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Chatondaniel
La rade
Les marins épuisés la regardent de loin,
Du repos ils ont besoin.
Les regards fatigués,
L’esprit intrigué,
Les corps las,
Et le voilà,
Ce lieu de calme et de repos,
Avec ses entrepôts.
La pêche a été ineffable,
Sortie inutile et désagréable.
Si près du port, contre toute apparence,
Un filet pris dans les hélices, brisa notre espérance.
Nous étions à l’entrée de la rade,
Aucune parade.
Nous avons frôlé la catastrophe,
A précisé le sous-off,
Avec ce filet qui s’était coincé dans les rouages,
Nous avons effleuré l’échouage.
La capitainerie nous prit en main,
Le filet fut ôté dès le lendemain.
À l’entrée de la rade
Se croisaient des vacanciers ;
Cet abri, ils savaient l’apprécier,
Et faisaient signes à leur camarade.
Ils n’étaient pas au courant de nos avaries
Se contentant de regarder notre gabarie.
La rade est leur protection,
Une bonne solution,
Contre les coups de vent,
Un véritable contrevent.
Les bateaux pris dans une tempête,
Avec leur lampe-tempête,
Scrutent l’entrée de la rade,
Pour éviter la noyade.
C’est leur sécurité,
Repos bien abrité.
Au milieu des nuits,
Le véritable appui.
Vacanciers ne gênaient pas l’entrée des bateaux
Des marins, le repos.
(13/07/2023)
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Commentaires
C'est un très joli poème, Daniel. Cette rade est un abri attendu pour ces marins.
Bonne journée