• Halloween


    Halloween, Toussaint, les morts, que de mots !
    Comment se retrouver dans cet imbroglio,
    Des regroupements familiaux,
    Pour et retrouver ses égaux ?
    Chaque journée a un sens différent,
    Pour ses adhérents,
    En cette fin de congés scolaires ;
    Chaque individu sa filière.

    Halloween nous vient des États-Unis d’Amérique,
    Chez eux, des soirées très féériques ;
    Une implantation en France, pas évidant,
    Avec les fêtes anciennes existant.
    Les enfants se déguisent et font du porte à porte,
    Pour glaner quelques bonbons de toute sorte.
    Accompagnés ou non de leurs parents,
    Qui, pour la fête, sont adhérents.

    Tous déguisés, grands et petits,
    Réunis sans aucune apathie,
    Attendent la nuit tombée
    Essayant de ne pas tomber,
    Pour fuir quelques instants leurs maisons,
    Malgré le froid de la saison,
    Et vadrouiller dans leur quartier,
    Pour quelques bonbons qui vont remplir leur boitier.

    Le soir, autre démonstration
    Les adultes ont travaillé leur présentation,
    Pour se retrouver incognito,
    Sous un chapiteau.
    Nuit blanche sans sommeil
    Demain, la Toussaint, pas de réveil,
    Soirée dansante
    Pour tous amusante.

    Plus questions de bonbons,
    Mais après quelques Bourbons,
    Les échanges imprévus au départ,
    Rejetant tout rempart,
    Prennent forme doucement
    Sans aucun agacement.
    Avançant dans un léger brouillard,
    Bien qu’il se fasse tard.

    Des couples se font et se défont,
    Au gré des carafons ;
    Une nuit de faiblesse
    Autour des diablesses,
    Qui se laissent emporter
    Dans une nuit sans clarté,
    Les masques ont tout caché
    Ils étaient bien harnachés.
    (27/10/2019)

     

     


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  • Les pauvres 

    Le monde est de plus en plus coupé en deux,
    Ce qui le rend cauchemardeux.
    Les riches sont de plus en plus riches,
    Eloignés des quartiers en friche.
    Les pauvres, de plus en plus pauvres.
    Rejettent leurs couleuvres.

    Le pauvre, le sans abri,
    Se cachent loin de tout bruit,
    De leur situation, ils ont honte
    Par tous, ils sont laissés pour-compte.
    Ils sont exposés à la violence des injustes,
    Pour les puissants, ce sont des frustres.

    Ils ont un cœur de pauvres incompris,
    Pour eux que du mépris.
    Pourquoi ne travaillent-ils pas,
    Au lieu de réclamer des repas,
    Aux restos du cœur ?
    Ils le font à contrecœur.

    De quoi peuvent-ils se réjouir ?
    Ils sont près de s’évanouir,
    Alors que nous faisons la fête
    Toujours insatisfaite,
    En cette fin d’octobre
    Aux soirées bien sombres.

    Pour eux, les épreuves du quotidien,
    Un calvaire tragédien,
    Le pain qu’ils recevront peut-être
    Comme d’une amitié partagée d’un nouveau maître,
    Leur permettront de survivre,
    Ils en sont déjà ivres.

    Dans la foule que l’on traverse,
    Des visages déformés par de multiples averses,
    Relèvent la tête par égard,
    Pour éviter les bagarres,
    Le ventre rétréci par la faim
    De leurs malheurs, ils espèrent la fin.

    Un sourire partagé,
    Un regard ménagé,
    Leur donneront un peu de joie,
    Qui réchauffera comme un morceau de bois.
    Ils redeviennent des humains,
    Qui ne se cacheront plus sur leur chemin.

    Ils se réjouissent de peu de choses,
    A été entendu leur cause.
    Des gens leur ont souri,
    Ils ne sont pas entièrement pourris,
    Ils peuvent relever la tête
    Et regarder autrement les fêtes.
    (28/10/2019)

     

     

     

     


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  • Vents d’ici et d’ailleurs 

    Vent du nord qui souffle,
    Appelle le froid, le gel ;
    Il faut se préparer,
    La neige n’est pas loin,
    Elle va couvrir le paysage,
    D’un blanc nacré
    Qui marquera les pas des marcheurs,
    Ou les sillons des voitures
    Qui essaient de se faufiler.
    Les pelles sont de sortie
    Pour dégager un chemin,
    Entre la rue et les maisons.
    Cache nez, moufles et chaussures adéquates,
    Outils nécessaires pour affronter ce vent du nord.

    Vent de l’ouest
    Rempli d’eau
    Avance dans les terres
    Vers son frère l’est.
    Les parapluies sont de sortie,
    Les kways de toutes les couleurs,
    Accompagnent les promeneurs.
    Les agriculteurs exaltent de joie,
    En regardant la pluie tombée,
    Pluie douce qui pénètre la terre,
    Permettant aux semailles,
    De vivre et de montrer le bout de leur nez,
    Espoir d’une récolte suffisante
    Pour alimenter le bétail.

    Vent du sud,
    Soufflant d’Espagne,
    Qui apporte chaleur et canicule,
    Fait sortir les maillots de bain,
    La baignade n’est pas loin ;
    Les plages se remplissent peu à peu,
    Pour une journée de bronzage.
    Les petits bateaux naviguent sur une mer d’huile,
    Toutes voiles déployées ;
    Les planches affrontent l’eau ;
    Les enfants font des châteaux de sable
    Sous la surveillance de leurs parents,
    Emplis d’huile pour réduire les effets du soleil ;
    Le marchand de glace fait fortune.

    La météo annonce une tempête Cévenole

    Sera-telle aussi violente que Gabriel ?
    Son passage est catastrophique.
    Les trains sont bloqués
    Par des glissements de terrain
    Qui ont emporté le ballaste,
    Maisons inondées,
    Routes coupées
    En pleine vacances scolaires
    C’est la débandade dans les gares.
    Les trains ne peuvent passer
    Un mois pour rénover les voies
    C’est la débâcle dans le midi,
    Qui nous indemnisera ?
    (25/10/2019)

     


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  • Le soleil cache les nuages ; en ce mois de novembre, le froid n’est pas polaire, sans doute le réchauffement climatique. Le chauffage est toujours en sommeil. Tant mieux car le gaz va encore augmenter.
    En ce samedi les marcheurs devaient s’assembler sur le parking de la mairie pour une sortie en forêts. La pluie les en a empêchés.


    Comment présenter les fêtes qui s’annoncent ? Mes idées se sont envolées, l’inspiration les a suivies. Je voulais écrire une belle page bien calligraphiée présentant tous les biscuits que nous avions fait pour cette fête. Comment décrire le déroulement de la soirée d’Halloween sans images et sans textes. Chacun s’en fera une idée


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  • Une goutte de joie

     

    Une goutte de joie s’échappe de mes yeux

    En regardant les cieux

    Ma prière a été entendue

    Dans mon cœur, c’était inattendu.

     

    Seul, je cherchais là-haut,

    La source débordante d’eau,

    Qui laverait tout mon être,

    En lui donnant de nouvelles lettres.

     

    Goutte de joie débordante,

    De ma vie résistante,

    Qui ne sais s’abandonner

    Et encore moins rayonner.

     

    Je te sens glisser le long de ma peau,

    Au son d’un simple pipo,

    Qui remplit mon espace,

    Et secoue ma carapace.

     

    Quelques pétales de roses

    S’envolent dans la brise d’un air morose,

    Elles se collent à ma goutte

    Le long de la route.

     

    Goutte de joie qui s’envole,

    Et tout mon être survole,

    Dans un ciel tout bleu,

    Vers un univers radieux.

     

    Mon âme exalte de joie

    Rejetant les rabat-joies,

    Qui aimerait la salir

    Pour ne pas l’anoblir.

    Cette goutte de joie transforme mon être

    Mais ne laisse rien paraître.

    Goutte personnelle

    Qui chante la ritournelle.

     

    Peut-on la multiplier à l’infini,

    Elle qui est si mini,

    Pour transmette mon bonheur

    A ceux qui ont perdu le leur.

     

    Gouttelette de joie,

    Vole vers ceux qui sont aux abois,

    Apaise leur tristesse

    De toute ta délicatesse.

    (25/10/2019)

     

     


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  • Rêve

     

    Rêve tragique dans une nuit calme
    Une triste réalité, aucun drame.
    Par la fenêtre de ma chambre,
    En ce milieu du mois de novembre,
    Triste nature
    Sans aucune verdure ;
    C’est le grand vide,
    Une terre totalement aride,
    Qui n’a rien à voir avec le gel de ces derniers jours.
    Les champs ravagés ont pris une couleur brune,
    C’est la grande infortune
    Qui demeurera toujours.

    Brutalement réveillée,
    Je suis tout effrayée,
    Tremblant de tout mon être,
    Je cours à la fenêtre,
    Le pyjama trempé.
    Rien ne s’est échappé
    Tout semble bien en place
    Fini mes angoisses.
    Je ne veux réveiller mes parents
    Pour un simple rêve désespérant.
    Ils se moqueraient de moi,
    Qui suis aux abois.

    Le lit aussi mouillé que le pyjama,
    La figure rouge d’eczéma,
    Je me change des pieds à la tête ;
    On dirait que j’ai fait la fête ;
    Je me couche sur la moquette,
    Je ne suis plus très coquette,
    Une véritable infamie.
    Calmée, je me suis endormie.
    C’est dans cet état que maman m’a trouvée,
    Et m’a désapprouvée.
    J’aurais dû l’appeler
    Au lieu d’être gelée.

    Je me suis longtemps posé la question :
    Pourquoi ce rêve ? Quel est cet aiguillon,
    Qui m’a piqué en pleine nuit,
    Me surprenant sans aucun bruit ?
    Question sans réponse à ce jour,
    Qui risque de se poser toujours.
    Aujourd’hui adolescente depuis peu,
    A ces rêves j’ai dit adieu.
    Mais il m’arrive encore en ouvrant ma fenêtre,
    De me souvenir de ce mal-être
    Qui a secoué ma jeunesse
    Alors que je voulais être déesse.
    (24/10/2019)

     


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  • La mer de mon enfance

     

    La mer de mon enfance,
    Chantée bien plus tard par Jacques Brel,
    « Avec ces vents du Nord pour dernier terrain vague »,
    Vaste plage de sable fin
    Entre deux caps,
    Le cap gris nez et le cap Blanc nez.
    Les dunes sableuses qui nous séparaient de l’eau,
    Accueillaient notre ribambelle,
    4 garçons et encore 4 filles,
    A la traîne de leurs parents.

    Nos parents n’avaient pas peur,
    De nous amener en pleine brousse,
    Sans téléphone portable ni Smartphone qui n’existaient pas encore.
    C’était nos premières vacances en famille ;
    Deux grandes tentes de l’armée américaine comme villa,
    Implantées dans la cour d’une ancienne ferme
    Qui avait subi les ravages de la guerre.
    Pour nous, petits et grands, nous découvrions,
    Des blockhaus perdus entre le sable et l’eau,
    Face aux cotes anglaises.

    De temps à autre, au loin,
    De grands murs blancs
    Sortaient de l’eau.
    Nos parents nous disaient que c’était l’Angleterre,
    Trop près pour moi pour être vraie.
    Quelques années après,
    En cours de géographie,
    La maîtresse nous a redit cette version.
    Nos parents ne peuvent mentir,
    Ils disent toujours la vérité


    Fagotés dans des maillots de bain tricotés par notre grand’mère,
    Nous passions nos journées à faire des châteaux de sable,
    Que la marée montante engloutissait rapidement.
    Que de coquillages ramassés,
    Que nous ne pouvions tous gardés.
    Vacances simples
    Au budget limité
    Nous savions nous amuser
    Avec une pelle et un petit seau.

    Heurs entre garçons et filles,
    Disparaissaient rapidement
    La mer nous réconciliait.
    Je revois encore ces marches vers le cap gris nez,
    Sceaux en mains pour ramasser des moules
    Pour le repas du soir.
    Chacun y mettait du sien,
    Pour être le premier.
    Bien fatigués, le retour traînait,
    La nuit serait longue pour tous.

    De temps à autre nous passions la journée dans une ferme
    Où on prenait le lait chaque main.
    Ils nous emmenaient dans les champs ;
    Il fallait glaner derrière la moissonneuse lieuse,
    Les épis de blé ou d’orge
    Que la machine avait abandonnés sur la terre.
    Nous les rangions dans une petite charrette,
    Et de retour à la ferme,
    Nous les donnions aux poules ;
    Quelle dégustation !
    (23/10/2019)

     


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  • Nos frères animaux

    Vache mon frère
    Pas un compliment pour lui,
    Même en Inde.

    Mouton mon ami,
    Pas mon frère, mais son nom,
    Il ne bêle pas.

    Éléphant d’Asie
    Plus petit qu’en Afrique,
    Travaillent beaucoup.

    François d’Assise,
    Parlait de tous ses frères,
    Tous les animaux.

    Frères qui s’aiment
    Ne se compare jamais
    A un animal.


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  • Les mots volent

     

    Les mots volent et s’envolent,

    Nous entraînent vers les nuages ;

    Ils traversent les gris et les blancs,

    Là haut vers un ciel tout bleu

    Où brille le soleil.

     

    Ils nous entraînent avec eux,

    Nous font rêver loin de nos occupations.

    Les mots nous sont personnels

    Personne ne peut nous les arracher

    Pour s’en approprier.

     

    Rêves éternels qui nous échappent

    Nous tiennent éveillés,

    Avant de sombrer dans l’irréel,

    D’une nuit profonde,

    Qui ne sait quoi en faire.

     

    Rêve de mots isolés,

    Ou reliés entre eux,

    Pour me dire quelque chose,

    Un message codé,

    Qui m’est personnel.

     

    Les mots se bousculent dans ma tête ;

    ils ont tous un message à transmettre ;

    Ma tête bouillonne.

    Qui me libèrera de ces mots ?

    Qui saura les contenir ?

     

    Réveil serein,

    Tête vide de tous ces mots

    Qui avaient tenus mon esprit éveillé.

    Que sont-ils devenus ?

    Restés au-delà des nuages dans un ciel bleu !

    Dans la journée, les mots se réveillent,

    Reliés entre eux, ils deviennent vers ;

    Un poème prend forme,

    Et couvre la page,

    D’une belle écriture bien lisible.

     

    Avec eux, ma tête rejoint les nuages,

    Rêves inédits qui me tiennent vivant ;

    Heureux d’en écrire d’autres,

    Avec de nouveaux mots

    Qui me couvrent de joie.

     

    Le bonheur serait-il dans ces mots ?

    L’amour les a-t-il enfermés

    Pour ouvrir mon cœur,

    Aude-là du réel,

    Dans un silence éternel.

    (21/10/2019)

     

     


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  • PRENONS LE TEMPS

    Défi n°  236 chez P¨lume de poète


    Prenons le temps de respirer,
    Nous les grands-parents,
    Pendant les vacances, déchirés,
    Pour garder tous les petits-enfants.
    Papa, maman, travaillent tous les deux,
    Il faut que leurs enfants soient heureux.
    Durant deux semaines de vacances,
    Ils ne regardent pas les conséquences,
    Oubliant que papi et mamie, sont âgés
    Et qu’il faut les aménager.

    Premières vacances scolaires,
    Sur les routes un vaste mouvement populaire,
    A la quête d’une région ensoleillée,
    Si possible peu embouteillée.
    L’eau qui nous manquait depuis des mois,
    S’est emparée de l’automne,
    Envoyant de l’eau par tonnes.
    La famille est aux abois.
    On ne peut même pas traverser la rue,
    La pluie tombe drue.

    Que faire des enfants,
    Avec ce mauvais temps ?
    Visiter un musée,
    Ça ne va pas les amuser.
    Regarder des émissions sur le monde,
    Et les nombreux reportages sur le tiers-monde ?
    Ce sont des sujets qu’ils étudient en classe,
    Et puis ils ont un bon atlas.
    Jouer aux quatre coins dans le séjour ?
    Nous craignons pour nos meubles et les abat-jours.


    Halloween, ce n’est plus de notre âge,
    Tous ces maquillages,
    Même si les enfants en raffolent,
    Pour faire la gloriole.
    Les voir dehors la nuit, nous fait peur,
    On ne voudrait pas qu’ils leur arrivent malheur.
    Se déguiser à la maison,
    Quelque soit la saison,
    Ils n’en voient pas l’intérêt,
    Et ne comprennent pas notre couperet.

    Les grands-parents sont un peu perdus.
    Les garçons installent la table de ping-pong dans le garage ;
    Les filles plus paisibles entre-elles sortent les jeux de société
    Dont le Rail qui leur ouvre l’immensité du monde.
    Pour les premiers jours pas de problèmes.
    Mais ensuite que de dilemmes.
    Nous sommes un peu perdus.
    Tout travail d’école est défendu.
    Les maîtres n’ont sans doute pas d’enfants,
    Sinon ils en mettraient tout le temps.
    (20/10/2019)

     

     

     


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  • Rien ne dure, tout se transforme 

    Une seule création pour le bopnheur,
    Un seul créateur,
    L’homme ne fait que transformer
    Ce qu’il a d’avance déformé.
    Toute chose sur notre terre a une fin,
    C’est son destin
    Tout être humain est limité dans le temps
    Même s’il est un battant.
    Le grain tombé en terre,
    S’il meurt, donnera des fruits
    Pour le bien d’autrui,
    Il n’est qu’un intermédiaire.

    Rien ne dure, tout est éphémère,
    Comme les vagues dans la mer,
    Qui s’écrasent sur la plage,
    Dans un grand déballage.
    D’autres le suivront,
    Nous les maudiront.
    Le cycle ne s’arrêtera jamais,
    Vous ne pouvez le mettre entre guillemets,
    C’est la loi de la mer
    Qui laisse parfois des goûts amers,
    Quand elle avale des marins
    Partis à la pèche tôt le matin.

    La fleur qui éblouit votre parterre
    N’est qu’éphémère.
    Sa beauté n’a qu’un temps,
    Elle n’agrémente qu’un moment ;
    Ses pétales fatigués s’étendent sur le sol,
    Des graines récupérées dans un bol,
    Semées au printemps dans de la bonne terre
    Refleuriront votre parterre.
    Toute la nature se renouvelle,
    Dans un cycle qui lui est propre
    Qu’il ne nous faut pas corrompre.
    Elle nous le rappelle.

    L’homme serait-il éphémère ?
    Son cycle primaire
    Est connu des spécialistes,
    Et de nombreux essayistes.
    La profondeur de l’être leur échappe,
    Pour eux, quel handicap !
    Même si la science avance très rapidement,
    Il leur faudrait beaucoup de compléments,
    Pour comprendre la fin de vie
    Ils en ont beaucoup envie.
    Sa vie ne dure éternellement
    Que deviennent son âme ou son esprit finalement.
    (20/10/2019)

     

     


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  • La petite maison

     

    Maison de son cœur,
    Maison de tant de bonheur.
    Il a fallu la payer
    Sans pour autant s’effrayer.

    Elle a nécessité tant de travaux,
    Un mur d’enceinte pas trop haut,
    De nombreuses plantations,
    Pour un jardin fleuri, l’annonciation.

    Arbres et arbustes ont complété le jardinage
    Pour nous, l’apanage,
    D’une maison bien entretenue,
    Les amis bienvenus.

    Les années ont passées,
    La maison ne s’est pas froissée.
    Les enfants se sont envolés
    Sans jamais s’affoler.

    L’usure du temps,
    Sur elle s’abattant,
    Il a fallu la moderniser
    Sans pour autant la dépayser.

    L’intérieur a été rafraichi
    Le papier légèrement défraichi.
    Quelques meubles nouveaux
    Ont trouve leur place, ainsi que les rideaux.

    Le jardin s’est peu à peu transformé,
    Son charme réaffirmé,
    Des arbres abattus
    Ils étaient un peu foutus.

    La maison, toujours aussi grande,
    Habitable pour nous, il fallait l’offrande,
    D’un chamboulement
    Toujours amicalement.

    L’accueil des petits enfants,
    Plusieurs fois par an
    Revitalisait plusieurs pièces,
    Malgré l’approche de la vieillesse.

    Plaisir d’y vivre
    Et les activités poursuivre
    Dans ce havre de paix,
    Et chacun le respect
    (15/10/2019)



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  • La tempête


    Au petit matin nos trois arbres étaient couchés,
    Nous étions effarouchés.
    Quelle tristesse !
    Quelle impolitesse
    Où vont nicher les petits oiseaux,
    Il ne reste que quelques roseaux ?

    Le merle et sa merlette
    La belette et l’aigrelette
    La jolie mésange,
    Qui chante comme un ange.
    Ah la tempête
    Tu leur fait faire des galipettes

    Ravagé le paysage
    Après ton passage
    Le sapin, le platane le lilas,
    Et même les dahlias.
    Plus d'arbre, plus d'oiseaux,
    Ni de moineaux
    Ailleurs envolés.
    Inondée mon allée.

    Bien triste visage
    D’un tel déboisage.
    Jardin méconnaissable,
    Fini les repos agréables,
    Les lectures attrayantes,
    La nature est effrayante.
    Adieu mes fleurs multicolores
    Pour cette année elles ne vont plus éclore.


    La faute à elle,
    Une photo surréelle,
    Maudite tempête,
    Mon jardin n’est plus qu’une simple carpette
    Plus rapide que bûcheron
    Il ne reste que des troncs
    Abattu sur un coup de tête
    Par cette maudite tempête.

    Quelque soi le nom qu’on lui donne
    Jamais je ne pardonne
    Aucune exception,
    Pas d’absolution,
    Mes lilas, mes platanes et mon sapin,
    Dans le pétrin !
    Plus de pigeons,
    Posés sur les pignons.

    Les gouttières débordent
    Partout elle sème la discorde.
    Les réserves d’eau de pluie
    S’écoulent sans un bruit.
    La route pénalisée par le débordement
    Des égouts, quel chambardement.
    Le vent redouble d’efforts,
    La tornade, encore et encore.


    Les parapluies se retournent
    Dans le vent les feuilles tournent.
    Les piétons sont désemparés,
    Des rues barrées,
    Tout est trempé
    Il faut décamper.
    Sacré tempête,
    La nature fait des galipettes.
    (15/10/2019)


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  • TRavaux d'automne

    Belle journée ensoleillée,
    Au beau milieu d’un automne humide.
    Je vais en profiter pour nettoyer les parterres,
    Avant de passer le karcher.
    Pas de chance,
    La journée sera vite finie.
    Je nettoyais un parterre de fleurs,
    Coupant les grandes tiges des dahlias,
    J’ai glissé sur des feuilles humides,
    Et je me suis retrouvé assis dans le massif de tain.
    J’étais chaos ;
    Pas de doute, ma jambe est brisée,
    Une affreuse cassure.
    J’ai entendu craquer du coté du mollet.
    L’un des os a dû se briser.
    La douleur monte vite,
    J’ai besoin d’aide.
    Je ne pourrais finir mon travail.
    Il faut aller aux urgences,
    Me dit l’ambulancier envoyé par le 15.
    Le radiologue a vite dissipé mes inquiétudes :
    Pas de cassure, ni de brisure,
    Vous avez de la chance,
    Dans quelques jours, on n’en parlera plus,
    Seulement quelques musques foulés.
    (11/10/2019)


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  • La nature en compte de fée

     

    Faut-il commencer par : « il était une fois »
    Pour être un compte de fée d’autrefois,
    Et soumettre la nature
    A un jeu d’écriture
    Que l’on désigne par haïkus, un nom barbare
    Qui ne serait qu’un bobard.

    La nature n’est pas un compte,
    Et n’accepte aucun décompte,
    Pour en limiter les effets,
    Et la faire entrer dans un compte de fée.
    Elle ne peut se décrire dans la règle des haïkus
    Pour éviter tout laïus.

    Vivre dans la nature ne se décrit pas en quelques mots ;
    Un seul pourrait la contenir : « bravo ».
    La nature est si belle
    Qu’elle est bien réelle.
    Pourquoi dire : « il était une fois »,
    Il y a longtemps, autrefois.

    La comparer à un compte de fée
    Ce serait pour elle un méfait,
    Et ignorer son existence aujourd’hui,
    Comme si elle avait été un simple produit,
    Qui un jour a eu son succès,
    Comme jadis le petit poucet.

    Dame nature est si belle,
    Qu’elle mérite un vrai label,
    Car elle est unique
    Et jamais antipathique,
    Envers ceux qui savent la regarder
    Sans la chambarder.
    Je t’aime tel que tu es,
    Avec tes fleurs multicolores comme les bleuets,
    Avec ton soleil qui nous éclaire
    Avec tes orages et leurs éclairs
    Avec tes canicules qui brulent les forêts
    Nous maintenant chez nous à l’arrêt.

    A toute saison
    Tu changes de floraisons
    Tu t’habilles de maintes couleurs
    Pour notre plus grand bonheur.
    Chaque homme peut s’y complaire
    Et avec toi, se distraire.

    Tout chez toi est grandiose,
    Tes fleurs bien écloses
    Les oiseaux qui chantent ta beauté,
    Car tu es la primauté
    Et non un simple compte de fée,
    Parfois décoiffé.
    (18/10/2019)

     


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  • De la tresse à la perruque

     

    Toi quoi portes une perruque,
    Pour habiller ta nuque,
    Que tu sois artiste de cinéma
    Ou pour couvrir un eczéma ;
    Que tu t’amuses dans une soirée déguisée
    Ou simplement te dépayser,
    Toi qui affrontes les traitements chimiothérapique,
    Pour une guérison utopique,
    Sais-tu l’origine des cheveux qui te couvrent le crane,
    Et te fait ressembler à une chanteuse ou à Diane ?

    Le perruquier en connait-il exactement la provenance,
    De ce qu’il vent avec abondance ?
    Si la fabrication est en plastique,
    Pensez à la Chine ou à un autre pays asiatique.
    Si l’on vous propose une perruque auburn venant du Japon,
    Pourquoi pas, dira votre raison.
    C’est peut-être le produit que vous cherchez,
    Et, devant la glace, vous n’êtes pas effarouché.
    Pour une simple soirée dansante,
    Vous vous trouverez décente.

    Andréa qui souffre d’un cancer du sein,
    Qu’a-t-elle besoin ?
    Elle ne cherche pas à se déguiser
    Pour avec des copines s’amuser,
    Mais redevenir une femme à part entière,
    Et à ses amis faire une prière,
    En dévoilant le mal qui la ronge,
    Et l’absorbe comme une éponge.
    Elle veut simplement vivre,
    Et sa vie de femme, poursuivre.

    Le plastique, l’auburn, ne lui conviennent pas,
    Elle fait son mea-culpa.
    Il lui faut de vrais cheveux
    Qui l’habilleront mieux.
    Elle veut redevenir la femme qu’elle était avant sa maladie,
    Et non se retrouver trop vite au paradis.
    La vendeuse parle de prix, de la qualité du produit,
    Quant à ses origines, elle fuit.
    Avec la troisième, devant le miroir, elle bondit de joie,
    Elle a fait son choix.

    Rentrée chez elle avec une fière allure,
    Portant une nouvelle chevelure.
    Elle est angoissée sur l’origine des cheveux naturels ;
    Elle retrouve sa soif culturelle.
    Vite, elle ouvre son ordinateur,
    Et apprend avec frayeur,
    Que ses cheveux viennent de l’Inde lointaine,
    Et sans aucune haine
    Sont offerts au dieu Visnou
    Pour obtenir sa bénédiction partout.

    Les cheveux sont travaillés dans un atelier en Sicile
    Dans des conditions difficiles ;
    Expédiés chez des perruquiers
    Qui fabriqueront les perruques dans leur atelier.
    Si sa maladie le lui permet,
    Elle en est sûre et elle l’admet,
    Il ira d’abord en Sicile
    C’est pour elle assez facile,
    Puis en Inde découvrir ces femmes
    Qui ont une si belle âme.
    (17/10/2019)

    PS : d’après le livre La tresse de Laetitia Colombani

     

     

     


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  • Édur

    Tu es sans doute d’origine basque,
    Mais tu n’es pas né avec un casque
    Pour entrer en conflit avec les autorités,
    Avec plein d’ingénuité.
    Tu es un garçon comme les autres
    Et tu fais partie des nôtres.
    Ce prénom, tu ne l’as pas choisi,
    Et tu ne fais pas partie de la bourgeoisie.

    Ton prénom peut vouloir dire : blanc ou neige,
    Ce qui nous rappelle les perce-neiges,
    Qui n’ont plus besoin aujourd’hui du froid pour sortir,
    Car on les trouve en automne pour fleurir,
    Les sous-bois à coté des champignons
    Habillés de vêtements bien mignons.
    De couleurs variés ;
    Par toi, personne n’est contrarié.

    Serais-tu descendu du ciel,
    Couché sur un nuage bleu-ciel,
    Ou attaché à un gros ballon bleu,
    Dans un acte miraculeux ?
    Qu’importe tes origines,
    Que tu es ou non une frangine
    Appelée Édurne,
    Avec un air taciturne.

    Ton prénom est assez rare,
    Peu rencontré, même dans les Baléares.
    Tu ne le portes pas facilement
    Tes amis le juge inégalement ;
    Ils ne sont jamais d’accord
    Et se dispute encore
    Pour savoir si tu es un vrai basque
    Arrivé dans une bourrasque.
    (16/10/2019)


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  • Randonnée


    Groupe de randonneurs
    Pour le sport et le bonheur,
    De se promener dans la campagne
    A travers bois et pâturages.
    Bâtons en main,
    Nous regardons l’horizon lointain,
    Les nuages dans le firmament,
    Aux allures chagrinant.

    Partis de bon matin
    Par d’étroits chemins,
    Je ne peux décrire mes sentiments,
    Mais mon cœur s’emplit de compliments.
    Marchant sur un tapis de feuilles mortes,
    Une véritable escorte,
    J’écoute le bruissement de mes chaussures,
    Qui à tout moment goûte la nature.
    Perçant le sol de ce plateau
    Qui domine la vallée de haut,
    Quelques jeunes pousses majestueuses,
    Qui avec le froid à venir, resteront infructueuses.
    J’admire ce havre de verdure
    Que m’offre la nature,
    Un véritable tableau aux milles couleurs
    Qui ne peut être un leurre.
    Le groupe s’est arrêté un instant,
    Pour écouter quelques oiseaux chantant
    En essayant d’en donner le nom scientifique,
    Et quelques éléments biographiques.

    Chaque randonnée doit nous permettre de découvrir,
    Les secrets de la nature que nous voulons parcourir.
    Silence pour écouter le chant des oiseaux
    Et celui des grenouilles dans les roseaux.
    Etude de la carte d’état-major,
    Pour ne pas nous perdre dehors.
    On apprend toujours quelque chose en marchant dans la nature
    Et en admirant son cadre de verdure.
    (14/10/2019)

     

     


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  • Héritage

     

    Gros dilemme pour beaucoup de parents
    Qui souhaiteraient que tout se passe gentiment,
    Que les enfants et petits enfants se retrouvent facilement,
    Après leur enterrement.
    Que faire quand l’âge avance inéluctablement ?
    Ce n’est jamais le moment,
    De préparer sa succession
    Sans risquer une expropriation.

    Qui peut déplacer l’heure de son grand départ
    En s’entourant de nombreux remparts ?
    On ne connait ni l’heure, ni le jour,
    Même si l’on vit le grand amour.
    Préparer sa succession ne devance pas la mort,
    N’ayez aucun remord.
    Ne craignez pas vos enfants,
    Qu’ils soient près de vous ou absents.

    On peut donner de main en main,
    Quelques bibelots ou souvenir d‘un long chemin,
    Des œuvres de valeur ou des pacotilles,
    Qui resteront dans la famille.
    Des souvenirs liés à leur enfance,
    Qui retracent une véritable alliance,
    Entre un enfant et son père,
    La fille à sa mère.

    Au-delà de ces petits souvenirs
    Qui chez les enfants devraient parvenir ;
    S’agit-il d’héritage en tant que tel,
    Ou un cadeau, une petite bagatelle.
    Il faut alors faire un certain équilibre,
    Tout en restant libre,
    D’en choisir les bénéficiaires
    A vous d’en trouver la manière.

    Il faut d’abord faire l’inventaire,
    Et choisir le bon mandataire,
    Qui sera souvent le Notaire
    Pour la loi, le prestataire,
    S’il y a des biens immobiliers ;
    Il sera votre meilleur allié.
    Si vous devez faire ou pas un testament,
    Il saura vous conseiller assurément.

    N’oubliez pas de vous protéger,
    Avant de vous alléger.
    Un jour, peut-être, vous attend la maison de retraite,
    Avec une simple chambrette,
    Pour assurer vos vieux jours ;
    A titre privé, pas de séjour.
    Le coût de la journée n’est pas donné,
    Surtout si ça dure plusieurs années.
    (10/10/2019)

     


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  • Les factures à payer
    Sont de plus en plus chères
    Les cartes flambent.

    Factures faibles,
    Quel est le vice caché ?
    Il faudra payer.

    Qui veut recevoir
    Les factures fiscales
    En plus des autres.

    Le facteur passe,
    Pas de courrier dans la boîte
    Factures : néant.


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