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L'aube fleurie
Ils ont tué leur serment
Ils ont tué leur serment,
Pour eux, aucun errements,
Pour quelques minutes de plaisir,
Satisfaction d’un désir.
Ils ont sacrifié le cœur d’enfants,
En les bluffant.
Confesser, ils se croyaient blanchis.
De la justice, affranchis.
60 ans de silence
Aucune transparence.
Les supérieurs le savaient,
Ils sont restés muets.
Pourquoi éveiller un scandale,
À cause de quelques pédales.
Il fallait sauver l’édifice,
Par quelques sacrifices.
Toi qui voulais devenir prêtre,
En donnant tout ton être,
Tu ne recevais aucune préparation,
Pour éviter ces déviations.
Tu aurais pu être tenté
En abusant de ton autorité.
Tu as pris un autre chemin
Tu aurais pu être un autre Caïn.
Les victimes avaient honte ;
Elles étaient laissées-pour-compte.
Leurs parents ne les croyaient pas,
Pas de l’épiscopat.
À qui ouvrir leur cœur,
Devant une telle fureur,
Elles ont gardé leur secret
Et sont restées discrets.
Poussée dans ses retranchements,
Devant de ces attouchements,
L’église de France a réagi.
Il fallait stopper l’hémorragie.
Ainsi est né le Ciase,
Pour compléter l’ardoise.
Aux Évêques d’en tirer les conclusions
Et mettre en place des perfusions.
(13/11/2021)
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Commentaires
Ce qui s'est tu pendant des années est une honte , un crime impardonnable
Bonne soirée Daniel
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Mardi 16 Novembre 2021 à 17:51
L’abée est percé, Que l'église aille ,jusqu'au bout de ce dossier. Bonne soirée. Daniel
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Qui aurait soupçonné des prêtres ? Cela paraissait impensable...
C'est tout là le problème. On les mettait sur un piédestal et on ne croyait pas les enfants. Bonne soirée. Daniel