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Grigol
Grigol, ce prénom vient de Géorgie,
En France, il a resurgi
Bien timidement
Et ponctuellement.
Peu de filles portent ce prénom
Rarement les garçons.
Peu de gens le connaissent
Ce n’est pas une faiblesse.
Il faut le respecter
Et le prénom donné par les parents, accepter.Petite gamine, tu t’appelles Grigol,
Et tu n’as pas de bol
Mais tu as un joli col.
Tu as vite pris ton envol,
En classe on te surnomme Gogol,
Parfois guignol,
D’autres Mongol
Ou comme les jeux électroniques Cogol
Tout ça pour amuser la galerie
Ce qui te laisse ahuri.Ton père est d’origine géorgienne,
Ta mère alsacienne.
Ils se sont rencontrés durant un voyage
En route, ils faisaient de covoiturage.
Comme eux, tu comprends déjà plusieurs langues
Et tu aimes porter de jolies bagues.
A l’école, tu t’es imposé
Et personne accusée,
De s’être moquée de toi
Tu respectais ta foi.
(31/10/2018)
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Derrière les mots, des maux
Savoir écrire est une chance
Comme pour les jeunes, l’adolescence
Qu’il faut accepter et saisir
Et surtout pas ce don, l’enfouir.Tout poème comporte une vérité,
Qu’il faut savoir décrypter,
Pour comprendre son auteur,
Et apprécier son labeur.Derrière les lettres alignées,
Les mots choisis et désignés
Se cache souvent un cri de désespoir
A la recherche d’un accoudoir.Dans les lignes un message qu’il faut découvrir
Pour le texte, ne pas appauvrir.
Quand sans réaction il passe,
Revient trop vite la bouillasse.Des maux, il en a eu son compte ;
Le vase est plein et même déborde ;
S’écoule doucement de ses larmes, les cendres
D’écrire son drame, un espoir, il escompte.A travers ces poèmes il cherche un ciel bleu
Qui apportera du merveilleux
Pour fuir ce passé
Depuis trop longtemps amassé.Il veut reconstruire son présent ;
Dans sa tête arrêter le temps,
Sur un monde d’amour
Qui durerait toujours.Ses lecteurs ne pourront le comprendre,
Et de son mal le détendre,
Que s’ils le lisent avec le cœur
Sans pour autant en être admirateur.
(16 octobre 2018)
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Halloween
Aujourd’hui les enfants ne traînent pas les rues,
Drôlement habillés, ils sont apparus
Ce jour, ils l’ont attendu
D’halloween ils sont mordus.
Clopinclopant
Vers les maisons marchant,
Les plus petits n’osent sonner
Et préfèreraient abandonner.
Quelques mamans les accompagnent
Certaines couvertes d’un pagne.Quelques maisons ont allumé des lampions
Attachés à leur pignon.
Certaines fenêtres font apparaître des citrouilles
Creusés et agrémentées de nouilles
Imitant les cheveux.
Les enfants sont heureux.
Quelques volets sont déjà fermés
A Halloween, ils ne sont pas accoutumés,
Et les portes resteront closes,
Sans aucune apothéose.Les figures cachées par un masque,
La tête recouverte d’un casque ;
Les filles habillées comme des reines,
Tous vêtus à l’ancienne
Ou imitant leur héros
Avec des boléros,
Ils quêtent quelques sucreries
Qu’ils glisseront dans un sac gris.
Halloween, halloween, crient-ils allègrement
Les portes s’ouvrent péniblement.Leurs cris cachent une grande peur
Qu’une sorcière avec un air peu amuseur,
Venue du ciel de façon plutôt acrobatique
Les rattrapent grâce à son balai magique,
Leur jette un sort
Pendant qu’ils sont dehors.
Les bonbons ramassés deviennent amers
Ils devront être jetés aux poissons dans la mer.
Mais ils sont bien protégés
Par la fée Halloween qui va la corriger.Dehors il fait bien noir
C’est maintenant le soir,
Un lampion éclaire le petit groupe
Qui avec d’autres s’agroupe,
Pour poursuivre leur marche
A laquelle ils s’accrochent.
Bientôt, sur la place de la mairie
A cette heure, un peu assombrie,
Ils se partageront les sucreries,
Avec des yeux attendris.Que mangerez-vous ce soir pour Halloween ?
Cocktail d’halloween ;
Des balais de sorcières
Enveloppés dans une serpillère,
Des doigts ensanglantés
Longtemps mijotés.
En désert des doigts de sorcières de Mercotte,
Cuits dans une grande cocotte,
Accompagnés d’une mousse au chocolat
Ce sera le dernier plat.
(Menu concocté par Sévy et son fils 31/10/1018)
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Le château
Parler de château en Touraine
Là où vécurent de nombreuses reines
C’est une réalité culturelle
Toujours actuelle.
Citer tous les châteaux, je ne puis,
Car originel de la région je ne suis,
Tous les visiter je ne saurais
Mes pauvres jambes ne le pourraient.
Dernièrement j’ai visité celui d’Azay-le-Rideau
Rien à voir avec un marchand de rideau !
Grandiose le parc de ce château
Cerné par l’Indre qui l’entoure d’eau.
Vous qui êtes de la campagne,
Et parfois de la montagne,
Vous avez votre château,
Souvent appelé château d’eau.
Certes il est moins grandiose,
Ses antennes téléphoniques, toute la région, arrose
Pour tous il est très utile
Même au milieu des terres d’argile.
Vous ne perdez pas au change
Sans lui comment laver les langes
Et prendre chaque jour votre bain
Pour vous laver les mains.
N’oublions pas les enfants sur la plage,
Ils construisent de châteaux et ils sont sages.
La mer montante les bousculera
Sur la plage, aucun ne reviendra.
(25/10/2018)
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J’accuse !
J’accuse tous ces spécialistes
Dont l’activité m’attriste,
Issues de longues statistiques
Qu’ils appliquent.Ils ne veulent pas voir
Et surtout ne pas savoir,
Qu’un malade est avant tout un être humain,
Qu’il reverra demain ;
Il n’est pas là que pour payer la visite
Et n’est pas un parasite,
Qui ne fait que passer
Et qu’il ne faut surtout pas blesser.
J’accuse ce pneumologue,
Qui est un bon démagogue.
Connait-il mon problème,
Qu’il pense résoudre avec des barèmes ?
Je n’ai pas assez de dyspnée la nuit,
Pour avoir quelques ennuis,
Respiratoires pour une aide mécanique,
Qui soulagerait sans apport chimique.
Des grands mots dans ces comptes-rendus
Que de temps à autre j’ai reçu,
Sans doute pour me faire plaisir
Mais pas pour me guérir.
J’accuse ce gastro-entérologue,
Qui n’est pas archéologue,
Quand il réalise une coloscopie,
Pour éviter la chimiothérapie.
Il ne vous prend pas au sérieux
Peut-être pour ne pas vous rendre anxieux.
Vous avez le syndrome de l’intestin irrité.
Pour moi, quelle absurdité !
Une contre visite chez un confrère,
A donné les mêmes précisions
Il ne fallait pas se faire d’illusions,
Il avait reçu mon dossier de la secrétaire.
Je respecte mon généraliste
Qui pour moi est un véritable artiste.
Fort des comptes-rendus reçus
Il aurait dû être convaincu,
Qu’un traitement proposé
Ne devait pas m’ankyloser.
Seul dans la bataille contre le mal,
Il cherche, ce qui me parait normal,
Dans toutes les directions,
La moindre solution.
C’est lui seul qui me sauvera
Par son travail, il trouvera.
Un malade n’est pas un numéro
Comme ceux donnés aux concertos.
Chacun est un cas particulier,
Qu’avec lui-même, il faut réconcilier.
Pourquoi faire tant d’études
Et ne pas avoir assez d’aptitude,
Pour travailler comme un psychologue
Et certains astrologues,
Qui cherchent à comprendre
Et souvent apprendre,
Qui est ce malade devant lui,
Qui ne lui apporte pas que des ennuis.
(7/10/1018)
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Le temps
Horloge ineffable, maitre de la vie
Avec elle tout semble fini.
Rien n’est prédestiné
A nous de l’organiser.
Indispensable à notre existence
Depuis notre naissance,
Elle marque le temps précieux
Pour tout être consciencieux.
Ne cherche pas à l’étouffer
Ni de ta vie la biffer
Ton horloge sans aucune mécanique
Accompagne ton être biologique.
Aucun mécanicien ne peut la maitriser
Ni la banaliser.
Pas d’heure d’hiver, ni d’heure d’été
Telle qu’elle est, il nous faut l’accepter.
Les aiguilles tournent infailliblement
Pour toi elles avancent progressivement.
Elles t’invitent au partage avec d’autres horloges ;
Et célébrer leur éloge.
Elles attendent ton passage,
Sans aucun balisage,
Pour vivre ensemble ce temps
Que chacun aime tant.
Il faut profiter de la vie
Sans aucune envie,
Pour rencontrer tes frères
Sans rester en arrière.
Ainsi naîtra l’amour
Chaque jour ;
Ton horloge, tu l’oublieras
Avec tes amis tu la chouchouteras.
Relis la chanson de Jacques Brel,
Elle est toujours actuelle ;
La valse à mille temps,
Qui t’emmène dans les tourbillons du temps,
Pour ne jamais t’arrêter de danser
Et dans tous les sens te balancer,
Ton horloge te suivra
Si avec les autres danseras.
(25/10/2018)
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Clitorine
Ce prénom existe bien
Internet en donne le lien,
Il serait même assez répandu,
Pour son coté sexuel, assidu.
Je ne me lancerai pas sur cette glissade
Digne du marquis de Sade.
Je vais jouer avec ses dernières lettres
Et un peu prude paraitre.Clitorine
Comme son amie Bécassine,
Aime les sardines
Qu’elle mange avec quelques racines
Qu’elle jardine,
Au fond d’une grande bassine
Car elle est citadine.
Elle s’imagine,
Qu’elles ont beaucoup de vitamines,
Très peu alcalines.
Elle les prépare avec de la farine
Et un peu d’aspirine,
Obtenue par la médecine,
Sans oublier la caféine,
Comme écrit dans son magasine
Spécialiste de la cuisine ;
Elle recouvre le mélange de paraffine,
Et le met dans une turbine
Pour obtenir une pate bien fine
Qu’elle étend sur une table en mélanine.
Elle y étalera de l’échine,
Avec un peu de gélatine.
Elle est un peu enfantine ;
En travaillant elle baratine,
Avec son amie Bécassine,
Qui n’est pas sa cousine.
Elles se prennent pour deux héroïnes,
Quatre étoiles en cuisine.
(24/10/2018)
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Le Poète
Tout n’est pas écrit,
Que de choses à décrire.
Les images dans sa tête défilent
Il faut qu’il les canalise.
Son esprit bouillonne,
Et toujours raisonne.
Que de mots sur feuille blanche à transcrire,
Son labeur ne pourra jamais finir ;
Les pages blanches étalées sur le bureau
Les mots restés dans sa tête,
Il doit les transcrire,
Et la feuille noircir.
Il ne peut se taire,
Quelques soient les argumentaires.
Faire,
Défaire,
Refaire,
Sans copier ses confrères.Tout n’est pas écrit
Son écran mental les a déjà réécrits
Ces mots qui, dans sa tête, se bousculent,
Et qu’il refuse d’envoyer sur une feuille qui bascule,
Pour ne pas décevoir
Et les mettre en place, c’est son devoir.
Ces mots glissent doucement sur son inconscient
Qu’il sent un peu déficient,
Et sortent de lui sur un illusoire traineau,
Pour s’envoler comme un moineau
Là haut dans un ciel tout bleu
Sans aucun enjeu.
Seront-ils absorbés par une nébuleuse
Qui leur parait bien affectueuse,
Ou redescendront sur la feuille blanche
Déposée sur une branche ?
Ils formeront de nouvelles phrases,
D’un poème, la baseTout est désormais écrit ;
Le poète s’est tu sans un cri.
Son ordinateur est resté éteint,
Fermé un beau matin.
Allongé sous un drap
Ecrire, il ne pourra.
Les mots ont quitté son écran mental
Un matin glacial.
Ces poèmes seront son testament
Après lui, ils dureront longtemps.
Son dernier « je vous ai aimé » est son adieu ;
Bientôt il s’évaporera vers son Dieu,
Qu’il a essayé de servir durant sa vie
Et dont il a envi.
Pour toujours, il va s’endormir
Et devant vous, ne pas gémir,
Le devoir accompli,
Le poète a tout dit.
(20/10/2018)
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Au cours d’un bal masqué organisé par l’état-major de l’armée, une bonne tenue était de rigueur. Il ne suffisait pas d’être présent et bien déguisé pour espérer obtenir le grade supérieur attendu depuis si longtemps. Seuls, les esprits tordus qui ne savaient pas profiter d’une belle soirée avec orchestre, furent déçus car la récolte fut maigre : aucune annonce particulière ne fut prononcée par le général qui présidait la soirée. Et pourtant toute la crème du gratin de l’armée de l’air était là.
Ils sont repartis dégouttés et devront attendre une autre occasion pour démontrer leur valeur auprès des autorités.
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Ballade D’automne
La couverture verdoyante
Disparaît petit à petit
Sous un flamboyant tapis
De couleurs chatoyantes.
Dans les champs presque endormis
Le blé doré est moissonné,
Les vendanges sont récoltées.
L’automne est là, l'été s'enfuit.
Sous les feuilles tourbillonnantes
Dame nature s’est assoupie.
Quelques rayons d'or affaiblis
Diffusent une lueur radiante
Sur le paysage démuni
Et les quelques fleurs oubliées
Dans le jardin si dénudé.
L’automne est là, l'été s'enfuit.
Le vent frais devient plus mordant.
Les nuits s’allongent, mon coeur est pris
D’une vague mélancolie
Créant des pensées déprimantes.
Été, pourquoi es-tu parti?
Je me sens si abandonnée
Sans ta chaleur qui m’apaisait.
L’automne est là, l'été s'enfuit.
Malgré les couleurs cramoisies
Et les sous-bois si parfumés
Je me sens assez accablée.
L’automne est là, l'été s'enfuit.
Par Ella Taylor
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Aaron
Je vais vous réciter l’histoire de mon ancêtre,
De Dieu, un interprète,
Qui parlait à la place de Moïse, son frère,
Resté en arrière.
Je ne sais pas encore lire,
Ni comment le dire.C’est maman qui me l’a raconté
Un soir d’été.
Assis sur ses genoux près de la fenêtre,
Elle m’a parlé de son plus illustre ancêtre,
Qui vivait très loin de chez nous,
Hommes et femmes habillés en boubou.
Moïse et son frère Aaron,
Qui était un peu poltron
Devaient rencontrer en Egypte le Pharaon.
Moïse ne parlait pas aussi facilement que Cicéron.
Son frère prit la parole dans le palais du royaume,
« Il faut que mes frères deviennent autonome,
Si tu refuses de les laisser partir
Ton pays, nous allons l’anéantir. »
Je ne sais pas ce que veut dire anéantir,
Sur ce mot je ne vais pas m’appesantir.
Je ne suis qu’en première année de primaire,
Et j’en suis fier.
Pharaon n’a pas obéi tout de suite,
Punie fut sa conduite.
Finalement il laissa partir les amis d’Aaron,
Qui tremblaient devant Pharaon.
Ils se sont cachés dans un grand désert,
Evitant les grandes artères.
Ils ont ainsi tourné en rond pendant des années,
Mais ils étaient acharnés
D’arriver dans le nouveau pays promis
En tuant tous leurs ennemis.
Ils sont devenus peuple de Dieu
Après avoir dit à l’Egypte adieu.
Bientôt je saurais lire
Comme la maitresse a su le dire.
Et dans le grand livre de maman
Qu’elle aime tant,
Je pourrai relire l’histoire d’Aaron
Qui a battu Pharaon,
En noyant dans la grande mer
Tous ses chars avec des roues de fer,
Car ils étaient trop lourds pour surnager ;
Il fallait bien les corriger.
Je suis comme Aaron, un superman ;
C’était un vrai gentleman.
(16 octobre 2018)
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Automne
Soleil des beaux jours,
Aurais-tu fait demi-tour,
Pour nous apporter la pluie,
Que l’été avait fuie.
Le vent tourbillonne entrainant les feuilles,
Déshabillant le chèvrefeuille.
Le jardin s’est dénudé ;
Quelques fleurs attardées,
Lui donnent un peu de couleur,
Comme le ferait un bricoleur.
La nature a fermé ses volets,
Pour plusieurs mois, affolée,
Par la neige qui va la recouvrir,
Et de ses fleurs l’appauvrir.
La vie va s’endormir,
Pour éviter de gémir,
Jusqu’au retour du printemps,
Qui, pour se réveiller, prendra tout son temps.Été, pourquoi m’as-tu délaissé ?
Ta chaleur m’avait un peu terrassé,
Mais prés de toi, je revivais,
Sans jamais être abreuvé.
Pour moi, la chaleur, avait été féconde,
Et je profitais bien des plaisirs du monde.
Je vais retrouver les frissons,
Que m’apportera l’hiver de toute façon.
Quelques rayons de soleil attardés,
M’évite de me barricader,
Trop vite,
Pour soigner mon arthrite,
Dans l’attente du retour du soleil,
Enfin sorti de son sommeil.
Les nuits seront lugubres,
Dans le jardin devenu insalubre.
Les volets, il faudra fermés,
Et les bosquets bien arrimés.En automne, le vent souffle dans les bois
Entrainant les feuilles aux abois,
Dans des danses éperdues.
Sur le sol, répandues,
Elles recouvrent les champignons
Qu’on aimerait cuire avec des oignons.
Randonnés dans la nature,
En évitant les courbatures,
Pour découvrir le sésame,
En évitant les amalgames.
Bolet, cèpe, chanterelle, cortinaire,
Morillon, pleurote ou lactaire,
De quoi faire une bonne omelette,
Si est prospère la cueillette.
Mortels sont certains champignons,
Même si par leur couleur, ils sont mignons.
Amateurs, soyez sur vos gardes,
Ne les ramassez pas par mégarde.
(29 septembre 2017)
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L’automne
L'automne serait-il triste ?
Il surprend prend souvent l'artiste.
La nature a plein de ressources,
Qu’elle éparpille en abondance,
Aves tellement d’aisance.
Les jours sont plus courts ;
Mais agréable toujours.
Les horloges prennent leur cycle d’hiver,
Qui agacent même les piverts ;
Les sous bois deviennent des palettes de peintres,
Aux couleurs inédites
Même si les vents les agitent.C’est le temps des marrons,
Que les enfants ramasseront,
Dans la cour de récréation ;
Ils imagineront de nouvelles sensations,
Créer des animaux avec des allumettes
Pour en faire des amulettes,
Qui orneront, des jeunes filles, le cou,
Sans que ça ne coûte un sous.
Ils se transformeront en billes ou en agates
Les enfants s’acclimatent ;
Les coques des noix deviendront petits bateaux
Qu’ils feront glisser le long des caniveaux.C’est le temps des champignons
Fricassés avec quelques oignons,
Pour en faire une omelette,
Couchée sur un beau morceau de baguette.
Si dame pluie les a aidés,
Au temps, à s’accommoder.
Ils auront de belles couleurs
Qui n’est pas un critère pour les amateurs.
Traversez de longs en large bois et forêts ;
Les sous-bois seront également pénétrés ;
Les plus beaux s’y cachent souvent
Vous les trouverez facilement.C’est le temps des premières vacances scolaires,
Qui laissent aux parents un goût amer,
Trop vite arrivées, ils sont à peine rentrés !
Ils ne sont pas encore préparés.
Ils ont été trompés par le soleil.
Vite les grands-parents sont toujours de bons conseils,
Des vacances imprévues, ils savent y faire,
Comme chaque année, ils nous tireront d’affaires.
Ils sont rentrés de leur voyage
Et peuvent les garder malgré leur âge.
Les enfants aiment bien aller chez eux
Ils y seront heureux.C’est le temps de la chasse,
Planque-toi, petite bécasse.
Ne te fie pas à ce refrain,
Chanté par les enfants avec beaucoup d’entrain :
« Ce matin, un lapin a tué un chasseur »
C’est pour tous les animaux un leurre,
Pour les attirer hors de leur demeure
Ne fais pas l’erreur
De chercher dans la plaine le bonheur,
Ils t’attendent, avec leurs abatteurs,
Pour remplir les gibecières
Avant que tu rejoignes la glacière.L’automne, c’est aussi l’été de la Saint Martin
A Marseille, à Bordeaux, comme à Barentin ;
Lutte d’influence entre les deux saisons
Que cherchent à arbitrer les marrons.
Ne vous fiez pas à la chaleur régnante,
Et aux heures de soleil encore brulantes.
Le calendrier l’a dit : l’été c’est fini
Ne restez pas démunis
Reviendront les pluies diluviennes,
Surtout si vous habitez le long de la Vienne.
Le réchauffement climatique qui nous fait peur
Changera profondément notre labeur.
(13/10/2018)
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Fée Capucine
Fée Capucine,
Tu es sans doute une citadine
Que j’ai découvert il y a peu de temps,
Sur ton site eklablog, évidemment.
Tu n’es pas la fée Carabosse,
Avec dans le dos une grosse bosse.
Certaines t’appellent Arlette,
Tu ne joues pas de clarinette.
De temps à autre Gaité,
Sans doute de ton caractère, un coté.
Quelque soit le titre retenu,
Chez toi je me suis senti bienvenu,
Tu transpires l’amour
Sur ton site chaque jour.Tu donnes des nouvelles de ton mari
Sans aucun doute un homme très gentil,
Qui vient d’avoir une place,
Je ne voudrais pas être à sa place,
Un matin très matinal
Pour un séjour à l’hôpital.
Je le connais aujourd’hui par le biais d’une photo
Que tu as glissé doucement entre les mots d’un concerto,
Que tu as écrit sur ton blog assez connu
Et toute la journée parcourue.
J’admire ta force et ton courage,
De faire face, quelque soit ton âge,
A la maladie de celui que tu as un jour rencontré
Car vous vous étiez attirés.J’admire ta foi,
Solide dans les désarrois
Que tu connais désormais,
Et qu’il te faut assumer.
Fée Capucine, Gaîté ou Arlette
Toujours amusette,
Nous partageons les mêmes valeurs,
Qui nous viennent d’ailleurs,
D’un autre monde que le nôtre
Que nous ont fait connaitre les Apôtres.
Pour lui, pour toi, pour tes enfants et petits enfants,
Il faut tout le temps,
Les confier au Seigneur, à Marie et aux anges gardiens,
Car chacun a le sien.
(10/10/2018)
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Mercedes
Mère Cédesse,
De son prénom AgnèsVient d’être nommé abbesse,
Du couvent de Sainte-Adresse ;
L’avis est paru dans la presse.
Les sœurs l’appellent Mercedes,
Car pour réciter les psaumes elle se presse,
Elles iront à confesse.
Le couvent n’est pas doté d’une Mercédès,
Car ils font vœu de pauvreté ;
Même dans les lieux non habités ;
Mais il a sa Mère Cédesse,
Leur nouvelle abbesse
Qui leur vient de Bourg-en-Bresse,
Le pays des ânesses.
N’est pas encore connue sa nouvelle adresse,
Elle s’en désintéresse.Elle est plein de tendresse
Mais, des sœurs, n’accepte aucune faiblesse.
Avec elles, le dimanche, elle décompresse,
Car c’est un jour d’allégresse.
Elle ne se prend pas pour une déesse,
Et s’occupe des détresses.
Si une sœur est trop diablesse,
Elle lui botte les fesses.Chaque sœur, à tour de rôle, est hôtesse,
Ce n’est pas un droit d’ainesse.
Chaque année est organisée une kermesse,
C’est un jour de grande ivresse,
Qui débute par une grand’messe
Où se précipitent les dames patronnesses,
Qui soutiennent le couvent de Sainte Adresse
Avant tout par politesse.Elles ne voudraient pas qu’il régresse ;
Pour elles, c’est une question de sagesse.
Elles le font avec tendresse,
Et un peu de souplesse,
Loin de toute ivresse.
Les sœurs la préparent en vitesse,
Pour faire plaisir à Mère Cédesse.
(9 octobre 2018)
8 commentaires -
J’accuse !
J’accuse tous ces spécialistes
Dont l’activité m’attriste,
Issues de longues statistiques
Qu’ils appliquent.
Ils ne veulent pas voir
Et surtout ne pas savoir,
Qu’un malade est avant tout un être humain,
Qu’il reverra demain ;
Il n’est pas là que pour payer la visite
Et n’est pas un parasite,
Qui ne fait que passer
Et qu’il ne faut surtout pas blesser.
J’accuse ce pneumologue,
Qui est un bon démagogue.
Connait-il mon problème,
Qu’il pense résoudre avec des barèmes ?
Je n’ai pas assez de dyspnée la nuit,
Pour avoir quelques ennuis,
Respiratoires pour une aide mécanique,
Qui soulagerait sans apport chimique.
Des grands mots dans ces comptes-rendus
Que de temps à autre j’ai reçu,
Sans doute pour me faire plaisir
Mais pas pour me guérir.J’accuse ce gastro-entérologue,
Qui n’est pas archéologue,
Quand il réalise une coloscopie,
Pour éviter la chimiothérapie.
Il ne vous prend pas au sérieux
Peut-être pour ne pas vous rendre anxieux.
Vous avez le syndrome de l’intestin irrité.
Pour moi, quelle absurdité !
Une contre visite chez un confrère,
A donné les mêmes précisions
Il ne fallait pas se faire d’illusions,
Il avait reçu mon dossier de la secrétaire.Je respecte mon généraliste
Qui pour moi est un véritable artiste.
Fort des comptes-rendus reçus
Il aurait dû être convaincu,
Qu’un traitement proposé
Ne devait pas m’ankyloser.
Seul dans la bataille contre le mal,
Il cherche, ce qui me parait normal,
Dans toutes les directions,
La moindre solution.
C’est lui seul qui me sauvera
Par son travail, il trouvera.Un malade n’est pas un numéro
Comme ceux donnés aux concertos.
Chacun est un cas particulier,
Qu’avec lui-même, il faut réconcilier.
Pourquoi faire tant d’études
Et ne pas avoir assez d’aptitude,
Pour travailler comme un psychologue
Et certains astrologues,
Qui cherchent à comprendre
Et souvent apprendre,
Qui est ce malade devant lui,
Qui ne lui apporte pas que des ennuis.
(7/10/1018)
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Eusébio
Eusébio
Tu n’as pas connu Ronaldo
Avec lui tu aurais pu monter sur la première marche du podium,
Et entrer dans un présidium.
Je ne connais ni l’un ni l’autre,
Du foot, se sont des apôtres ;
S’ils avaient été face à face sur le même terrain,
Du résultat je n’en suis pas certain.Eusébio vit dans un nouveau quartier,
Son père est chauffeur routier.
Il est arrivé en France il y a deux ans seulement,
Et s’est vite intégré à son nouvel environnement.
Il parle presque couramment notre langue
Il est avec ses parents, bilingue.
Sa mère fait des ménages,
Et considère que son fils est trop sage.Il aime jouer au foot
Comme gardien de but surtout.
Ses copains le compare au Portugais.
En classe il est toujours gai ;
Il se situe dans la moyenne
Juste avant son amie somalienne.
Ses parents sont fiers de ses résultats,
Dans la famille, ils en font tout un plat.Pour le faire râler, et monter au créneau
Certains écrivent son nom sur le tableau,
Heu, c’est bio,
Pauvre Eusébio.
D’autres l’appelle Eusèbe,
Face ces racontars il se dérobe
Il en rit mais ne comprend pas toujours les plaisanteries,
Car son vocabulaire est encore un peu amaigri.Pas facile d’être un étranger
Dans un pays qui vous a hébergé.
Les enfants dans leur insouciance,
En dehors de toute conscience,
Se moquent d’eux
Ce qui les rend malheureux.
Regardons la vie en face,
Un jour nous avons été étrangers à leur place.
(2 octobre 2018)
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