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    Aux représentants des salariés 

     

    Présentez-moi vos revendications,

    Dans un court exposé,

    Pour permettre un climat meilleur

    Dans notre théâtre

    Et surtout sur les pistes de danse.

    Il faut savoir s’adapter.

    Un large sourire ne suffit pas,

    A tout changer d’un coup de baguette magique.

    Je tiens toutefois à renouveler le contenu du règlement intérieur

    Que tout les monde doit connaitre et respecter

    Jusqu’au top final de toute représentation

     

     

     


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    Affaiblissement

     

    Œuvrer comme un manchot,

    Éviter de porter des plats chauds,

    Est-ce l’usure de l’âge

    Ou un simple passage ?

    Je ne saurais le dire,

    Et encore moins l’écrire ;

    Je ne peux que le vivre ;

    Rien ne m’en délivre. 

     

    Une main qui tremble

    Refusant à l’autre de travailler ensemble

    Empêche toute écriture,

    Même enfermée dans une armature.

    L’arthrose entrave l’articulation,

    Paralysant une bonne circulation.

    Est-ce l’usure de l’âge

    Ou un simple passage ? 

     

    Le corps est affaibli, un peu usé,

    En a-t-on abusé ?

    Pas de pièces de rechange,

    C’est étrange.

    Il faut l’accepter,

    Et, à la vie, rester connecté.

    L’usure de l’âge,

    N’est pas un simple passage. 

     

    Rester debout

    Et de la vie, garder le gout.

    Savoir résister,

    Sans être attristé ;

    Garder l’envie de vivre

    Et chaque jour suivre, 

    La lumière du jour

    Avec beaucoup d’humour.

    (8 avril 2018)

     


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  • Vole, vole alouette
    Imite les mouettes
    Qui planent sur les eaux,
    Et s’envolent là haut.
    Pourquoi tant de peine
    Pour traverser la plaine ?
    Dans le ciel il y a beacoup de place ;
    Où sont les menaces ?
    Pour moi ton vol est un ravissement
    Sans ombre de désagrément.
    Monte, monte alouette,
    Comme les aigrelettes.
    Dans un ciel tout rayonnant,
    Ton vol est passionnant.
    A te regarder, j’imagine,
    Que tout s’illumine,
    Dans le ciel comme sur la terre
    Utilisant tous les ampères.
    Autour de moi chante l’eau de la fontaine
    Jusque dans l’atmosphère lointaine.
    En montant vers les sommets,
    Tu traces de nombreux bracelets,
    Qui se reflètent dans l’eau cristalline,
    Que le soleil illumine.
    Tu tournes et voltiges dans le ciel,
    Dessinant des arcs-en-ciel,
    Qui rapprochent le ciel de la terre,
    Eloignant le tonnerre.
    Ton spectacle efface ma détresse
    Obérant toute tristesse.
    Ton chant égaye l’atmosphère,
    Eloignant Lucifer
    De la nature en fête,
    Qu’il voudrait abjecte,
    Préférant l’obscurité
    Pour ses activités.
    Chante, chante, mon alouette,
    Pourquoi resterais-tu muette ?
    Tu serais chouette,
    Mon amourette.
    Chante, chante, alouette,
    Fais-le à tue-tête,
    Comme mon ami le rossignol
    Mais surtout pas en espagnol,
    Langue que je ne connais pas ;
    Pour une fois soit sympa.
    Je te donnerai du grain,
    Que tu mangeras dans ma main.
    Avec toi le printemps revient
    Saison qui me convient.

    (23 février 2018)


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  • Le printemps

     

    Le calendrier a dit : c’est le printemps !

    Il était attendu depuis longtemps.

    La météo ne l’a pas vu arriver,

    Il ne faut pas rêver.

    Cette année, il a pris du retard ;

    Il s’est levé trop tard,

    Pour métamorphoser la campagne,

    En pays de cocagne.

    De la saison, il a raté le train,

    Soyez-en certain.

    Comme lui, le soleil ne s’est pas levé,

    Rien ne le captivait.

    La pluie, les orages, les ont remplacés

    J’en suis bien agacé.

    La nature reste endormie,

    Plaquant au fond des nids les fourmis.

    Les fleurs n’ouvrent pas leurs boutons

    N’ont-elles pas raison ?

    Le jardin est bien triste,

    L’atmosphère l’attriste.

    Les tulipes restent fermées,

    Les primevères  ne peuvent s’accoutumer.

    Les boutons des rosiers sont gelés

    Les roses affolées.

    La nature est perdue

    Tout est confondu.

    Le printemps s’est mis aux abonnés absents,

    C’est ahurissant.

    Qui accepterait de le réveiller

    Pour qu’il reprenne sa place,

    Avec un peu d’audace ;

    Il n’est pas encore médaillé.

    Envoyez l’hiver se coucher

    En lui demandant de ne pas broncher.

    Il a assez travaillé

    Il n’a que trop bataillé.

     

    (29 mars 2018)

     


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