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L’escalier de la vie
La vie est un grand escalier,
Pour s’arrêter, aucun palier ;
Entre le bas et le haut
On ne peut souffler même s’il fait chaud.
On nous parle du passé, du présent et de l’avenir,
Seul le présent, nous permet de nous accomplir.Le passé, je ne peux le modifier
Il faut apprendre à l’oublier.
Le futur, on n’en est pas maitre
Même si des éléments peuvent transparaitre.
Le présent, vivons-le pleinement,
Profitons-en joyeusement.Notre vie se déroule entre deux extrémités,
La naissance et la mort, bien délimitées.
On ne nait pas sur commande ;
On ne choisit pas sa famille, on s’y accommode.
La fin peut être précipitée
Mais aucun retour escompté.Monte ton escalier,
Comme un vaste chantier
Que tu dois édifier
Sans pouvoir toujours le codifier.
Une autre Vie t’attend là haut
Tu navigues sur un grand radeau.Si ton escalier
N’a pas de palier,
Fait du sur-place sur une marche
Petite pause qui te permet de souffler un peu
Et reprend vite ta marche
En regardant devant toi le beau ciel bleu.De ton passé, ne soit pas esclave
Ne t’arrête pas aux enclaves.
La vie présente est trop belle,
Ce n’est pas une bagatelle.
Prend-la à pleine main,
Pour atteindre l’unique but lointain.
(29/11/2018)
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Arnulf
Parmi tes ancêtres des noms illustres très anciens
Comme ce monarque carolingien
Devenu empereur d’occident,
Pour ses sujets peu incommodants
Des chanteurs assez connus portent également ce prénom.
Auquel ils n’ont jamais dit non.
Peu répandu dans notre société
Ils n’en sont pas affectés.Tu ne connais pas tes ancêtres
Rien dans ta petite tête.
Mais dans le froid de l’hiver, tu as mis tes moufles
Pauvre petit Arnulf.
Tu cours vers l’école
Trop jeune pour avoir une bagnole,
Tu ne veux pas être en retard
Malgré l’absence d’autocar.
Tu es en première année de primaire
Pour apprendre les verbes auxiliaires.
Tu sais déjà bien lire
Ta maman te l’a appris et le français acquérir.
Tu es en tête de classe
Et la lecture, te délasse.
(28/11/1018
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Parcourir le temps
Pour retrouver dans ton cœur
Des frères et sœurs
A l’extrémité passée de ton temps
Insérés dans la mémoire depuis longtemps,
Temps vécu auprès de nos parents,
Qui vous ont tout donné à chaque instant.Mémoire éternelle du temps vécu
Tableau inoubliable de ce qu’on a perçu,
Construction pierres sur pierres
Pour édifier bien à l’équerre,
L’être qui aujourd’hui peut regarder en arrière
Sans pour autant faire marche-arrière.Convention ineffable de toute une vie,
Que l’on gardera en mémoire tant que l’on en aura envie.
Eveillé la nuit, ou en promenade au bord d’un lac,
Où se déroulera dans la journée, le bivouac,
Couchés dans l’herbe, le regard tourné vers un ciel tout bleu,
La mémoire revit ces temps anciens qui échappent à nos yeux.Écrire ces temps mémorables de notre histoire,
Vécus parfois sans gloire,
Qui nous renvoient à des temps anciens,
Qui entre eux n’ont aucun lien,
Ne nécessite pas d’être un grand auteur
Mais de savoir relire l’intérieur de son cœur.Force et courage pour remonter le temps,
Qui peut fuir lamentablement,
Sans oublier ce qui nous a fait souffrir
Nous entourant souvent de beaucoup de rires,
Avec femme et progéniture,
Pour une grande aventure.Prends ta plume, un cahier, de quoi écrire
Pour parcourir ton temps et décrire,
Ce que tu as vécu depuis si longtemps
Inséré au fond de ta mémoire éternellement,
Tu laisseras à tes enfants le livre de ta vie,
Avec eux, tout ce que tu as poursuivi.Dans ton cœur, écoute ce silence
Qui doucement te balance
Pour vider ton esprit du temps présent
Qui te poursuit allègrement,
Et retrouver un temps plus ou moins ancien,
Où tu te prenais pour un académicien.Allongé dans un relax ou sur un lit
Quelques minutes de silence au milieu de ce que tu vis,
Les yeux et oreilles fermés,
A coté de toi rien qui peut t’alarmer,
Parcours de ta vie l’histoire ancienne
Dans un ciel bleu, elle devient aérienne.
(25/11/2018)
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Mon miroir
Mon bon miroir
Qui a toujours su me voir
Suis-je toujours la plus belle
De toutes ces femmes nouvelles
Qui remplissent la cour
Se promenant tout autour.Ma belle Dame, ma maitresse,
Je ne te ferai pas de caresses,
Je t’ai toujours dit la vérité
Non à cause de ton autorité.
Aucune femme de ton entourage
Ne peut surpasser mon arbitrage.Par contre, si vous me le permettez,
Et votre altesse ma dérobade acceptée,
Ma vision est allée eu delà de votre environnement
Dans une région connaissant l’isolement.
Là bas, au milieu d’épaisses forêts
Une masure entourée de nombreux bosquets.Vous n’y êtes jamais allée,
Mais au milieu d’une petite clairière, une petite allée
Mène à une simple maison entourée de belles fleurs
Qui sentent le bonheur,
Vit une pauvre fillette,
Qui n’est pas douillette.Cette pauvre fillette,
Ne possède qu’une balayette
Pour nettoyer sa cabane,
Et la litière de son âne
Elle est pourtant la plus belle de toute la région,
Contre elle va se réveiller toute votre affliction.La reine ne put accepter cette rébellion ;
Son miroir qui avait toute son affection,
Elle le brisa en mille morceaux
Lui qui portait du roi, le sceau.
Plus jamais elle ne serait la plus belle
Face à une pauvre fille exceptionnelle.Sans son miroir, elle ne saurait s’aventurer
Dans une forêt sombre, elle serait trop apeurée.
La pauvre gamine, sans le savoir, restait la plus belle
Dans sa petite maison qui n’était pas nouvelle.
Le drame de la reine belliqueuse
C’est qu’elle se croyait ensorceleuse.Comme la veut la tradition
Une telle histoire finit par une belle adoption.
Un prince qui traversait la forêt découvrit la gentillette,
Qui l’invita à partager son omelette.
Il l’amena dans son château et rapidement se marnière,
Et eurent beaucoup d’enfants sans aucune manière.
(23/11/2018)
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Bottes de sept lieux
Bien trop grandes pour mes pieds,
Mes pieds vont grandir.Bottes de cuir noir
C’est la mode d’aujourd’hui
J’en ai trois paires.Chat et ses bottes,
Conte ancien pour petits
Je l’ai bien aimé.J’aime l’Italie,
Je suis allé à Rome,
Tour de la Botte.
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A ceux qui ne savent pas rire
Fée capucine m’a bien fait rire
En écrivant un poème intitulé : le rire.
J’ai bien du mal à rire, et j’en aurais besoin
Comme le disent les émissions de radio, en le glissant dans un coin
Le rire peut rejeter au cachot les angoisses,
Qui enduisent nos journées de poisse.Phénomène souvent vécu en hiver
Quand le temps n’est pas clair
Et que la nuit tombe de bonne heure
Et qu’a disparu de l’été, la chaleur.
L’absence de rire serait une maladie
Que la médecine brandit.Même en se dandinant, le corps reste raide
Et refuse toute entraide.
Notre visage suit le mouvement
Et se plisse profondément.
Tout le corps rejette la luminosité
Pour l’un de ses membres sans activité.Ce n’est pas une tare
Qui nous surprend sur le tard ;
Beaucoup de jeunes ne savent plus rire
Il ne faut pas avoir peur de le dire.
L’abus d’alcool et la drogue,
Font souffrir au travail leurs collègues.Peut-on guérir de l’absence de savoir rire ?
Celui qui a une recette, je l’admire,
Car inconnu du monde médical.
Des médicaments peuvent réduire ce mal,
Par le biais de subterfuge,
Qui ne sont pas des placébos, ni des refuges.L’absence de rire peur cacher une maladie,
Qui couve durant des années et qui vous alourdit
Car elle se dissimule dans une partie de votre corps
Et vous surprend un jour à bâbord,
Sans que l’ayez vu venir
Vous ne pouvez que lui obéir.Vous qui savez rire, quelle chance avez-vous,
Vous détenez un vrai bijou
Qu’il faut sauvegarder dans un bon abri
Pour le transmettre sans demander de prix
A ceux qui vous entourent
Et que vous côtoyer chaque jour.Apprenons à rire de tout et de rien
Cela ne peut que faire du bien.
Ensemble mes amis
Sachons rire même avec nos mamies
Qui ont connu beaucoup de malheur
Et espèrent un peu de bonheur.
(20/11/2018)
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Pitère
Pitère,
Tu habites le Finistère,
Tu connais bien les parterres
Implantées autour de vos calvaires.Bretonne, tu l’es par ton prénom
En breton, tu cites tous les noms
De tes copines qui ne sont pas toutes bretonnes
A ta manière, tu les refaçonnes.Ta grand-mère parle encore breton avec ses copines
C’est toutes leurs racines
Elle déplore que je ne sache pas parler comme elle,
Bien que je fasse beaucoup d’effort, ce n’est pas une bagatelle.A l’école on vous apprend le breton,
C’est plutôt un feuilleton,
Que l’on retrouve de temps à autre
Il faut bien l’admettre.Ce nom que m’ont donné mes parents : Pitère
Bien implanté dans le Finistère,
Je le porte avec fierté,
Je veux le garder, je l’ai bien accepté.
21/11/2018)
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La peur
Peur de l’enfant qui a fait une bêtise
Qui a dans la tête la hantise
De recevoir de son père une fessée,
Pantalon baissé.
Il se blotti dans les bras de sa mère
Lui expliquant ses misères,
Doucement il sanglote,
Craignant une première calotte,
Que la mère ne donnera pas
Du fait de son mea-culpa.
A son mari, elle ne dira rien
Expliquant à son enfant la valeur du bien.Peur de l’adolescente assise sur le canapé
Colée à sa mère comme une rescapée,
N’osant lui avouer qu’elle a un petit copain,
Qui l’invite à son anniversaire le lendemain.
Peur de l’adolescent qui doit faire la même démarche
Devant son père il a osé passer la marche,
Et attend tout tremblant les quelques mots,
Qui lui causeront de nombreux maux :
Non, tu es trop jeune pour te lier à une copine
Tu as encore besoin de prendre des vitamines.
Penses d’abord à tes études et à on bac,
Tu dois encore étudier Balzac.Peur de la jeune mariée au bras de son père
Qui va dire « oui » sans faire marche-arrière,
Devant toute sa famille, dans l’église, réunie,
Devant quelques amies déjà désunies.
Sera-t-elle à la hauteur de ce que lui demandera son mari,
Sera-t-il trop vite assombri ?
Le jeune homme installé avant elle dans le chœur de l’église,
N’est pas plus à l’aise, il se culpabilise.
Est-ce que je serai l’homme qu’elle attend de moi,
Saurais-je lui caché tout mon émoi ?
Face à face, ils se diront oui d’une petite voix
Dans leur cœur règne un grand effroi.Peur d’un chauffeur victime d’un accident
Survenu brutalement ;
Un véhicule, la priorité à droite n’ayant pas respecté,
Lui a coupé la route à un endroit très accidenté.
Sa femme, ses enfants, ses parents traversent son esprit,
La lumière a disparu, tout est gris.
Tout tremblant, titubant, il descend de voiture
Devant lui, tout est obscur.
L’autre conducteur le rejoint aussi mal foutu ;
Il s’excuse, il ne comprend pas, il est abattu
Pour faire le constat, il est dans un mauvais état.
La peur s’efface peu à peu, seuls les véhicules sont en mauvais état.Peur du malade allongé sur son lit vêtu de la tenue bleu
Il attend son départ pour le bloc opératoire.
A sa femme, il n’a fait aucun aveu
Mais dans son cœur, il a perdu tout espoir,
De reprendre son travail à l’usine.
Il sera handicapé et ne pourra plus travailler la résine.
Un cancer ne peut être que le diagnostique de la coloscopie
Internet, dans sa tête, l’article il en a fait une copie.
Le chirurgien le rassure rapidement
Rien de particulier, revenez dans cinq ans,
J’ai pu enlever quelques polypes très petits
Dans quelques jours vous retrouverez vos amis.Peur de la personne âgée
Sa vie, elle voudrait l’abroger.
Seule, abandonnée par les siens
Ses quatre murs sont ses seuls biens.
Elle attend le verdict du médecin
Qui doit venir ce matin,
Pour un nouveau séjour à l’hôpital
Qu’elle abordera toute pale
Sachant qu’elle y restera
Et jamais dans ces quatre murs, ne reviendra.
Elle ne sera pas centenaire
Ce n’est plus son affaire.
(20/11/2018)
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Non, je ne suis pas accro de l’écran et du clavier. Depuis des années je replissais des feuilles de cahier, non pas par jeu, mais pour me détendre. Ecrire était avant tout une passion et cela me calmait.
L’arthrose et les rhumatismes ayant pris possession de mes deux mains, je ne pouvais plus écrire lisiblement. Non, je ne pouvais abandonner ma passion, il fallait lui donner une autre forme d’écriture pour s’exprimer. C’est là que le clavier et l’écran de mon ordinateur me permettent, aujourd’hui, de répondre au défi n° 79 de Ghislaine 53 pôur le 20 novembre 2018.
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Ce petit garçonnet devait participer à un atelier ludique, implanté place de la mairie. Pour rejoindre la salle, il devait traverser un grand boulevard. Distraction assurée par le vol d'une libellule, il ne vit pas la voiture arrivée qui le répercuta doucement car elle ne roulait pas vite.
Quelle histoire qui le conduisit aux urgences pour examen. Revenu chez lui dans l'après midi, il venait de perdre la première place du concours qu'il espérait tant. Abandon complet de ses espoirs. Lamentablement, il coupa tout son travail avec des ciseaux, jurant, mais un peu tard, qu'il ne regarderait plus les libellules.
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Grégoire flâne du coté de la Garonne espérant voir passer quelques voiliers sortant du port de bordeaux. Il est ici en vacances pour encore deux semaines, puis remontera chez sa grand’mère à Gennevilliers pour passer le mis d’août. En septembre ses parents viendront le chercher pour rejoindre la Grèce, pays dans lequel travaille son père. Il n’aime pas beaucoup ce pays et espère qu’un jour son père rentrera en France car la maison mère de son entreprise est installée à Lyon.
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Poilus de la guerre
Que d’amis s’y sont perdus
Dans tous les tranchés.Reviens cher poilu
Ta famille t’attend chez toi
La guerre est finie.Commémoration
Du 11 mai, vous n’êtes plus là,
Pas vous oublier.Tout sacrifice
Envers la patrie sauvée
Il faut célébrer.Soldats des guerres
D’hier ou bien d’aujourd’hui,
Ne pas oublier.
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Le passé…
Le Passé, long fleuve tranquille
Que le présent accueille sans béquille,
Lui ayant ouverte une route planifiée
Sous tous les angles, bien clarifiée.
Le chemin est tout tracée
Il suffit de le suivre évitant les lacets.
L’avenir sera ainsi limpide
Si l’on n’est pas intrépide.Prendre la même route que son père,
Suivre les conseils de sa mère,
Sans se laisser influencer par les copains
Sous lesquels peuvent se cacher des caïns,
Qui aimeraient vous influencer
Et votre avenir, par eux, amorcé.
Votre avenir est déjà bien avancé,
Par un passé qui l’a depuis longtemps racé.Le passé peut aussi être une vague déferlante
Et pour votre présent, bien aveuglante,
Qui encombrera toute votre existence
D’une véritable adhérence.
Le futur ne pourra la contourner
Il lui faudra s’accoutumer
En essayant de l’aménager
Ne pouvant tout abroger.Passé fleuve tranquille
Qui éclos comme une coquille,
Ou vague déferlante
De partout adhérente,
Tout votre être doit se battre
Ne jamais se laisser abattre,
Pour se bâtir un avenir fort
Rejetant tout le décor.Votre avenir est entre vos mains,
A vous de construire ce lendemain.
Vous ne pouvez effacer un passé déconcertant
Mais en rejetant les nombreux charlatans,
Vous transformerez votre présent,
Et de votre avenir deviendrez l’artisan.
Même si votre avenir d’est pas tout rose,
Dites-vous que c’est le vôtre, c’est votre apothéose.Ouvre les yeux
Regarde devant toi le beau ciel bleu.
C’est ton avenir que tu viens de lancer
En retenant de ton passé, ce que tu n’as pas balancé.
Quelques nuages gris perdus dans l’atmosphère
Emportent tes ennuis dans la stratosphère.
Bientôt tout bleu sera ton ciel
Tu auras su garder l’essentiel.
(13/11/1019)
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Hugolin
Pas facile de s’appeler Hugolin.
Même quand on est fils de médecin.
Certains penseront à Victor Hugo
Et lui donneront un numéro
D’autres resteront sur lin
Précisant qu’il habite un patelin.Pauvre Hugolin qui fait sa rentrée au primaire
Envisageant tout de suite le secondaire,
Pour devenir comme papa, médecin,
Et comme lui jouer du clavecin.
Très proche de son papa,
Hugolin rêve de rouler en Vespa.Le petit Hugolin
Est très malin.
En classe, il est le premier ;
Il veut tout concilier,
Le travail, le sport, le clavier ;
Il a beaucoup de copains
Mais il préfère son petit voisin Alain
(14/11/2018)
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Les Poilus
Mobilisation générale
A décrété le général
De la part du gouvernement
Et de tout le parlement.Regroupés sur les quais des gares
Accepté, aucun retard,
Dans les wagons entassés
Ils étaient tous angoissés.Quelques mains aux fenêtres tendues
Faisaient des signes éperdus
Au groupe tassé sur le quai
Qui plus tard sera embarqué.Sur les quais, femmes, enfants, parents,
Regardaient pendant longtemps
La fumée du train qui s’éloignait
Leur famille non épargnée.Les hommes partis, ils pouvaient pleurer,
Etant tous chavirés,
Devant eux, ils devaient tenir
Et leurs larmes bannir.Les attendaient des tranchés
La frontière, face à l’ennemi rapproché.
La boue, les rats, les assauts étaient leur quotidien
Ils en étaient les gardiens.Chez eux, ils ne pouvaient revenir
Les marches arrièreq, s’abstenir.
Les déserteurs étaient fusillés
Devant leurs camarades, agenouillés.Verdun, on ne passa pas !
Combien d’hommes sont morts au combat.
Leur place devait être sauvegardée,
Aucune faiblesse accordée.Le 11 novembre 1918, l’armistice fut signé
Dans toute la France les cloches ont sonné.
Des poilus sont revenus,
Entier ou mutilés, presque méconnus.De retour au pays avec ou sans mains,
Ils pensaient aux nombreux copains
Restés dans les terres de Denain,
Leur sang mélangé dans le même bain.Beaucoup ne sont jamais revenus,
Leurs os dans les terres perdus.
Sans voir leur homme apparaître sur le seuil
De nombreuses familles ont dû faire leur deuil.Poilus de la grande guerre,
Au front, jamais derrière,
La France vous honore
Vous avez sauvé notre aurore.Poilus de la grande guerre
Qui ne fut malheureusement pas la dernière,
Vous ne furent pas que des numéros
Vous êtes tous devenus des héros.
(11 novembre 2018)
3 commentaires -
D’une famille de nomades mon nouveau refuge où je me repose la journée c’est une petite cabane en bois. Depuis quelle date j’ai quitté la roulote de mes parent, je ne puis le dire, mais depuis plus de 10 ans. Je vis seul dans mon have de paix. La nuit je braconne parfois dans les bois, parfois dans la forêt .Quand je suis avec des copains, on ne parle jamais, on chuchote seulement. Pas de secrets entre nous. Hier nous avons réalisé une bonne chasse avec trois lapins pris dans nos collets.
Parfois nous rentrons bredouille car le garde chasse est de sortie. Hier, il a failli nous surprendre, mais nous sommes plus rapides que lui et nous avons semé notre pire ennemi avec la gendarmerie qui nous surveille.
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Je m’appelle Françoise et je suis né en France. J’ai fait mes études à Paris au cours desquelles j’avais un copain Canadien qui venait de « Foresteville », dans la région de Québec. Nous avons sympathisé et nous nous sommes aidés pour les révisions. Pour le week-end de Pâques, il est venu manger à la maison. Mes parents l’ont trouvé bien sympathique.
Repartant dans son pays après avoir réussi ses examens comme moi, avec la mention très bien, il m’a invité à passer quelques jours de vacances dans son pays.
Pour les résultats de mes examens, ma grand’mère et mes parents m’ont payé le voyage.
La suite, vous vous en doutez : j’ai trouvé du travail au Canada dans la même région qui lui et nous nous sommes mariés. Aujourd’hui, j’attends notre premier enfant. Mes parents viendront chez nous pour la naissance.
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Les garçons jouent à la bataille, Maman a dit « OUI ».
Quand Papa rentrera du travail usé par la fatigue, il poussera une grande colère devant les garçons qui répondront : Maman a dit « OUI ».
C’est INOUÎ, répondra Papa. Vous n’êtes pas capable de tout ranger et de tenir la maison un peu en ordre. Cela soulagerait votre mère qui devra la faire avant de se coucher car demain matin elle travaillera.
Sourire aux lèvres, les garçons répondent : tout sera bien en place avant le repas.
Tout est bien qui finit bien
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Les mouchoirs papier
Ont remplacé le tissu
Question d’hygiène.Mouchoirs qui tournent
Sur un air de chansonnette,
Patrick Sébastien.Mouchoirs à carreaux
Sorties de votre poche
C’est de l’ancien temps.
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Les scouts de France basés pour leur camp en Auvergne, ont monté leur campement pour deux semaines, juste au dessus d’un petit torrent. Le troisième jour, la nuit étant proche, le chef a réuni tous les jeunes pour une randonnée de nuit. Voici les instructions qu’il donne 10 minutes avant le départ :
Toute la troupe doit être sur le pied-de-guerre. Chacun doit être aux aguets en essayant de reconnaitre les animaux croisés. Vous avancerez en silence sans aucun éclat sonore entre vous. Je ne dois rien entendre, sauf le chant des oiseaux lorsque vous traverserez le bois, et encore moins voir la raie d’une petite lampe électrique. Ne vous éparpillez pas. La base de cette virée, c’est d’apprendre à faire confiance aux autres membres de l’équipe. Vous aurez à traverser une rivière sur une passerelle étroite ; gardez votre équilibre si vous ne voulez pas revenir trempés. Ne vous inquiétez pas si vous revenez avec les cheveux tout ébouriffés. Même si vous avez soif, ne mangez aucun fruit des bois et même n’en lécher aucun ; c’est peut-être du poison. Gardez une allure gracile pour réussir ce périple de nuit.
Courage à tous. On se retrouve ici pour minuit au plus tard.
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