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Au détour d’un chemin
Chemin déroutant, atmosphère lugubre,
Air irrespirable, parcours insalubre ;
Une chape de plomb tombée sur les arbres,
Ne pouvant nous éclairer, aucun candélabre
Espace assombri, soleil bien caché.
Nos pas craquaient écrasant les feuilles séchées.
Partis tôt le matin à la recherche de champignons
Du quartier nous voulions épater nos compagnons.
La forêt dense, lieu privilégié pour une bonne cueillette,
Les champignons cachés sous un tas d’aiguillettes,
Nous attendait pour faire tomber notre vanité ;
Dans ces sous-bois très denses et accidentés.
Nos chemins s’évaporaient au milieu du silence,
Ce n’était pas notre fort, la patience.
Tous les champignons avaient été ramassés,
A moins que l’obscurité les eut éclipsés.
Lassitude devant nos sacs vides
Refus de rentrer le cœur livide.
Notre marche s’alourdissait,
La peur nous envahissait…
Au loin, au détour du chemin obscurci,
La lumière du soleil effaçait nos soucis ;
Elle commençait à perler entre les arbres d’une clairière,
Enfin devant nous se montrait la lumière.
Il nous fallait encore marcher pour retrouver la route
Dans cette forêt un peu éclairée, amaigrissant nos doutes
Par un soleil levant qui annonçait une belle journée,
Dans un automne déjà enraciné,
Acceptant de rentrer bredouille,
Penaud comme des andouilles.
(23 juillet 2018)
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Balade en vélo
Balade en vélo, le long de la Loire,
Ou sur les bords du Loir,
Du coté de Bonneval
En pleine période estivale
Réconforte le corps
Même pour les séniors.
Pourquoi mettre au repos forcé,
Et le laisser cadencé,
Le vélo de nos rêves
Demandée sans trêve
Durant des années,
Au Père Noël blanc ou basané.
Chaque région s’évertue
Sans arbres abattus,
Pour respecter la nature,
Dans des havres de verdure,
De construire des pistes
Réservées aux cyclistes.
De la Touraine, visitez ses châteaux,
En vous promenant le long de l’eau
Enfourchant votre vélo,
Vous serez un héros,
Tranquille sur un circuit réservé,
Jusque votre arrivée.
On peut enfourcher sa bicyclette
Pour accompagner sa cadette,
Faire les courses au marché
Sans pour autant l’accrocher
Et respecter les liens familiaux
Se promenant le long des canaux.
(16 juillet 2018)
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La pendule
Tic tac faisait la pendule du bureau ;
Son chant s’évaporait au-delà des coteaux.
Tic tac chantait son balancier, de droite à gauche,
De gauche à droite, oscillant comme un gavroche,
Qui du matin au soir, sur deux pieds trop souples
Cherchait dans la rue, un petit bol de soupe.
Changeant de domicile, elle garda le silence
Devant ceux qui avaient peur de sa balance,
De gauche à droite sans jamais s’arrêter,
Des locataires, elle n’était plus acceptée.
Au repos, sous les arbres du jardin, son tic tac,
Ne me bercera plus dans mon hamac.
Une larme perlant au coin de l’œil, tu m’as dit adieu,
Levant la tête pour cacher ta peine, dans les cieux.
Te voici en route verts un autre horizon,
Qui, je l’espère, redorera ton blason.
Sèche tes larmes, ton tic tac reste dans mon cœur
Car tu trouveras un nouvel amateur.
En pièces détachées, tendrement rangées,
Elle fera le bonheur, sans être adjugée,
D’un inconnu en balade dans un espace de vente
Que régulièrement il arpente,
Pour découvrir en avant du bâtiment
L’objet tant recherché depuis si longtemps.Bientôt résonnera de nouveau ton tic tac,
Qui bercera dans un autre jardin, un ami du hamac ;
La vie est ainsi faite, tout n’est que passager,
Et dans notre être devient abrégé.
La roue tourne, il faut l’accepter,
Quelque soit l’âge, il faut s’acclimater.
(19 juillet 2018)
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Boulanger
Ouvrier boulanger
Laissez la pâte lever
Avec de la levure.
N’oubliez pas les œufs
Gardez le four à bonne température
Enlevez votre tablier tout blanc de farine,
Réajustez votre tenue
Et vos clients seront ravis
Berger dans les alpages
Ooréka, son fidèle chien de garde
Loin de la bergerie
Avec son panier pour le repas du midi
Nécessaire pour tenir la journée
Garde son troupeau
Et le laisse brouter l’herbe fraiche
Regarde les alentours
Et surveille surtout les jeunes brebis
Bertrand et son meilleur ami
Olivier, son voisin le plus proche
Loin de leur quartier
Avancent sur le chemin
Nouvellement tracé le long de la Loire
Gamelle dans le sac pour le pique-nique,
Emerveillés de parcourir la nature
Regardant les oies sauvages volant dans un ciel radieux,
Ecoutant le chant des petits oiseaux le long du fleuve.
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Le soleil
Le soleil a rendez-vous avec la lune ;
Des télés, ils voudraient occuper la Une,
Non pour des émissions artistiques,
Mais pour nous parler de l’Arctique,
Des ours sur leur banquise,
De la fonte des glaces, aujourd’hui admise,
De la disparition de nombreuses îles,
De populations le seul asile.
Soleil et lune se sont retrouvés,
Les chaines ne les ont pas approuvés,
Faute d’audimat assuré,
Elles ne pouvaient adhérer.
Un jour de coupe du monde,
La recette n’aurait pas été féconde ;
France/Belgique occupait la Une,
Aucun auditeur pour le soleil et la lune.
Le sort du monde classé aux oubliettes,
Pour lui, même pas quelques miettes.
Le réchauffement climatique,
Là bas au milieu de l’Arctique,
Pouvait attendre quelque temps
Sans se soucier des avances de Satan,
Qui devait suivre le match à la télé,
Avec lui nous sommes désolés.
Ecologie, mot que tout le monde veut prendre
Sans chercher à comprendre,
Que notre terre est en danger,
Et qu’il faut la ménager,
Pour laisser à nos petits enfants,
L’espoir de pouvoir subsister en chantant.
Écologie, mot à la mode, sans aucune peur,
Puisqu’il nous fait gagner des électeurs.
Le soleil réchauffe tout le monde,
La lune éclaire tout le monde.
De leur hauteur ils voient notre terre
Et les problèmes liés à l’air.
Saurons-nous les écouter
Et sans faille accepter
Que la terre nous a été seulement confiée,
Et qu’il ne faut pas la béatifier.
(10 juillet 2018)
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La révolte d’une mer en furie
Venu des profondeurs de l’océan
Un terrible serpent, image d’antan,
Digne fils d’Asclépios dieu grec
Qui refusait pour ses fils le moindre échec.
Sur ses gardes sans cesse, il errait au fond de l’eau.
De peur qu'en surface, un pécheur voulant sa peau
Ne le reconnaisse et le transperce avec son harpon
Comme les chasseurs de baleine au Japon,
Il se tenait dans les cavernes de la mer
Se cachant en coulisses, éteignant les lampadaires.
Aujourd’hui, le serpent des mers a décrété :
Jour d’exercices et de feux d’artifice bien affutés
Qui bousculeront les vagues des mers,
Leur donnant un goût amer.
Comme celle d’une énorme baleine,
Cétacés échappant aux baleiniers avec peine,
Sa queue montait et descendait, transperçant l’eau,
Secouant les flots, culbutant les bateaux.
La mer ne pouvait se défendre devant cette bête en furie ;
Pouvait-elle amadouer ce centaure qui la laissait ahurie.
Elle se laissait emporter au gré des battements de la queue.
Son allure avait changé ; elle avait perdu sa couleur bleue.
Une vase sableuse l’avait transformée ;
Elle ne pouvait s’accoutumer.
Des vagues impressionnantes se formaient en abondance,
Défiant la mer de son arrogance.
Elles balayaient tout sur leur passage,
Détruisant le moindre balisage.
Allongé sur le sable douillet sous un soleil de plomb
La tête couverte d’une casquette, je protégeais mon front.
Le bord de l’eau était tapissé de galets
Que des vagues bien douces faisaient rouler,
J’aurais pu chanter
Tout en restant abrité :
La mer sans arrêt,
Roulait ses galets.
J’étais heureux de pouvoir me détendre ;
Que le roulis des vagues à entendre.
J’étais loin d’imaginer ce que ce monstre me réservait,
Et la tempête qu’il soulevait.
Je regardais le ciel, de bleu habillé,
Aucun signe ne le disait barbouillé.
Brutalement le domaine des dieux s’assombrit
Le vent préparait un charivari.
L’air de repos se désertait ;
Rien n’aurait pu nous abriter.
Il fallait rapidement plier bagages
Et quitter cette plage,
Qui devenait dangereuse
Face à une tempête belliqueuse.
Le ciel s’ouvrit brutalement
Laissant s’échapper des trombes d’eau abondamment.
Le roulis des galets s’était énervé,
Et sur le sable à grand bruit, dévalés.
Le ciel se zébra d’éclairs multicolores,
Il fallait fuir ce corridor.
Devant cette mini bourrasque,
Qui ressemblait à une arnaque,
Je quittais cette plage de mes rêves
Qui, du travail, m’avait permis une trêve.
Luttant contre des vents adverses
Accompagnés de fortes averses,
J’ai pu atteindre mon logement,
Transis de tels désagréments.
Le serpent des mers m’avait chassé
De mon oasis bien agencé
Le long d’une rive ensoleillée,
Qu’un ami m’avait conseillé.
Dame nature, chez elle est maître,
Il nous faut l’admettre.
(8 juillet 2018)
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Un bord de mer un soir d’été
Je garde en mémoire
Ce spectacle d‘un soir,
Qui m’a comblé de merveilles,
D’un coucher de soleil,
Que m’a offert la nature,
Magnifique architecture.
Doucement, le soleil descendait,
Et à l’océan accédait.
Jean Ferrat avait chanté
Ce refrain qu’il avait concocté :
« La mer sans arrêt
Roulait les galets »
Que durant la journée, elle avait accumulés,
Les voulant assemblés,
Le long d’une belle plage
loin de tout babillage.Jaune/orangé était l’horizon,
En cette belle saison.
Je voyais descendre,
Comme une alouette calendre,
Le soleil qui avait réchauffé la journée,
Et qui m’avait accompagné.
Fatigué, il voulait se coucher
Et de la mer s’approcher.
Dans l’eau quelques baigneurs,
Qui se prenaient pour des seigneurs,
Les vêtements, au loin déposés,
Les corps presque carbonisés,
Sautillaient sur le ressac des vagues,
Recherchant la drague.
De la berge ils avaient courus
Pour se baigner entièrement nus.
Ils attendaient du soleil le coucher,
Et ses rayons débranchés,
Pour profiter de la nuit étoilée,
Avec ses lumières émaillées,
Pour sortir de l’eau
Comme de pauvres rigolos.
Ma présence les avait un peu gênés,
Ils restaient agglutinés.
Les filles, les cheveux défaits,
Nageaient dans l’eau comme des fées.
On aurait dit des sirènes
De vrais indigènes,
Par la couleur de leur peau,
Que le soleil avait brulé au chalumeau.
Elles étaient prêtes à passer la nuit,
Au moins jusque minuit.
Dans la mer, elles se laissaient bercées,
Et par l’onde, balancées.
Sans attendre que le soleil se cache,
Abandonnant tout panache,
De l’eau, elles ont couru
sur les galets les pieds nus,Emplies de liberté
Comme des oiseaux en pleine activité.
Là-bas, au fond de l’horizon,
Le soleil a baissé son blason,
Puis il a disparu rangeant ses couleurs sacrées,
Dans ma tête, bien encrées.
Le ciel a perdu de sa clarté,
Sans abandonner sa fierté.
Peu à peu il étend une voilure bien étoilé,
Avec de pointes brillantes déballées.
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Maison bien implantée
En campagne
Dans un bled paumé
Imaginez-vous, là, en vacances
Calme sans bruit de voitures
Avec uniquement le chant des oiseaux.
Même votre ordinateur est à l’arrêt
En l’absence de branchements
Nul ne peut vous déranger
Tous vos amis ignorent votre destination
Soyez dans la joie d’un repos bien mérité.
Malgré la chaleur régnante
Etendez-vous sur la pelouse
De votre jardin.
Imitez les touristes allongés sur la plage
Calme est votre quartier
Avec des voisins partis se délasser.
Mesurez votre chance d’être loin des embouteillages
Emmagasinez le maximum de soleil
Ne lésinez pas sur le repos
Tout le monde y a droit,
Sachez en profiter.
Mesurer votre chance d’être en vacances
Evadez-vous dans la campagne ou à la mer,
Dans une région ignorée des touristes.
Ici vous vous reposerez
Car vous ne serez pas dérangé
Avec votre chien comme seul compagnon.
Même les enfants sont loin de vous, chez papi et mamie
Et votre marie encore au travail
Ne regretter pas votre isolement
Toute la journée ou presque
Sans être perturbée.
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Sonnet à Icare
Prisonnier sur son île, Icare veut s’enfuir.
Les chemins bien gardés, la cohorte veille,
Les portes verrouillées, la mer dangereuse
La nostalgie emplit son âme, il veut fuir.
O vague sur la mer, tu ne peux me porter,
Là bas sur l’autre rive, près de ma famille ;
Morne mer qui ne peut m’emener à Achille,
M’empêcheras-tu de rejoindre mes ancêtres.
Aigle majestueux qui plane au dessus de la mer
Prête-moi tes ailes, je te les rendrais,
De l’autre coté de l’eau, dans ma cité.
Comme lui je vais avoir des ailes, je les construirai.
Avec lui je planerais sur l’océan,
Pour échapper à mes gardiens
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Un joli feu
Les branches ramassées, dans les bois s’accumulent
Amenées sur le dos de maudites mules
Dressées au milieu, vaste emplacement
Celui sur qui le maire a prêté serment.
Dans quelques jours, un soir, bûcher sera dressé
Et par le maire allumé dans la soirée.
La population du pays et environs
Autour du feu rassemblée, tous ils chanteront.
Un fantôme de lune au ciel déjà sombre
Premier, dernier quartier, sont cachés par l’ombre.
Au loin quelques hululements percent la nuit ;
Bruit de la gente présente, les bêtes fuient.
Sur l’autre versant de ce vallon, dans la plaine,
Des scouts ont mis la flamme au bois résineux,
Écoutez chanter l’âme de ce bois heureux
Face à la fraicheur, sur tous les dos, une laine
Vive la Saint Jean, les flammes montent au ciel
Pour défier les enfers, Satan couvert de miel,
Un véritable appât pour les pauvres hères
Comme les abeilles, face aux ours humant l’air.
(29 juin 2018)
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Trouver une petite pièce de monnaie en or
Enlevez la saleté qui la recouvre
Nettoyer les deux faces
Dans une petite bassine.
Reviendra sa splendeur originelle.
Essuyez bien les deux faces
Sans la rayer
Sans aucun abrasif
Et démarrera une nouvelle richesse
Télécharger un nouveau film
Est interdit
Ne le faites pas
Demandez l’autorisation en payant une
Redevance pour les droits d’auteur.
Evitez de vous mettre en dehors des règlements
Suivez les règles en la matière
Sans vouloir faire le malin
Et vous serez un bon citoyen.
Tendresse d’une mère
Entourant ses enfants
Ne la bousculer pas
Devancer ses souhaits
Recherchez les allègements
Et vous serez aimé
Sans en faire de trop
Sachez vous faire petit
Elle saura vous le rendre
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Pour plaire à une femme, qu’elle soit de passage ou une amie de la famille, il ne faut pas la saouler de paroles, ni trop la flatter. L’amitié se contente souvent de silence.
Ne lui demandez pas si elle prend la pilule et si son foyer est bien tenu. Ce serait aussitôt la rupture.
Vous cherchez à lui plaire ? Commencez par réfléchir. Quel est votre dilemme ? Respecter votre épouse et maîtriser vos envies. Contentez-vous de lui être agréable. C’est la seule chose qui compte. Un simple dialogue sans arrière pensée consolidera votre amitié.
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Le chemin pierreux
Je n’oublierai jamais ce chemin pierreux,
qui débouche près de la maison.
Le long des champs, souvent silencieux,
Il est connu depuis plusieurs générations.Tout entouré de verdure,
Il sillonne pour peu de temps, la nature ;
Bientôt il ne sera plus,
Le maire voulant en faire une rue.Des immeubles vont prochainement le côtoyer,
Les champs de blé à jamais disparus,
Des logements à perte de vue,
Le modernisme, vous le voyez !
Sur ce chemin encore ombragé,
deux êtres s’avançaient ; ils n’auraient jamais dû se rencontrer.
Ils marchaient à pas feutrés,
l’un rentrait, l’autre s’évadait.Leurs yeux se sont croisés,
Il faisait encore jour ;
Longtemps, ils se sont parlés,
Comme des enfants, seuls, dans une cour.Appuyé sur son bâton tenu d’une main,
Il serait resté jusque demain.
Dans le jeu, elle s’est aventurés,
Plus tard, ils se sont retrouvés.Ce chemin sera-t-il encore là, après l’hiver ?
Le printemps le couvrira-t-il encore de verdure ?
Quoiqu’il en soit, une chose qui est sûr,
Ailleurs, ils se retrouveront comme deux frères.
7 commentaires -
Un adepte de notre association utilise souvent l’expression : « S’en tamponner le coquillard » quand il parle de mes décisions et de ma façon de travailler. Ce manque de respect est étrange de la part de quelqu’un qui pense détenir le pouvoir, espérant le garder encore longtemps. Qui lui aurait attribué de telles responsabilités ? En tant que présidente, je serais au courant. Y-aurait-il « anguille sous roche » de sa part ? Envisage-t-il de me remplacer ? Je ne vais pas le brusquer en l’attaquant de front. Il me faut « ménager la chèvre et le chou » dans l’attente de la prochaine assemblée car je n’envisage pas de céder ma place à un incapable qui ne sait que parler et se placer sans jamais agir. Il a un fameux bagout, mais tout s’arrête là. Il ne faut pas qu’il pense que je vais m’attendrir et m’agenouiller devant lui.
5 commentaires -
Royan
Ville rasée par les bombardements,
Vidée de sa population,
Refusant l’abdication
Tu as vécu de gros chamboulement,
Et perdu ta splendeur d’antan.
Morne Royan
Ta reconstruction me laisse un goût amer
Bien loin de toute mer,
Ville sans âme,
Que personne ne blâme,
L’été les touristes t’envahissent,
Te chérissent.
Les vers de Renaud,
Sans doute composés au bord de l’eau :
« Ce n’est pas l’homme qui prend la mer,
C’est la mer qui prend l’homme »
N’ont aucun sens en ce lieu
Dis leur adieu.
De mer, il n’y en a point
Quelque en soit le recoin.
Royan se situe dans l’estuaire de la Gironde,
Qui comme la mer, gronde.
Ses plages de sable bordent le fleuve
Qui abreuve.
Elles attirent les touristes
Et de nombreux boulistes,
A la recherche de soleil,
Qu’ils guettent dès le réveil
Pour une séance de bronzage.
A tout âge
Le marché couvert représente un certain intérêt,
Les jours de son ouverture, pour acheter des raies,
Sans oublier les langoustines
Qui, pour un bon repas, passent à la guillotine.
L’église Notre Dame édifiée en béton est bien triste
Et attriste.
A l’approche de l’eau, une forêt de mats,
Traverse tous les climats ;
Ils sont serrés les uns contre les autres qu’ils soient rond ou plat
Me rappelant des plantations d’Hévéa.
Ils se balancent au gré des vagues,
Air vague.
O vagues monotones,
Qui font croire que la mer est présente,
Mélancolie, tu n’es pas qu’apparent ;
Je ne peux chanter ta beauté, je reste atone
Ni m’arrêter sur cette onde qui divague,
Morne vague.
Bien scellés au centre de petites embarcations
Expliquant leurs classifications.
Les bateaux vont affronter l’eau de l’estuaire,
Un véritable adversaire,
Contournant le phare de Cordouan,
Cher aux chouans.
Certains atteindront la mer lointaine,
Toujours incertaine,
Même à la belle saison
S’attaquant aux maisons.
Par des projections de sel
Un carrousel.
Ville reconstruite dans un style moderne,
Reste pour moi une cité terne.
Retirez les plages de sable,
Pour les vacanciers, elle ne sera plus abordable.
Donnez-lui un peu de couleur
Pour du bonheur
(20 mai 2018)
5 commentaires -
Pour publiez des poèmes
Relisez bien votre texte,
Enlevez toutes les fautes d’orthographes
Soyez très stricte.
Encore des fautes !
Ne négliger pas la préparation
Comme un orfèvre travaillez votre œuvre
Et vous serez récompensé par le nombre de lecteurs
Préparez-vous pour faire une bonne marche
Respirez profondément
Evitez un départ trop rapide
Sans aucune préparation
Et vous irez plus loin
Ne cherchez pas la performance
Comme les grands sportifs
Economisez vos énergies.
Pour réussir votre dessert
Regroupez tous les éléments sur la table
Evitez toute précipitation
Sans aucune préparation ; prenez votre temps
Ensuite mélangez doucement vos ingrédients
Ne vous énervez pas avant d’avoir fini
Comme ceux qui n’ont pas de patience
Et vos invités seront ravis
5 commentaires -
ici
https://atelierecrituretreizealadouzaine.blogspot.com/
Mon fils entre au lycée agricole,
Branche vinicole.
Il aimerait reprendre l’exploitation familiale
Un désir patriarcal.
Il sera pensionnaire.Pour lui, quelle affaire.
Qui le guidera dans sa nouvelle vie,
Pour parvenir à ses envies ?
Il faut préparer son trousseau,C’est un autre berceau.
Que de contraintes,A faire sans aucune crainte !
Dans la liste, que de choses farfeluesC’est une liste absolue.
On le prend pour une marionnette.
Pour tout emmener, il faudra une camionnette.
Assise sur un siège près de la margelle du puits,
Juste après un orage de forte pluie,
Je regarde le mur couleur brique, un peu terne,
En ce qui me concerne.
Je prends une légère collation,
Pour la circulation.
J’ai les jambes fatiguées
Je ne peux plus bourlinguer.
La pluie s’est arrêtée
Pourquoi rester abritée ?
Mais la gouttière fuit encore,
L’eau s’écoule sur le mur de dehors ;
Je vais prévenir le plombier,
Installé aux Herbier.
Dans les champs, mon mari travaille
Le bord des vignes, il débroussaille.
10 commentaires -
Eternelle beauté
Tout est beauté.
Ecarquillez les yeux
Regardez la nature
Ne la défigurez pas
Elle vous le rendra.
Laissez la vivre
Libérez-là de vos étreintes
Elle a besoin de liberté
Sans être contrainte
Enfant de tout pays
Tenez-vous la main
Etendez les bras vers l’autre
Regardez-le joyeusement
Ne le méprisez pas
Et vous ne serez pas rejeté.
Laissez-les vivre
Libérez vos étreintes
Enfant de tout pays
Soyez les ambassadeurs de la paix.
Elevez les bras bien haut
Tout le corps doit réagir
Etirez vos mains
Restez sans bouger
Ne respirez plus
Elle progresse la détente.
Laissez-vous aller
Libérez tout votre corps
Elevez votre esprit
Sans vous contracter.
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La Porte des rêves
Une telle porte peut être fermée
Pour empêcher le rêve de s’évaporer,Et mieux s’accoutumer,
Pour avec l’individu, collaborer.
Mais elle peut être ouverte
Pour faciliter les découvertes
Et construire une grande épopée
Qui ne pourra s’échapper.
Quelle soit ouverte ou fermée
La porte des rêves n’est jamais allumée.
Elle surprend dans le noir
Une fois tombé le soir,
Et disparaît au petit matin,
Sans aucun baratin.
Tout évènement peut ouvrir cette porte
Et l’individu emporté
Dans des nuages brouillardeux
Qui peuvent le rendre heureux.
Grand Maître des rêves,
Toi que les crées sans aucune trêve,
Inonde mon être de tes rêves heureux
Dont tu es si généreux ;
Ils me font dormir d’un sommeil générateur
Et grâce à eux je suis un bon auditeur.
Eloigne de moi ceux que l’on nomme cauchemar,
Qui agitent mes nuits comme des calamars,
Qui me cerneraient pour me détruire
Et dans l’enfer m’introduire.
(12 juin 2018)
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Est-il au fond du ravin,
Cet être qui me tend la main ?
S’est-il agrippé à une branche
ce matin, un dimanche.
Pourquoi en douter,
Et derrière une ombre m’abriter.
Ecoutez-le pleurer ?
Son visage est apeuré.
Depuis des années il cache ses sentiments
comme si une menace le trouvait somnolent.
Depuis trop longtemps cet homme souffre ?
En silence au fond de son gouffre.
Aurait-il chopé une maladie grave
Qui chaque jour s’aggrave ?
L’oreiller serré contre son ventre
Sur son drame, il se concentre.
Il ne joue un personnage
Pour faire croire qu’il est malade, il se ménage ?
Non ! Il s’est battu pour ses enfants
sans être étouffant.
Depuis des années son ménage bascule
son épouse affabule.
La réalité du quotidien, il l’affronte seul,
Lui qui est mon filleul.
Un drame inattendu l’a bouleversé,
Tout son être est renversé.
Il ne voulait y croire
Refusant la lie du ciboire.
Peut-il revenir en arrière
Et renverser toutes les barrières ?
Sa progéniture le soutient,
Aucun d’eux ne s’abstient.
Pour eux, il restera debout,
Droit comme un marabout.
(11 juin 2018)
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