblait à une arnaque,
Je quittais cette plage de mes rêves
Qui, du travail, m’avait permis une trêve.
Luttant contre des vents adverses
Accompagnés de fortes averses,
J’ai pu atteindre mon logement,
Transis de tels désagréments.
Le serpent des mers m’avait chassé
De mon oasis bien agencé
Le long d’une rive ensoleillée,
Qu’un ami m’avait conseillé.
Dame nature, chez elle est maître,
Il nous faut l’admettre.
(8 juillet 2018)
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Un bord de mer un soir d’été
Je garde en mémoire
Ce spectacle d‘un soir,
Qui m’a comblé de merveilles,
D’un coucher de soleil,
Que m’a offert la nature,
Magnifique architecture.
Doucement, le soleil descendait,
Et à l’océan accédait.
Jean Ferrat avait chanté
Ce refrain qu’il avait concocté :
« La mer sans arrêt
Roulait les galets »
Que durant la journée, elle avait accumulés,
Les voulant assemblés,
Le long d’une belle plage
loin de tout babillage.Jaune/orangé était l’horizon,
En cette belle saison.
Je voyais descendre,
Comme une alouette calendre,
Le soleil qui avait réchauffé la journée,
Et qui m’avait accompagné.
Fatigué, il voulait se coucher
Et de la mer s’approcher.
Dans l’eau quelques baigneurs,
Qui se prenaient pour des seigneurs,
Les vêtements, au loin déposés,
Les corps presque carbonisés,
Sautillaient sur le ressac des vagues,
Recherchant la drague.
De la berge ils avaient courus
Pour se baigner entièrement nus.
Ils attendaient du soleil le coucher,
Et ses rayons débranchés,
Pour profiter de la nuit étoilée,
Avec ses lumières émaillées,
Pour sortir de l’eau
Comme de pauvres rigolos.
Ma présence les avait un peu gênés,
Ils restaient agglutinés.
Les filles, les cheveux défaits,
Nageaient dans l’eau comme des fées.
On aurait dit des sirènes
De vrais indigènes,
Par la couleur de leur peau,
Que le soleil avait brulé au chalumeau.
Elles étaient prêtes à passer la nuit,
Au moins jusque minuit.
Dans la mer, elles se laissaient bercées,
Et par l’onde, balancées.
Sans attendre que le soleil se cache,
Abandonnant tout panache,
De l’eau, elles ont couru
sur les galets les pieds nus,Emplies de liberté
Comme des oiseaux en pleine activité.
Là-bas, au fond de l’horizon,
Le soleil a baissé son blason,
Puis il a disparu rangeant ses couleurs sacrées,
Dans ma tête, bien encrées.
Le ciel a perdu de sa clarté,
Sans abandonner sa fierté.
Peu à peu il étend une voilure bien étoilé,
Avec de pointes brillantes déballées.
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Maison bien implantée
En campagne
Dans un bled paumé
Imaginez-vous, là, en vacances
Calme sans bruit de voitures
Avec uniquement le chant des oiseaux.
Même votre ordinateur est à l’arrêt
En l’absence de branchements
Nul ne peut vous déranger
Tous vos amis ignorent votre destination
Soyez dans la joie d’un repos bien mérité.
Malgré la chaleur régnante
Etendez-vous sur la pelouse
De votre jardin.
Imitez les touristes allongés sur la plage
Calme est votre quartier
Avec des voisins partis se délasser.
Mesurez votre chance d’être loin des embouteillages
Emmagasinez le maximum de soleil
Ne lésinez pas sur le repos
Tout le monde y a droit,
Sachez en profiter.
Mesurer votre chance d’être en vacances
Evadez-vous dans la campagne ou à la mer,
Dans une région ignorée des touristes.
Ici vous vous reposerez
Car vous ne serez pas dérangé
Avec votre chien comme seul compagnon.
Même les enfants sont loin de vous, chez papi et mamie
Et votre marie encore au travail
Ne regretter pas votre isolement
Toute la journée ou presque
Sans être perturbée.
4 commentaires -
Sonnet à Icare
Prisonnier sur son île, Icare veut s’enfuir.
Les chemins bien gardés, la cohorte veille,
Les portes verrouillées, la mer dangereuse
La nostalgie emplit son âme, il veut fuir.
O vague sur la mer, tu ne peux me porter,
Là bas sur l’autre rive, près de ma famille ;
Morne mer qui ne peut m’emener à Achille,
M’empêcheras-tu de rejoindre mes ancêtres.
Aigle majestueux qui plane au dessus de la mer
Prête-moi tes ailes, je te les rendrais,
De l’autre coté de l’eau, dans ma cité.
Comme lui je vais avoir des ailes, je les construirai.
Avec lui je planerais sur l’océan,
Pour échapper à mes gardiens
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