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Le miroir
Mon miroir
Mon bon miroir
Qui a toujours su me voir
Suis-je toujours la plus belle
De toutes ces femmes nouvelles
Qui remplissent la cour
Se promenant tout autour.Ma belle Dame, ma maitresse,
Je ne te ferai pas de caresses,
Je t’ai toujours dit la vérité
Non à cause de ton autorité.
Aucune femme de ton entourage
Ne peut surpasser mon arbitrage.Par contre, si vous me le permettez,
Et votre altesse ma dérobade acceptée,
Ma vision est allée eu delà de votre environnement
Dans une région connaissant l’isolement.
Là bas, au milieu d’épaisses forêts
Une masure entourée de nombreux bosquets.Vous n’y êtes jamais allée,
Mais au milieu d’une petite clairière, une petite allée
Mène à une simple maison entourée de belles fleurs
Qui sentent le bonheur,
Vit une pauvre fillette,
Qui n’est pas douillette.Cette pauvre fillette,
Ne possède qu’une balayette
Pour nettoyer sa cabane,
Et la litière de son âne
Elle est pourtant la plus belle de toute la région,
Contre elle va se réveiller toute votre affliction.La reine ne put accepter cette rébellion ;
Son miroir qui avait toute son affection,
Elle le brisa en mille morceaux
Lui qui portait du roi, le sceau.
Plus jamais elle ne serait la plus belle
Face à une pauvre fille exceptionnelle.Sans son miroir, elle ne saurait s’aventurer
Dans une forêt sombre, elle serait trop apeurée.
La pauvre gamine, sans le savoir, restait la plus belle
Dans sa petite maison qui n’était pas nouvelle.
Le drame de la reine belliqueuse
C’est qu’elle se croyait ensorceleuse.Comme la veut la tradition
Une telle histoire finit par une belle adoption.
Un prince qui traversait la forêt découvrit la gentillette,
Qui l’invita à partager son omelette.
Il l’amena dans son château et rapidement se marnière,
Et eurent beaucoup d’enfants sans aucune manière.
(23/11/2018)
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Commentaires
Bonsoir Daniel
J'aime beaucoup ton texte, tu es un grand poète.
Passe une bonne soirée
bisous l'ami
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Tiens, ça me rappelle une histoire, ça !