-
centenaire de la grande guerre
Les Poilus
Mobilisation générale
A décrété le général
De la part du gouvernement
Et de tout le parlement.Regroupés sur les quais des gares
Accepté, aucun retard,
Dans les wagons entassés
Ils étaient tous angoissés.Quelques mains aux fenêtres tendues
Faisaient des signes éperdus
Au groupe tassé sur le quai
Qui plus tard sera embarqué.Sur les quais, femmes, enfants, parents,
Regardaient pendant longtemps
La fumée du train qui s’éloignait
Leur famille non épargnée.Les hommes partis, ils pouvaient pleurer,
Etant tous chavirés,
Devant eux, ils devaient tenir
Et leurs larmes bannir.Les attendaient des tranchés
La frontière, face à l’ennemi rapproché.
La boue, les rats, les assauts étaient leur quotidien
Ils en étaient les gardiens.Chez eux, ils ne pouvaient revenir
Les marches arrièreq, s’abstenir.
Les déserteurs étaient fusillés
Devant leurs camarades, agenouillés.Verdun, on ne passa pas !
Combien d’hommes sont morts au combat.
Leur place devait être sauvegardée,
Aucune faiblesse accordée.Le 11 novembre 1918, l’armistice fut signé
Dans toute la France les cloches ont sonné.
Des poilus sont revenus,
Entier ou mutilés, presque méconnus.De retour au pays avec ou sans mains,
Ils pensaient aux nombreux copains
Restés dans les terres de Denain,
Leur sang mélangé dans le même bain.Beaucoup ne sont jamais revenus,
Leurs os dans les terres perdus.
Sans voir leur homme apparaître sur le seuil
De nombreuses familles ont dû faire leur deuil.Poilus de la grande guerre,
Au front, jamais derrière,
La France vous honore
Vous avez sauvé notre aurore.Poilus de la grande guerre
Qui ne fut malheureusement pas la dernière,
Vous ne furent pas que des numéros
Vous êtes tous devenus des héros.
(11 novembre 2018)
-
Commentaires
Ne reste plus qu'à espérer que notre monde de fous ne reparte pas dans le telles horreurs. Bel hommage aux poilus.
Ajouter un commentaire
Verdun pour vous, l'Yser pour nous, même guerre, même peur, même mort, en revenir si la chance était avec le poilu et dire qu'on a remis cela....