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Banière du Globe Martine PV
La plume
La plume tourbillonne
Dans un ciel monotone
Qu’une bise légère
Dans ce mois, mensongère,
Donne un ciel grisâtre
Qui amène à allumer l’âtre.Plume blanche et sans tache,
A l’aile, plus aucune attache
Du ciel tu es descendue
Pauvre plume toute nue.
Tu se laisses emportée
Sans être déconcertée.Tu te méfies du vent
Qui au loin l’entraînera longtemps.
Tu ne peux que te laisser emporter,
Là haut, personne à heurter.
Trouveras-tu le royaume des fées
Dont tu es assoiffée.Sauras-tu écouter la musique des fées,
Qui sont magnifiquement coiffées,
Et emplissent nos rêves
Sans faire de trêves,
Dans la douceur de nos nuits
En dépassant largement minuit.Là-haut, la petite plume est heureuse
Et des fées, amoureuse.
Elle monte et descend au gré du vent
Dans un véritable ballet charmant.
Vent qui anime ce bal
Ne redescend pas trop vite dans le val.Eblouissante de clarté
Sous une lumière de pureté
Elle emprunte le parfum féérique,
Des fées lyriques.
Elle se laisse voler au gré des aspirations du vent.
Ce qui pour elle est émouvant.Mais son rêve n’est pas d’éternité,
Là-dessus, aucune ambigüité.
La bise légère qui l’avait emportée
Dans une magnifique clarté,
Manque de souffle
Er rapidement s’essouffle.Tournoyant dans le ciel,
Comme dans une valse irréelle,
Elle descend doucement vers le sol,
Et se pose sur la fleur d’un tournesol,
La protégeant des mésanges et autres oiseaux
Qui font leurs nids au dessus des roseaux.
Petite plume, légère et solitaire,
Te voici revenu sur terre.
Heureuse et silencieuse,
Mais dans ton cœur, bien curieuse.
Tout a changé autour de toi
Te voici sur une autre voie.Mon propre rêve m’a abandonné
Me laissant sous la couette, bâillonné.
Réveillé, tu n’es plus là,
Sans doute repartie là-bas
Dans ton monde de fées
Qui à toi, restera agrafé.
(30/04/2019)
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Commentaires
Bonsoir Daniel,
Quel magnifique poème !
Qu'il est émouvant le voyage de ta plume !
Bonne soirée !
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Ah le terrible réveil qui nous coupe de merveilleux rêves : fée ou aitre personnage, on a beau refermer les yeux, ils sont partis à jamais.