• Le personnel des hôpitaux

     

    Un caléidoscope du personnel médical
    Non chacun dans son hôpital,
    Mais dans sa vie familiale,
    Pleine de tendresse, sans aucun cérémonial.
    Leur vie de père et mère,
    Partageant avec leurs enfants des moments parfois amers.
    Avec leur travail il fallait partager
    Car ils s’étaient, dans la santé, engagés.

    C’était leur vie avant le mois de mars,
    Vie de famille comparse ;
    On riait, on partageait les repas,
    Autour de la table, sans panier-repas.
    Se faisant embaucher dans la santé
    Après avoir fourni leur curriculum vitae,
    Ils s’engageaient au service des malades,
    Sans aucune bousculade.

    Le virus venu de Chine,
    A pesé sur leur échine.
    Plus le temps de s’arrêter ;
    Régnait dans les couloirs une certaine anxiété ;
    Le manque de matériel,
    De nouveaux malades catégoriels,
    Qu’il fallait isoler,
    Sans s’affoler.

    Caléidoscope de gens simples dans leur vie,
    Engagés au service de leur pays.
    Ils sont devenus des héros,
    Sans vouloir jouer aux pierrots,
    Applaudis chaque soir dans les quartiers,
    Des gestes d’amitié
    Pour leur dévouement,
    Qui dure depuis si longtemps.

    Concerts de casseroles,
    Chacun jouant son rôle.
    Cagnottes pour acheter des masques et blouses
    Verts comme les pelouses.
    Des artistes chantent pour eux
    Le soir, comme un adieu,
    Leur offrant leurs droits d’auteur
    Pour un peu de bonheur.

    Le temps passe vite,
    Comme une banale pharyngite ;
    Que deviendront ces héros et héroïnes ?
    De simples personnages d’Halloween,
    Qu’on oubliera aussi rapidement,
    Que le dé-confinement ?
    Tout rentrera dans l’ordre,
    Pour eux, pas mal de désordre.
    (03/05/2020)

     

     


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  • Le mendiant sans abri

    Chaque matin vous me voyez,
    Le corps broyé
    Devant la boulangerie ;
    Avec moi, pas de ménagerie ;
    Assis sur un sol glacé,
    Devant vous, je suis angoissé
    De tenir des heures sans bouger,
    Sans jamais être dédommagé.
    Je reste immobile,
    Sans être débile.

    Une petite boîte devant moi,
    Car je suis aux abois,
    Pour récolter quelques piécettes,
    Pour emplir mon assiette.
    J’ai le ventre vide,
    Les yeux livides,
    Qui n’osent vous regarder ;
    Tout mon être est chambardé,
    Devant vous qui mangez à votre faim,
    Et sentez le parfum.

    Je suis sans abri,
    Toutes mes dents sont cariées.
    Mon sac a été volé
    Et je suis affolé.
    Il ne me reste que les fringues que je porte,
    Chez moi, il n’y a pas de porte.
    Je ne suis pas confiné,
    La police ne peut me baragouiner,
    Car elle n’a pas d’abri à me donner
    Et ne veut pas me ballonner.

    Vous qui passez ici chaque matin,
    Et croisez mon chemin,
    Vous pouvez faire quelque chose pour moi
    Et apaiser mon émoi.
    Trouvez-moi un autre sac
    Dans lequel mes affaires seront en vrac ;
    Quelques vêtements même rapiécés,
    Pour ne pas me rabaisser.
    Je veux être un homme debout
    Sans aucun tabou.

    Etre propre pour quémander du pain,
    À toutes ces dames qui sentent le parfum.
    Je trouverai toujours un endroit pour me coucher
    Et certains jours me doucher.
    Je veux être présentable,
    Et devant vous, agréable.
    Un sans-abri est toujours un homme.
    Il ne vit pas dans un royaume.
    Mais il garde sa fierté,
    Malgré la dureté.
    (29/04/2020)

     


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  • Dites, si c’était vrai !

     

    Et si Dieu n’existait pas,
    Tu ne serais pas sur la planète
    À te poser ce genre de question,
    À réfléchir à ton avenir,
    Tu serais néant.

    Notre univers serait aux abonnés absents ;
    Pas de soleil pour ouvrir le jour,
    Pas de lune pour le fermer,
    Pas d’étoiles pour te bercer,
    Tu n’existerais pas.

    Peut-on imaginer ce grand vide,
    Où rien n’existerait,
    Que toute vie aurait déserté.
    Avenir inexistant,
    Espoir inutile.

    Si le créateur n’avait pas insufflé l’humain,
    Son être ne serait que vide,
    Sans corps et sans âme.
    Aucune vanité de sa part,
    On ne parlerait pas de lui.

    Si Dieu existait réellement,
    L’univers subsisterait,
    Notre planète aurait un sens
    Elle serait remplie d’humains,
    Touchés par le coronavirus.

    L’homme ne jouerait pas au sorcier,
    Pour être le maître d’un monde,
    Qu’il n’a pas créé,
    Mais qu’il veut s’approprier,
    Pour sa propre gloire.

    Peux-tu dire que tu es néant,
    Qu’aucun individu n’existe.
    Que notre planète n’est que fumée,
    Que l’univers est une invention,
    Invention de qui !

    Oui, Dieu existe.
    Pas un Dieu fabriqué par les hommes !
    Un être spirituel,
    Que l’on découvrira après notre séjour sur terre,
    Un être d’Amour.
    (21/04/2020)

     


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  • C’était leur choix

    C'était leur choix

    Ils voulaient faire une virée,
    Leurs parents étaient en colère,
    Le virus, ils ne voulaient rien savoir.
    Que les jeunes peuvent être sots
    Devant un interdit ! Ce n’est pas leur affaire !

    Le vase de Soissons,
    Une histoire à dormir debout !
    La respiration bloquée !
    Ils ne craignent rien. Ils font du sport !
    Maman, je pars, un point c’est tout !

    L’attestation ne sert à rien.
    D’ailleurs pas de policiers sur nos chemins.
    Ils ont autre chose à faire,
    Sur les grandes routes,
    Et les autoroutes.

    La couleur du ciel, un brun foncé,
    Presque marron, ne leur fait pas peur.
    Une touche au bord du lac,
    Ce sera le bonheur, même s’il pleut.
    Quelques jonquilles du jardin comme appât !

    Les parents ne nous laissent rien entreprendre à l’extérieur,
    Ils tremblent devant le virus, c’est leur quotidien.
    Pour les scientifiques, on n’est pas des personnes à risques.
    Les vieux, oui.
    Peut-être nos parents.
    (23/04/2020)

     

     


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  • Les masques

    Masques de fête
    Les masques de carnaval,
    Toujours des masques.

    Le confinement
    Des maques pour tous les gens,
    Masques en papier !

    Masque un chiffon,
    De bien nombreuses couleurs,
    Ne servent à rien.

    France sans masques,
    Economie oblige
    Respect du budget.

    Les Chinois savent,
    Pour le commerce mondial
    Faut des réserves.

     


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  • Changement

    Savoir profiter du confinement,
    Pour faire dans votre bureau de grands changements.
    Trier, jeter ce qui encombre vos armoires,
    Et vider vos tiroirs.
    Apprenez à ranger ce qui est important,
    Mais attention aux abus,
    Vous en serez confus.
    Votre refuge personnel
    Qui est confidentiel
    Peut attirer du mépris de la part de vos amis.
    Passez outre, votre volonté,
    Face à eux, est votre tamis,
    Ne craignez pas de les affronter.


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  • Castor

    Castor et Pollux
    Fils jumeaux de Léda
    Sont un peu trop vieux
    Pour se présenter en primaire.
    Qui en voudrait car ils étaient nus.

    Castor ce petit animal
    Qui travaille bien le bois
    Et construit des barrages
    Pour retenir l’eau.
    Magnifique rongeurs.

    Toi qui portes ce joli prénom,
    En connais-tu l’origine ?
    Je reviens au premier couplet,
    C’est l’origine de ton nom,
    Deux célébrités.
    (29/04/2020)


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  • Le silence est d’or 

    Seul dans la petite clairière,
    Assis sur un banc
    Au pied d’un grand chêne,
    Il écoute le silence de la nature,
    N’osant griffonner sa feuille
    Qui reste blanche.

    Le poète est subjugué,
    Le silence saisit son âme,
    Tout son être le respecte.
    Silence des oreilles,
    Silence du cœur,
    Tout est silence dans cette forêt.

    Les oiseaux sont muets
    La nature est figée.
    Pas un bruit,
    Pas un son,
    Pour cette aurore qui ouvre le jour,
    À l’aube d’une nouvelle journée.

    Au loin, le hibou s’est réveillé ;
    Le premier appel d’un matin muet.
    Aucun écho ne lui répond.
    Pour lui aussi le silence s’applique.
    À cette heure le silence est d’or,
    Les mots ne peuvent sortir.

    Le soleil apparaît peu à peu ;
    Ses rayons atteignent la planète ;
    La lune se retire comme les étoiles.
    Devant cette lumière qui illumine la clairière,
    Le poète somnolent ouvre les yeux,
    Les oiseaux chantent de joie.

    Sa feuille est restée blanche.
    Sa muse a écouté le silence,
    Silence de la nature, silence des mots
    Le stylo griffonne quelques pensées,
    Les premiers d’une longue liste,
    Qui s’étalent sous la main du poète.

    Les vers défilent,
    Les rimes surgissent des profondeurs de sa mémoire ;
    Le poème prend forme.
    Il peint le silence de la clairière,
    Celui de la nature,
    Que le poète comprend.

    Le titre sera celui du silence,
    Un silence d’or,
    Et la parole d’argent
    À l’aurore d’une belle journée.
    Le poète peut s’endormir sur le banc,
    Le silence a rempli sa feuille.
    (24/04/2020)

     

     


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  • La fantaisie

    Défi n° 263 chez Plume de poète

    Fantaisie de la nature
    Qui refusent toute caricature,
    Que les hommes dessinent
    À la manière de bécassine,
    Face à la beauté de ses paysages
    Qui manquent souvent d’arrosage.

    Pas un bruit, pas un son,
    Pour cette nouvelle saison ;
    Elle se laisse emporter par la bise
    Qui souffle de la banquise.
    Le vent se faufile et glisse entre les arbres,
    Qui deviennent aussi froids que du marbre.

    Une fine pluie attire dehors de nombreux oiseaux,
    Et bien d’autres animaux,
    Qui vont boire en se baignant dans les quelques flaques d’eau,
    Un magnifique cadeau.
    La flétrissure a envahi les fougères
    Qui ne sont plus fourragères

    Le moindre recoin du bois,
    Est un peu aux abois.
    La nature a ses fantaisies,
    Qui ressemblent à des amnésies,
    Mélangeant les saisons,
    Au gré de ses chansons.

    Les rayons du soleil venus des régions astrales,
    N’ont rien de libéral,
    Quand ils ne respectent pas le calendrier
    Qu’ils ont d’ailleurs maquillé.
    S’enfuient les animaux devant de telles menaces,
    Pour eux trop tenace.


    Le printemps dans les mois d’hiver,
    Nous laisse à découvert.
    Le froid d’hiver au milieu du printemps,
    Brulent les bourgeons trop souvent.
    L’été s’étale sur l’automne
    Qui devient atone.

    Quatre saisons dans l’année,
    Qui ne devraient pas se chicaner,
    Si chacune devrait refuser les fantaisies,
    Qui manquent de courtoisie.
    Ensemble respectons le règles,
    Aucune ne doit être espiègle.
    (26/04/2020)

     

     


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  • Pain

    Pain de vie pour tous,
    Sous formes différentes
    Nourrit les hommes.

    Pain du ciel : manne,
    Pain ramassé le matin
    Pour tout le monde.

    Déjeuner pour tous,
    Le pain est prioritaire
    Avec confiture.

    Sandwich au pâté,
    Pour les enfants à midi,
    Dessert : chocolat.
     
    Pas de pains pour tous,
    Pas pour les gens de la rue,
    Que mangeront-ils ?


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  • Yolène

    Doux ce nom qui résonne à mes oreilles.
    Comment en parler pour ne pas attirer son éveil.
    Ce n’est plus une enfant
    Je la connais depuis plus de 20 ans,
    Et nous partageons notre vie,
    Dans le même pays.

    Ce nom chante une douce berceuse
    Celle d’une âme bosseuse,
    Qui aime la nature
    Et bien fleuries, ses bordures.
    Les aléas de la vie nous ont rapprochés,
    Sans pour autant nous accrocher.

    L’amour prend son temps,
    L’âge ne le dérange pas.
    Il surprend dans un virage,
    Ou sur une ligne bien droite.
    Laissons-le agir comme bon lui semble.
    (22/04/2020)



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  • Le vent
     

    Invisible à nos yeux ?
    Tu fais trembler les cieux.
    Braillant à nos oreilles,
    Tu repousses vers la terre les bouteilles.
    Tu zigzagues à la surface de la mer,
    Lui donnant un goût amer.

    Tu cognes les falaises,
    De craie ou de glaise,
    Tu les fais reculer,
    Pour mieux les modeler,
    Sous un ciel blafard,
    Qui nous donne le cafard.

    Tu propulses les voiliers
    Comme le ferait un bélier,
    Vers le centre de la mer,
    Faisant crier les commères.
    Dans un frémissement de vagues,
    Tu leur fais une blague.

    L’envol des oiseaux suit ton itinéraire,
    Te prenant pour un confrère
    Le ciel est habillé de ces animaux,
    Que tu trouves très beau.
    Ils s’envolent dans le ciel,
    Comme des êtres immatériels.

    Soudain ton souffle se calme,
    Ne bouge, aucune palme.
    Les voiliers font du surplace,
    Pour eux, la mélasse.
    Infinies tes origines,
    Comme de nombreuses algines.
    (20/04/2020)



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  • Face à face

    Regarde-moi en face !

    Je veux te voir face à face.

    Ton regard me fait peur,

    Et me donne envie de fuir.

    Tu as une telle énergie,

    Que tu changes de cap souvent.

    Ta famille stimule ton esprit,

    Et tu lui réserves la priorité de tes idées,

    Et que tu lui donnes en retour,

    Beaucoup de satisfactions.


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  • Allez dans l’espace

    Espace aimé,
    Tu me manques aujourd’hui,
    Je t’ai oublié.

    Je manque de tout,
    Mais surtout promenade
    Dans la nature.

    Bel astronaute,
    Donne-moi l’air de là-haut,
    De là où tu vis.

    Avec toi, j’irai
    Laisse-moi une place,
    Je suis bien formé.


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  • Le puzzle du temps
     

    Le puzzle du temps

    Ne cours pas après,
    Il est là dès ton réveil,
    Devant toi.
    Il est là pour toi ;
    Ne le cherche pas ailleurs.
    Demain sera un autre temps.
    Le sablier se vide et se remplit.

    Cueille-le au passage ;
    Il est unique !
    Hier, c’est du passé ;
    Demain c’est l’avenir !
    Ne tarde pas,
    Il n’a qu’un passage.
    C’est la vie.

    Quel que soit ta situation,
    Des peurs à combattre,
    Une contrarié à surmonter
    Absence de sortie,
    Besoin de prendre l’air !
    Fais-le aujourd’hui,
    Ne perds pas ce trésor.

    Écoute ton cœur,
    Reste maître de ton temps,
    Mets-y tout ton énergie !
    Savoure chaque instant,
    Comme si c’était le dernier.
    Goutte la vie,
    Tu n’en a qu’une.

    Les joies et Les peines,
    Prends-les à bras le corps.
    Ton temps est précieux,
    Ne le gaspille pas.
    Éternel présent,
    Qui efface le passé,
    Et se laisse surprendre par l’avenir.

    Espoir emballant,
    Prends-le à bras le corps.
    Fais ce que tu peux,
    Pas forcément ce que tu veux.
    Tes cheveux blanchissent
    C’est le rythme du temps,
    Du temps passé.

    Ouvre ton cœur à l’avenir,
    Sème beaucoup d’amour ;
    Sa fleur fleurira en ton cœur.
    Ta jeunesse t’a quitté,
    Le temps est précieux,
    On ne te l’a pas volé,
    Tu t’es adapté à ta vie.
    (14/04/2020)


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  • La balançoire et le toboggan

    Regarde ce jardin,
    Personne sur les chemins
    Les enfants se sont enfuis,
    Ils ont pris un autre circuit.

    On se croirait en hiver ;
    Le ciel est pourtant bien découvert,
    Le soleil nous illumine
    Où sont passés gamins et gamines ?

    Le parc a été fermé !
    Nous n’avons pas attrapé le fameux virus,
    Celui que nous ont envoyé les Russes,
    Ou les Chinois bien renfermés !

    Tu n’as rien compris toboggan !
    Ne soit pas aussi arrogant ;
    Personne ne te veut du mal,
    Nous sommes dans une situation anormale.

    Tout le monde est enfermé dans son logement,
    C’est le grand chambardement.
    Tu n’es pas un article de première nécessité,
    Là-dessus, aucune ambigüité.

    Regarde cette plume qui tourbillonne dans le parc !
    Ce n’est pas un produit de première nécessité !
    Les gens les jettent à la poubelle.
    Ne crois-tu pas que c’est une arnaque ?

    La plume ne peut pas attraper le virus
    Qu’il vienne de Chine ou de Prusse !
    Sois raisonnable,
    Ta position n’est pas croyable !

    Le confinement c’est pour le bien des enfants.
    As-tu envie qu’ils reviennent rapidement ?
    Il faut les protéger
    Le confinement sera ensuite allégé.

    Quand tout le monde sera guéri,
    Notre parc redeviendra une féérie.
    Les petits reviendront avec leurs parents,
    Tout doit être transparent.
    (11/04/2020)





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  • Jarno

     Tireur à l’arc,

    Tu n’as plus l’âge d’entrer à l’école,
    Jill en sera un peu déçue ;
    Elle aurait voulu une démonstration dans sa cour,
    Pour attirer d’autres élèves vers ce sport,
    Et accueillir son nouvel élève qui porte ton nom.

    Jarno, soit le bienvenu,
    Dans ta nouvelle école.
    Ton papa vient d’être muté dans notre petite ville.
    Tu nous arrives de la région parisienne,
    Et tu rejoins d’autres copains en CM1.
    C’est une classe très calme.

    Ne reste pas dehors !
    Serais-tu timide ?
    Entre dans le couloir,
    Je vais te conduire dans ta nouvelle classe.
    Cette année tu auras un maître,
    Il est sévère, mais juste.

    Tu te feras vite de nouveaux copains,
    Certains habitent dans ton quartier,
    Tu pourras faire la route avec eux.
    Je te conseille de choisir Guillaume,
    Il est toujours en tête de classe,
    Et ses parents t’accueilleront.
    (15/04/2020)


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  • La beauté

    « Cueillez, cueillez votre jeunesse, comme à cette fleur,
    La vieillesse fera ternir votre beauté » (Pierre de Ronsard)

    Le temps s’est écoulé comme du sable entre nos doigts.
    Dans un tourbillon, sans même nous en rendre compte,
    Le soleil et la lune ont poursuivi leur cycle,
    Etre ou ne pas être, ils ont choisi.

    L’âge a terni sa beauté,
    L’amour en a redoré le blason.
    Il faut accepter l’évolution de son corps,
    Le tien comme le mien.

    Tes cheveux se sont raréfiés,
    Ma tonsure s’est élargie.
    Tu as un peu de duvet sous ton nez,
    Chaque jour je rase mon visage.

    Ton ventre s’est arrondi,
    Le mien s’est développé.
    Te souviens-tu, il y a quelques années,
    Mon ventre était bien plus gros.

    Tu le regardais se développer ;
    Tu l’embrassais chaque soir quand je sortais de la douche ;
    Ta joue posée délicatement sur mon abdomen,
    Tu cherchais les mouvements de celui que je formais.

    C’était notre premier bébé ;
    Tu l’attendais avec moi,
    Tu étais pressé d’entendre ses premiers cris ;
    Tu ne dénigrais pas ma taille.

    La beauté n’a pas d’âge ;
    Elle est toujours prête à s’épanouir,
    Pour le bonheur du couple,
    Et de leurs enfants.

    Oui, cueillez, cueillez votre jeunesse ;
    Ne la laissez pas se faner.
    La fleur refleurit chaque année,
    Toujours plus belle.

    La jeunesse ne vieillit pas avec les années,
    Elle se transforme,
    Elle s’épanouit,
    Elle est de plus en plus belle.

    À chaque âge sa jeunesse,
    Sa beauté évolue.
    Gardez toujours la fleur de votre jeunesse,
    Elle fera de vous un magnifique bouquet.
    (08/04/2020)





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  • Balade Printanière

    Défi 261chez Evy


    Balade, seul ou en groupe,
    Entouré d’une troupe,
    Sous un soleil radieux,
    Au son d’airs mélodieux
    À la recherche de liberté et de bonheur
    Sur un chemin environné de jolies fleurs,
    Toutes odorantes, certaines envoûtantes,
    À nos narines consentantes,
    Accompagnées du chant des oiseaux,
    Au bord de l’eau.

    C’est un rêve pieux,
    En ce jour où nous célébrons le fils de Dieu,
    Cloisonnés dans nos quatre murs
    Par un confinement qui dure,
    Espérant un futur proche,
    Où nous pourrons jouer au gavroche.
    Ce confinement nous envoûte d’un manque,
    Pas uniquement le manque de pétanque,
    Le manque de liberté,
    Et du soleil, sa clarté.

    Manque de nature,
    De promenade dans la verdure,
    De chemins zigzagants au milieu des prés,
    Refusant de penser à l’après.
    Nos yeux se poseraient sur le velours
    De ces roses chamarrées, autour de la cour
    Qui nous enivrent de leurs multiples odeurs.
    La nature est fermée à toute heure,
    À tous ceux qui aimeraient s’y promener,
    Sans être enchainés.

    La nature est en fête,
    Regardant sortir les troupeaux de bêtes,
    Enfermés depuis des mois
    Plus quelque fois,
    Pour brouter l’herbe fraîche
    Parfois un peu rêche,
    Dans des pâtures reverdies,
    J’en suis abasourdi.
    Et nous qui sommes enfermés
    Face au virus non armés.

    La nature est si belle,
    Chaque année, elle est nouvelle.
    Elle nous offre mille couleurs
    Pour notre plus grand bonheur.
    Elle nous lance de nombreux défis à relever,
    Nous qui sommes des êtres bien élevés,
    Car elle pleure la perte de sa beauté,
    Par nos activités mouvementées,
    Qui la déprime de plus en plus,
    De notre vie, elle se sent exclue
    (13/04/2020)



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  • L’empreinte du temps est visible sur les visages. Ne cherchons  pas à froisser les gens comme si on les voyait dans la brume du soir. Le soleil et le clapotis de l’eau sont mauvais pour la peau. Envers vos amis soyez sympa. Il en est de même avec le frimas de l’hiver. Ce n’est pas un comte légendaire, mais une réalité qu’il faut savoir accepter et le souligner avec beaucoup de tact.


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