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La roseraie
Plusieurs châteaux de Touraine,
Sous l’impulsion des reines,
Ont implanté dans leur demeure,
De magnifiques roseraies
Avec en leur milieu une belle noiseraie.Ces magnifiques jardins
Entourés de vastes chemins
Sont aujourd’hui ouverts à tous les promeneurs
De véritables chineurs
Qui parcourent toutes les allées,
Des chemins non dallés.Internet vous en donne la liste
En vous mettant sur la bonne piste.
Ne traversez pas notre région
Comme si vous aviez sur les yeux un bâillon,
Sans vous arrêter sur l’une des roseraies
Et son frère la noiseraie.Vous ne serez pas déçus de votre promenade
En buvant quelques citronnades,
Fabriqués par les châtelains du lieu
Qui possèdent le château depuis leurs aïeux.
Ils vous ouvrent leur porte en grand
Comme si de leur château vous étiez adhérents.L’odeur des roses
Effacera toute sinistrose
Et vous aurez du mal à quitter les lieux
Lorsque la nuit couvrira les cieux.
Hommes et femmes qui aimaient la nature
Vous pourrez piqueniquer dans la verdure.Ces roseraies sont un voyage dans le temps,
Qui dure depuis longtemps.
Arrêtez-vous sur les noms des rosiers,
Vous serez extasiés,
De la diversité des créateurs,
De la beauté, de véritables acteurs.
(26/05/2019
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Perception de soi
A l’endroit ou à l’envers,
Le même refrain.Avec lunettes,
On se verrait autrement,
Faut les enlever.Le lunatique
A une autre perception
Ça change souvent.Le grand malade
Pas la même perception
Du sens de la vie.
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Famille aujourd’hui
On ne choisit pas ses parents,
On ne choisit pas sa famille
On ne choisit pas les trottoirs de Manille,
De sa naissance, on ne choisit pas le temps.Chaque enfant a un père et une mère,
Qu’on le veuille ou pas, même si c’est amer.
Le modernise n’y peut rien changer,
Dès l’origine du monde ce fut ainsi, on ne peut rien déranger.On n’a qu’une mère
Et peut-être quelques sœurs et frères,
Chacun a le droit de la connaitre
Sans pour autant avoir tous les paramètresOn n’a qu’un père biologique
C’est une certitude logique
Mère et père même séparés,
Pour les enfants, ils ne sont pas des enfoirés.Enfants de parent séparés
Respectez ceux qui vous ont donné la vie
Vous devez les connaitre si vous en avez envie.
Vous avez des droits et des devoirs, à la mairie, déclarés.Pourquoi vouloir indiquer dans les écoles : parents un, deux…
Une décision qui ne saute pas aux yeux,
Qui ne peut servir le bien de l’enfant,
Lui rappelant de mauvais moments.Décision de bureaucrates
Qui n’est pas très délicate.
Est-il nécessaire de surligner une famille recomposée
Sur les papiers scolaires, à tous exposés.
On n’a qu’un Père,
On n’a qu’une mère,
Vous ne pouvez rien changer
On ne peut les échanger.La loi de la nature
N’est pas une caricature.
Le droit humain peut la ménager,
Mais ne jamais l’endommager.Fête des mères,
Fête des pères
Restez vigilant envers vos enfants,
De les empêcher pas de fêter leurs parents biologiques.
(22/05/2019)
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Fleurs qui garnissent nos parterreS
L’arôme que vous rependez est bienvenU
Encore un été qui laissera un bienfait,
Une odeur digne de parfums franC
Respirez bien, cet air vous raviverA
Dépensez moins d’argent en trafiC
Economisez dans la fleur naturellE
Chacun y trouvera ce qu’il attenD
Avec joie et enthousiasme à regardeR
Cherchez dans ce parterre sans être abattU
Tout ce qu’il faut pour bien vivrE
Usez votre nez à respirer du réeL
Sans en abuser pour rester bien actiF
Favorite parmi tous mes amiS
Lola est un véritable agneaU
Elevée dans un chenil, petite, elle me plaisaiT
Une bête qui aime s’allonger au soleil sur le banC
Rousse, toujours, elle nous plairA
Debout, on voit son ventre blanC
Etendue, ressort bien sa couleur broussE
Chat qui le moindre bruit entenD
Amusant ceux qui la voient bondiR
Comme si elle courait après son jouet perdU
Toute la journée, elle s’amusE,
Utilisant ses jouets dont une balle en forme d’animaL
Sautant dans tous les sens comme un cerF.
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Sous la pluie
Tombe, tombe la pluie
Tout le monde est à l’abri.
De grosses gouttes d’eau frappent
Aux carreaux qui les attrapent
Les laissant dégouliner le long de la paroi
Traçant des dessins assez adroits.Personne dans la rue n’affronte la mini tempête,
Sauf une dame et son chien qui lui tiennent tête :
Vêtue comme un petit chaperon rouge,
Elle avance comme sous des infrarouges
Pour rejoindre ses copines
Avec leurs chiennes coquines.Seize heure trente, l’heure a sonné
Même avec un temps déchainé,
Le rendez-vous du soir est sacré,
Dans leur tête, bien ancré.
Tous les chiens sont énervés,
Malgré la pluie, les habitudes sont préservées.Au rendez-vous, tout le groupe est présent
Encapuchonnés, bien couverts avec ce temps.
Les chiens en liberté ne craignent pas l’eau,
Qui ne pénètre pas leur peau.
De véritables amis dans la campagne
Ils respectent leurs compagnes.Les jardins attendaient cette pluie
Sans se mettre à l’abri d’un parapluie.
Les plantations jaunissaient
Les fleurs s’amenuisaient.
Les réserves d’eau restent à un niveau très bas
Les agriculteurs en sont las.Dieu de la pluie, toi
Qui fait pleuvoir sur les bons et les méchants
Écoute des gens les prières et les chants
Accueille leur demande en les aimants.
Que le printemps oublie le dérèglement climatique
Pour tous les humains, problématique.
(21/05/2019)
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Le beau parchemin
Écrire sa vie sur un beau parchemin,
Qui restera demain
Quand nous aurons quitté cette terre
Où nous ne sommes que locataire,
C’est un désir nait au fond de notre âme,
Évitant ainsi tout amalgame.Un beau parchemin bien décoré
Par de nombreuses couleurs, amélioré,
Comme ceux écrits au moyen-âge
Sans aucun babillage
Souvent par des équipes de moines,
Qui n’étaient pas chanoines.Ce beau parchemin sera l’héritage des enfants
Qui le liront en pleurant,
Découvrant peu à peu la vie de l’auteur
Bien éloignée de la leur.
Ils comprendront ce qu’ils n’ont jamais compris
Des situations qu’ils avaient vécues parfois avec mépris.Enfants ou adultes qui lirons ce testament
Ecrit bien souvent modestement,
Lisez-le, relisez-le, comme unique,
Prenant du temps sans panique
C’est le livre d’une vie
D’un être qui vous a servis.
Qu’il soit écrit sous forme de parchemin
Ou qu’il ait pris un autre chemin,
Celui de l’ordinateur ou d’une tablette
Sans aucune calculette,
Il doit vous aider à comprendre le vécu de son auteur
Qui de sa vie fut le fondateur.La forme de l’écrit n’en tire pas la valeur
Le texte a été composé avec le cœur.
Qu’il soit en prose ou en vers poétique
Sans idée acrobatique
Pour vous permettre de dire en vous-même,
Il nous aime.Beau parchemin
Qui a pris corps un matin,
Comme tant de poèmes écrits dans le temps
Par un être combattant
Qui ne veut pas laisser à ses enfants que de l’argent
Mais un récit convergeant.Les photos remplissant tant d’album
Au cours des ans par cet homme,
Qu’elles soient jaunies ou en noir,
Ne donne qu’un reflet momentané sans déboire
Cachant ce que pense le photographe amateur,
Voulant seulement donner du bonheur.Regarder les photos en lisant le parchemin,
Permet un véritable examen,
De la vie d’un homme qui vous a aimé
Qui pour vous s’est tout donné,
Laissant en quelques lignes,
Ce qui dans sa vie a été le plus digne.
(20/05/2019)
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Fleurs de printemps
Quelle est la première fleur du printemps,
Celle que l’on attend depuis longtemps,
Celle qui éloigne le froid de l’hiver,
Celle qui relègue aux archives les temps couverts.
Soleil levant sur les terres gelées,
Qui dès le matin peut nous interpeller.Dans les sous bois, les perce-neige apparaissent,
Qui couvrent le tapis forestier de nouvelles couleurs,
Qui nous invitent à respirer de nouvelles odeurs,
Habillant tout notre être de multiples caresses
Pour nous ouvrir au printemps
Et l’attendre en chantant.Dans les jardins publics comme autour de nos maisons
Se dressent peu à peu les tiges vertes de saison
Qui donneront de magnifiques tulipes
Aux couleurs multiples.
Avec elles, s’ouvrent les jonquilles
Donnant aux parterres un air tranquille.Les coquelicots sont de retour
Après avoir accompli de nombreux détours,
Les produits chimiques,
Pour eux dramatiques,
Les ont chassés de nos terres fertiles
Devenus infertiles.Depuis l’année dernière
Ils sont revenus dans le jardin de la chaumière,
S’arrêtant derrière un grand mur
Labouré et travaillé avec de la fumure.
Un seul pied s’était installé
Et cette année ils sont quatre le long de l’allée.Pour préparer le premier mai
Et offrir à chacun le calumet de la paix
De petites clochettes blanches
Ignorant l’existence de branches
Apparaitront au raz du sol
Avant d’être déposées sur une console.Les pelouses ne sont pas de reste,
Des fleurs blanches et jaunes se dressent
Criant à tue-tête : c’est le printemps
Qui ne connait aucun contretemps
Pour égayer nos demeures
Et nous donner de nouveaux embaumeurs.Les arbres fruitiers étalent leurs fleurs
Pour annoncer la chaleur
Qui ouvrira les bourgeons, espoir
De futures confitures et jus de fruits à boire,
De pommes, de poires, de cerises ou d’abricots
Autant de fruits non tropicaux.
(19/05/2019)
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Atelier 12/2019 chez Maridan
O désespoir ! Mon choix est nulle de vouloir agir comme un devoir d’écolier à rechercher sur Internet, le soir, jusqu’à épuisement, à la lumière d’une lampe trop faible. Chemin trop fatiguant pour moi, malgré une lutte continuelle pour réussir ce qui me tourne dans la tête depuis longtemps. Je ne manque pas de courage : « cent fois sur le métier, remettait votre ouvrage », a dit Jean de la Fontaine. L’espoir de réussir me conduit chaque soir à renouveler mes idées.
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Rêves d’enfants, petits et grands
Ferme les yeux, tu verras de belles étoiles
Qui te couvriront d’une belle toile
Lumineuse
Majestueuse.
Tu seras à l’abri des mauvaises fées
De grands chapeaux, coiffées,
Pour faire peur aux enfants
Avec leur air ébouriffant.
Au milieu de ton sommeil
A ton oreille elles susciteront de mauvais conseils
Qui te réveilleront au milieu de la nuit
Et te causeront des ennuis.Ferme les yeux, vite tu t’endormiras.
Vêtue d’une belle robe comme à l’opéra,
Blanche neige et ses sept nains
Te prendra par la main,
Pour t’emmener là haut
Dans son château,
Pour une nuit de beau rêve
Toi, la bonne élève.
Avec elle tu verras le Père Noël.
Dans son traineau bien réel,
Tu pourras choisir les jouets
Qui combleront tous tes souhaits.Dors ma petite fille, mon joli bébé chéri,
De toute maladie, tu seras guéri.
Laisse-toi emporter dans les nuages
Où se cachent de nombreux pages.
Ils t’ouvriront la porte de château
De la Belle au bois dormant.
Tu y entreras en chantant,
Assise au milieu d’un bateau
Qui se déplacera sur l’eau,
Au son de nombreux grelots.
Son château t’accueillera
Avec ses grands vases en baccarat.Que d’histoires à raconter
Avec des paroles de bonté,
Pour endormir les enfants
Réveillés trop longtemps,
Assis devant des écrans,
Offerts par leurs grands parents,
Qui aiment leur faire plaisir,
Et honorer leurs désirs.
Les rêves ont disparus,
Comme un fleuve sa décrue.
Ils deviennent vite cauchemar
Les laissant le matin, flémard.
(13/05/2019)
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Caverne de mes rêves
Pas de petites maisons dans les arbres,
Construite en banchage ou en marbre,
Pour s’évader du rythme quotidien
Ou simplement jouer au comédien,
Comme les enfants dans un bois
Construisant une cabane en gros bois.
Je n’ai plus l’âge de jouer à ces jeux là,
Avec toute une smala.Comme une âme qui descend dans les profondeurs de son être,
Il me faut emprunter un étroit escalier construit en hêtre.
Ne pouvant prendre mes bâtons de marche
Deux rampes me donnent l’allure d’un patriarche,
Fatigué par une respiration haletante,
Il me faut du temps pour atteindre la dernière marche bien déroutante.
Plus qu’une caverne c’est un vrai caveau,
Qui avait demande de gros travaux.Mon petit domaine
Inaccessible à toute autre personne humaine,
Me connait à travers mes rêves
Qui sont toujours des heures brèves
Au milieu d’une nuit calme et sereine
Bien loin de toute fête foraine.
Cette caverne, que j’appelle troglodyte
Est pour moi une pièce érudite.Y sont descendus tous mes poèmes
Issus d’un esprit de bohème,
Bien rangés dans des classeurs
Dans l’ordre de mon cœur.
Personne ne peut y toucher ni les consulter,
Elle en serait vite catapultée,
Tant que n’aura pas sonné mon dernier jour
Qui écrira le mot fin pour toujours.Les nouveaux textes sortis de mes rêves
Sont souvent des notes brèves,
Que je transcrits dès le matin
Sur l’ordinateur très malin.
Il remplace mes mains hésitantes
Trop faibles et souvent impatientes.
Domaine de rêve sous la terre du jardin,
Qui n’ouvre sur aucun chemin.Aujourd’hui j’ai fait le grand ménage
Ce n’est peut-être pas encore l’apanage.
Les classeurs ont retrouvé leur place dans un bureau bien lumineux
L’ordinateur a également quitté le troglodyte prurigineux.
La clé de la porte a été jetée dans la rivière,
Qui s’écoule au-delà des bruyères.
L’escalier dangereux a été détruit,
Aucune possibilité d’y redescendre avec autrui.
(05/05/2019)
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Le pauvre homme
Chaque matin,
Il prenait le même chemin,
Dès le réveil de la lumière,
Traversant la bruyère,
Pour retrouver sa pierre
Debout devant la rivière.Assis sur ce socle encore froid
Refroidi par l’ombre du bois,
Il attendait que se lève le rideau
De la boulangerie pour avoir son petit cadeau.
Il voulait être le premier à franchir le seuil
C’est son petit orgueil.Depuis qu’il est sans travail,
Et perdu, de son logement le bail,
L’histoire recommencera jusqu’à sa mort
Sans aucun remord
Envers la société qui l’employait
Il n’était pas inquiet.Il connaissait bien sa machine,
Mais a dû fermer l’usine,
Faute de repreneur
Pour son plus grand malheur.
30 personnes au chômage,
Malgré plusieurs débrayages.Dès l’ouverture du magasin
De bonne heure le matin,
La boulangère lui donnait gratuitement
Avec son mari consentant,
Une baguette de pain,
Encore chaude à la main.
Le petit bistro qui était proche
Entre les deux un simple porche,
Lui offrait un café
Un cadeau de fée.
Il prenait son temps pour la boire
Comme un enfant pour ses devoirs.Une petite chambre lui avait été proposée,
Dans une petite ferme, du village opposé,
Contre quelques travaux dans les champs
Ce n’était guère alléchant
Car il n’était pas payé
Mais son travail surveillé.C’était tout ce qu’il avait pour manger,
De vie, il ne pouvait changer.
Trop vieux pour être embauché
Depuis qu’il avait été débauché.
Le village n’avait plus d’usine
Et lui, plus de machine.Comment s’inscrire au chômage
L’antenne était trop loin du village,
Pas d’autobus, ni de train pour s’y rendre ;
Comment aurait-il payé, il ne pouvait qu’attendre,
La fin de sa triste vie,
Ce qu’il avait envie.
(10/05/2019)
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Au fond de la vallée, un soleil da saison illumine tout le paysage. Les fleurs de montagne montrent le bout de leur nez dans les alpages. Respectons la nature ; il faut laisser les fleurs en place et ne pas les attacher pour en faire un bouquet. C'est le printemps qui pointe à l'horizon avec la lumière du soleil qui gravit la montagne
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Imaginez que vous rencontrez des féeS
Lumineuses, rayonnantes, habillée sans haillonN
La jolie fée qui vous dit : « HellO »
Une grande et belle Dame bien, d’aspect jolI
Même au ciel, dans sa beauté, aucun astre ne la rejoinT
Intégrale fée qui ressemble à un bel acaciA
N’oubliez pas de l’inviter à entrer dans votre maisoN
Attention elle souhaite de votre part un beau mercI
Très fort et si vous êtes poli, faites-là entrer dans votre atriuM.
Immédiatement vous penserez à ManU
Oubliez vite ce nom que vous avez combattu dans un dueL
Nulle est votre idée, restez vrai et réeL
Sans vous souciez du qu’en dira-t-on d’un amI.
Indécis est l’auteur de ces lignes.
Lire ou écrire avec un joli crayon
L’employer en espérant qu’on vous dira : bravO
Utilisé pour faire un poème qui sera jolI.
Même le crayon billes ne sera jamais parfaiT
Inscrire des mots pour faire un acrostiche qui ne sera pas une katA
N’oubliez de lettres en route, noN,
Auteur de jeu, Lenaïg dirait : pas finI
Toutes les lettres n’ont pas été retenues, pour ce foroM.
Insensiblement vous baisserez la tête en disant : pas vU
Omettez de telles erreurs pour ne pas dire : accidenteL
Notre directrice et conseillère un peu virtueL
Sous estimerez le niveau de petit élève chérI.
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Si peu de choses
Un sourire,
Sans un mot à dire
Un simple regard
Pour éviter la bagarre
Un bonjour en passant
Ce n’est pas angoissant
Ce qu’on pourrait appeler la bienveillance
Ou le début d’une nouvelle alliance.Faut-il refaire le monde
En seulement quelques secondes,
Là on peut le sauver avec un peu d’amour
Et quelques mots d’humour ?
Il a fait une bêtise à un certain moment,
A jamais, c’est un délinquant.
Lui a-t-on dit simplement bonjour
En la croisant durant un simple séjour.Est-ce un instant de rêverie
De regarder avec amour un être appauvri,
Un homme de la rue
Qui demande une piécette à votre vue ?
Pas facile à faire, plus facile à dire,
Avec le cœur, les angles arrondir
Pour aller au-delà de qu’en dire-t-on
Sans être caméléon.Un petit rien, qui ne vous coute rien
Même si l’on vous dit : ce n’est pas bien !
Vous les encouragez dans leur fainéantise
C’est de votre part une sottise.
Un petit rien, un simple bonjour
Quelques mots au seuil du jour,
Un petit café pour les réchauffer
Sans pour autant philosopher.L’amour du cœur
Un petit mot qui n’a pas d’odeur,
Une rêverie pour les uns,
Qui n’ont rien d’humain.
Beaucoup de choses pour agrémenter le monde
Chez nous comme dans le tiers-monde,
Donnera un sens à votre vie actuelle
Qui ouvre une porte sur l’éternel.
(5/05/2019)
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François vit dans son fief ;
Réalisant sa solitude dont il n’est pas fier
Avec comme seul compagnon un chat appelé Baba,
Thérèse, il l’a invitée, c’est un fait,
Elève comme lui de l’école du village.
Retrouver une ancienne amie pour diner,
N’est-ce pas une bonne solution.
Il n’a qu’une seule envie : que tout soit fini
Toute la semaine il y a pensé même couché dans son lit,
Enervé, il a envie de fuir son domaine.Fédération française des éleveurs de bœuf
Réunis autour de leur major
Avec les épouses, même celle qui bientôt accouchera.
Toute l’assemblée est heureuse et pleine d’allant.
Elire un président pour la journée en lui disant oui,
Revient à chaque rencontre, mais il ne faut pas abdiquer.
Ne rien négliger pour la réussite ; n’est accepté, aucun abandon.
Imaginer un score à égalité entre deux candidats,
Tout le monde, recommencer le vote, devrait.
Et la journée bien commencée, serait vite dépréciée.
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La plume
La plume tourbillonne
Dans un ciel monotone
Qu’une bise légère
Dans ce mois, mensongère,
Donne un ciel grisâtre
Qui amène à allumer l’âtre.Plume blanche et sans tache,
A l’aile, plus aucune attache
Du ciel tu es descendue
Pauvre plume toute nue.
Tu se laisses emportée
Sans être déconcertée.Tu te méfies du vent
Qui au loin l’entraînera longtemps.
Tu ne peux que te laisser emporter,
Là haut, personne à heurter.
Trouveras-tu le royaume des fées
Dont tu es assoiffée.Sauras-tu écouter la musique des fées,
Qui sont magnifiquement coiffées,
Et emplissent nos rêves
Sans faire de trêves,
Dans la douceur de nos nuits
En dépassant largement minuit.Là-haut, la petite plume est heureuse
Et des fées, amoureuse.
Elle monte et descend au gré du vent
Dans un véritable ballet charmant.
Vent qui anime ce bal
Ne redescend pas trop vite dans le val.Eblouissante de clarté
Sous une lumière de pureté
Elle emprunte le parfum féérique,
Des fées lyriques.
Elle se laisse voler au gré des aspirations du vent.
Ce qui pour elle est émouvant.Mais son rêve n’est pas d’éternité,
Là-dessus, aucune ambigüité.
La bise légère qui l’avait emportée
Dans une magnifique clarté,
Manque de souffle
Er rapidement s’essouffle.Tournoyant dans le ciel,
Comme dans une valse irréelle,
Elle descend doucement vers le sol,
Et se pose sur la fleur d’un tournesol,
La protégeant des mésanges et autres oiseaux
Qui font leurs nids au dessus des roseaux.
Petite plume, légère et solitaire,
Te voici revenu sur terre.
Heureuse et silencieuse,
Mais dans ton cœur, bien curieuse.
Tout a changé autour de toi
Te voici sur une autre voie.Mon propre rêve m’a abandonné
Me laissant sous la couette, bâillonné.
Réveillé, tu n’es plus là,
Sans doute repartie là-bas
Dans ton monde de fées
Qui à toi, restera agrafé.
(30/04/2019)
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thème : amitié
Un exemple d'amitié réelle parmi d'autres : mon ami Christian a trouvé chez lui les clés de la porte de notre appartement. Un simple geste qui mesure notre amitié : il nous a téléphoné, mais nous étions encore en route. Les jeter, il n'en est pas question ni de les garder tranquillement jusqu'à notre prochaine rencontre. Sans faire de bruit pour ne pas entrainer les pleurs de sa petite fille qu'il garde, il sort de chez lui, prend sa voiture. Il nous rejoint sur le trottoir de la maison alors que nous fouillons poches et sacs à la recherche de la clé. Ce n'est pas ça que vous cherchez !
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Regarde
Alors regarde, regarde un peu
La beauté de la nature sous un soleil bleu
Alors regarde, regarde un peu
Comme cette vue te rend heureux.Entre dans une forêt ou dans un bois,
Laisse s’évader ton émoi,
Couche-toi sous un arbre
Comme si tu étais allongé sur un sol de marbre.Ecoute le chant mélodieux des oiseaux
Qui ne sont pas des damoiseaux,
Laisse-toi envahir par la fraicheur du sol
Sans t’offenser des alvéoles.L’odeur délicate de la nature
Et de toute sa verdure
Emplie tes narines,
De millions de figurines.La senteur humide du terreau
Que n’arrête aucun barreau
Se glisse doucement en toi lors des inspirations,
Pour envahir tout ton être avant les expirations.Que de fleurs entourent ton lit de terre
De toutes couleurs comme un vrai parterre
Ouvre les yeux vers le beau ciel bleu,
Aux mille couleurs de feu.Que d’oiseaux voltigent au dessus de toi,
Ils sont chez eux dans ce bois.
Leurs chants emplissent l’univers
Qui pour toi, reste découvert.
A travers les branchages des chênes
Reliés par aucune chaine,
Transparait la lumière du soleil
Qui a tes yeux fait merveille.Ferme les yeux et écoute
Aucun bruit d’autoroute
Mais le chant mélodieux
D’une nature donnée par Dieu.
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La ronde des mots
Chez mon boucher, j'ai demandé un beau morceau d'échine. Sa femme, me connaissait bien et elle était enchantée de me servir. En province, on se connait mieux qu'en grande ville. C'est pour aider votre guérison ? Ca ne peut que vous faire du bien une bonne viande bien racée. Elle sait que je suis assez malade car j'allais souvent à l'hôpital ces derniers mois. Avec le temps magnifique que nous avons, vous allez repartir de bon pied. J'ai entendu dire que vous utilisez un barbecue dans votre jardin. Pour cuire une telle viande, mettez dessus des épices et surtout une belle couronne de laurier. Allumez votre barbecue avec des morceaux de sapin, ça vous rappellera vos vacances dans les Landes. J'ai bien entendu ses conseils, et je les ai entièrement suivis. Quel régal !
entendre.
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Le petit bois
Mon environnement : du bois, des feuilles, de la terre
Formant entre eux de petits cratères ;
Des pins, des chênes, des peupliers,
Savent bien m’habiller ;
Ils ne demandent qu’à se développer pour s’élever vers le ciel,
Pour eux une espérance matérielle.De temps à autres des petits oiseaux chantent,
Des mélodies à mon cœur, touchantes,
Volent d’arbre en arbre frôlant les feuilles
Regardant sauter les écureuils,
Avant de se poser sur leur nid
Leur très cher abri.Chez eux, ils dégustent quelques petits vers,
Dont ne donnent aucun détail ces quelques vers.
Ecouter mon cœur palpiter
Sans discontinuité,
Sous un soleil radieux ;
Que ce lieu est merveilleux.Avec la pluie fine qui a précédé le soleil,
Les couleurs de la nature font merveilles
Tout cet environnement chante de joie,
Comme chez moi, les villageois
La nature qui nous entoure
Nous vêt d’une véritable fourrure.Ce petit bois est rempli de beauté
Restant isolé des grandes cités,
Caché au bout d’un petit chemin
Que j’emprunte presque chaque matin
Trop étroit pour les voitures modernes,
Il cache une véritable caverne.En paix, il peut prospérer car il est isolé.
Peu d’humains se promènent sur ses allées,
Quelques chasseurs en octobre,
Traversent son ombre ;
L’absence de lapins et autres gibiers, toutes les semaines
Les éloignent de ce domaine.
Pas de gros arbres pour être sciés
Sa jeunesse l’éloigne des carnassiers.
Quelques champignons pointent leur nez avec de belles alvéoles,
Mais bien cachés dans les feuilles mortes qui habillent le sol
Ils n’attirent personne,
Et dans leur cœur, ils rayonnent.Ce petit domaine vit en paix,
Avec ses taillis épais ;
Abandonné à cause de son pourtour,
Il est en fête toujours,
Pour le bien de la nature,
Fier de sa belle verdure.C’est un espace vital,
Pour l’avenir de la planète, capital,
De temps à autre, quelques animaux perdus
Y cherchent un refuge bien défendu.
Ici, la vie est en fête,
Tout ce qu’il faut pour reposer la tête.
(27/04/2019)
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