• Gâchage

    Gâchis ton travail sur le mur ;
    Gaffe au patron qui doit passer ;
    Gâcher ta semaine.
    Gaspillage tous ces matériaux.
    Gênant pour l’entreprise.
    Gaudriole ta façon de travailler.
    Galéjade ton activité ;
    Galérien ton prochain emploi.
    Garantie tu devras quitter la boîte.

    Gendre du patron,
    Gentil avec toi,
    Gêné à cause de toi.
    Gentilhomme, tu ne l’es pas en retour.
    Gentleman ! Ce n’est pas ton point fort.
    Géomètre de métier !
    Gérer l’entreprise !
    Gard à tes erreurs.
    Gite, tu devras chercher.

    Glissade dans ton avenir.
    Glorieux, ce n’est pas pour ton travail !
    Goujat envers ton épouse.
    Grains de sable, tu as semé ;
    Grassement tu as été payé.
    Grave tes erreurs.
    Grutier tu finiras.
    Grouille-toi de tout rattraper,
    Guère de sauvetage.
    Guigne pour ton chef.
    11/09/2022



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  • Savoir s’organiser

     Envoyer ce courrier ce matin,
    Sans attendre le lendemain
    Une visite impromptue peut vous surprendre
    Ne vous laissez pas prendre.
    Supposer que ce soit votre mère
    Sa venue doit vous plaire.

    Commencer par faire l’urgent
    Sans pour autant être exigeant
    La suite suivra,
    Sans embarras,
    Sans autres difficultés,
    Vous ne serez pas survolté.

    Le présent est prioritaire,
    Vous ne pouvez le taire.
    Il ne faut jamais remettre au lendemain,
    Ce qui croise votre chemin,
    Et qu'on peut faire le jour même,
    Par soi-même.

    Avant de parler pour ne rien dire,
    Les angles, il faut les arrondir.
    Voyez l’urgent du jour,
    Il y en a toujours.
    Soyez sérieux,
    Vous serez victorieux.

    Attention aux « ça peut attendre »
    Ça peut aussi vous surprendre
    Faites vos courses sans tarder,
    Elles seront sauvegardées.
    L’arrivée d’une amie peut bousculer votre journée,
    Et tout sera ajourné.
    (11/09/2022)


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  • Chatondaniel

    La voix de la création,
    Plus aucune appréciation,
    De nombreux humains,
    Qui n’écartent plus les mains,
    Pour parler à leur Dieu,
    Qui leur sort des yeux.
    La création c’est aussi notre planète,
    Qu’on prend pour une simple manette,
    Qui produit l’argent,
    Et tous ses convergents.

    Qui a entendu le cri de notre terre,
    Que certains disent délétères.
    Le réchauffement climatique,
    Ne veut pas de décisions acrobatiques.
    Le climat s’est adouci,
    Il n’y a plus de soucis.
    Ne regardons pas en arrière,
    C’était hier.
    Quelques mesurettes,
    Et repart la charrette.

    Les gros pollueurs, ce ne sont pas nous,
    Envers elle, nous sommes doux.
    1% des émissions de gaz,
    C’est nase !
    Les conséquences, nous les avons vécues,
    Restons convaincu,
    De la nécessité de revoir notre façon de vivre,
    Les efforts, il faut poursuivre.
    Même si ce ne sont que des petits pas,
    Faisons notre mea-culpa.

    Nos enfants et petits-enfants nous diront merci,
    Leur avenir est moins noirci,
    Les nuages se sont écartés,
    Ils se sont concertés.
    Les cris de la planète ne se sont pas tus,
    Tout n’est pas foutu.
    Les petits ruisseaux font les grandes rivières,
    Offrons à la planète une belle mer.
    Sans attendre, elle nous remerciera,
    Par un bel apparat.

    Ne soyons pas des écologistes de paroles.
    La situation n’est pas drôle.
    Prenons l’avenir de notre terre en main,
    Avec elle prenons le chemin.
    Chacun a son petit geste à faire,
    C’est notre affaire.
    N’attendons pas tout, des pouvoirs publics
    Soyons de bons laïcs,
    Et avançons main dans la main
    Sur le même chemin.
    (07/09/2022)






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  • Le miel

    Abeilles butineuses
    Tu rends toute la ruche heureuse ;
    Elles auront à manger toute l’année,
    Sans se chicaner.
    Une fois posée sur une plante à fleurs,
    Bât son petit cœur.
    Elle écarte doucement les pétales,
    C’est un geste capital,
    Pour aspirer le nectar
    Pour revenir à la ruche sans retard.

    Tu surveilles les alentours,
    Sur le chemin du retour,
    Chargée de ton précieux nectar ;
    Tu as travaillé avec art ;
    Et tu rentres fière dans ta ruche,
    Avec ta précieuse freluche,
    Qui fera les délices,
    De autres travailleuses complices.
    Pas de temps perdu,
    De ton travail, tu es mordu.

    Tu ne regardes pas sur ta route,
    Tout ce qui déroute ;
    L’oiseau qui survole ton parterre de fleurs,
    Aux multiples couleurs.
    Ta seule occupation,
    Butiner sans déviation,
    Les primevères, les dahlias, les roses,
    Sans oublier le laurier-rose.
    Toutes les fleurs du voisinage
    Cachées sous leur feuillage.

    Ces abeilles travailleuses
    De la journée, butineuses,
    Pensent à leur reine
    Qui attend le nectar de ses sirènes.
    Elles reviennent avec leur lourd fardeau,
    Pour leur reine, son cadeau,
    Dans les calices parfumés
    Qu’elles doivent écumer.
    La route du retour est pesante
    Mais combien odorante.

    Au loin s’avancent déjà les apicultrices,
    Du miel, les créatrices.
    Avec beaucoup de précautions,
    Rejetant d’avance toute appréciation,
    Des écolos de la région,
    Qui ne sont pas légions.
    Elles ouvrent les ruches,
    Pour remplir leur huche,
    De ce fameux nectar
    Qui, cette année, se récolte un peu tard.
    (07/09/2022)


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  • L’imagination

    Imagination, rêverie,
    Des poètes, la voirie.
    Là où habite sa muse,
    Qui a la poésie infuse.
    Il peut joindre des mots à l’infini
    Souvent indéfinis,
    Transfigurant l’atmosphère,
    Pour le rendre odorifère.
    La nature est sa principale source,
    Presque sa seule ressource.

    La poésie est un don,
    Qui nous touche comme un aiguillon.
    Il exige beaucoup de travail,
    Qui peut se comparer au télétravail.
    On ne naît pas poète,
    Il faut aller à la cueillette
    Des idées, des mots justes,
    Qu’il ajuste,
    À son imaginaire
    Avec son propre luminaire.

    Peu à peu,  le poète découvre l’infini,
    Ce qu’il n’a jamais défini.
    Il nage,
    Dans les nuages,
    Rencontre d’étranges personnages,
    Qui n’ont pas d’âge.
    Des fées, des anges,
    Des archanges,
    Des lutins,
    Sur un petit chemin.

    Beaucoup d’hommes politiques
    Œuvrent dans l’imaginaire,
    Et attirent des congénères,
    Surtout dans les problèmes climatiques.
    Ils restent dans leur infini,
    Qui ne sera jamais bien défini,
    Lorsqu’il faudra tout mettre en œuvre,
    Ils souffrent dans les manœuvres,
    Glissent sur l’invisible verglas
    Et ne seront jamais lauréat.

    L’imagination facilite l’élection,
    Et évite la renonciation.
    Ils promettent la lune
    Cachée dans la brune.
    De belles promesses,
    Sans aucune sagesse.
    Après le vote,
    Ils retournent leur botte,
    Et avancent à reculons,
    Ils ont perdu leur filon.
    (06/09/2022)

     






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  • Nouvelles générations

    Les confessions,
    Liées à la contrition,
    Démarche par habitude
    Tombée en désuétude.
    Le confessionnal si triste,
    Connaît l’absentéisme.

    Question de génération,
    Liée à la déchristianisation.
    Acte exclusif de l’Église catholique,
    Encore utilisé par quelques fanatiques.
    Pour eux le passé est drôlement attractif ;
    Ils se montrent très combattifs.

    La vie actuelle est trop mouvementée,
    Les jeunes sont désorientés,
    Et se laissent séduire,
    Quitte à se laisser trahir,
    Par les jeux du hasard,
    Avançant dans le brouillard.

    Ils espèrent devenir vite riches,
    Même par le biais de triches.
    Ils refusent d’être intégrés dans une société qu’ils rejettent,
    Comme une vieille linguette.
    Tout retournement, à leurs yeux, est impossible,
    Et inadmissible.

    Pour eux, tout est dans le portable
    Sur le sujet, ils sont impitoyables.
    Jeux divers, informations ;
    Au monde, c’est la nouvelle initiation.
    Pourquoi se laisser exploiter ?
    Ils refusent tout travail avec mobilité.
    (06/09/2022)


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  • C’est la rentrée


    Cette photo de salle de classe de notre enfance,
    N’est pas une offense.
    Je revois cette maîtresse toujours habillée en gris
    Ces cheveux compris.
    Son visage un peu défraichi,
    Une voix sèche sans chichi.
    Aucun élève n’aurait osé parler
    Les gifles déferlaient,
    Sur un visage sans défense,
    C’était l’ambiance.

    Reviennent en boucle dans ma tête,
    Ces chansonnettes que criaient les filles à tue-tête,
    Dans la cour de récréation,
    De l’autre côté du mur,
    Entre les sexes une armure,
    Sans aucune humiliation.
    À la queue leu leu…
    Nous étions heureux.
    Les garçons jouaient aux billes
    Pas un jeu de petite-fille !

    Pour les cours de catéchisme,
    Garçons et filles séparés, comme un schisme.
    Tout le monde chantait :
    Les paroles copiées sur un feuillet :
    « Quand il savait sa leçon
    On lui donnait des bonbons
    Une pomme douce
    Pour mettre à sa bouche,
    Un bouquet de fleurs
    Pour mettre à son cœur.

    Les blogueurs ont fait aussi leur rentrée,
    Terminés les jours cloîtrés.
    Chacun a lancé son défi,
    De calligraphie,
    La même semaine,
    Dans son domaine.
    Réveil en fanfare,
    En entête leur gyrophare.
    Certains attendent encore,
    Je récite mon confiteor.

    Rentrée un peu bousculée,
    Il ne faut plus buller.
    Les muses sont au travail,
    Avec ces retrouvailles.
    Joie de nous retrouver,
    Et chacun approuver.
    Les poèmes reprennent vie,
    Nous en avions envie.
    Un peu d’inflation en poésie,
    Allez-y.
    (05/09/2022)







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  • Vacances inattendues

    Été de tous les records,
    Tout le monde est d’accord.
    Orages, canicules, incendies,
    Des régions entières enlaidies.
    Trombes d’eau avec de nombreux orages,
    Ciel couvert de nuages.

    Quelles aventures pour ces campeurs sinistrés,
    Dans des salles de sports, cloitrés.
    Pour eux les vacances ne furent pas une sinécure.
    Ni de repos, une cure.
    Certains ont perdu caravanes ou tentes,
    Situation déroutante.

    Étonnement des spectateurs devant leur écran,
    Devant un tel spectacle, désespérant.
    Élucubrations de la nature,
    De vraies caricatures.
    Le réchauffement climatique,
    Erreur des scientifiques !

    Ils veulent savoir qui est responsable.
    De ces évènements à peine croyables.
    Un pyromane ! Des barbecues !
    Des mégots jetés par la fenêtre d’une voiture, en août !
    Du matériel agricole, d’un chantier !
    De l'absence de gestion du patrimoine forestier !

    La nature ne reculera pas
    Ce n’est pas à elle de faire son mea-culpa.
    Tout le monde navigue entre les différentes solutions,
    En donnant leurs appréciations.
    Chacun a sa part de responsabilité,
    N’ayez pas peur de l’ébruiter.
    (03/09/2022)


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  • La planète inversée

    Ghislaine atelier  194

    • Fabulateur ce photographe
      Fabuleuse cette image,
      Facette inversée de notre planète,
      Facile à construire pour des internautes.
      Façon de voir notre terre en pleine déconfiture.
      Faiblesses cachées,
      Failles inacceptables causées par ses habitants.
      Fatalité refusée.

      Faillite de tout un système.
      Fainéantise de ses responsables.
      Fortes discussions inutiles.
      Faire simplement acte de présence.
      Fallacieux les grands discours sur l’écologie.
      Faiblesse des argumentations.
      Fameux discours dans le vide.
      Farfelu ce type de rencontre.

      Falsificateurs de la situation de notre terre,
      Farandole leur signature commune,
      Farfelu le document.
      Fardeau pour les petits et les pauvres.
      Farine jetée aux yeux de tous.
      Faut voir la réalité du quotidien.
      Fausser compagnie à vos dirigeants, vous les poètes.
      Favorisez ceux qui défendent réellement notre terre.

      Félicitation d’avance à tous.
      Fertile est notre planète.
      Fidélité oblige.
      Fignolez vos textes.
      Floraison à défendre.
      Foule, suivez leur voie.
      Fumistes de la terre,
      Flanquez-les dehors.
      (02/09/2022)

     


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  • Mon amie la terre

    Situation aberrante dans l’atmosphère,
    La terre vie avec le nucléaire.
    Sur sa couverture de nuages,
    De nombreuses planètes lui font ombrage.
    C’est une affaire d’astronaute,
    Ne comprennent que les internautes.

    Dans le silence de mon cœur, j’entends sa voix,
    Sans aucun portevoix.
    Au creux de l’oreille,
    Elle souffle doucement des mots d miel :
    Les humains me font souffrir
    Ils vont me faire mourir.

    La recherche avance à mon encontre,
    Elle refuse la rencontre.
    Seule l’intuition de poètes peut comprendre,
    En essayant de me défendre,
    En écrivant des poésies
    Avec des mots bien choisis.

    Dans leur jardin interne,
    Les mots, ils alternent,
    Suivant les étoiles, ils découvrent la voie lactée,
    Et ses passages déchiquetés.
    Qui osera remettre le sujet sur la table,
    Cette situation effroyable ?

    Le doute envahie mon esprit :
    Ont-ils vraiment compris
    Que la maison commune est en péril,
    Et qu’elle devient stérile.
    Comment leur expliquer qu’il est urgent de réagir,
    Sans défaillir.

    Ils ont beau vouloir tout comprendre ;
    De leur piédestal, il leur faut descendre.
    On arrive à sortir de notre planète,
    On ne peut vivre de l’extranet.
    Appeler à l’aide les savants,
    Ils vous regardent bêtement.

    L’attente ne peut plus durer,
    Notre façon de vivre, il faut la transfigurer.
    L’été que nous venons de vivre,
    De la sécheresse, de la canicule, qui va survivre ?
    On parle de coupure de gaz et d’électricité,
    Vont souffrir les humains de nos cités.
    (02/09/2022)


     

     

     


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  • Le mariage

    Manou 1964 Proposition n° 40

     Un coup de feu tiré d’une fenêtre,
    Net et précis le quartier-maître,
    La cérémonie peut commencer
    Les grains de riz, pourront être balancés.
    Des enfants de la balle ouvrent le cortège,
    Dans la cour du collège.
    Ils avancent d’arrache-pied
    À la main un bouquet d’œillets,
    Sans se faire rouler dans la farine,
    Comme à la fête de la marine.

    Ils entourent les mariés,
    Qui viennent de signer les actes notariés,
    Et les emmènent à la mairie,
    Place Sainte-Marie
    Où ils vont se donner leur consentement,
    Devant le Maire évidemment.
    Assis sur une pierre,
    Devant le presbytère,
    Attend tranquillement le photographe,
    Dénommé dans le village : l’homme girafe.

    « Mon maître est un génie »
    Venu d’Albanie ;
    Il est connu dans le monde,
    Surtout dans le tiers-monde,
    Aime-t-il à dire,
    Pour se faire grandir.
    Je lui aurais bien administré une gifle,
    Pour qu’il se dégonfle,
    Et redescende sur terre,
    Dans un petit cratère.

    Ne sera pas servi « le verre de l’amitié »,
    Mais un apéritif choyé,
    Au champagne rosé bien frais,
    Émanant d’un cabaret.
    La mariée étant cheftaine d’âmes vaillantes.
    Toute la troupe est présente et chantante,
    Un chant de la jeunesse,
    Appris auprès des aînesses.
    Le soleil brille dans le ciel,
    Des joies en kyrielles.
    (01/09/2022)



     


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  • Une mer démontée

    La mer gronde,
    C’est la fronde
    Comme toujours au printemps,
    Signe de mauvais temps.
    Vents des grandes marées,
    Dans lesquels il ne faut pas s’égarer.
    Combats des vagues et des galets
    Un mouvement de ballet.
    Souvenir d’un hiver rude,
    Triste interlude.

    Désespoir de quelques vacanciers,
    Qui ne savent apprécier,
    Cet océan démonté
    Avec un air effronté.
    Beauté de la nature,
    Avec une telle devanture.
    Lutte des marins,
    Sur le terrain.
    La mer est sans pitié,
    Pour ces métiers.

    Image du néant
    Devant ce gouffre béant
    Qui couvre de frissons,
    Les spectateurs hors saison.
    Porter des vêtements plus chauds,
    Ou un épais poncho,
    Pour profiter de ce spectacle,
    De la nature, un miracle.
    Attention aux dangers,
    Ses habitudes, il faut les changer.
    (01/09/2022)


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  • L’inconscient ne peut provoquer la confiance,
    Il attire plutôt la méfiance.
    Il vit davantage dans le rêve,
    Et est rarement un bon élève.
    Éternel voyage dans les nuages,
    Allongé sur les feuillages ;
    Le ciel son univers
    Été comme hiver,
    C’est un style de poète,
    Qui n’est jamais dans son assiette.

    La confiance ne dure pas que quelques minutes,
    À rechercher c’est le but,
    Elle vise l’éternité,
     Rejetant toute ambiguïté,
    C’est une éclaircie dans la vie,
    Qui doit donner envie.
    C’est un plaisir de mériter la confiance,
    Et non la défiance.
    Le jaloux ne l’accepte pas,
    Il rejette tout mea-culpa.

    La douceur est indispensable,
    Pour obtenir la confiance de ses semblables.
    Vision pure,
    De sa propre aventure,
    Celle de toute une vie,
    Qui ne cherche pas à être servi.
    C’est un paradis en puissance,
    Sans nuances.
    Objectif à suivre.
    En conclusion de son propre livre.
    (01/09/2022)




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  • Dame nature

    La nature vous fait confiance,
    Et avec les humains, faire alliance.
    Regardez ce cadre de verdure,
    Le long de ce canal, promenez-vous en bordure.
    Des oiseaux s’envolent,
    Accompagnés de nombreuses bestioles.

    Quelques feuilles virevoltent,
    D’un air désinvolte,
    Fragiles, elles n’ont pu attendre l’automne,
    Elles ne sont pas autonomes.
    Les arbres ne manquent pas d’eau,
    Elles font simplement du rodéo.

    Les rayons de soleil traversent la verdure,
    Éclairant le chemin et quelques tas d’ordures.
    Fardeaux trop lourds pour certains promeneurs,
    Rapidement débineurs.
    Désordre pitoyable,
    Dans cette promenade, Instant désagréable.

    Ouvrir les yeux,
    Regarder les cieux,
    Que de découvertes,
    Sur cette route bien verte.
    Les oiseaux, les fleurs,
    Quelle odeur.

    Laissez-vous transporter,
    Par tant de clarté.
    Il faut savoir attendre,
    Et se détendre,
    Les yeux grands ouverts ;
    De la nature, soyez supporters.

    Vous pouvez encore l’embellir,
    Et par votre attitude l’anoblir,
    En respectant sa beauté,
    Sans vouloir l’exploiter.
    C’est un don du Dieu amour,
    Respectez les carrefours.

    Agréable ce chemin de halage,
    Sans aucun dallage.
    La nature aime tous les humains,
    Qui savent lui donner la main
    Aimons-la en retour,
    Sans faire de détours.
    (01/09/2022)


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  • Voyage au-dessus des nuages

    Atelier chez Arlette n° 15

     Plaisir d’un voyage,
    Sans aucun ombrage
    Dans les profondeurs de l’inconscient,
    Sans aucun assaillant ;
    Je suis seul dans mon rêve,
    Même pour quelques minutes brèves.
    Instant de joie
    Je suis roi.

    Pas de gestes susceptibles de m’effrayer,
    Pas de jaloux pour me réveiller.
    Douceur intime,
    Offerte par des anonymes.
    Dans cette promenade nocturne,
    Au-dessus de moi, Saturne.
    Vivre dans les nuages
    Avenir sans ombrage.

    Je suis seul dans cette balade
    Sans risque de dégringolade ;
    Elle ne peut durer que quelques minutes,
    Pas besoin de parachute.
    Dans les nuées du ciel une randonnée
    Qui me fait papillonner.
    Allongé sur mon lit,
    Je suis assoupli.

    Planer au-dessus des nuages,
    Sans risque d’engluage
    Pour goûter des instances pures,
    Sans aucune procédure.
    Je ne suis pas isolé,
    Je suis auréolé,
    Dans un ciel éblouissant de clarté
    ePourquoi l’écourter ?

    Rêve d’éternité,
    Sans aucune ambiguïté.
    Domaine des fées
    Joliment coiffées.
    Éclaircie sur la vie éternelle,
    Pour chacun, originelle.
    Je n’ai pas envie de revenir sur terre,
    De mon être, je suis propriétaire.
    (26/08/2022)




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  • L’oiseau lyre


     

    À califourchon sur la branche
    Elle rêve à l’accrobranche,
    Qui traversait le lac,
    Par une descente démoniaque.
    Elle décrit sa première expérience,
    Et ce temps d’inconscience ;
    Prête à recommencer,
    Mais il faut le financer.
    Sa petite bourse en a souffert,
    Mais prête à le refaire.

    Son stylo glisse sur les feuilles,
    Qui lui font bon accueil.
    Les feuillets se déroulent,
    Sur le sol s’écroulent,
    Avant de reprendre leur élan,
    Pour imiter le goéland.
    Elles deviennent oiseau
    Qui plane au-dessus de l’eau.
    La fille ne s’arrête nullement,
    Et poursuit son œuvre allègrement.

    Les feuilles, en descendant,
    Évitent l’accident,
    En s’entassant sur le sol,
    Elles forment un parasol.
    Une main invisible les prend au vol,
    Arrêtant les cabrioles.
    Des colombes montent dans les cieux
    D’un vol gracieux.
    Elles sèment la paix
    En ce mois de juillet.

    L’oiseau-lyre vole au-delà des nuages,
    Vers un ciel sans ombrage.
    Assis sur sa branche,
    L’écrivain crée une avalanche
    De feuilles jadis blanches,
    Glissant sur ses hanches.
    Ses mots retrouvent le ciel bleu,
    Pour le monde, quel enjeu.
    Paix dans le monde,
    Semé au-dessus de la mappemonde.
    (24/08/2022)



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  • Le petit caillou


    Petit caillou glissé dans la chaussure,
    À mon pied, une petite blessure.
    Maman, je ne peux plus marcher,
    J’ai le pied écorché.
    Maman, un genou à terre,
    Regarde en l’air,
    La figure de sa fillette,
    Assez douillette.
    Ce n’est rien mon bébé,
    Ton pied n’est pas tombé !

    La chaussure enlevée
    Un bisou sur le pied levé,
    Le soulier retrouve sa place,
    Terminée l’angoisse.
    La promenade peut reprendre.
    La nature peut surprendre,
    Un écureuil sur une branche,
    Un papillon posé sur la manche.
    Il est multicolore,
    Comme les boutons d’or.

    Petit caillou,
    Dans ma chaussure, canaillou,
    Ta place est sur le chemin,
    Ne blesse pas les gamins.
    Tu as des formes bizarres,
    Sur toi se promènent les lézards.
    Que de mystères en les regardant,
    Ils ont des formes surprenantes
    Certaines impertinentes,
    Ils sont nettoyés par le vent.

    Chemins caillouteux,
    Pour les déambulateurs cahoteux.
    Les poignets dégustent,
    Sur ce sentier fruste.
    Autour de l’étang
    Il faut être combattant.
    La nature est si belle,
    Dans les coins un peu poubelle,
    Qu’on oublie les petites misères,
    De ces passages millénaires.
    (23/08/2022)






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  • La joie


    Joie de l’enfant sur les épaules de son père.
    Rire aux éclats en regardant sa mère.
    Plaisir de sentir les feuilles tombées sur lui.
    C’est l’automne, arrivé sans bruit.
    La nature a revêtu de nouvelles couleurs,
    Et d’autres odeurs.
    Température extérieure tempérée,
    Sentez-vous libérés.
    Courrez dans les tapis de feuilles
    En cherchant les écureuils.

    La joie de l’enfant irradie son environnement,
    C’est un enchainement,
    Qui nous emporte
    Au-delà de notre porte.
    Par le sourire de son gamin,
    Au réveil le matin.
    La maman se laisse accaparer,
    Elle ne peut qu’y adhérer.
    Elle oublie sa nuit bousculée,
    Sur lui, elle est affalée.

    Laissez-vous prendre par le rire de l’enfant,
    Ses petits cris bruyants.
    C’est la vie qui éclate
    De sa figure écarlate.
    Bouche grande ouverte,
    Pour lui, tout est découverte.
    S’éparpille sa joie ;
    Ne soyez pas aux abois.
    Votre cœur s’éveille à la vie nouvelle,
    Tout devient irréel.
    (22/08/2022)



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  • Un hiver bien froid

     

    Dans la forêt profonde on entend le hibou
    Coucou, coucou.
    À travers les chemins
    Que je prends chaque matin,
    De temps à autre je m’y perds.
    Et pourtant je suis expert.

    La météo a annoncé : la tempête menace,
    Elle effacera mes traces.
    En rentrant j’ai rencontré un vieux chien,
    Qui ne semblait pas très bien.
    Il avait le regard fuyant,
    Les yeux brillants.

    Je me suis réveillé en sursaut,
    J’étais couché sur le dos.
     Les vitres de ma chambre étaient gelées,
    Mon corps nu presque congelé !
    C’était une journée froide,
    J’avançais à la dérobade.

    J’étais encore dans les vapes,
    Blotti sous ma cape.
    J’avançais les doigts dans le nez,
    En ce début d’année,
    Pour me rendre à la boulangerie,
    Rue de Bulgarie.

    Il y avait beaucoup de monde,
    Je ne voulais pas perdre quelques secondes.
    Au loin un groupe s’approcher
    On l’entendait chanter ;
    Derrière moi dans la file, ils se sont rangés,
    Et avec eux, quelques mots échangés.
    (21/08/2022)


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  • Notre terre

    « Et Dieu vit que cela était bon »


    Homme ! Qu’as-tu fait de mon œuvre,
    Contre toi, j’ai des preuves.
    Il ne reste que des reliques.
    Tu as coupé le cordon ombilic
    Qui te reliait à ton créateur ?
    Tu t’en croyais le fondateur !
    C’était un univers doré.
    Tu pensais tout améliorer.
    Tu te croyais propriétaire,
    Tu n’es que locataire.

    Je te croyais intègre,
    Tu as choisi la pègre.
    Tu voulais contrôler le monde,
    En envoyant dans l’univers des sondes.
    C’est ta plus grande faute,
    Toi qui te croyais sans-faute.
    Tu as minimisé la menace ;
    Tu as œuvré avec audace.
    Tu as refusé de voir le réchauffement climatique
    Tu as effacé son aspect dramatique.

    Les premiers effets sont à ta porte,
    Tu as perdu ton escorte.
    Et tu voudrais que la création revive,
    Alors que toi, tu avances à la dérive.
    La planète est devenue incontrôlable,
    Bientôt elle ne sera plus habitable.
    Change tes lunettes,
    Stoppe les manettes.
    Tu n’es qu’un mortel,
    Je suis immortel.

    Le soleil flamboyant,
    Est devenu effrayant.
    Il trouble tes yeux,
    Devant lui, tu n’es plus heureux.
    Il brule tous les sols,
    Même les tournesols.
    Quel qualitatif donné à ton action ?
    Tu as abandonné ta filiation.
    Tu as semé ta propre perte
    Sonne l’alerte !
    (19/08/2022)




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