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Les mots imposés chez Ghislaine 50 n° 65
L'écrivain
Je ne fais pas de brouillon !
De l’écriture, je ne suis pas un apollon.
Qui ose dire une telle ânerie,
Ou écrire cette badinerie.
Et le crier sur tous les toits,
Sans aucun émoi,
Qu’il soit écolier
Ou œuvrant dans un atelier
Ou simple poète à ses temps perdus,
Sans en être assidu.
Le brouillon est apaisant pour l’écrivain,
Qui écrit tout sur des cahiers de la main,
Refusant l’ordinateur,
Qui lui fait peur.
Pour faire une œuvre solide,
Il ne faut pas être candide,
Ni se laissé guider uniquement par son aspiration ;
Ce n’est surement pas la bonne solution.
La pureté d’une œuvre sous entend beaucoup de travail
Sans oublier l’importance du détail.
Un écrivain qui veut être vénérer par ses lecteurs,
Qui seront ses futurs acheteurs,
Est d’abord un bourreau de travail,
Assis devant un bon vitrail ;
Il ne compte pas les heures
Passés dans sa demeure.
Son bureau est toujours ouvert à ceux qui veulent l’aider,
Et du temps lui accorder
Pour corriger, rectifier et relire son brouillon,
Car il fait toujours un brouillon.
(29 mai 2018
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Commentaires
Merci Chaton pour cette dissertation sur un brouillon .....
Je fais mon texte d'un seul jet pour ma part , en général , il est rare,
que j'y retouche, sauf si j'y vois des fautes oubliées et d'étourderie..
Mais c'est bien de faire un brouillon et de garder ses textes.Merci Chaton de cette participation..
Hé bien il en a toujours en copie !!!
sourire
Merci Daniel, bel exerce d'atelier !
Bisou, à bientôt
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Ah ! Pafois, souvent, il est bon, de faire un brouillon mais de temps en temps ne pas en faire, me convient parfaitement ! Bravo pour cette magnifique participation !
Bon dimanche !