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Atelier 15 chez Ghislaine
Nuit de crise
Horreur au cours d’une profonde nuit
Angoisse, sourire, colère,
Je ne supportais aucun bruit,
Quelle galère !
J’étais coupé du monde.
Ma langue desséchée par la profondeur d’une sonde,
Un grand couteau au ras du cou,
Qui montait et descendait, fixé à un bambou.
Je contemplais cette installation les dents serrées ;
Je ne pouvais me libérer ;
Couché sur un tapis de verdure,
Je trouvais mon lit trop dur.
Ciel bleu dans ma nuit noire,
Je me laissais choir,
Face à une lune blanche,
Je risquais l’avalanche.
Qui m’arrachera à cette angoisse,
Et me délivrera de cette poisse ?
Crier, hurler, personne ne répondra,
Du milieu de ce brouhaha.
Un seul espoir
Dans l’eau me laissait choir.
Au milieu de cette nuit sombre,
Ne traine aucune ombre.
Ce fut mon salut,
Je n’avais pas la berlue ;
Je nageais dans une eau glacée,
Je n’étais pas blessé.
(11/07/2021)
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Commentaires
Un texte qui va comme un gant aux mots et à l'image.
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Lundi 19 Juillet 2021 à 11:04
Bonjour Colette. Je n'écris pas avec un gant bien que dans les crises d’arthrite j'en mets un sans les bouts de doigt pour me permettre d'écrire à l'ordi ! Bonne journée. Bisous Colette
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vaut mieux se réveiller avec des rêves pareils misère quel nuit! Bisous
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Mardi 13 Juillet 2021 à 17:46
Dans la nature, il en faut pour tous le goûts. Bonne soirée. Daniel
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Un cauchemar, je suppose ? Bon après midi
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Mardi 13 Juillet 2021 à 17:45
Un cauchemar inventé pour les besoins de Ghislaine
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Hé bien Daniel, je n'aimerai pas être dans ton cauchemar .
Merci pour cette participation mon poète ami
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Mardi 13 Juillet 2021 à 11:53
Il a été totalement inventé pour y glisser les mots proposés. Bonne journée. Bisous Daniel
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Quel cauchemar. Belle semaine et bisous
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Je crois que tu as bien fait de te sauver. Tu as nagé jusqu'où ?