• Bleuette

    Bleuette, un prénom d'origine arabe et latine.
    Rien à voir avec chocolatine.
    Il provient de « flos »
    Non un fiasco,
    Mais une belle fleur
    Aux multiples couleurs.

    Bleuette est également une poupée articulée,
    Par les petites filles, adulées.
    Elle est née lors du lancement d’un journal
    Ce n’est pas banal,
    La semaine de Suzette,
    Qui n’était jamais inquiète.

    On peut aussi rapprocher Bleuette de bleuet
    Cette fleur bien connue avec ses feuillets,
    Entrant dans la composition de pilules
    Ou des gélules
    Pour soigner les yeux et les paupières,
    Médecine alors conseillère.

    Belle poupée de collection
    Légère et articulée
    Elle dort bien la nuit
    Utilise sa sucette
    Et joue avec le chat
    Tout le monde aime Bleuette
    Tante Michèle spécialement
    Et Michel son parrain
          (24/11/2021)


    20 commentaires
  • Randonnée en montagne

    La randonnée en montagne,
    Peut se transformer en bagne
    Par une sortie mal préparée,
    Comme des enfoirés.
    Largement au-dessus de ses forces ;
    Méfiez-vous des entorses.
    Chacun peut rencontrer des déficiences humaines
    Dans certains domaines.
    Soyez bien chaussés,
    Vous serez exaucé.

    Abstraction faite d’une mauvaise préparation,
    Il faut apprendre à distiller ses efforts,
    À accepter les inconforts,
    Et mesurer les déviations.
    Lors d’escalades,
    En cours de balades
    Attention à ne pas vous égarer,
    Sur des itinéraires barrés.
    Un raccourcie est un leurre,
    Même sous la chaleur.  

    La randonnée en montagne est une passion ;
    La recherche d’une élévation.
    Si vous êtes pris par le froid
    Pelotonnez-vous contre une paroi.
    Mais n’abandonnez pas votre itinéraire,
    Tout en surveillant l’horaire.
    Les sentiers sont balisés,
    Ne vous laissez pas dépayser.
    Suivez bien les couleurs des panneaux,
    Vous direz : bravo.

    Là-haut vous attend un gigantesque panorama,
    Mieux qu’un diaporama.
    La vision ne se décrit pas,
    Tout est sympa.
    L’étendue des montagnes est jubilatoire,
    Vous êtes sur un perchoir.
    Vue infinie
    Un paysage indéfini.
    À la limite de l’horizon,
    D’autres liaisons.
    (22/11/2021)




    2 commentaires
  • Face à l’océan

     En haut des falaises,
    Je me sens à l’aise ;
    Assis sur un banc
    Face à l’océan.
    La houle entraine le mouvement des vagues
    Et les fend avec sa dague.

    J’aime ce temps de solitude,
    Ce n’est plus l’habitude.
    Mon esprit divague dans le silence
    Un véritable fer-de-lance
    Il agit en errance
    Refusant les apparences.

    Inutile de tendre l’oreille,
    Avec ou sans appareil.
    Les vagues chantent à l’unisson,
    En me donnant des frissons
    L’allure des voiliers,
    Me fait penser à une cavalcade de chevaliers

    Ils mettent l’accent qui ronge mon cœur,
    Mais quel bonheur,
    De les voir se battre avec les flots,
    Me faisant signe : allo.
    J’y passerai mes journées,
    À les voir se battre comme des damnés.
    (21/11/2021)




    12 commentaires
  • L’Avent

    Papi, tu as fait une faute en commençant !
    Tu as mis Avent
    À l’école on écrit avant.
    Tu te trompes comme les enfants.
    Ta maîtresse a raison,
    Comme à la maison.
    Les deux mots existent,
    Je ne suis pas linguiste,
    Mais regarde ton dictionnaire
    Ce sont des mots ordinaires.

    Sur un chemin dans notre brouillard,
    Avançons les gaillards.
    Un temps de conversion nous attend
    Nous devons être des battants.
    Toi aussi tu peux te mettre en route,
    Un de plus dans le groupe.
    Ensemble nous allons marcher vers Noël
    Une marche réelle,
    Non en allant dans les magasins
    Mais en regardant nos voisins.

    Nous allons tracer un grand chemin,
    Qui part de nos cœurs chaque matin.
    C’est notre façon d’attendre ce petit bébé
    Que beaucoup d’hommes ont prohibé,
    En créant une grande fête commerciale,
    Qui n’est pas déloyale ;
    Ils ont abandonné la vérité de cette fête,
    En créant des œillettes,
    Surtout chez les enfants,
    Qu’ils veulent triomphants.

    Préparons nos cœurs,
    Pour un vrai bonheur.
    Devenons amour,
    Arrêtons-nous aux carrefours,
    Des routes de la vie,
    Qui ne donnent pas toujours envie,
    De regarder un sans-abri,
    Qu’on considère comme des débris.
    Ne rejetons pas les émigrés,
    Essayons de les intégrer.

    L’Avent c’est un temps d’attente,
    Nous faisons mémoire de la venue de Jésus sur notre terre ;
    Avec nous il a voulu être colocataire,
    C’est une histoire un peu déroutante.
    Nous préparons sa venue
    Par les prophètes il nous avait prévenus.
    Histoire ancienne,
    Qui n’est pas païenne.
    Il s’adresse à tous les humains
    En leur donnant la main.
    (18/11/2021)



    6 commentaires
  • Être Unis
     
    Leurs chemins se sont croisés,
    Ils ont dû s’apprivoiser,
    Avant que l’amour entre eux germe
    Et arrive à son terme.
    Ils se retrouvaient chaque dimanche matin
    Et marchaient main dans la main ;
    À travers la campagne ils grimpaient ainsi les côtes,
    Et se réconforter comme de vrais hôtes.
    Ils ont su s’attendre
    Et à se connaître apprendre.

    Elle le quittait en pleurant,
    Attendre encore, c’est incohérent.
    Dans sa tête tout était remué,
    À ces séparations, elle ne pouvait s’accoutumer.
    Elle voulait un bébé,
    Et sentir son ventre bombée.
    Mais après leur mariage,
    Pas de bidouillage.
    Là-dessus ils étaient d’accord,
    L’union sacrée, d’abord.

    Enfin l’heure tant attendue était venue ;
    Dix heures à la mairie,
    Officiait l’adjoint au maire chargé de la voirie,
    Il était bienvenu.
    11h30 le curé les attendait,
    Mon témoin, mon frère cadet ;
    Lui avait choisi sa marraine,
    Habitant l’Aisne.
    14 heures vin d’honneur,
    Pour notre bonheur.

    Repas succulent,
    Tous les plats excellents.
    Quelques danses entre les plats,
    Un vrai gala.
    À 11 heures sonna la fin des jouissances, nous en étions avertis
    Chacun est reparti.
    Enfin seuls, direction chambre réservée,
    Nous étions énervés.
    Monsieur enlevait les épingles dans le chignon
    Ce qui le rendait grognon.

    La belle robe en dentelle glissa sur le sol,
    Avant de rejoindre la console.
    Madame prit en main son mari,
    C’était son pari.
    Nus tous les deux, ils s’enlacèrent longuement
    Avant de glisser dans le lit  tendrement.
    Les deux corps enlacés,
    Dans un profond sommeil, ils se sont enfoncés.
    Il se réveilla le premier admirant le corps de sa femme,
    Avec elle, allait se consommer sa flamme.
    (19/11/2021)











    8 commentaires
  • La mort de chevreuil

    Son visage était blanc,
    Pour s’asseoir aucun banc.
    Blanc de tristesse,
    Réaction de délicatesse.
    Elle était émue.
    Face à l’inattendu.
    En traversant la plaine,
    Elle voulait voir la jeune poulaine,
    Au milieu de la solitude.
    Elle trouverait la béatitude.

    Un chevreuil poursuivi par des chasseurs,
    Les fuyait avec frayeur ;
    Il s’était rebellé,
    Mais son avenir était scellé,
    Une balle lui avait traversé la tête
    Il ne voulait pas finir dans leurs assiettes.
    Son corps gisait au sol,
    Dans une profonde alvéole.
    Les chasseurs avaient perdu sa trace
    Pas de chevreuil pour ces voraces.

    Pensées de tristesse pour cette pauvre bête,
    Qui leur avait fait une belle courbette.
    Sa vie n’a plus aucun prix
    Son corps pourrirait par mépris.
    Elle avait Yeux mouillées,
    Sa tête barbouillée.
    Elle en oubliait sa poulaine,
    Perdant son haleine.
    Or c’était pour cela qu’elle passait dans ce pré ;
    Elle en était effarée.
    (11/11/2021)


    10 commentaires
  • Ivanhoé

    Tu portes un nom redoutable
    Mon petit Ivanhoé
    Dans cette école tu es agréé.
    Tu verras ta classe est agréable.
    Tu me donnes une bonne idée :
    Je ne veux pas t’intimider,
    Pour le spectacle de fin d’année
    Nous jouerons l’histoire d’Ivanhoé.

    Le roi d’Angleterre,
    Encore célibataire,
    Richard Cœur de Lion,
    Parti avec ses bataillons
    Et son fidèle chevalier, Ivanhoé,
    Et de nombreux alliés,
    Se battre en Terre sainte,
    Une région sacrosainte.

    Le roi disparaît mystérieusement.
    Ivanhoé, furieusement,
    Avec quelques chevaliers,
    Les pieds sur l’étrier,
    Courent à sa recherche,
    Direction le Perche.
    Là, aucune trace.
    IL quitte la place.

    Pauvre Ivanhoé,
    Fausse information de ses alliés.
    Il retrouve sa trace en Autriche,
    Près d’une friche.
    Il est enfermé dans le château proche,
    Et s’en approche,
    C’est la propriété du Duc Léopold,
    Une véritable nécropole.

    Ivanhoé va-t-il sauver son Maître,
    Et des griffes de Léopold, le démettre ?
    Vous le saurez demain,
    Et après-demain,
    En écoutant la suite de notre feuilleton,
    Ivanhoé le breton,
    Pour le troisième épisode,
    Avec Michel Gode.
    (17/11/2021)








    18 commentaires
  • Ils ont tué leur serment

      Ils ont tué leur serment,
    Pour eux, aucun errements,
    Pour quelques minutes de plaisir,
    Satisfaction d’un désir.
    Ils ont sacrifié le cœur d’enfants,
    En les bluffant.
    Confesser, ils se croyaient blanchis.
    De la justice, affranchis.

    60 ans de silence
    Aucune transparence.
    Les supérieurs le savaient,
    Ils sont restés muets.
    Pourquoi éveiller un scandale,
    À cause de quelques pédales.
    Il fallait sauver l’édifice,
    Par quelques sacrifices.

    Toi qui voulais devenir prêtre,
    En donnant tout ton être,
    Tu ne recevais aucune préparation,
    Pour éviter ces déviations.
    Tu aurais pu être tenté
    En abusant de ton autorité.
    Tu as pris un autre chemin
    Tu aurais pu être un autre Caïn.

    Les victimes avaient honte ;
    Elles étaient laissées-pour-compte.
    Leurs parents ne les croyaient pas,
    Pas de l’épiscopat.
    À qui ouvrir leur cœur,
    Devant une telle fureur,
    Elles ont gardé leur secret
    Et sont restées discrets.

    Poussée dans ses retranchements,
    Devant de ces attouchements,
    L’église de France a réagi.
    Il fallait stopper l’hémorragie.
    Ainsi est né le Ciase,
    Pour compléter l’ardoise.
    Aux Évêques d’en tirer les conclusions
    Et mettre en place des perfusions.
    (13/11/2021)


    4 commentaires
  • Le chevreuil

    Chez Jenedeau

    Son visage était blanc,
    Pour s’asseoir aucun banc.
    Blanc de tristesse,
    Réaction de délicatesse.
    Elle était émue.
    Face à l’inattendu.
    En traversant la plaine,
    Elle voulait voir la jeune poulaine,
    Au milieu de la solitude.
    Elle trouverait la béatitude.

    Un chevreuil poursuivi par des chasseurs,
    Les fuyait avec frayeur ;
    Il s’était rebellé,
    Mais son avenir était scellé,
    Une balle lui avait traversé la tête
    Il ne voulait pas finir dans leurs assiettes.
    Son corps gisait au sol,
    Dans une profonde alvéole.
    Les chasseurs avaient perdu sa trace
    Pas de chevreuil pour ces voraces.

    Pensées de tristesse pour cette pauvre bête,
    Qui leur avait fait une belle courbette.
    Sa vie n’a plus aucun prix
    Son corps pourrirait par mépris.
    Elle avait Yeux mouillées,
    Sa tête barbouillée.
    Elle en oubliait sa poulaine,
    Perdant son haleine.
    Or c’était pour cela qu’elle passait dans ce pré ;
    Elle en était effarée.
    (11/11/2021)


    8 commentaires
  • Le mensonge

    Chez Ghislaine N° 170

    « Menteur, point de pitié pour vous ».
    Pinocchio, parfaite illustration,
    De cette aliénation,
    Qui vous maintiens debout.
    Qui ne connaît pas cette rengaine,
    Que les enfants dégainent,
    Et chantent avec aisance,
    Créant dans la classe une bonne ambiance.
    Le menteur rougit,
    C’est pour lui une tragédie.

    Les reproches coulent sur son dos
    Comme dans la chanson les do.
    Souffle du vent balaie les mensonges,
    Surtout ceux qui prennent source dans les songes.
    Ils font du mal au prochain,
    C’est certain !
    Jalouser son frère ou sa sœur,
    Ne peut-être que batailleur,
    Il détruit l’ambiance
    Disparait la confiance.

    La jalousie est source de mensonges
    Comme pour Pinocchio, votre nez s’allonge
    Les oreilles frémissent,
    Ce ne sont que les prémices.
    On ne vous croira plus facilement,
    Et ce, pour longtemps.
    On vous traitera de menteur,
    De mensonges l’initiateur.
    On ne sait d’où ils viennent
    Mais ils gênent.

    Sale menteur,
    Tes dires sont pour toi vérités.
    Tu crois à tes fabulations,
    Quelle aliénation !
    La vérité, tu la fuies,
    Devant autrui.
    Tu deviens un véritable imposteur ;
    Tu ne seras jamais un conciliateur.
    Qui te croira quand tu diras la vérité,
    Chez toi, tout devient ambiguïté.
    (10/11/2021)


    12 commentaires
  • Les vacances d’été

    Chez AnMaï et compagnie

    Cette année, nous avons choisi la Normandie,
    Bien loin de l’Acadie.
    Nous avons loué un petit chalet près de Caen,
    Des maisons de bois comme dans un camp.

    Qu’en pensent les filles et le garçon ?
    Ce dernier voulait utiliser ses nouveaux hameçons.
    La mer ou la montagne, il y a des poissons,
    De toute façon.

    Quand partirons-nous,
    Demandent les filles avec minou sur les genoux ?
    Dès que Papa sera en congés ?
    Il a envie de plonger.

    Le Normandie est une belle région
    Les poissons et coquilles sont légions.
    Nous avons commandé le soleil,
    Et du cidre en bouteille.
    (04/11/2021)


    12 commentaires
  • Le chat

    AnMaï Mistic et compagnie
    Regardez-le face au miroir,
    Il vient de boire.
    Ses moustaches sont encore mouillées
    On voit qu’il a mâchouillé.
    Devant lui, de l’autre côté du mur,
    Une belle devanture.
    Un chat qui me ressemble ;
    Comme moi, il est beau et agréable ;
    Ses moustaches bien coiffées comme les miennes ;
    Son museau est pareil.

    Superbe invention des hommes.
    Il se croit sur un podium
    Ce chat croit à un tour de magie,
    Quelle belle analogie.
    À son compère, il fait signe bonjour ;
    Il est là chaque jour.
    Sans se soucier de la vérité ;
    Un cadeau de sa déité.
    Derrière le miroir, pas de place pour un chat
    C’est lui le pacha.

    Il pense à ses petits qui dorment dans leur panier,
    Ils sont encore casaniers.
    Deux blancs, des boules de neige,
    Quel privilège !
    Ce sont des amours,
    Qu’il admire chaque jour.
    Leur père est reparti sans bagage,
    Il a pris un autre aiguillage.
    Il en profite pour se reposer
    Un photophore bien composé.
    (04/11/2021)


    4 commentaires
  • La pluie et le brouillard

    L’automne s’installe,
    Les feuilles s’étalent,
    Le soleil bien fatigué
    Dans le ciel a fugué
    Beaucoup de pluie.
    Sortons les parapluies.
    Autant de raisons de rester au lit,
    Face à de tels délits.

    Plein de feuilles sur les trottoirs ;
    Risque de choir.
    Pourquoi soupirer,
    La nature changeante, sachons l’admirer.
    Il faut traverser cette saison,
    Pour de nombreuses raisons ;
    La beauté des couleurs,
    Les changements d‘odeur…

    L’heure d’été est périmée,
    L’heure d’hiver réanimée.
    Changeons pendules et montres
    Entre deux semestres une belle rencontre.
    L’été est complet,
    Changeons de couplet.
    Qui montera sur la table,
    Pour nous ce n’est plus faisable.

    Halloween est arrivée,
    Les enfants sont motivés.
    Les costumes presque achevés,
    Ils seront légèrement dépravés.
    De leurs copains ils se languissent,
    Les portables les réjouissent.
    Qui sera le mieux déguisé,
    Sans être épuisé.

    Le lendemain d’Halloween, la Toussaint
    Inutile de sonner le tocsin.
    Jour de recueillement en pensant aux anciens,
    Comme notre papi Adrien.
    Chaque famille à ses défunts fera une visite,
    Beaucoup en simple transit.
    Les enfants poseront des questions ;
    Respectons la tradition.
    (01/11/2021)






     



    14 commentaires
  • Votre clown

     
    Quelle que soit la forme que vous allez lui donner
    Dans votre tête, il faut d’abord le cloner.
    Comment sera-t-il habillé,
    Comment le maquiller.
    Peut-être un personnage rêvé,
    Dans le silence d’un sommeil profond,
    Ou en écoutant un balafon,
    Sur une place dépavée.

    Allongé sur le sable d’une plage,
    Sans aucun  nuage,
    En regardant vos voisins
    Vous faites un petit dessin,
    Sur un fragment de papier.
    Qui ressemblera le plus à un clown
    Peut-être simplement une doudoune,
    Il faut savoir épier.

    Voyez-le dans toute sa plénitude,
    Devant vous une béatitude,
    Qu’il faut marteler dans votre tête,
    Comme un porteur d’eau sa gargouillette.
    Imaginez-le habiller par vos soins
    Sans aucun témoin.
    Le tissu ne doit pas s’effilocher,
    Il faut pouvoir s’en approcher.

    Dans votre tête un dialogue infini.
    Rien n’est encore défini.
    Vous allez prévoir un instrument de musique
    Pas trop élastique.
    Quel morceau va-t-il jouer,
    Pour vous amadouer.
    Sera-t-il clown triste ou gai,
    Qui saura divaguer.

    C’est votre création,
    Votre filiation.
    Presque votre enfant,
    Qui joue dans le vent.
    Soyez fier de lui,
    C’est votre produit.
    Il sera votre image,
    Avec votre maquillage.
    (27/10/2021)


    21 commentaires
  • Thècle

    Surprenante cette photo,
    Quand on analyse le nom
    Et son origine :
    Théos : Dieu,
    Et kléos : gloire.
    Elle connut Jésus grâce à saint Paul
    La photo : une vierge et martyre,
    Qui rendait gloire à Dieu,
    En offrant son corps
    Aux bêtes féroces,
    Aux flammes,
    Qui n’en voulurent pas.
    Elle poursuivit son existence,
    Jusqu’à sa mort naturelle.
    Elle fut passionnée par sa foi,


    23 commentaires
  • L’artiste au compas   

    Un pas vers les mots (mots n°2) chez Arlette

    Multiples images sauvages,
    Dont l’auteur n’a pas d’âge.
    Alliance de couleurs
    D’où s’écoule un certain bonheur,
    Délices de mon cœur,
    Comme le chant d’un chœur.
    Je ne parle pas de tag,
    Dont les auteurs font des blagues,
    Dessins sauvages,
    Qui n’ont rien d’un adage.

    J’aime ses tableaux,
    Qui ne sont pas faits au gallot,
    Où crayons et compas
    Sillonnent l’espace,
    Et peu à peu, tout se met en place.
    Compas, règle et crayons de couleur.
    Parcourent la grande feuille blanche,
    Couleur d’une avalanche.
    Un parcours inédit
    Qui n’est pas de la comédie.

    Seule œuvre que j’ai signé.
    La vaillance du dessinateur
    Que l’on peut appeler auteur
    Sans avoir été assigné.
    Matheux d’esprit,
    Compas règle et crayon,
    Avec un taille-crayon,
    J’avais tout compris.
    J’ai pris un autre chemin artistique,
    Je préférais l’écriture poétique.
    (26/20/2021)


    6 commentaires
  • Le jardinier

     Les années fuient trop vite,
    Pour les membres, c’est la faillite,
    La marche difficile,
    Les mouvements ne sont plus dociles.
    Il faut accepter de se faire aider,
    On se sent déposséder.
    L’appel à un jardinier
    C’est souvent le premier employé.

    En automne les pelouses changent de couleur,
    Apparaissent de nouvelles odeurs.
    Son premier travail en arrivant,
    Pas très captivant,
    Ramasser les feuilles tombées,
    D’eau imbibée,
    Qui couvrent allées, pelouses et trottoir
    C’est son premier devoir.

    Il les déposera dans la poubelle verte,
    Qu’il aura ouverte.
    Sans la faire déborder.
    Il doit laisser le jardin propre.
    Les arbustes ont besoin de la coupe hivernale
    Pour un bon jardinier, rien de banal.
    Il ne doit pas laisser filer les arbustes en hauteur,
    Comme ailleurs.

    Tonte de la pelouse,
    Pour qu’elle ne soit pas jalouse.
    Entre les fleurs des plates-bandes,
    Quelques pensées à notre demande.
    Tout doit être propre.
    Le jardin, c’est notre amour-propre.
    Il reviendra au printemps,
    Pas besoin de lui entretemps.
    (26/10/2021)


    10 commentaires
  • Le couple de pigeons

    Tous les ans ils apparaissent,
    Avec beaucoup d’allégresse
    Ces deux pigeons
    Dès la bonne saison,
    Pour refaire leur nid,
    Que l’homme a détruit
    Lors de l’élagage du boulot,
    Pauvres oiseaux.
    Ils reviennent chaque année,
    Sur les mêmes branches profanées.

    Ils ramassent des branchettes tombés à terre,
    Ou trainant sur nos parterres.
    Ils font bien leur petite maison,
    Trouvant sur place la cargaison.
    J’aime les oiseaux chanter
    Les voisins sont enchantés.
    Le travail de la journée accompli,
    Le nid, de mousse empli,
    Le soir, le couple roucoule,
    Alors que sont déjà couchées les poules.

    L’air du soir les fond rentrer dans le nouveau nid,
    Que les hommes avaient détruit.
    C’est le temps de la ponte,
    Peu avant la tonte.
    Couple bien solide
    Tout est valide.
    On ne voit que très rarement les petits
    Des plumes tombent comme des confettis.
    C’est le seul indice
    Pas de feux d’artifice.

    Les petits ne quittent leur nid douillet,
    Laissant duvets, coquilles et feuillets,
    Qu’après avoir atteint leur taille adulte,
    Sans aucun tumulte,
    En seulement trois semaines,
    Les deux spécimens.
    Comme leurs parents ils vont revivre
    Enfin libre.
    Dans un ciel tout bleu
    Ils feront des couples heureux.
    (23/10/2021)





    10 commentaires
  • Rêves du passé

    À travers la grille du balcon,
    Je façonnais mon propre feuilleton.
    J’étais un cowboy
    Un vrai playboy ;
    Un tireur d’élite,
    À la recherche des satellites.

    Nous habitions au deuxième étage,
    Et j’inventais des bruitages.
    Je voulais monter sur la grille,
    Et faire quelques cabrilles.
    J’étais seul à la maison
    En cette belle saison.

    J’y suis descendu en rappel,
    J’aurais pu rencontrer la mort,
    M’appelait le sort
    Je restais sur le bord.
    Des voisins ont appelé le généraliste,
    Je n’étais qu’un jeune artiste.

    Brillante expérience,
    Qui finit en défaillance.
    Il fallut effacer les traces de sang,
    Rien d’angoissant,
    Coudre une jambe,
    Jusqu’à  l’entrejambe.
    (21/10/2021)



    11 commentaires
  • La retraite

     Même en retraite,
    Avec une vie discrète,
    Il faut s’occuper
    Sans être préoccupé.
    Le travail maintient la santé,
    Vous serez enchanté.
    Achetez un livre de jeux,
    Jouez sans fatiguer vos yeux.
    Faites de la marche
    Avec une bonne démarche.

    Écrivez à vos enfants sur des feuilles,
    Avec en tête un écureuil,
    Sans faire de rature,
    Comme pour une candidature.
    Ils seront heureux de recevoir de vos nouvelles ;
    Ça fera travailler votre cervelle.
    Entre les paragraphes,
    Dessinez une girafe,
    Ou décalquez là dans un mandala.

    Sur l’enveloppe papier
    Dessinez un presse-papiers,
    Dans lequel vous déposerez quelques fleurs.
    En dehors de l’adresse, remplissez toute la hauteur
    De multiples dessins,
    Et de coins de votre jardin.
    Laissez filer vos crayons,
    Comme des aiguillons
    Qui vont les séduire ;
    Ils ne vont pas fuir.
    (20/10/2021)


    12 commentaires