• Jeu chez mille et une..

    Combien j’ai de doigts

     Apprendre à compter ses doigts,
    Dans un jeu amusant
    Bien que salissant,
    Sans utiliser les rince-doigts.
    Un grand tablier de plastique,
    Couvrant les vêtements, c’est pratique.
    Que diraient les mamans
    Si les enfants revenaient en chantant,
    Chemises ou chemisiers
    Comme un tablier de tapissier,
    Recouverts de maintes taches de peinture
    La beauté de leur progéniture !

    Une grande toile blanche accrochée au mur,
    Devant des boîtes de peinture,
    De couleurs variées
    Qu’il faudra mariée.
    Chaque enfant doit compter les doigts de la main droite,
    Ceux de sa petite main étroite.
    La tremper dans l’un des pots de couleur,
    Et la poser à plat sur la toile blanche,
    Qui pour l’instant n’est que pâleur,
    Comme la coulée d’une avalanche.
    Les mains se succèdent,
    Sans aucune entraide.

    Seconde phase de l’œuvre,
    Qui nécessite une nouvelle manœuvre,
    La main gauche est toujours propre,
    Alors que la droite est malpropre.
    La gauche doit faire le même travail,
    Belle trouvaille !
    La joie se lit sur les visages ;
    Ils ont tous respecté le balisage.
    Le tableau achevé,
    Il faut être bien élevé.
    Passage aux toilettes oblige,
    Il ne doit rester aucun vestige.

    Sur le mur, la toile a changé de couleur ;
    Les élèves la regardent avec bonheur.
    Pas question de la toucher,
    Ni sur le sol la coucher.
    La peinture n’est pas sèche,
    On risquerait d’y faire une brèche.
    Chacun s’amuse à compter les doigts des deux mains,
    La leçon est bien apprise pour le lendemain.
    Sur cette toile, un peu arrangée par la maitresse,
    Avec beaucoup de délicatesse,
    Chacun recherche ses propres mains
    En faisant un bel examen.

    Lors de la fête de fin d’année,
    Certains parents et leurs ainés,
    Entraînés par leurs enfants,
    Devant le mur qui n’était plus blanc,
    Y ont vu les mains désespérées du radeau de la méduse,
    D’autres un patchwork et sa muse.
    Personne n’avait compris l’objectif de ce travail,
    Et, de la maitresse, la trouvaille.
    Les enfants n’avaient parlé que des mains sur un mur blanc,
    Ce qui avait laissé les parents troublants.
    Les enfants connaissaient leur nombre de doigts,
    Au point que certains les utilisaient pour compter, comme il se doit.
    (18/05/2020)



  • Commentaires

    4
    Jeudi 21 Mai 2020 à 02:13
    colettedc

    Magnifiquement bien trouvés, tes mots et ton idée pour relever le défi, Daniel ! Bravo !

      • Jeudi 21 Mai 2020 à 10:19

        Idée classique pour le maitresses de maternelle. Bonne journée. Daniel

    3
    Mardi 19 Mai 2020 à 13:38

    ça se lit bien 

    Bonne journée Daniel

    2
    Mardi 19 Mai 2020 à 12:29
    Très sympa pour accompagner cette œuvre artistique. Bisous
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