• Élucubrations !

    Peut-on vivre sans problème,
    Et mener une vie de bohème ?
    Non, non, non, non.
    Peut-on faire une grève illimitée
    Sans rien ébruité ?
    Non, non, non, non.

    Peut-on entendre l’écho,
    En passant sous un hélico ?
    Non, non, non, non.
    Peut-on se confesser,
    Sans se sentir abaissé ?
    Non, non, non, non.

    Peut-on dire bonjour,
    En faisant un discours ?
    Non, non, non, non.
    Avec un sourire glaçant,
    Et un air angoissant,
    Non, non, non, non.

    Peut-on traverser un décor,
    Pour un simple désaccord ?
    Non, non, non, non.
    Et être particulièrement heureux
    En étant aventureux ?
    Non, non, non, non.

    Peut-on aimer le temporel,
    Et rechercher l’irréel ?
    Non, non, non, non.
    Vivre dans son temps,
    Sans être compétent ?
    Non, non, non, non.
    (10/01/2024)


  • Info

    De retour dans quelques semaines. Besoin de repos.


  • Noël de clandestins

     

    Elle est arrivée en France,
    Une valise et deux enfants en bas âge,
    Son mari a été incarcéré dans leur pays.
    Elle a pu sauvegarder son passeport,
    Espérant que son mari pourrait un jour le rejoindre.

    Marche forcée à travers les montagnes,
    Évitant les grandes villes et agglomérations,
    Se faufilant de village en village
    Pour éviter la police
    Elle arrive en France, épuisée et amaigrie.

    Ses deux enfants ont joué le jeu,
    Acceptant les restrictions,
    Avançant jusqu’à épuisement,
    Secourus par une association,
    Qui l’a mise à l’abri dans une petite tente.

    Tous les jours, elles avaient rendez-vous au resto du cœur ;
    C’est là qu’une bénévole lui a proposé un autre logement,
    Un local en bois au fond d’un jardin,
    Au moins pour passer l’hiver,
    Et lui obtenir de vrais papiers.

    On était en décembre,
    Noël n’avait plus de sens pour elle,
    Ses enfants n’attendaient rien ;
    Des cadeaux, ils ne savaient pas ce que c’était ;
    A manger était leur principal souci.

    Comme chaque jour en hiver,
    Le 25 décembre, ils étaient au lit dès 20 heures.
    A trois, sur la banquette lit,
    Ils se réchauffaient mutuellement,
    Bien souvent le ventre vide.
    Peu après elle entendit frapper à sa porte,
    Toute tremblante, craignant toujours la police,
    Elle entrouvrit doucement,
    Des voies se firent entendre : joyeux Noël !
    C’étaient les propriétaires du cabanon.

    En mains de nombreux paquets,
    Qu’ils déposèrent sur le lit.
    Les enfants tremblaient encore de peur.
    La femme leur dit : à demain midi,
    Nous vous attendons pour partager notre repas.

    Aucun mot ne sortait de leur bouche,
    Même pour dire merci.
    Les visiteurs se retirèrent doucement,
    Comme l’aurait fait le Père Noël.
    De la fenêtre la maman les vit rentrer chez eux.

    Quelques guirlandes éclairaient leur domaine.
    Les paquets ouverts, ils trouvèrent de quoi manger,
    C’était la fête
    Des jouets pour les enfants,
    Une robe pour la maman.

    Il ne manquait que le papa pour se réjouir pleinement.
    Qu’était-il devenu ?
    Elle ne pouvait lui écrire et encore moins lui téléphoner.
    Elle était toujours une clandestine,
    Dans un pays où elle apprenait la langue.
    (13/12/2019)

     


  • Rêverie magique

     

    Elle aimait ses rendez-vous magiques avec les mots ;
    Ils lui collaient à la peau ;
    Avec eux, elle entrait dans une profonde rêverie,
    Et les paupières de ses yeux fatiguées comme son canarie,
    Pénétraient dans un espace lointain,
    Autour d’elle, tout était éteint.

    Une nuit profonde sans nuage
    L’emmenait pour un lointain voyage,
    Où les mots se liaient entre eux
    D’un air tout joyeux.
    Là bas, ils tombaient de ses mains,
    Elle s’endormait jusqu’au lendemain.

    Mots de vie et d’amour,
    Qui dureraient toujours.
    Rivière de tendresse
    A chacun sa caresse.
    Soleil de minuit,
    Sur lequel ils s’appuient.

    Pour elle, le temps s’était arrêté,
    Les mots s’étaient émiettés,
    Pour donner d’autres mots,
    De vrais frères jumeaux,
    Qui tournaient autour d’elle,
    Comme des hirondelles.

    Elle aurait aimé les appréhender,
    Pour mieux les amender,
    Elle qui aimait écrire,
    Et en se couchant les lire.
    Attendre sur les ailes de l’aurore,
    Sans glisser à bâbord.

    Les mots dansaient au tour d’elle,
    Rien n’était réel ;
    Les étoiles scintillaient dans le firmament,
    Pour l’éclairer abondement.
    Sa tête saurait-elle enregistrer,
    Et ces mots la pénétrer.

    Rêverie d’un jour
    Qui le matin lui dira bonjour,
    Pour lui restituer la douceur de son rêve ;
    Elle écouterait comme un bon élève
    Pour reconstruire ce qu’elle avait vécu
    Et en être convaincu.

    La cahier ouvert, plume à la main,
    Elle n’attendrait pas demain
    Pour faire danser les mots
    Comme elle les avaient vus plus tôt
    Au milieu d’un ciel étoilé,
    Qu’elle ne voulait voiler.

    Les pages couvraient sa rêverie,
    Laissant leurs armoiries,
    En bas de chaque page
    Doucement, sans aucun tapage.
    Tout était inscrit noir sur blanc
    Sans rien d’accablant.

    Poète heureuse en relisant ses lignes,
    Pour son cœur, bien dignes,
    Les mots ne se sons pas envolés,
    En la laissant affolée,
    Au réveil le matin,
    Semblable à une catin.

    La puissance de ces mots,
    Comme de vrais esquimaux
    S’épanouit dans le silence,
    Empli d’excellence.
    Ils vivent dans nos rêveries,
    Et glissent le jour sur notre voirie.
    (30/10/2019)


     


  • ATTETION ! ! ! 

    LE COMPTE DE FEE CAPUCINE A ETE PIRATE ET J'AI RECU DEUX MESSAGES FRAUDULEUX SOIT DISANT DE SA PART. NE REPONDEZ JAMAIS A CE GENRE DE MESSAGE. JE L'AI PREVENUE POUR QU'ELLE CHANGE SES CODES D'ACCES


  • Ma messagerie a repris de la vigueur. Un message avec 3 photos en annexe a été donné plus de 400 fois, ce qui a tout bloqué. Il m'a fallu de la patience pour les annuler un à un. Il ne s'agirait pas de virus car j'ai un bon anti virus mais d'une anomalie du réseau Orange. Je vais essayer d'aller plus loin.

    Bonne journée à tous

    Daniel

     





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