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poème né des photos de la Fée Capucine
Les fougères
Dans les deux bois qui nous sont proches
Entre les arbres touffus qui donnent de l’ombre
Montrent leurs nez, sortant de leur cache,
Ce qui bientôt sera des fougères en grand nombre,
Dans lesquelles se faufileront biches et cerfs
A la recherche d’une nappe d’eau bien nécessaire,
Pour leur survie dans la nature,
Pleine de verdure.Les fougères grandissent bien droites et toute vertes
Lorsque l’humidité les nourrit de son eau,
Fanent légèrement lorsque tarissent les ruisseaux,
Mais pour les promeneurs, elles sont toujours alertes.
Vertes, jaunes ou marrons les fougèrent restent belles
Elles ont gardé tout leur label.
Elles sont toujours agréables à regarder
Sous les arbres, bien gardées.L’hiver ne leur fait pas peur
A l’abri d’une couche de feuilles
Dont elles hument les agréables odeurs
Que lentement elles accueillent ;
Tranquillement elles hibernent
Dans cette nouvelle taverne,
Préparant doucement leur retour
Elargissant leur contour.Dès le printemps se forment sur les arbres, les bourgeons,
Les fougères percent le tapis de feuilles de leurs aiguillons,
La vie renait dans la forêt,
Ecartant les feuilles qui leur servaient de béret,
Les plantes endormies se réveillent
Pour nous offrir de magnifiques corbeilles.
La forêt redevient lieu de promenade
Loin de toute tornade.De nouveau les enfants retrouvent les grandes fougères
Qui ne leur sont pas étrangères.
Ils peuvent s’y cacher en se mettant à croupi
Evitant de tourner en toupie
Pour ne pas se faire voir,
Et ne veulent pas savoir,
Qu’ils font peur à leurs parents
En se cachant comme des harengs.
(4/01/2019)
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Commentaires
Excellent texte Daniel
On a pas les mêmes souvenirs vu que j'ai vécu en ville dans mon enfance.
Merci c'est très bien écrit, on sent l'expérience.
Passe une belle soirée
bisous l'ami