La vie et ses aléas
La vie est un long fleuve tranquille,
Entre gens habiles,
Qui créent de nombreuses règles,
Trop souvent espiègles.
Fleuve empli de larmes,
De la femme une arme,
Qui n’ose avouer sa peur,
D’une fin brutale, quelle que soit l’heure
Elle n’ose avouer,
Qu’elle n’est pas un jouet
Rongeant ses ongles déjà rasés
Elle est blasée.
Quelques lettres à sa meilleure amie,
Laissant défiler ses nombreux ennuis
Au lieu d’en parler avec son conjoint,
De loin son adjoint.
Elle est cette petite fleur
Que la sécheresse ne fait pas peur.
Tout habillée de jaune comme le petit serein,
De son logement riverain.
Il lui amène la vie de la nature,
Fuyant ses mésaventures.
Ses larmes se sont asséchées,
Sera-t-elle un jour arrachée ?
Sa vie, un cours d’eau, asséché.
Son mariage l’a desséchée.
Triste réalité d’une femme battue,
Des coups, elle en a reçus.
Les réseaux sociaux trainent le pas,
Son mari est avocat !
Elle se sent abandonnée,
Elle a peur des avoinées.
Femme déçue ;
Autour d’elle, elle passe inaperçue.
Personne ne peut voir son désarroi,
Elle vit aux abois.
Abandonnée dans sa terre aride,
Elle est serrée par la bride.
Qui posera les yeux sur elle ?
Elle est irréelle.
(20/04/2021)