Face à l’océan
En haut des falaises,
Je me sens à l’aise ;
Assis sur un banc
Face à l’océan.
La houle entraine le mouvement des vagues
Et les fend avec sa dague.
J’aime ce temps de solitude,
Ce n’est plus l’habitude.
Mon esprit divague dans le silence
Un véritable fer-de-lance
Il agit en errance
Refusant les apparences.
Inutile de tendre l’oreille,
Avec ou sans appareil.
Les vagues chantent à l’unisson,
En me donnant des frissons
L’allure des voiliers,
Me fait penser à une cavalcade de chevaliers
Ils mettent l’accent qui ronge mon cœur,
Mais quel bonheur,
De les voir se battre avec les flots,
Me faisant signe : allo.
J’y passerai mes journées,
À les voir se battre comme des damnés.
(21/11/2021)