• L’homme au monocle

    Polonais d’origine,
    D’allure misogyne
    Homme distingué,
    Il avait bien bourlingué
    Dans le monde entier,
    De chantier en chantier.

    Aucun mot, aucun geste vulgaire
    Sa tenue vestimentaire était d’hier.
    Il portait un monocle,
    Qu’il avait hérité de son oncle.
    Que faisait-il dans cette gendarmerie
    Un local proche d’une porcherie.

    Il se trouvait soumis à un interrogatoire musclé.
    Plutôt bâclé.
    Le sol est couvert d’un carrelage rarement lavé,
    Les murs délavés,
    L’odeur nauséabonde,
    L’ensemble était immonde.

    Venant de Tahiti,
    Un pays exotique,
    Style asiatique,
    Il se sentait décati,
    Dans ces locaux inappropriés,
    Dans lesquelles il devait se déshabiller.

    Que lui reprochait-on ?
    Il n’en connaissait pas la raison.
    Il était arrivé en Champagne,
    Venant de Grande-Bretagne.
    Ses papiers étaient à jour
    Pour ce séjour.
    Le voici incarcéré,
    Il en était effaré.
    Sans permission de sortie,
    Il en était raplati.
    Sa cellule était aussi sale que les précédents,
    Tout était décadent.

    Quelques jours après,
    Devrait tomber le couperet.
    Il fut appelé par le directeur de la prison,
    Sans en connaître la raison.
    Il reçut maintes excuses,
    Assez diffuse.
    Erreur de personne
    En liberté le petit bonhomme.
    (03/10/2021)



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  • Au bord de l’eau

     
    L’onde était transparente,
    Un petit bateau glissait sur les rides flottantes ;
    Nous étions seuls sur le chemin de Halage,
    Mouillé notre pelage
    L’eau ruisselait des toits,
    Nous étions dans le Clermontois.
    Transis par le froid,
    Emplis de désarroi.

    Serrés l’un contre l’autre,
    Nous ne nous laissons pas abattre.
    Caresses et baisers trempés,
    Loin de notre canapé
    Nous en rêvions tous les deux,
    Pauvres amoureux.
    Sous les nuages bien gris ;
    Nous étions aigris.

    La journée avait bien commencé
    Sous un soleil légèrement nuancé.
    Nous faisions confiance à la météo,
    Pour une balade en vélo.
    Désirs d’aller plus loin,
    Dans un petit coin,
    C’était notre objectif,
    Récréatif.

    Cette balade me faisait chavirer ;
    Par elle, j’étais attirée.
    Toute pensée allait vers elle,
    Ma chère Danielle.
    Tout vacillait autour de moi.
    Je la voyais déjà sous mon toit,
    Attendant notre premier enfant,
    Nous ne voulions pas perdre de temps.

    Longeant le chemin de halage
    Nous avancions en décalage.
    Nous avions du mal à rouler
    De partout la pluie déboulait.
    Dans l’onde transparente nous nous laissions emporter,
    Nous avions besoin de nous réconforter.
    Pas de câlins aujourd’hui,
    Pas de belle de nuit.
    (01/10/2021)


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  • Une œuvre

    Toute œuvre artistique
    N’a pas de logique.
    C’est un parcours personnel,
    Souvent passionnel.
    Certains visiteurs d’une l’exposition,
    Ne voient d’autres solutions,
    Que de souligner les erreurs,
    Pour ne pas être acquéreur.

    Pendant longtemps
    Les tableaux étaient de leur temps.
    Les vêtements en témoignent
    Par les serveurs qui portaient des pagnes.
    Les artistes s’étaient laissé égarer,
    Par les donateurs déclarés,
    Souvent présents dans un coin du tableau,
    Ou sur un bibelot.

    Une œuvre artistique,
    Ne se corrige pas, c’est logique.
    Elles subissent les avaries du temps.
    Prise en main par des restaurateurs,
    Qui allongent leur durée de vie
    Dans beaucoup de pays.
    Ils ne les remanient pas,
    Ils ne travaillent que sur devis.
    (01/10/2021)

     


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  • UMA

    Prénom hindou
    Un son si doux,
    Sourire de maman
    Et de son enfant.
    On les prendrait dans les bras
    Quel apparat !

    Ne pensez pas d’abord aux gens célèbres
    Qui bougent comme des zèbres,
    Pour se faire connaitre
    Par de belles lettres.
    Aux informations
    Sans aucune médiation.

    Je pense à UMA Truman,
    Actrice,
    Productrice,
    Scénariste,
    Essayiste,
    Ancienne mannequin.

    Énervée comme un requin,
    Elle veut s’exprimer sur l’avortement
    Sans énervement.
    Elle a connu ce drame,
    Qui a sali son âme.
    Elle en parle ouvertement.

    Il lui manque ce sourire d’enfant,
    Qui fait réagir les plus grands,
    Pas seulement  les migrants ;
    Ancienne mannequin
    Le visage triste dès le matin,
    Elle a su prendre un bon virage.
    (29/09/2021)

     


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  • De ma véranda

    Atelier Janedeau consigne B

    Allongée dans ma véranda, je suis au calme,
    Avec mon chat Balme,
    Qui dort sur un fauteuil,
    Acheté à Argenteuil.

    Mon visage est à l’abri des rayons du soleil,
    Grâce à un grand pare-soleil.
    Aucun rideau ne cache la vue sur la mer,
    Je lis un livre sur Homère.

    Les barques suivent le va et vient des vagues.
    Ce n’est pas une blague,
    À travers les baies vitrées,
    Je suis tout à coup effarée.

    Sur la plage je vois une paire de palmes,
    Se reposer au calme,
    Sur le bord de la plage,
    À côté d’un tas de coquillages.

    Sans doute celles de mon fils,
    J’y vois quelques indices,
    Il s’est baigné ce matin,
    Quel pantin !

    Dès qu’il rentrera de son cours de tennis,
    Après avoir bu son verre d’anis,
    Il ira me les chercher.
    Ça le fera marcher.

    Le soir, un petit passage au spa,
    Juste avant le repas,
    Et je retrouve ma véranda
    En main mon agenda.

     Regardant mes rendez-vous de demain,
    Et du surlendemain,
    Je vois passer quelques abeilles
    Tout en admirant le coucher du soleil,

    Ses rayons jouent avec les vagues,
    Face à la ligne d’horizon,
    C’est encore la belle saison,
    Avec un petit air de drague.
    (23/08/2021)



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  • Un monde obscur

    Quelque chose qui ne me ressemble pas,
    Je me sens tout à coup ivre
    J'ai le mal de vivre,
    Dans ce monde panier-repas.
    Cette lueur qui traverse mon âme
    Rends mon monde obscur, malgré le macadam.

    J’ai du mal à me situer,
    Dans ce monde exténué,
    Où il faut tout demander ;
    Et marchander,
    Au nom de la liberté
    Sans les heurter.

    Chacun a sa solution,
    Pour les uns, une révolution.
    Raser l’ancien,
    Confisquer les grands biens,
    Redistribuer à égalité
    Et reconstruire un monde de la gratuité.

    D’autres veulent une nouvelle république
    Pour effacer les décisions antiques.
    Il ne faut pas rester sans bouger.
    Disperser les ordures,
    Et les remplir de dorures,
    Il faut tout réaménager.

    Pourquoi refuser la vaccination,
    Actuellement seule solution,
    Pour limiter la propagation du Covid
    Et ne pas être asservi ?
    Toute loi limite les libertés
    On est tous concertés.

    Je ne comprends plus le monde dans lequel je vis,
    Chacun veut assouvir ses envies.
    Un temps de silence,
    Modifierait l’ambiance.
    Beaucoup ont vécu des rêves brisés
    Ils en sont épuisés.

    On vénère les victimes de tortionnaires,
    Ils sont jugés, on ne peut se taire.
    Un mémorial a été édifié,
    Ces combattants, faut-il encore s’en méfier ?
    Monde obscur, sans avenir,
    Réveilles-toi, au lieu de t’abstenir.
    (22/09/2021)





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  • Préparer ses vacances

    Que l’on parte en voiture,
    En train ou en avion,
    Il faut faire un brouillon
    Pour ne pas de perdre dans la nature.
    Un voyage se prépare d’avance
    Pour éviter les affluences,
    Les gros bouchons sur les routes,
    Et sur les autoroutes.
    Il faut prendre son temps,
    Et être compétent.

    La logique des GPS ou autres appareils,
    Est de nous donner de bons conseils,
    Sur le meilleur parcours ;
    On ne lui demande pas un discours.
    Il doit tenir compte de nos demandes,
    Et non ce qu’il a sur sa bande.
    Il faut éviter les petites routes de campagne,
    Ou un chemin de cocagne.
    Un GPS n’a pas droit à l’erreur,
    C’est nous l’acquéreur.

    Une bonne astuce : la carte Michelin
    Qui évite d’allonger le chemin,
    Sur des routes depuis longtemps en travaux,
    Ou des passages à niveaux.
    Il ne faut pas s’égarer dans les centres villes,
    Ou dans un bidonville.
    On doit toujours pouvoir corriger,
    La machine ne doit pas nous obliger,
    À subir ses erreurs
    Ou ses aigreurs.

    Une autre astuce : voyager en train
    À son trajet, il est astreint.
    On connaît la gare de départ ;
    Sa ligne, un vrai billard.
    En principe, il respecte les horaires,
    Pourquoi dire le contraire !
    On peut acheter les billets d’avance,
    Et avoir confiance.
    À la gare d’arrivée, il faut louer une voiture,
    Si on va à la mer ou dans la natu*re
    (20/09/2021)




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  • Boule de laine

    Petite interrogation,
    Lancée durant la récréation
    Simple curiosité de gamin
    Lancée comme ça un matin
    Dans un petit cercle d’enfants,
    Certains bluffants,
    D’autres un air béat,
    Comment naissent les petits chats ?

    Comme toi, dit le premier,
    Sur un tas de fumier.
    Il sort du ventre de sa mère, dit un autre
    En regardant sa montre.
    Il va falloir rentrer en classe,
    Ça me lasse !
    On en reparlera demain,
    Après le cours sur les Romains.

    Bernard repassait chez sa copine,
    Caroline
    Dont la chatte avait cinq petits chatons,
    Couchés sur une couverture en coton.
    En les revoyant, il rayonnait de joie.
    Il était un peu aux abois.
    Vouloir un petit animal
    N’est pas quelque chose de banal.

    Les gars ne savent pas attendre,
    Une simple colère,
    Et le tour serait joué ;
    Maman, je vais l’amadouer !
    Je m'occuperais de lui sans votre aide.
    Vous pourrez partir en voyage.
    J’irai chez Mamie
    Je le mettrai dans mon sac gris.

    Avec papa, la colère ne passe pas.
    Pour lui, ce n’est pas un appât.
    Je craignais de recevoir une fessée.
    Pas de ce jour ma bonne fée.
    Il n’était pas colérique,
    Plutôt lyrique.
    Je ne veux pas de chat à la maison,
    Arrête vite ta chanson !
    (19/09/2021)




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  • Les containers

     
    Les couvercles de nos conteneurs ont trois couleurs ;
    Marrons, jaunes et verts, sans fleurs.
    On les appelle : les poubelles,
    Et pourtant elles sont belles,
    Si on les respecte ;
    Elles ne sont pas suspectent.

    Les chats peuvent se coucher sur les couvercles,
    Qui sont carrés et non en cercle.
    Au soleil, c’est un bon radiateur
    Que le hibou surveille plein d'ardeur.
    On dirait qu’ils sont branchés sur une multiprise ;
    La chaleur écarte des effets de la brise.

    Aucune télécommande pour les ouvrir ;
    On peut fleurir leur emplacement,
    En le faisant sagement ;
    Mais il ne faut pas les en couvrir.
    Les épluchures de bananes ou d’aubergines,
    Retournent à leur origine.

    Elles viennent de la terre,
    Et ne sont pas contestataires.
    Leur place, c’est la poubelle verte,
    Qui ne doit pas rester ouverte.
    Les escargots y trouvent leur nourriture,
    C’est le cycle de la nature.

    Comme ont su le faire les Incas,
    Envers la nature, très délicat,
    Sauvons notre planète,
    Même en utilisant une binette.
    Tous les petits gestes comptent,
    Ce sont comme des acomptes.
    (17/09/2021)


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  • La porte

    Posée à droite de la façade,
    De la maison, c’est la barricade.
    Toutes les pièces de bois sont bien entées,
    C’est la porte de mon château hanté.
    C’est un artiste qui l’a montée,
    Chaque pièce a été emboitée.
    Son atelier est installé au bout de la rue,
    Il est un peu bourru.
    Il faut le connaître
    C’est un excellent contremaitre.

    C’est lui qui l’a créée.
    La vieille porte n’était plus agréer.
    Elle avait l’âge de la maison,
    Ses gongs pleuraient dans les mauvaises saisons.
    C’est une œuvre fantastique,
    Un modèle unique,
    Qui ne peut être reproduit,
    Aujourd’hui.
    Il nous envoie certains clients,
    Du village, des habitants.

    Si vous êtes de mes amis,
    Chez moi vous serez admis
    Je n’accepte pas tout le monde,
    Comme la voisine Raymonde,
    Qui n’accepte que les nouvelles matières ;
    Elle a de grosses œillères.
    Ne touchez pas mes pots de fleurs.
    Elles sont chères à mon cœur.
    Je vous expliquerais qui les a plantées
    J’en suis enchantée.
    (14/09/2021)


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  • Le téléphone

     Qu’est devenu ce vieux téléphone,
    Qui me servait avant ;
    Pour moi, il était savant.
    Avec l’apparition des i Phones.
    J’ai dû prévenir tous mes contacts,
    Important pour moi l’impact,
    Du numéro de mon portable,
    Bien plus agréable.

    Plus facile à porter,
    Moins lourd à transporter.
    Il permet de compter sans autre machine ;
    Pour écoute, je le pose à côté de mon échine.
    Pourtant je regrette souvent mon vieux téléphone,
    Toujours fixé près de gramophone.
    Il ne se cachait jamais
    Sous un ensemble de feuillets.

    À présent, qui saurait encore s’en servir ?
    Pourrait-il resservir ?
    Plus de lignes téléphoniques.
    Pour les personnes âgées, c’est la panique ;
    Selon l’âge bien sûr,
    Une certaine censure !
    Les portables à table !
    C’est désagréable.

    Les parents,
    Comme les enfants,
    Ne peuvent plus s’en passer,
    Ils seraient angoissés.
    Au lit, sous l’oreiller,
    Ils ne sont pas effrayés.
    Le téléphone ne fait pas de bébés !
    Il faudra bien, une soirée, le prohiber !
    (12/09/2021)





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  • Les ponts de Paris

    Voyage en Alaska
    Avec mon harmonica,
    Là où le soleil ne se couche jamais,
    Même sur les sommets.
    Promenade en bateau sur la mer,
    Loin des stations balnéaires,
    Espérant voir des saumons,
    Près de l’île Salomon.
    J’ai appris qu’autrefois c’était à la Russie,
    Aujourd’hui elle fait partie des Etats-Unis.

    Les vacances d’été se passent à Paris
    Chez Papi et Mamie.
    Ils ont un petit jardin ;
    Nous y déjeunons le matin.
    Nous sommes allés voir les ponts Napoléon III,
    Qui ne sont pas étroits,
    Construit grâce au Baron Haussmann, inventeur,
    Qui travaillait avec rigueur.
    Nous sommes montés à la tour Eiffel,
    Architecture industrielle.

    Autour d’anciens châteaux et grandes demeures
    Haussmann fit aménager des parcs et jardins pour les travailleurs.
    L’état de Paris fut entièrement aménagé,
    Avec des grands boulevards en ligne droite,
    Pour limiter l’action des traites,
    Rasant les courettes.
    Paris fut également étendu,
    Ce fut inattendu.
    Tout cela pour réduire les maladies,
    En souscrivant à d’importants crédits.
    (11/09/2021)


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  • Regard mystérieux

    Regardant par la lucarne ronde
    Il attendait son être cher.
    Il voulait sentir sa chair.
    Il comptait les secondes.
    Il ne remuait pas ;
    À elle de faire son mea-culpa.
    Il était grimpé dans le grenier,
    En ces jours printaniers.
    De cette lucarne, il verrait au loin,
    La poussière du chemin, un bon témoin.

    Elle était venue le week-end dernier,
    À la recevoir, il s’était ingénié.
    Au lit, ils semblaient heureux,
    Un soir chaleureux.
    Il avait léché son corps
    En lui enlevant son justaucorps.
    Nus, ils avaient passés la nuit dans les bras.
    Quel apparat !
    Au petit déjeuner elle semblait heureuse,
    Et de moi amoureuse.

    En début d’après-midi, je lui proposais une balade,
    Une courte promenade.
    Elle s’est mise à pleurer,
    J’étais apeuré.
    Je l’ai prise dans les bras,
    Elle s’en libéra.
    Elle me regarda les yeux hagards,
    Dur son regard.
    Elle est partie sans m’embrasser,
    J’étais froissé.

    Elle était repartie en colère ;
    Il n’en était pas fier.
    Elle était son premier amour,
    Elle habitait Cherbourg.
    Une rencontre de vacances
    Ils avaient fait alliance.
    Son corps, il le connaissait,
    Sans avoir fait d’excès.
    Peut-elle en dire autant,
    Il s’était senti compétent.

    Je suis resté longtemps devant mon hublot,
    Drôle de tableau.
    Je l’ai cherchée, elle n’est pas venue
    J’étais pour elle, méconnu.
    Elle ne répondait pas au téléphone,
    Ni sur son IPhone.
    J’ai su par hasard,
    De façon bizarre,
    Qu’elle avait un autre amant,
    Qui lui avait offert un diamant.
    (09/09/2021)












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  • Anton

    Petit mouton
    Qui mort à l’hameçon.
    Tu habites le canton.
    Tu nous viens d’Alençon
    Jamais d’abandon.
    Tu connais toutes les leçons,
    Sans abréviations.
    Tu joues déjà de l’accordéon.
    Tu es un véritable Apollon,
    Toujours en action.

    Ton père était maçon ;
    Il n’a que de bonnes attestations.
    En arrivant dans la région,
    Il a eu une forte augmentation.
    Il t’a appelé Anton,
    Nom d’un petit mouton.
    Qui oserait te mettre en accusation,
    Toi que ne connaît pas la dénonciation.
    Tu ne reçois que de bonnes appréciations,
    Avec acclamation.

    Tu joues au ballon,
    Gardien de but, toujours en agitation.
    Tu as déjà une bonne formation,
    Tu évites toutes altercations.
    Devant certaines filles tu es en adoration,
    Tu ne dis rien de ton affection.
    Tu n’as aucune appréhension,
    Devant les agitations.
    Tu fais seulement attention,
    De ne donner aucune bénédiction.
    (08/09/2021)


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  • L’enfant veut un chaton

    Défi chez Maridan atelier 14 sujet 3


    Yeux grands ouverts
    Devant le chaton blanc de son copain
    La joie de ce petit galopin,
    Éblouira son univers.
    Maman, je voudrais un chaton.
    Ce n’était pas une interrogation,
    Mais un ordre d’un enfant gâté
    Et non une simple curiosité.

    Ne pouvait-il attendre Noël ?
    Un chat ne tombe pas du ciel.
    Yeux de colères.
    Face à un paratonnerre,
    Devant un orage
    Qui ferait ombrage.
    Maman ne répond pas,
    Nous verrons avec papa.

    L’orage ne faiblit nullement
    Devant un tel argument.
    Il a l’habitude d’avoir ce qu’il veut ;
    Il refuserait un désaveu.
    C’est vrai que ce petit chat est mignon,
    L’enfant le sait, mais il est grognon.
    La mère du chat en a eu six,
    Ce serait un délice.

    Il quitte son copain, un air bougon ;
    Il aurait voulu revenir avec un chaton.
    Il sait que papa ne veut pas d’animal,
    C’est pour lui anormal.
    Chacun aura des excuses,
    Dans cette cambuse.
    Il s’enferme dans sa chambre en claquant la porte
    De colère, il déchire son short.

    C’est l’heure du repas,
    Il ne fera pas mea-culpa.
    L’appel de son père le secoue,
    Il descend tout doux.
    Tu sais que cette année nous partons en voyage.
    Je refuse tout babillage.
    Il nous faudrait de l’aide pour le garder,
    On ne va pas le barricader !

    Les yeux qui rayonnaient de joie,
    Devinrent des rabat-joie.
    Adieu petit chaton,
    Il ne changera pas de position.
    Je mettrai sa caisse dans le garage,
    Et autour un grand barrage.
    Aucun argument ne le fera plier
    Il commence à m’ennuyer.
    (07/08/2021)



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  • Les risques du métier !

    L’automne est proche,
    Les vendanges approchent,
    Dans les secteurs vinicoles,
    Et les régions arboricoles.
    Peu d’alcool cette année,
    Les plans ont reçu une avoinée
    Avec les intempéries du printemps
    Qui ont frappé les habitants.
    Moins de récolte, moins de durillons,
    Mais un gros bouillon.

    Dans toutes les régions vinicoles
    Ou arboricoles,
    Le printemps a ravagé les premières fleurs
    Qui faisaient espérer un peu de bonheur.
    Les jeunes grappes ravagées
    Qui va les dédommager ?
    Une saison mortifère,
    Qui ne fera pas leurs affaires.
    Je pense à Saint Nicolas de Bourgueil,
    Et la tornade du 19 juin, un bel écueil.

    Moins fatigués les cubitus,
    Au repos les radius.
    Peu de grappes à grignoter,
    La récolte sera rabotée.
    Comment favoriser ces agriculteurs,
    Qui sont des créateurs.
    La réforme de la PAC,
    Pour eux très opaques,
    Ne les a pas aidés,
    Sans pour autant les envoyer balader.

    Ils sont légion ceux qui les plaignent,
    Chacun à son enseigne.
    Intrigue politique !
    Évènement climatique !
    Une réaction symptomatique
    Sans résultat pratique.
    Les assurances traînent les pieds,
    Elles ne sont pas des équipiers.
    Les pays voisins s’implantent sur les marchés,
    Et leurs clients habituels, démarchés.
    (03/09/2021)






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  • Ulysse et sa moto

    Atelier 163 chez Ghislaine

    Soudain j’ai su,
    Les raisons de son attente,
    Son allure combattante,
    J’étais un peu déçu.
    Je l’imaginais dans un futur proche,
    Qu’il abandonne son allure de gavroche.
    Quand il m’a dit de partir,
    Était en jeu son avenir ;
    Il attendait un complice
    Qu’il appelait Ulysse.

    Lorsque je fus éloigné,
    Et qu’il pensait que la maison, j’avais regagnée,
    Alors que j’étais resté derrière une autre maison.
    Il appela Ulysse son compagnon.
    Une moto déboula d’une rue,
    Il monta dessus, ce n’était que le début.
    Maintenant je sais pourquoi ;
    Je suis resté aux abois.
    Ma vie était en danger,
    Je ne pouvais plus le déranger.

    Il avait pris un autre chemin,
    Comme bien d’autres gamins.
    Il voulait gagner vite de l’argent,
    Pour lui, c’était urgent.
    Il faisait partie d’un réseau de drogue,
    La moto était leur pirogue.
    Il n’était plus ce copain d’école,
    Sur lequel je mettais tant d’auréoles.
    Il avait pris le chemin de tout danger,
    Hélas, on ne peut rien y changer.
    (02/09/2021)


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  • La plage

    Chez Évy atelier331 la plage

    Le jour vient de naître au-dessus de l’océan
    Il promet d’être bien accueillant,
    En ces premiers jours de la belle saison.
    Immensité d’eau qui s’écoule jusqu’à l’horizon.
    Le ciel est bien dégagé,
    On devrait pouvoir nager.
    Quelques vagues couvrent encore la plage,
    Aux premières lueurs de l’aube, fermés les étalages
    Les vacanciers dorment encore,
    Peu de touristes déjà dehors.

    L’eau ne doit pas encore être chaude,
    À l'heure des laudes.
    Dans cette baie aux pieds de rochers,
    L’eau est encore très rapprochée.
    Il faut attendre la marée basse,
    Pour mettre les pieds dans l’eau sans angoisse.
    Levé de bonne heure,
    C’est un temps de bonheur,
    D’être face à la mer,
    Sans risquer de rencontrer quelques commères.

    Sur la plage qui se dégage toute froissée,
    Les traces de la veille sont toutes effacées.
    Le soleil pointe déjà à l’horizon,
    Personne ne restera à la maison
    Pour les enfants une nouvelle journée de passion,
    Un autre jour de récréation.
    Les familles vont rejoindre la plage,
    Pour installer leur déballage.
    Des serviettes de mousseline vont couvrir le sable
    Surmontés de parasols multicolores pour protéger la table.
    (29/08/2021)


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  • Mémoire des mots

    Vite, vite, je ne peux plus courir.
    Adieu vacances qu’il faut raccourcir.
    S’évader dans la nature,
    Sous un ciel obscure,
    À la recherche de monstres en cire,
    Dans l’espoir de les radoucir.
    Dans le respect des auteurs.
    Soyons conciliateurs.
    La peur ne doit pas nous endiguer
    Même si nous sommes fatigués.

    Suivre Dante dans ses études ,
    À la recherche de la certitude,
    Chemin qui mène aux enfers ;
    Ne prenez pas de somnifères !
    Il faut rester éveillé
    Et ne pas être effrayé
    Sinon, allez dormir,
    Sous vos couvertures en cachemire.
    Lire Dante, n’est pas de tout repos,
    Meffiez-vous des épiscopaux.

    Acteurs volontaires,
    Mariés ou célibataires
    À rechercher de poésies depuis longtemps perdues,
    Dans les méandres des rues.
    Ils sont nombreux à se mettre en route,
    Essayant de ne pas semer la déroute,
    Pour ce quatrième voyage,
    Qui se déroulera sans bagage.
    Les mots se cachent dans les livres,
    Il faudra survivre.

    Mémoire des mots,
    Sortis de notre cerveau,
    A grands coups de balais,
    S’éclipsent dans les galets.
    Les maux de tête,
    Ne sont jamais à la fête.
    Laissez-les s’envoler,
    Sans les auréoler.
    Utiliser votre ordinateur,
    C’est un bon navigateur.
    (24/08/2021)









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  • La pluie

    Temps maussade depuis une semaine,
    Les vacanciers n’ont pas de veine.
    Au bord du lac, les canards s’étirent,
    Les congés, une belle satire !
    Le long de la berge,
    Sont fermées les auberges.
    Les chemins glissent,
    Ce n’est pas un délice.
    Alors que dans le Var, on attend la pluie,
    Et tous ces fruits.

    L’eau dégouline des toitures,
    Avant de s’engouffrer dans la verdure.
    Elle chante la chanson de l’automne,
    Un air monotone.
    Les parapluies sont de sortie
    Le soleil est parti.
    Les enfants jouent dans les ruisseaux
    En suivant leurs petits bateaux.
    Les jours raccourcissent,
    À l’intérieur, les exercices.

    Dans les maisons, les gens caquètent
    Tandis que de milliers de gouttelettes
    Cognent sur les vitres de la véranda,
    Une véritable armada.
    La douceur annoncée par la radio,
    Dans les encarts de monsieur météo,
    N’est pas au rendez-vous.
    Tristesse ce mois d’août
    Nos jambes s’engourdissent,
    Notre peau plisse.

    Dans le ciel se dessine un bel arc-en-ciel ;
    Dehors le matériel !
    Table et chaises,
    Sur la terrasse, chacun reprend ses aises.
    Le soleil refait son apparition,
    Profitons de ses radiations ;
    Installation rapide,
    Ne jouons pas au caïd.
    La chaleur est de retour,
    Elle va sécher les alentours.
    (18/08/2021)



     



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