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Par chatondaniel le 10 Juin 2018 à 17:58
Je n’avais que 4 ans
Dans mon enfance,
J’ai eu beaucoup de chance.
De débarquer au milieu d’une fratrie,
Sans en être meurtri.
Toujours quelqu’un avec moi,
Pour m’expliquer les modes d’emploi.
Je jubilais de joie,
En me balançant sur mon cheval de bois,
Mon nounours dans les bras.
Qui me le reprochera ?
Vouloir me faire changer de jeux,
Pensant me rendre heureux,
N’était pas chose facile
Même pour un ainé agile.
Sans doute mon caractère déjà imprimé,
Sans qu’il soit exprimé,
Au fin fond de mon être,
Don gratuit de mes ancêtres.
Qui pouvait alors me juger
Sans vouloir m’affliger,
Et me dicter mon avenir,
Pour construire ce que j’allais devenir.
Je n’avais que quatre ans ;
J’aimais beaucoup le boucan.
A cet âge, on ne jure de rien,
Même pour son bien,
Mais on refuse tout,
Sauf les bisous.
Na !
Je voudrais gagner ce jeu.
Ce n’est pas par jalousie ;
Je ne suis pas jaloux.
Le premier prix est une jument
Le second, un jambon
Accompagné de deux jambonneaux.
Le troisième prix, une paire de jumelles.
Le tirage se fera au milieu de jardin,
Lors de la célébration du jumelage,
Avec un village de la Jamaïque.
Cette tombola doit permettre à nos jeunes d’aller au Jamborée.
Je n’y suis jamais allé
Lorsque j’étais jeune
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Par chatondaniel le 6 Juin 2018 à 21:39
Devant la feuille blanche
Avec de tels mots
Qui emplissent mon âme de maux,
Je ne sais par où commencer,
Et mon texte à qui le dédicacer.
Par quels mots débuter ce logo rallye
Que j’avais bien accueilli,
Sans mesurer les difficultés du sujet,
Et bientôt en moi son rejet.
Sur Google j’ai cherché le sens de ce terme
Pensant d’abord au jeu de lego qui enferme
Un être dans sa solitude
Souvent sans aucune aptitude.
Qui sera le premier à choper les phrases de mon récit,
Et comprendre ce qui est écrit ?
Saura-t-il écouter et apprécier le message
Et découvrant tous ces personnages,
Qui me font douter de mes capacités
Et du sens de mon activité ?
Qui a mis en moi cette menace,
De briser mon interface ?
Une véritable provocation pour un homme qui se dit écrivain,
Et travaillerait en vain,
Pour partager ses sentiments avec des lecteurs,
Toujours inconnus, mais de vrais accompagnateurs.
Comme des enfants face à une feuille blanche
Devant laquelle ils planchent,
Pour travailler leur dissertation
Sans en trouver la solution,
Et qui serrent leur stylo dans la main,
Ne pouvant attendre demain,
Au fond de lui-même l’écrivain se sent malades
Et s’enferme dans ses barricades.
Les mots se sont évaporés,
Les phrases envolées,
Son esprit s’est vidé,
De tout ce qu’il avait commandé.
Il ne peut que fermer son cahier,
Et ranger son tablier,
Dans l’attente d’un jour meilleur,
Qui sera son conseilleur.
(6 juin 2018)
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Par chatondaniel le 6 Juin 2018 à 11:39
L’Anxiété
Divagant dans le jardin de la maternité,
Sur un chemin bordé de roses, des vents bien abrité,
J’entendis les vagissements d’un bébé qui prenaient l’air de la vie ;
J’en étais ravi.
Ils venaient de quitter sa bulle d’eau,
Où il était bien au chaud,
A l’abri des intempéries depuis 9 mois
Qui sévissent dans cette région de l’Artois.
Ce moment, fruit de l’amour de ses parents,
Venait de dévoiler en un court instant,
L’objet très précieux que la mère protégeait dans son ventre
Bien au chaud dans son antre.
Rare furent les difficultés de l’attente ;
Ma fille n’était plus une adolescente.
Malgré la chaleur de l’été, je frissonnais,
De peur, j’étais ballonné.
Je pensais à ma fille qui venait de me donner mon premier héritier,
Qui ne savait pas encore balbutier.
Comment réagir devant cette nouveauté,
Qui ne pouvait être qu’une beauté ?
Mon regard profond et grave,
Blanc comme la pulpe d’une betterave,
Cachait l’émotion d’un homme n’osant pleurer
A la limite, apeuré.
J’imaginais le front encore ridé de ce bébé
A peine nettoyé, encore embourbé.
Un chant religieux résonnait alors dans ma tête,
Un chant de fête,
Celui que l’on chante à Noël devant la crèche
Pour les juifs, la nouvelle l’arche ;
Il est enfin né ce petit poupon
Qui sera un jour mon petit fripon.
(6 juin 2018)
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Par chatondaniel le 6 Juin 2018 à 08:31
Acrostiches n° 10
Gagnez beaucoup d’argent
Avec un peu de chance
Soit au loto, soit au PMU
Tout le monde a sa chance.
Restez calme
On joue simplement
N’accablez pas vos adversaires
Ils ne sont que des joueurs comme vous,
Et vous passerez une bonne soirée.
Gérez bien votre argent
Avec ou sans logiciel
Sans dépensez inutilement.
Trop de gens ne savent pas le faire.
Restez longtemps en activité,
Ou profitez de votre retraite.
Ne restez pas inactif.
Investissez vous dans des associations
Et vous serez heureux de ne pas rester seul.
Gercés sont vos lèvres,
Avec de la crème, soignez-les
Sans en mettre de trop.
Testez votre produit sur un coin de peau
Renseignez-vous auprès de votre dermatologue.
On ne doit pas faire n’importe quoi.
N’oubliez pas de lire la notice en entier
Insistez bien sur les effets indésirables
Et vous retrouverez de belles lèvres.
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Par chatondaniel le 30 Mai 2018 à 18:10
L'écrivain
Je ne fais pas de brouillon !
De l’écriture, je ne suis pas un apollon.
Qui ose dire une telle ânerie,
Ou écrire cette badinerie.
Et le crier sur tous les toits,
Sans aucun émoi,
Qu’il soit écolier
Ou œuvrant dans un atelier
Ou simple poète à ses temps perdus,
Sans en être assidu.
Le brouillon est apaisant pour l’écrivain,
Qui écrit tout sur des cahiers de la main,
Refusant l’ordinateur,
Qui lui fait peur.
Pour faire une œuvre solide,
Il ne faut pas être candide,
Ni se laissé guider uniquement par son aspiration ;
Ce n’est surement pas la bonne solution.
La pureté d’une œuvre sous entend beaucoup de travail
Sans oublier l’importance du détail.
Un écrivain qui veut être vénérer par ses lecteurs,
Qui seront ses futurs acheteurs,
Est d’abord un bourreau de travail,
Assis devant un bon vitrail ;
Il ne compte pas les heures
Passés dans sa demeure.
Son bureau est toujours ouvert à ceux qui veulent l’aider,
Et du temps lui accorder
Pour corriger, rectifier et relire son brouillon,
Car il fait toujours un brouillon.
(29 mai 2018
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Par chatondaniel le 25 Mai 2018 à 17:44
Les mots imposés
La fête des mères
Que l’on soit en ville ou à la mer,
Que le temps soit agréable
Ou abominable,
Ne peut être qu’moment de joie.
Que l’on soit seul à la souhaiter
De mille baisers toujours acceptés,
Avec un bouquet de fleurs ramassé dans le jardin
Aux premières heures de matin ;
Il apportera dans la maison qu’il va orner, une nouvelle senteur,
Hors de tout aérateur.
C’est un geste délicat,
Accompagné d’un petit verre de muscat.
Il doit être gratuit,
Et réalisé dans la douceur, sans aucun bruit.
Il faut profiter de l’occasion,
En évitant les gestes de compassion,
Qui pourraient choquer les personnes âgées
Dont certaines sont allongées
Et qui ne peuvent s’évader.
Il faut les aider.
Surveiller votre calendrier,
Noter-le sur votre poudrier,
Si vous êtes bon, vous ne pouvez l’oublier,
Dans les journaux ce jour là est publié.
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Par chatondaniel le 23 Mai 2018 à 11:45
Avec de belles chansons
Dans une soirée entre amis
Vous découvrirez ce que veut dire amitié
Evitez les sujets politiques
N’oubliez pas : les avis sont divergents
Toutes les étiquettes sont sans doute présentes
Imitez la sagesse des anciens
Ce sont vos maîtres
Et votre soirée sera une réussite.
Avec le vent du nord
Dans le froid glacial de l’hiver
Vous vous êtes emmitouflés
Epargnant seulement vos deux mains.
Nous a-t-il abandonné le ciel
Tout gris toute la journée
Imposant de gros nuages qui annoncent la neige
Comme chaque année à la même époque
Ecoutez la cheminée qui, elle, vous réchauffera.
Accusé, levez-vous !
Dans le prétoire on reste digne
Vos victimes vous regardent.
Enlevez votre casquette
Nous sommes dans une salle de respect.
Tout geste malveillant sera retenu contre vous.
Inconscient, vous me paraissez
Calmez-vous, dans votre intérêt
Et tout se déroulera normalement.
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Par chatondaniel le 20 Mai 2018 à 18:12
Atelier 10 les mots de Montpellier :
Dix termes imposés dans une ronde des mots
Pour accroître de mon esprit les maux,
Pour quelques moments de joie
Pour des lecteurs qui ont perdu la foi.
Misérables ceux qui les ont lancés
Pour plaire à leurs fiancées.
Ils se croyaient prophètes
Ils ne sont que titans rejetant toute fête.
Quel épouvantable travail,
Me prend-t-on pour du bétail ?
Faut-il dresser de nouvelles barricades,
Pour faire tomber les ambassades,
Quand sonnera minuit
Pour supprimer tout ennui ?
Je n’ai pas d’autres ficelles
Pour accroître les étincelles,
Que de monter les escaliers.
Que personnes ne soit humilié,
J’ai balayé tous les usages
Et je pars à l’abordage.
Ecrire un petit texte en vers rhopaliques
Mes
Regrets
Pour les mots
Causant des maux
Presque disparus
Et quasiment perdus
Car rarement reconnus
Pour manque de commentaires
Absents des dictionnaires.
Il faut les repêcher
De l’abime noir
Un vrai foutoir
Cherchez-les
Partout
Vous
Un lipogramme sans t
Qui saura regarder
Un film au cinéma
Sans manger du maïs
Ou sucer un bonbon
Sans se faire remarquer ?
Pour beaucoup,
C’est un vrai pensum
Que je n’imposerais pas,
A mes meilleurs amis.
Je suis d’ailleurs incapable de le faire
Car j’aime les sucreries,
En particulier les bombons.
Pour cela je ne vais pas au cinéma.
J’ai peur de m’ennuyer
A ne rien faire assis sur une chaise.
Je préfère l’ordinateur
Pour écrire des poèmes
En vers et en rimes
Avec des façons de faire inconnues,
Comme les lipogrammes
Les rhopaliques,
Ou les haikus.
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Par chatondaniel le 18 Mai 2018 à 08:53
Haïkus du vendredi 18 mai : fourmis
Les fourmis ailées,
Piquent les bras, les jambes
Vilaines bêtes.
Dans tout le jardin
Les fourmis sont bien partout
Elles sont chez elles.
Petite bête
De grandes travailleuses
Elles sont pas aimées.
Fourmis dans maison,
Horreur, il faut les chasser,
Qu’elle reviennent plus.
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Par chatondaniel le 17 Mai 2018 à 18:32
http://maridan.eklablog.com/
Les mots imposés chez Marie (exercice n° 2)
Bleu le ciel de Provence ;
Au travail une bonne cadence.
Dans cette région on peut respirer,
Et le bonheur aspirer.
Sortez le dimanche, dès le matin,
Il suffit de marcher en évitant les trous du chemin ;
Avancer en file indienne sur les routes,
Mais jamais sur les autoroutes.
Prenez votre temps et regarder au loin les oiseaux voler,
Et ceux, perchés sur les fils électriques, près à décoller.
Bientôt ils vont partir vers des régions plus chaudes,
Les gris comme les noiraudes.
Pour eux, avec le froid, la mort est acquise,
Sauf dans les îles marquises.
Se cacher dans un trou, n’est pas suffisant,
Même, à plusieurs, en s’adossant.
D’ailleurs les peuples africains les attendent,
Ce qu’elles appréhendent.
Pour eux leur retour annonce la fin de la saison des pluies,
Tout au moins en dehors de la nuit,
Et les sursauts du mauvais temps
Qu’ils espèrent depuis longtemps.
Les mots imposés chez Marie (exercice n° 3)
Si je pouvais réaliser mes rêves,
Sans aucune trêve,
J’aurai dans ma chambre
De janvier à décembre,
Ce que refuse maman
Qui lit trop de romans,
Un chien et un chat,
Qui pour moi serait un achat
Guidé par l’espérance,
De vivre dans l’abondance.
Pourquoi ne pas y ajouter un oiseau,
C’est doux comme un agneau,
Enfermé dans une cage à cause do mon chaton,
Une vraie boule de coton.
Pour réaliser ce rêve il faut envisager, dans la maison, une migration
Et mener avec mon frère de grandes discutions
Car sa chambre est plus grande que la mienne,
Lui qui n’a qu’une chienne.
Je crains de ne pouvoir jamais réaliser mes rêves,
Moi qui suis une très bonne élève.
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Par chatondaniel le 16 Mai 2018 à 18:46
La petite boîte de conserve
Une petite boîte de conserve
En forme de minerve,
Voulait devant ses congénères
Faire plein d’effets avec son étiquette, une vraie bannière,
Et son contenu alimentaire
Une bonne affaire.
Transformer sa présentation,
Serait une aberration.
De la voir enfiler dans un sac plastique,
Serait aussi dangereux que les antibiotiques.
Ses acheteurs devraient le retirer
Pour pouvoir l’admirer
En découvrant sa belle étiquette,
Comme sur certaines barquettes.
Au cours de concerts, organisés par son entreprise,
Toutes ses amies seront conquises.
Le jury va lui octroyer le premier prix.
Elle sera en vitrine dans tous les monoprix.
(16 mai 2018)
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Par chatondaniel le 14 Mai 2018 à 16:39
Acrostiches n° 7
Malgré la pluie,
Allez jouer dehors
Le soleil va revenir.
Il fait trop chaud pour rester à l’intérieur.
Cherchez la joie de courir sous la pluie
Ici, à l’intérieur, c’est monotone.
Ecoutez le vent qui siffle dans les arbres
Unissez vos voix à la sienne,
Sur la pelouse encore trempée
Et vous serez heureux.
Marchez dans la nature
Avec des chaussures de marche.
Levez bien les pieds
Imitez les grands randonneurs.
Coucher dans la nature, sous un ciel étoilé ;
Incitez vos amis à vous suivre.
Enlevez seulement vos chaussures
Utiliser la nature, c’est facile ;
Sous une simple bâche, il ne fait pas froid
Et vous vous réveillerez en pleine forme.
Mobilisez-vous !
Appeler vos amis à la rescousse
Levez bras et boucliers
Imitez les anciens sur les champs de bataille
Comme eux, soyez courageux
Invitez vos voisins les plus proches.
Emerveillez-vous de cette file qui avance.
Utilisez toutes les bonnes volontés.
Seul vous ne ferez rien.
Et vous entonnerez avec eux le chant de la victoire.
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Par chatondaniel le 9 Mai 2018 à 12:24
Acrostiches n° 6
César, viens ici,
Amène ton joujou,
Suis-moi
Sur le chemin qui mène au bois.
Enlève tes pattes de ma jambe.
Reste à coté de moi
O marche devant moi
La route est dangereuse.
Ecoute le bruit des voitures
Sous ce soleil de plomb.
Casseroles
Alignées sur l’étagère
Sur un plastique posée ;
Sans rayures, car il est neuf.
Essuyées et bien brillante.
Rayonnante, presque neuves.
Oublie tes vieilles casseroles boisselées,
Lézardées sur les bords
Enfoncées dans leur milieu et très cabossées
Serviez des années, elles peuvent se reposer.
Camping en pleine nature
Assis sur mon transat,
Sous les arbres, bien à l’abri du soleil,
Sans aucun vent ou brise légère.
Entends-tu les oiseaux chantés
Roucoule les pigeons posés sur les branches près de leur nid.
Oubliant tous les soucis du travail
Le chef qui crie partout
Essaye de te détendre
Sans les bruits de la ville.
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Par chatondaniel le 30 Avril 2018 à 17:23
Rêve d’enfant
Que de projets dans ma tête !
Pour moi, c’est toujours jour de fête.
J’en rêve la nuit et je réveille mon frère,
Qui en est très amère ;
Il me prend pour un fou,
Et me secoue.
C’est ma seule façon de les réaliser,
Et de les actualiser,
Ils dépassent mes possibilités financières,
Car je n’ai pas d’arrière.
Dans la main, une grande manette,
Une véritable baïonnette ;
Je ne suis nullement intimidé par sa taille,
Car je suis au milieu d’une grande bataille.
Elle est plus grande que moi,
Mais j’en connais le mode d’emploi.
Je la tiens bien dans la main,
Sans aucun appui-main.
Il me faut jouer calmement,
Car je veux gagner absolument,
Sans m’énerver car je n’aime pas perdre.
L’ennemi, il ma faut l’atteindre.
C’est un véritable bandit qui s’est caché ;
Sans bruit, il me faut l’approcher.
Je me glisse sous le bureau,
Faisant appel au réseau.
Je le vois dans ma lunette,
Je vais le mettre en miettes…
Maman me secoue, c’est l’heure du lever ;
Je suis très éprouvé,
Car j’ai raté mon objectif,
Moi qui me voulais expéditif.
Et j’en suis penaud,
Je mérite l’échafaud
Je suis déçu.
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Par chatondaniel le 25 Avril 2018 à 11:37
Sérendipité
Souviens-toi, Bruno,
Élève de quatrième
Retiens bien ce mot barbare
Effaré à sa lecture car tu ne le connais pas.
N’oublie pas qu’il nous vient d’Angleterre.
Dissipe dans ton esprit ce brouillard Anglais
Inconnu en France
Pour le retenir sans aucune faute,
Imitant les anglophones
Tonitruant de temps à autre ;
Élève ton esprit si tu veux devenir un homme digne de ce nom.Sors de cette classe
Élève indiscipliné
Reviens avec un mot de tes parents.
Enlève ta casquette
Ne soit pas arrogeant.
Dans notre école, on respecte tout le monde.
Implique-toi davantage dans ton travail
Pour avoir une chance d’obtenir ton examen de fin d’année.
Imite les premiers de la classe
Tu peux les dépasser.
Épargne-nous des sarcasmes.7 commentaires
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Par chatondaniel le 24 Avril 2018 à 18:52
Les retrouvailles
Nous étions deux amis dont les familles étaient très liées.
Nous étions en tête de classe depuis le primaire, de véritables alliés.
Nous avons été très proches durant toute notre scolarité !
Toutes les révisions se faisaient à deux avec beaucoup d’affectivité.
Nous avons eu le BEPC la même année,
Et le bac C avec mention ; nous étions vanné.
Mais un jour nous avons du partir chacun de notre coté pour nos études.
Ce n’était pas dans nos habitudes.
Les premiers mois quelques communications téléphoniques régulières ;
De nous les deux familles étaient fières.
Nous gardions le contact sans rien définir
Préférant revivre de nombreux souvenirs.
Mais peu à peu nos liens se sont effilochés,
Sans nous être accrochés
Nous n’étions plus intéressés par nos histoires du passé.
Nous ne pensions qu’à l’avenir, pas le moment de pavasser.
Et nous avions une petite amie sans avoir été initié.
Je ne comprends pas comment nous avons se laisser se dissoudre notre amitié.
Et se fut le trou noir
Sans pour nous retrouver, le moindre accoudoir.
Jusqu’au jour où…
Loin des terres d’Anjou,
Sans le savoir, nos amies étaient copines d’enfance,
Soudées par une profonde alliance.
Elles se sont retrouvées au cours d’une sortie
Dans le Puy de Dôme, loin de toute bureaucratie.
C’est au pied d’un piler d’une église, au milieu d’un ancien champ de bataille
que se sont faites nos retrouvailles.
4 commentaires
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Par chatondaniel le 18 Avril 2018 à 09:39
Malgré la faiblesse des rayons de soleil
Avec des pluies abondantes qui remplissent les nappes phréatiques
Regardez devant vous ce ciel lumineux,
Généreux de luminosité et de chaleur.
Enlevez vos habits trop tristes mais chauds.
Lavez vos yeux des faiblesses de l’hiver
Libérez votre vue des nuages trop gris
Emerveillez-vous, le printemps, avec retard, pointe le bout de son nez.
Manger une pomme
Avec une tartine beurrée
Régalez-vous avec une boisson chocolatée
Grand sera votre plaisir.
Etalez-bien le beurre sans en forcer la dose,
Lait entier conseillé par les nutritionnistes
Laissez-vous aller en vous détendant au maximum.
Et déguster votre petit déjeuner.
Margelle de mon puits
Avec ta bordure en pierre
Rugueuse mais combien agréable.
Granite est ta substance.
Elevé ton chapeau en bois brut
Lavé à chaque averse,
Luisant en plein soleil,
Ecaillé sur les bords ; je t’aime telle que tu es.
11 commentaires
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Par chatondaniel le 16 Avril 2018 à 17:18
Les retrouvailles
Nous étions deux amis dont les familles étaient très liées.
Nous étions en tête de classe depuis le primaire.
Nous avons été très proches durant toute notre scolarité !
Toutes les révisions se faisaient à deux.
Nous avons eu le BEPC la même année,
Et le bac C avec mention.
Mais un jour nous avons du partir chacun de notre coté pour nos études.
Les premiers mois quelques communications téléphoniques régulières,
Ont permis de garder le contact
Et de mettre en avant de nombreux souvenirs.
Mais peu à peu nos liens se sont effilochés.
Nous n’étions plus intéressés par nos histoires de jeunesse.
Nous ne pensions qu’à nos études.
Et nous avions une petite amie.
Je ne comprends pas comment nous avons se laisser se dissoudre notre amitié.
Et se fut le trou noir.
Jusqu’au jour où…
Sans le savoir, nos amies étaient copines d’enfance.
Elles se sont retrouvées au cours d’une virée
Dans le Puy de Dôme.
C’est au pied d’un piler d’une église,
que se sont faites nos retrouvailles.
Ni l’un ni l’autre ne fréquentaient les curés,
Mais nous étions férus d’art roman.
4 commentaires
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Par chatondaniel le 15 Avril 2018 à 17:00
Nos parents
Depuis que vous n’êtes plus là
Vous avez pris de l’importance.
Que de souvenirs remontent des profondeurs de l’être
Sans pouvoir décrire ce que vous étiez réellement.
Il était grand, elle petite.
La taille a-t-elle de l’importance quand l’amour les unit ?
Vous nous avez donné la vie ;
Vous vous êtes souvent penché sur nous,
Quand nous étions malades
Ou simplement fiévreux.
Vous nous avez accompagnés durant tant d’année,
Jusqu’à épuisement.
Vous avez vu partir deux filles trop jeunes ;
Votre foi vous a soutenus
Vous étiez encore plus près de nous
Sans doute de peur de nous voir partir trop tôt.
Vos prières ont été exaucées,
Aucun des autres, dans l’au-delà, ne vous a précédés.
Je ne serais pas ce que je suis devenu
Sans votre appui et votre patience.
L’amour vous a unis
Pour nous, il était éternel.
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Par chatondaniel le 14 Avril 2018 à 11:42
Atelier 60 et ses 8 mots : récit, bousculer, sanctions, plaider, courage,
réfléchir, punir
pudeur.
Les tulipes de jardin
J’aurais voulu faire un récit lumineux de soleil,
En regardant mon parterre de tulipes multicolores.
Elles s’épanouissent doucement et s’ouvrent chaque matin
Pour le bonheur de tous.
Jaunes, rouges ou violettes,
Elles attirent les regards
Dès que l’on ouvre les volets.
Les voisins les admirent,
Et les prennent en photo ;
Ceux qui passent dans la rue s’arrêtent et les admirent.
Comme le printemps, elles ont pris leur temps pour s’ouvrir.
Cette année le calendrier a été bousculé,
Et vous voulez vous vengez sur mes chères tulipes.
Aujourd’hui vous cherchez à punir ces fleurs de multiples sanctions
Comme de les couper pour en faire un bouquet,
Qui égaierait votre maison.
Les tulipes doivent-elles mourir dans un vase,
Et se nourrir d’un peu d’eau additionné d’un morceau de sucre ?
Je suis leur avocat.
Je vais plaider leur courage,
Et les défendre contre des mains impies,
Qui ne respectent pas les beautés de la nature.
Elles ont défié le froid hivernal pour garnir vos parterres,
Et agrémenter votre jardin.
Elles ont trop de pudeur pour se défendre elle-même,
Et réfléchir au mal que vous leur faites.
Donnez-moi vos arguments que je déposerais devant le tribunal.
6 commentaires
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