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Sur un tableau de Jamadrou
L’aube
Lorsque je dors, les mots se reposent,
Pour eux, c’est la pause.
L’aube est absente de mon existence,
Je n’y ai aucune appétence.
Le heurtoir de l’aube ne me gêne pas,
Pour moi, il est resté en prépa.
Il peut frapper tant qu’il veut,
Ils ne frôlent même pas mes cheveux.
Lorsque je me suis éveillé,
La porte était entrebâillée,
Tu ne l’avais pas refermée,
J’en étais informé.
À mon tour j’ai glissé un œil,
Un simple coup d’œil,
La fresque était toujours à sa place,
À côté de la glace.
J’ai aperçu une belle pensée,
Aux formes bien élancées.
Etalée sur une planche
Qui aurait pu être toute blanche.
Juste un tour noir,
Pour ne pas te laisser choir.
Ton cœur souffrant,
Dans un fond éclatant.
Ensemble entouré de lignes d’espérance,
Le vert de la cohérence,
Couleur de l’amour,
Soleil du jour,
Qui illumine cette œuvre,
Pour moi un chef-d’œuvre.
Création dessinée avec élégance
Dans la cohérence.
Artiste inconnu,
Chez moi, tu es le bienvenu.
Je passe tu tableau à la poésie,
Sans aucune fantaisie.
Les mots glissent sur le bureau ;
Air de boléro,
Qui unit deux artistes éloignés
Qui peuvent s’accompagner.
(10/08/2021)
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Commentaires
Très bon, Daniel ! Bon mercredi tout entier.
Merci Colette. Bonne journée. Daniel