• La roseraie

    Plusieurs châteaux de Touraine,
    Sous l’impulsion des reines,
    Ont implanté dans leur demeure,
    De magnifiques roseraies
    Avec en leur milieu une belle noiseraie.

    Ces magnifiques jardins
    Entourés de vastes chemins
    Sont aujourd’hui ouverts à tous les promeneurs
    De véritables chineurs
    Qui parcourent toutes les allées,
    Des chemins non dallés.

    Internet vous en donne la liste
    En vous mettant sur la bonne piste.
    Ne traversez pas notre région
    Comme si vous aviez sur les yeux un bâillon,
    Sans vous arrêter sur l’une des roseraies
    Et son frère la noiseraie.

    Vous ne serez pas déçus de votre promenade
    En buvant quelques citronnades,
    Fabriqués par les châtelains du lieu
    Qui possèdent le château depuis leurs aïeux.
    Ils vous ouvrent leur porte en grand
    Comme si de leur château vous étiez adhérents.

    L’odeur des roses
    Effacera toute sinistrose
    Et vous aurez du mal à quitter les lieux
    Lorsque la nuit couvrira les cieux.
    Hommes et femmes qui aimaient la nature
    Vous pourrez piqueniquer dans la verdure.

    Ces roseraies sont un voyage dans le temps,
    Qui dure depuis longtemps.
    Arrêtez-vous sur les noms des rosiers,
    Vous serez extasiés,
    De la diversité des créateurs,
    De la beauté, de véritables acteurs.
    (26/05/2019

     


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  • Perception de soi
    A l’endroit ou à l’envers,
    Le même refrain.

    Avec lunettes,
    On se verrait autrement,
    Faut les enlever.

    Le lunatique
    A une autre perception
    Ça change souvent.

    Le grand malade
    Pas la même perception
    Du sens de la vie.


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  • Famille aujourd’hui

    On ne choisit pas ses parents,
    On ne choisit pas sa famille
    On ne choisit pas les trottoirs de Manille,
    De sa naissance, on ne choisit pas le temps.

    Chaque enfant a un père et une mère,
    Qu’on le veuille ou pas, même si c’est amer.
    Le modernise n’y peut rien changer,
    Dès l’origine du monde ce fut ainsi, on ne peut rien déranger.

    On n’a qu’une mère
    Et peut-être quelques sœurs et frères,
    Chacun a le droit de la connaitre
    Sans pour autant avoir tous les paramètres

    On n’a qu’un père biologique
    C’est une certitude logique
    Mère et père même séparés,
    Pour les enfants, ils ne sont pas des enfoirés.

    Enfants de parent séparés
    Respectez ceux qui vous ont donné la vie
    Vous devez les connaitre si vous en avez envie.
    Vous avez des droits et des devoirs, à la mairie, déclarés.

    Pourquoi vouloir indiquer dans les écoles : parents un, deux…
    Une décision qui ne saute pas aux yeux,
    Qui ne peut servir le bien de l’enfant,
    Lui rappelant de mauvais moments.

    Décision de bureaucrates
    Qui n’est pas très délicate.
    Est-il nécessaire de surligner une famille recomposée
    Sur les papiers scolaires, à tous exposés.


    On n’a qu’un Père,
    On n’a qu’une mère,
    Vous ne pouvez rien changer
    On ne peut les échanger.

    La loi de la nature
    N’est pas une caricature.
    Le droit humain peut la ménager,
    Mais ne jamais l’endommager.

    Fête des mères,
    Fête des pères
    Restez vigilant envers vos enfants,
    De les empêcher pas de fêter leurs parents biologiques.
    (22/05/2019)

     

     

     


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  • Fleurs qui garnissent nos parterreS

    L’arôme que vous rependez est bienvenU

    Encore un été qui laissera un bienfait,

    Une odeur digne de parfums franC

    Respirez bien, cet air vous raviverA

     

    Dépensez moins d’argent en trafiC

    Economisez dans la fleur naturellE

     

    Chacun y trouvera ce qu’il attenD

    Avec joie et enthousiasme à regardeR

    Cherchez dans ce parterre sans être abattU

    Tout ce qu’il faut pour bien vivrE

    Usez votre nez à respirer du réeL

    Sans en abuser pour rester bien actiF

     

     

     

    Favorite parmi tous mes amiS

    Lola est un véritable agneaU

    Elevée dans un chenil, petite, elle me plaisaiT

    Une bête qui aime s’allonger au soleil sur le banC

    Rousse, toujours, elle nous plairA

     

    Debout, on voit son ventre blanC

    Etendue, ressort bien sa couleur broussE

     

    Chat qui le moindre bruit entenD

    Amusant ceux qui la voient bondiR

    Comme si elle courait après son jouet perdU

    Toute la journée, elle s’amusE,

    Utilisant ses jouets dont une balle en forme d’animaL

    Sautant dans tous les sens comme un cerF.


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  • Sous la pluie

    Tombe, tombe la pluie
    Tout le monde est à l’abri.
    De grosses gouttes d’eau frappent
    Aux carreaux qui les attrapent
    Les laissant dégouliner le long de la paroi
    Traçant des dessins assez adroits.

    Personne dans la rue n’affronte la mini tempête,
    Sauf une dame et son chien qui lui tiennent tête :
    Vêtue comme un petit chaperon rouge,
    Elle avance comme sous des infrarouges
    Pour rejoindre ses copines
    Avec leurs chiennes coquines.

    Seize heure trente, l’heure a sonné
    Même avec un temps déchainé,
    Le rendez-vous du soir est sacré,
    Dans leur tête, bien ancré.
    Tous les chiens sont énervés,
    Malgré la pluie, les habitudes sont préservées.

    Au rendez-vous, tout le groupe est présent
    Encapuchonnés, bien couverts avec ce temps.
    Les chiens en liberté ne craignent pas l’eau,
    Qui ne pénètre pas leur peau.
    De véritables amis dans la campagne
    Ils respectent leurs compagnes.

    Les jardins attendaient cette pluie
    Sans se mettre à l’abri d’un parapluie.
    Les plantations jaunissaient
    Les fleurs s’amenuisaient.
    Les réserves d’eau restent à un niveau très bas
    Les agriculteurs en sont las.

    Dieu de la pluie, toi
    Qui fait pleuvoir sur les bons et les méchants
    Écoute des gens les prières et les chants
    Accueille leur demande en les aimants.
    Que le printemps oublie le dérèglement climatique
    Pour tous les humains, problématique.
    (21/05/2019)

     

     


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  • Le beau parchemin

    Écrire sa vie sur un beau parchemin,
    Qui restera demain
    Quand nous aurons quitté cette terre
    Où nous ne sommes que locataire,
    C’est un désir nait au fond de notre âme,
    Évitant ainsi tout amalgame.

    Un beau parchemin bien décoré
    Par de nombreuses couleurs, amélioré,
    Comme ceux écrits au moyen-âge
    Sans aucun babillage
    Souvent par des équipes de moines,
    Qui n’étaient pas chanoines.

    Ce beau parchemin sera l’héritage des enfants
    Qui le liront en pleurant,
    Découvrant peu à peu la vie de l’auteur
    Bien éloignée de la leur.
    Ils comprendront ce qu’ils n’ont jamais compris
    Des situations qu’ils avaient vécues parfois avec mépris.

    Enfants ou adultes qui lirons ce testament
    Ecrit bien souvent modestement,
    Lisez-le, relisez-le, comme unique,
    Prenant du temps sans panique
    C’est le livre d’une vie
    D’un être qui vous a servis.


    Qu’il soit écrit sous forme de parchemin
    Ou qu’il ait pris un autre chemin,
    Celui de l’ordinateur ou d’une tablette
    Sans aucune calculette,
    Il doit vous aider à comprendre le vécu de son auteur
    Qui de sa vie fut le fondateur.

    La forme de l’écrit n’en tire pas la valeur
    Le texte a été composé avec le cœur.
    Qu’il soit en prose ou en vers poétique
    Sans idée acrobatique
    Pour vous permettre de dire en vous-même,
    Il nous aime.

    Beau parchemin
    Qui a pris corps un matin,
    Comme tant de poèmes écrits dans le temps
    Par un être combattant
    Qui ne veut pas laisser à ses enfants que de l’argent
    Mais un récit convergeant.

    Les photos remplissant tant d’album
    Au cours des ans par cet homme,
    Qu’elles soient jaunies ou en noir,
    Ne donne qu’un reflet momentané sans déboire
    Cachant ce que pense le photographe amateur,
    Voulant seulement donner du bonheur.

    Regarder les photos en lisant le parchemin,
    Permet un véritable examen,
    De la vie d’un homme qui vous a aimé
    Qui pour vous s’est tout donné,
    Laissant en quelques lignes,
    Ce qui dans sa vie a été le plus digne.
    (20/05/2019)

     

     

     

     

     


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  • Fleurs de printemps

    Quelle est la première fleur du printemps,
    Celle que l’on attend depuis longtemps,
    Celle qui éloigne le froid de l’hiver,
    Celle qui relègue aux archives les temps couverts.
    Soleil levant sur les terres gelées,
    Qui dès le matin peut nous interpeller.

    Dans les sous bois, les perce-neige apparaissent,
    Qui couvrent le tapis forestier de nouvelles couleurs,
    Qui nous invitent à respirer de nouvelles odeurs,
    Habillant tout notre être de multiples caresses
    Pour nous ouvrir au printemps
    Et l’attendre en chantant.

    Dans les jardins publics comme autour de nos maisons
    Se dressent peu à peu les tiges vertes de saison
    Qui donneront de magnifiques tulipes
    Aux couleurs multiples.
    Avec elles, s’ouvrent les jonquilles
    Donnant aux parterres un air tranquille.

    Les coquelicots sont de retour
    Après avoir accompli de nombreux détours,
    Les produits chimiques,
    Pour eux dramatiques,
    Les ont chassés de nos terres fertiles
    Devenus infertiles.

    Depuis l’année dernière
    Ils sont revenus dans le jardin de la chaumière,
    S’arrêtant derrière un grand mur
    Labouré et travaillé avec de la fumure.
    Un seul pied s’était installé
    Et cette année ils sont quatre le long de l’allée.

    Pour préparer le premier mai
    Et offrir à chacun le calumet de la paix
    De petites clochettes blanches
    Ignorant l’existence de branches
    Apparaitront au raz du sol
    Avant d’être déposées sur une console.

    Les pelouses ne sont pas de reste,
    Des fleurs blanches et jaunes se dressent
    Criant à tue-tête : c’est le printemps
    Qui ne connait aucun contretemps
    Pour égayer nos demeures
    Et nous donner de nouveaux embaumeurs.

    Les arbres fruitiers étalent leurs fleurs
    Pour annoncer la chaleur
    Qui ouvrira les bourgeons, espoir
    De futures confitures et jus de fruits à boire,
    De pommes, de poires, de cerises ou d’abricots
    Autant de fruits non tropicaux.
    (19/05/2019)

     


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  • Atelier 12/2019 chez Maridan

    O désespoir ! Mon choix est nulle de vouloir agir comme un devoir d’écolier à rechercher sur Internet, le soir, jusqu’à épuisement, à la lumière d’une lampe trop faible. Chemin trop fatiguant pour moi, malgré une lutte continuelle pour réussir ce qui me tourne dans la tête depuis longtemps. Je ne manque pas de courage : « cent fois sur le métier, remettait votre ouvrage », a dit Jean de la Fontaine. L’espoir de réussir me conduit chaque soir à renouveler mes idées.


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  • Rêves d’enfants, petits et grands

    Ferme les yeux, tu verras de belles étoiles
    Qui te couvriront d’une belle toile
    Lumineuse
    Majestueuse.
    Tu seras à l’abri des mauvaises fées
    De grands chapeaux, coiffées,
    Pour faire peur aux enfants
    Avec leur air ébouriffant.
    Au milieu de ton sommeil
    A ton oreille elles susciteront de mauvais conseils
    Qui te réveilleront au milieu de la nuit
    Et te causeront des ennuis.

    Ferme les yeux, vite tu t’endormiras.
    Vêtue d’une belle robe comme à l’opéra,
    Blanche neige et ses sept nains
    Te prendra par la main,
    Pour t’emmener là haut
    Dans son château,
    Pour une nuit de beau rêve
    Toi, la bonne élève.
    Avec elle tu verras le Père Noël.
    Dans son traineau bien réel,
    Tu pourras choisir les jouets
    Qui combleront tous tes souhaits.

    Dors ma petite fille, mon joli bébé chéri,
    De toute maladie, tu seras guéri.
    Laisse-toi emporter dans les nuages
    Où se cachent de nombreux pages.
    Ils t’ouvriront la porte de château
    De la Belle au bois dormant.
    Tu y entreras en chantant,
    Assise au milieu d’un bateau
    Qui se déplacera sur l’eau,
    Au son de nombreux grelots.
    Son château t’accueillera
    Avec ses grands vases en baccarat.

    Que d’histoires à raconter
    Avec des paroles de bonté,
    Pour endormir les enfants
    Réveillés trop longtemps,
    Assis devant des écrans,
    Offerts par leurs grands parents,
    Qui aiment leur faire plaisir,
    Et honorer leurs désirs.
    Les rêves ont disparus,
    Comme un fleuve sa décrue.
    Ils deviennent vite cauchemar
    Les laissant le matin, flémard.
    (13/05/2019)

     

     

     


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  • Caverne de mes rêves

    Pas de petites maisons dans les arbres,
    Construite en banchage ou en marbre,
    Pour s’évader du rythme quotidien
    Ou simplement jouer au comédien,
    Comme les enfants dans un bois
    Construisant une cabane en gros bois.
    Je n’ai plus l’âge de jouer à ces jeux là,
    Avec toute une smala.

    Comme une âme qui descend dans les profondeurs de son être,
    Il me faut emprunter un étroit escalier construit en hêtre.
    Ne pouvant prendre mes bâtons de marche
    Deux rampes me donnent l’allure d’un patriarche,
    Fatigué par une respiration haletante,
    Il me faut du temps pour atteindre la dernière marche bien déroutante.
    Plus qu’une caverne c’est un vrai caveau,
    Qui avait demande de gros travaux.

    Mon petit domaine
    Inaccessible à toute autre personne humaine,
    Me connait à travers mes rêves
    Qui sont toujours des heures brèves
    Au milieu d’une nuit calme et sereine
    Bien loin de toute fête foraine.
    Cette caverne, que j’appelle troglodyte
    Est pour moi une pièce érudite.

    Y sont descendus tous mes poèmes
    Issus d’un esprit de bohème,
    Bien rangés dans des classeurs
    Dans l’ordre de mon cœur.
    Personne ne peut y toucher ni les consulter,
    Elle en serait vite catapultée,
    Tant que n’aura pas sonné mon dernier jour
    Qui écrira le mot fin pour toujours.

    Les nouveaux textes sortis de mes rêves
    Sont souvent des notes brèves,
    Que je transcrits dès le matin
    Sur l’ordinateur très malin.
    Il remplace mes mains hésitantes
    Trop faibles et souvent impatientes.
    Domaine de rêve sous la terre du jardin,
    Qui n’ouvre sur aucun chemin.

    Aujourd’hui j’ai fait le grand ménage
    Ce n’est peut-être pas encore l’apanage.
    Les classeurs ont retrouvé leur place dans un bureau bien lumineux
    L’ordinateur a également quitté le troglodyte prurigineux.
    La clé de la porte a été jetée dans la rivière,
    Qui s’écoule au-delà des bruyères.
    L’escalier dangereux a été détruit,
    Aucune possibilité d’y redescendre avec autrui.
    (05/05/2019)

     


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  • Le pauvre homme

     

    Chaque matin,
    Il prenait le même chemin,
    Dès le réveil de la lumière,
    Traversant la bruyère,
    Pour retrouver sa pierre
    Debout devant la rivière.

    Assis sur ce socle encore froid
    Refroidi par l’ombre du bois,
    Il attendait que se lève le rideau
    De la boulangerie pour avoir son petit cadeau.
    Il voulait être le premier à franchir le seuil
    C’est son petit orgueil.

    Depuis qu’il est sans travail,
    Et perdu, de son logement le bail,
    L’histoire recommencera jusqu’à sa mort
    Sans aucun remord
    Envers la société qui l’employait
    Il n’était pas inquiet.

    Il connaissait bien sa machine,
    Mais a dû fermer l’usine,
    Faute de repreneur
    Pour son plus grand malheur.
    30 personnes au chômage,
    Malgré plusieurs débrayages.

    Dès l’ouverture du magasin
    De bonne heure le matin,
    La boulangère lui donnait gratuitement
    Avec son mari consentant,
    Une baguette de pain,
    Encore chaude à la main.
    Le petit bistro qui était proche
    Entre les deux un simple porche,
    Lui offrait un café
    Un cadeau de fée.
    Il prenait son temps pour la boire
    Comme un enfant pour ses devoirs.

    Une petite chambre lui avait été proposée,
    Dans une petite ferme, du village opposé,
    Contre quelques travaux dans les champs
    Ce n’était guère alléchant
    Car il n’était pas payé
    Mais son travail surveillé.

    C’était tout ce qu’il avait pour manger,
    De vie, il ne pouvait changer.
    Trop vieux pour être embauché
    Depuis qu’il avait été débauché.
    Le village n’avait plus d’usine
    Et lui, plus de machine.

    Comment s’inscrire au chômage
    L’antenne était trop loin du village,
    Pas d’autobus, ni de train pour s’y rendre ;
    Comment aurait-il payé, il ne pouvait qu’attendre,
    La fin de sa triste vie,
    Ce qu’il avait envie.
    (10/05/2019)

     

     

     


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  • Au fond de la vallée, un soleil da saison illumine tout le paysage. Les fleurs de montagne montrent le bout de leur nez dans les alpages. Respectons la nature ; il faut laisser les fleurs en place et ne pas les attacher pour en faire un bouquet. C'est le printemps qui pointe à l'horizon avec la lumière du soleil qui gravit la montagne


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  • Imaginez que vous rencontrez des féeS

    Lumineuses, rayonnantes, habillée sans haillonN

    La jolie fée qui vous dit : « HellO »

    Une grande et belle Dame bien, d’aspect jolI

    Même au ciel, dans sa beauté, aucun astre ne la rejoinT

    Intégrale fée qui ressemble à un bel acaciA

    N’oubliez pas de l’inviter à entrer dans votre maisoN

    Attention elle souhaite de votre part un beau mercI

    Très fort et si vous êtes poli, faites-là entrer dans votre atriuM.

    Immédiatement vous penserez à ManU

    Oubliez vite ce nom que vous avez combattu dans un dueL

    Nulle est votre idée, restez vrai et réeL

    Sans vous souciez du qu’en dira-t-on d’un amI.

     

    Indécis est l’auteur de ces lignes.

    Lire ou écrire avec un joli crayon

    L’employer en espérant qu’on vous dira : bravO

    Utilisé pour faire un poème qui sera jolI.

    Même le crayon billes ne sera jamais parfaiT

    Inscrire des mots pour faire un acrostiche qui ne sera pas une katA

    N’oubliez de lettres en route, noN,

    Auteur de jeu, Lenaïg dirait : pas finI

    Toutes les lettres n’ont pas été retenues, pour ce foroM.

    Insensiblement vous baisserez la tête en disant : pas vU

    Omettez de telles erreurs pour ne pas dire : accidenteL

    Notre directrice et conseillère un peu virtueL

    Sous estimerez le niveau de petit élève chérI.


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  • Si peu de choses

    Un sourire,
    Sans un mot à dire
    Un simple regard
    Pour éviter la bagarre
    Un bonjour en passant
    Ce n’est pas angoissant
    Ce qu’on pourrait appeler la bienveillance
    Ou le début d’une nouvelle alliance.

    Faut-il refaire le monde
    En seulement quelques secondes,
    Là on peut le sauver avec un peu d’amour
    Et quelques mots d’humour ?
    Il a fait une bêtise à un certain moment,
    A jamais, c’est un délinquant.
    Lui a-t-on dit simplement bonjour
    En la croisant durant un simple séjour.

    Est-ce un instant de rêverie
    De regarder avec amour un être appauvri,
    Un homme de la rue
    Qui demande une piécette à votre vue ?
    Pas facile à faire, plus facile à dire,
    Avec le cœur, les angles arrondir
    Pour aller au-delà de qu’en dire-t-on
    Sans être caméléon.

    Un petit rien, qui ne vous coute rien
    Même si l’on vous dit : ce n’est pas bien !
    Vous les encouragez dans leur fainéantise
    C’est de votre part une sottise.
    Un petit rien, un simple bonjour
    Quelques mots au seuil du jour,
    Un petit café pour les réchauffer
    Sans pour autant philosopher.

    L’amour du cœur
    Un petit mot qui n’a pas d’odeur,
    Une rêverie pour les uns,
    Qui n’ont rien d’humain.
    Beaucoup de choses pour agrémenter le monde
    Chez nous comme dans le tiers-monde,
    Donnera un sens à votre vie actuelle
    Qui ouvre une porte sur l’éternel.
    (5/05/2019)

     


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  •  

    François vit dans son fief ;
    Réalisant sa solitude dont il n’est pas fier
    Avec comme seul compagnon un chat appelé Baba,
    Thérèse, il l’a invitée, c’est un fait,
    Elève comme lui de l’école du village.
    Retrouver une ancienne amie pour diner,
    N’est-ce pas une bonne solution.
    Il n’a qu’une seule envie : que tout soit fini
    Toute la semaine il y a pensé même couché dans son lit,
    Enervé, il a envie de fuir son domaine.

    Fédération française des éleveurs de bœuf
    Réunis autour de leur major
    Avec les épouses, même celle qui bientôt accouchera.
    Toute l’assemblée est heureuse et pleine d’allant.
    Elire un président pour la journée en lui disant oui,
    Revient à chaque rencontre, mais il ne faut pas abdiquer.
    Ne rien négliger pour la réussite ; n’est accepté, aucun abandon.
    Imaginer un score à égalité entre deux candidats,
    Tout le monde, recommencer le vote, devrait.
    Et la journée bien commencée, serait vite dépréciée.


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  • La plume


    La plume tourbillonne
    Dans un ciel monotone
    Qu’une bise légère
    Dans ce mois, mensongère,
    Donne un ciel grisâtre
    Qui amène à allumer l’âtre.

    Plume blanche et sans tache,
    A l’aile, plus aucune attache
    Du ciel tu es descendue
    Pauvre plume toute nue.
    Tu se laisses emportée
    Sans être déconcertée.

    Tu te méfies du vent
    Qui au loin l’entraînera longtemps.
    Tu ne peux que te laisser emporter,
    Là haut, personne à heurter.
    Trouveras-tu le royaume des fées
    Dont tu es assoiffée.

    Sauras-tu écouter la musique des fées,
    Qui sont magnifiquement coiffées,
    Et emplissent nos rêves
    Sans faire de trêves,
    Dans la douceur de nos nuits
    En dépassant largement minuit.

    Là-haut, la petite plume est heureuse
    Et des fées, amoureuse.
    Elle monte et descend au gré du vent
    Dans un véritable ballet charmant.
    Vent qui anime ce bal
    Ne redescend pas trop vite dans le val.

    Eblouissante de clarté
    Sous une lumière de pureté
    Elle emprunte le parfum féérique,
    Des fées lyriques.
    Elle se laisse voler au gré des aspirations du vent.
    Ce qui pour elle est émouvant.

    Mais son rêve n’est pas d’éternité,
    Là-dessus, aucune ambigüité.
    La bise légère qui l’avait emportée
    Dans une magnifique clarté,
    Manque de souffle
    Er rapidement s’essouffle.

    Tournoyant dans le ciel,
    Comme dans une valse irréelle,
    Elle descend doucement vers le sol,
    Et se pose sur la fleur d’un tournesol,
    La protégeant des mésanges et autres oiseaux
    Qui font leurs nids au dessus des roseaux.


    Petite plume, légère et solitaire,
    Te voici revenu sur terre.
    Heureuse et silencieuse,
    Mais dans ton cœur, bien curieuse.
    Tout a changé autour de toi
    Te voici sur une autre voie.

    Mon propre rêve m’a abandonné
    Me laissant sous la couette, bâillonné.
    Réveillé, tu n’es plus là,
    Sans doute repartie là-bas
    Dans ton monde de fées
    Qui à toi, restera agrafé.
    (30/04/2019)

     

     


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  •  thème : amitié

    Un exemple d'amitié réelle parmi d'autres : mon ami Christian a trouvé chez lui les clés de la porte de notre appartement. Un simple geste qui mesure notre amitié : il nous a téléphoné, mais nous étions encore en route. Les jeter, il n'en est pas question ni de les garder tranquillement jusqu'à notre prochaine rencontre. Sans faire de bruit pour ne pas entrainer les pleurs de sa petite fille qu'il garde, il sort de chez lui, prend sa voiture. Il nous rejoint sur le trottoir de la maison alors que nous fouillons poches et sacs à la recherche de la clé. Ce n'est pas ça que vous cherchez !


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  • Regarde


    Alors regarde, regarde un peu
    La beauté de la nature sous un soleil bleu
    Alors regarde, regarde un peu
    Comme cette vue te rend heureux.

    Entre dans une forêt ou dans un bois,
    Laisse s’évader ton émoi,
    Couche-toi sous un arbre
    Comme si tu étais allongé sur un sol de marbre.

    Ecoute le chant mélodieux des oiseaux
    Qui ne sont pas des damoiseaux,
    Laisse-toi envahir par la fraicheur du sol
    Sans t’offenser des alvéoles.

    L’odeur délicate de la nature
    Et de toute sa verdure
    Emplie tes narines,
    De millions de figurines.

    La senteur humide du terreau
    Que n’arrête aucun barreau
    Se glisse doucement en toi lors des inspirations,
    Pour envahir tout ton être avant les expirations.

    Que de fleurs entourent ton lit de terre
    De toutes couleurs comme un vrai parterre
    Ouvre les yeux vers le beau ciel bleu,
    Aux mille couleurs de feu.

    Que d’oiseaux voltigent au dessus de toi,
    Ils sont chez eux dans ce bois.
    Leurs chants emplissent l’univers
    Qui pour toi, reste découvert.
    A travers les branchages des chênes
    Reliés par aucune chaine,
    Transparait la lumière du soleil
    Qui a tes yeux fait merveille.

    Ferme les yeux et écoute
    Aucun bruit d’autoroute
    Mais le chant mélodieux
    D’une nature donnée par Dieu.

     

     

     


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  • La ronde des mots

    Chez mon boucher, j'ai demandé un beau morceau d'échine. Sa femme, me connaissait bien et elle était enchantée de me servir. En province, on se connait mieux qu'en grande ville. C'est pour aider votre guérison ? Ca ne peut que vous faire du bien une bonne viande bien racée. Elle sait que je suis assez malade car j'allais souvent à l'hôpital ces derniers mois. Avec le temps magnifique que nous avons, vous allez repartir de bon pied. J'ai entendu dire que vous utilisez un barbecue dans votre jardin. Pour  cuire une telle viande, mettez dessus des épices et surtout une belle couronne de laurier. Allumez votre barbecue avec des morceaux de sapin, ça vous rappellera vos vacances dans les Landes. J'ai bien entendu ses conseils, et je les ai entièrement suivis. Quel régal !


     entendre.


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  • Le petit bois

    Mon environnement : du bois, des feuilles, de la terre
    Formant entre eux de petits cratères ;
    Des pins, des chênes, des peupliers,
    Savent bien m’habiller ;
    Ils ne demandent qu’à se développer pour s’élever vers le ciel,
    Pour eux une espérance matérielle.

    De temps à autres des petits oiseaux chantent,
    Des mélodies à mon cœur, touchantes,
    Volent d’arbre en arbre frôlant les feuilles
    Regardant sauter les écureuils,
    Avant de se poser sur leur nid
    Leur très cher abri.

    Chez eux, ils dégustent quelques petits vers,
    Dont ne donnent aucun détail ces quelques vers.
    Ecouter mon cœur palpiter
    Sans discontinuité,
    Sous un soleil radieux ;
    Que ce lieu est merveilleux.

    Avec la pluie fine qui a précédé le soleil,
    Les couleurs de la nature font merveilles
    Tout cet environnement chante de joie,
    Comme chez moi, les villageois
    La nature qui nous entoure
    Nous vêt d’une véritable fourrure.

    Ce petit bois est rempli de beauté
    Restant isolé des grandes cités,
    Caché au bout d’un petit chemin
    Que j’emprunte presque chaque matin
    Trop étroit pour les voitures modernes,
    Il cache une véritable caverne.

    En paix, il peut prospérer car il est isolé.
    Peu d’humains se promènent sur ses allées,
    Quelques chasseurs en octobre,
    Traversent son ombre ;
    L’absence de lapins et autres gibiers, toutes les semaines
    Les éloignent de ce domaine.


    Pas de gros arbres pour être sciés
    Sa jeunesse l’éloigne des carnassiers.
    Quelques champignons pointent leur nez avec de belles alvéoles,
    Mais bien cachés dans les feuilles mortes qui habillent le sol
    Ils n’attirent personne,
    Et dans leur cœur, ils rayonnent.

    Ce petit domaine vit en paix,
    Avec ses taillis épais ;
    Abandonné à cause de son pourtour,
    Il est en fête toujours,
    Pour le bien de la nature,
    Fier de sa belle verdure.

    C’est un espace vital,
    Pour l’avenir de la planète, capital,
    De temps à autre, quelques animaux perdus
    Y cherchent un refuge bien défendu.
    Ici, la vie est en fête,
    Tout ce qu’il faut pour reposer la tête.
    (27/04/2019)


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