-
An'Mai et Compagnie liste 49
L’artisan
Cet homme qui a dépassé l’âge de la retraite,
Personnalité très discrète,
Bien connue de son environnement,
Il est à l’œuvre discrètement.
Il travaille dans un petit atelier,
C’est son second foyer.
L’horloger a besoin de solitude,
Pour profiter de toutes ces aptitudes.
Il est installé dans le pays du camembert,
Une petite station balnéaire :
Il n’aime pas la saison touristique,
Des vacanciers trop prosaïques.
Il refuse de capituler,
Devant des gens, sur la plage, affalés
Devant cette constellation d’humains,
Qui repartiront le surlendemain.
Circulant en procession,
Tout autour de la station,
Il ne fait aucun éloge des vacanciers,
Qu’il ne saurait apprécier.
Dans son atelier, il aime ressentir l’odeur de l’huile dans les rouages,
Rechercher la pièce qui s’est révoltée,
C’est surprenant à son âge.
Il a une belle collection de pendules récoltées.
(05/02/2023)
-
Commentaires
Dans mon village
L'horloger faisait mon admiration
Avec sa boutique qui brillait
Ses pendules qui rythmaient le temps
Et surtout l'homme avec sa loupe
D'horloger à l'œil ...
Il fait partie de mon monde d'avant
Bien rangé dans mes souvenirs
Bonne semaine Daniel
-
Lundi 6 Février 2023 à 13:31
J'ai découvert ce métier mots d'un séjour dans l'Est, il y a des années. Je ne les compte plus. Daniel
-
Magnifique poème, Daniel ! Défi joliment relevé. Bonne semaine !
-
Lundi 6 Février 2023 à 13:29
Merci Colette. Bon après-midi ensoleillé. Daniel
-
Je l'imagine très bien cet horloger épris de solitude, tout à son minutieux travail !
Bravo et merci pour ce poème qui sonne bien à mon oreille et à mon coeur.
Bonne soirée
Bises amicales
An,'Maï
-
Lundi 6 Février 2023 à 13:28
Il me ressemble un peu ! Bonne journée Daniel
-
Suivre le flux RSS des commentaires
Ajouter un commentaire
Créer mon blog
C'est de la fine mécanique comme on dit, un passionné accroché à ce lieu, faut dire que cette profession ne doit pas courir les rues, belle journée, JB