• Habitant Bonsecours près de Rouen, ma maison est bien placée pour voir les méandres de la seine que je surplombe. Dans le fonds de mon jardin j’ai pu faire un poulailler pour y placer quelques poules en pensant aux œufs frais que mes enfants mangeraient à la coque avec les ficelles de pains découpées dans une tartine. Les œufs de ma bassecour n’ont rien d’égal avec ceux du commerce même annoncés bien frais.

    Sur le bord de la seine, le long des quais de Rouen, est organisée ce dimanche une course de voiture ancienne. J’ai pu trouver une place sur le bord de la colline de Bonsecours pour voir le circuit et en faire le récit en rentrant à mes jeunes enfants restés à la maison avec maman. C’est la sanction des remarques écrites sur le carnet de correspondance de la maitresse pour mauvaise conduite en récréation dans la cour de l’école. Je ne veux faire aucun recours pour ces remarques car j’ai totalement confiance en cette maitresse qui a quelques années d’expérience.


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  • Odilon

    S’agit-il d’une simple faute de frappe,
    Ou d’un simple « i » qui s’est envolé à travers la trappe ?
    Google ne connait pas Odilion
    Et me renvoie à Odilon ?

    Peut-être que du coté de Lyon
    Trouverions-nous une Odilion,
    Très fier de son prénom
    Et sur elle, qui en dit long.

    Je resterais sur Odilon
    Un joli prénom
    Que je rapproche d’Odile
    Qui a déjà connu de nombreuses idylles.

    Officiellement il est rapproché d’Odette
    Dont la sœur s’appelle Bernadette,
    S’il fallait choisir entre ces deux origines
    Je choisirai Odile comme héroïne.
    (20/03/2019)

     


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  • La perle

     

    La perle perdue, source d’inquiétude
    Pour celle qui la portait avec fierté ;
    Perle de nacre trouvée dans une huitre
    Pour le bonheur de celui qui l’a découverte ;
    Perle d’eau douce proposée par certains magasins,
    Qui, pour vendre, ne savent quoi inventer.
    Perle en verre pour certains bijoux,
    Que la femme portera autour du cou.
    Perles de culture en général.


    Perle de lune chez son fleuriste,
    Un bouquet enchanteur aux couleurs douces.
    Perle de Tahiti,
    La palette la plus diversifiée de couleurs naturelles.
    Perle rose de lambi,
    La plus rare et la plus chère au monde.
    Perle d’eau
    Déposée le matin sur les feuilles de mes rosiers.
    Que de perles pour rehausser les habits de la haute couture.


    J’arrête là ma conjugaison
    Sans mettre en avant toutes les astuces d’Internet,
    Pour vendre directement ces raretés
    Sans vous promettre la qualité du produit.
    Des perles, en voici en voilà,
    Des pages entières que vous ne lirez pas.
    Votre bijoutier est sans aucun doute le mieux placé
    Pour vous aider à faire le bon choix
    Et vous assurer de la qualité du produit proposé.
    (17/03/2019)

     


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  • Dans la brise matinale

     

    Mars et ses giboulées,
    Nos sorties sont chamboulées.
    Mars et sa brise du matin,
    Qui nous secoue sur les chemins
    Mars et ses bises légères
    Qui frôlent le sommet des congères
    Mars et son soleil radieux
    Et les premiers oiseaux mélodieux.


    Mars n’est pas un mois comme ses confrères
    Dont le déroulement n’est pas arbitraire.
    Jours d’été avec ses tenues adéquates,
    Bien mises et délicates,
    Qui attirent les promeneurs vers les terrasses
    Où les uns et les autres s’embrassent.
    Jours d’hiver, neige et verglas
    Qui aux camions et voitures sonnent le glas.


    Le calendrier souligne bien qu’on est toujours en hiver
    Il faut se méfier des prés bien verts.
    Attention aux brises matinales,
    Qui souvent ne sont pas très joviales
    Qui annoncent des orages brutaux
    Qui retournent les petits bateaux
    Et chassent les estivants
    Des bords de mer en furie, pour certains captivant.


    Des jours de printemps où s’annoncent les premiers bourgeons
    Que le gel brulera, au sol comme sur les donjons ;
    Face à leurs ceps de vigne colère des viticulteurs
    Et de nombreux producteurs,
    S’envolent pour eux, l’espoir d’une saison avancée et riche
    En une nuit, tout s’écroule comme une bourriche.
    Méfiez-vous du mois de Mars et de ses brises,
    Soyez patient et attendaient les petites bises
    (13/03/2019)


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  • Bambou

    Ce mot, a été rejeté par les exceptions :
    Bijoux, cailloux, choux, genoux, bijoux et poux ;
    On aurait pu y ajouter chouchou, coucou,
    Et modifier les règles de l’administration.

    Bambou est un prénom féminin
    Qui ne cache aucun venin,
    Mais aussi un nom de famille
    Qui n’a rien à voir avec les anguilles.

    Porter ce nom ou ce prénom
    Me fait penser au vin de Chinon
    Uniquement pour faire la rime
    Ce n’est pas un crime.

    Je ne vous ferais pas honte
    Si je pense à Gamm vert,
    N’en tenez pas compte,
    Mais ils vendent des bambous bien verts.

    Pauvre Bambou arrivant dans une école
    Dont la clôture est en bambou, une bricole.
    Les parents ne pensent pas à l’avenir de leurs enfants
    Quand ils choisissent le nom tout en riant.
    (13/03/2019)

     


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  • Le ruisseau



    Assis sur une pierre plate au bord de l’eau.
    J’avais les pieds posés sur les cailloux d’un ruisseau.
    Mon esprit était ailleurs
    Bien loin de l’être travailleur
    Qui aimait son métier,
    Œuvrant sur les chantiers.
    Loin de la réalité environnante,
    Trop souvent enquiquinante,
    Je regardais le beau ciel bleu
    Garni de quelques nuages granuleux.

    Un oiseau que je ne saurais décrire,
    Volant à mon niveau, me fit un beau sourire,
    M’emportant avec lui vers les hauteurs célestes ;
    Je me laissais entraîner sans aucun geste,
    Le suivant comme une trainée
    Vers un espace bien oxygéné.
    Pas un bruit, pas un son ne sortait de ma bouche,
    J’étais enveloppé d’ouate en grosse couche,
    Assis sur un nuage tout blanc, un peu grisonnant
    Bien isolé de ses frères moutonnants.

    Il m’entraina vers l’aval du petit ruisseau,
    Le lieu que les scientifiques appellent : la source de l’eau.
    Sortie d’un suintement de l’herbe verte,
    A peine découverte
    Au pied du Sancy, une eau claire et limpide
    Pas encore intrépide
    S’écoulait lentement à travers les prés
    De mon lieu de repos, un peu égarée
    Donnant aux animaux des pâturages
    Une boisson qui leur redonnera courage.
    Cette eau voyage à travers la nature
    Zigzagant dans l’épaisse verdure
    Elle rencontre de petites cascades
    Souvent bien banales
    Lui permettant de devenir un petit cours d’eau
    Qui nourrira les nombreux bouleaux.
    Peu à peu, il croise quelques uns de ses frères,
    Qui avec lui se dirigent en amont sans se distraire
    Pour devenir une grande rivière.
    Je survole mon point de départ toujours isolé sur mon nuage.


    L’oiseau poursuit son voyage entraînant mon attelage
    Seul dans le ciel, sans aucun appareillage.
    Il s’arrête près d’un pont routier
    Sur lequel passe également les charretiers ;
    Il descend doucement pour me permettre de lire
    Et dans mon esprit traduire
    Le nom écrit en blanc sur un écriteau bleu
    Fixé à l’arche du pont et non dans le sol sableux :
    Dordogne. Mon petit ruisseau est devenu un fleuve,
    Poursuivant sa route malgré les épreuves.

    Mon nuage reprend son itinéraire, surplombant des villes
    Avec au milieu du fleuve de petites îles,
    Réserves de reproduction d’oiseaux migrateurs,
    Arrivés là comme de véritables navigateurs.
    Le chant des oiseaux éveillent tous mes sens
    Entrainant mon être en contresens,
    De la réalité de mon existence
    Sans aucune assistance.
    Magnifique fleuve qui parcourt les vallées
    Véritable gravure bien entoilée.

    Au loin apparait une grande étendue d’eau,
    La rencontre près de Bordeaux
    De la Dordogne et de la Garonne
    Une véritable baronne.
    Mon voyage éphémère s’arrête là
    Il me faut revenir ici bas.
    L’oiseau et son nuage blanc
    Qui aurait pu m’entraîner vers le Mont-Blanc,
    Me ramène à mon petit ruisseau
    Où j’avais les pieds dans l’eau.
    (10/03/2019)

     


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  • Je profitais de quelques instants de repos et de tranquillité, assis sur l'herbe d'un pré, les deux pieds dans l'eau glacée d'un petit ruisseau. Situation impensable en pleine hiver. C'est pour tout le monde une réalité que l'on ne discute pas. Mon destin m'avait conduit dans ce havre de paix après plusieurs fugues du collège et de la maison. Les oiseaux chantaient à l'approche du printemps. Le ciel avait fermé tous les robinets qui arrosaient la terre. Je n'avais pas envie de quitter cet environnement reposant et je ne songeais guère à la réaction de mes parents quand ils recevront le courrier du proviseur réclamant quelques explications sur mon absence aux cours.


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  • Les miroirs

    Cacher les miroirs
    Aux gens qui ont des boutons
    Ils seront ravis.

    Mon gentil miroir
    Suis-je toujours très belle ?
    Vraiment très belle.

    Miroir bien cassé
    Cent ans de malheur pour vous
    Vous mourez avant !

    Miroir ovale
    La figure est en biais
    Mal pour se raser.

    Miroir de glace
    Magnifique pour jouer
    Patins et hockey.

     


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  • Mon stylo

     

    Waterman, mon cher stylo,
    Tu n’as jamais compris la sténo,
    Car je n’avais pas appris cette façon d’écrire
    Et mes connaissances enchérir.
    Encre bleue, verte, violette ou noire
    Il ne fallait surtout pas la boire ;
    Elle reflétait mes humeurs du moment ;
    J’aimais beaucoup le changement.

    La main gauche n’a jamais voulu te tenir
    D’écrire, la droite n’a pu s’abstenir ;
    Que de pages elle a remplies,
    Pour un travail bien accompli.
    Elle connaissait tout de moi,
    Elle l’avait appris par mes doigts.
    Mes rires, mes pleurs, mes détresses
    Etaient pour elle des caresses.

    Les cahiers se sont superposés,
    De façon rectiligne, en vers ou en prose
    A l’époque ma main ne connaissait pas l’arthrose.
    Elle ne s’est jamais retrouvée ankylosée.
    Peu à peu elle a dû renoncer
    J’étais trop angoissé
    Devant une écriture illisible,
    Ce n’était pas admissible.

    Tu as compris ma souffrance.
    Tu as accepté la concurrence
    De l’ordinateur, ce nouvel instrument
    Qui avalait rapidement les documents.
    J’ai négocié avec toi ta retraite
    Qui était une simple chaufferette
    Dan un tiroir de mon armoire
    Avec bien d’autres crayons dans le noir.
    Personne ne d’adoptera
    Tu n’es plus de mode aujourd’hui,
    Du marché, même pas un sous-produit
    Sauf peut-être ceux couverts de carat.
    La tablette t’a remplacé
    Ne soit pas angoissé.
    Même s’effilochent les stylos Bic
    Comme la gomme arabique
    (27/02/2019)


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  • Devenir pompier

     

    Un rêve d’enfant qui n’aurait pu être que passager
    Est devenu pour toi rêve de vie très engagée.
    Le SDIS, tu l’as réalisé,
    Sans te laisser dépayser
    Par cette profession qui demande du courage
    Avec le soutien de ton entourage.

    Etre pompier est une vocation
    Qui ne demande pas de négociation,
    Mais un engagement volontaire
    Qui n’exige pas de rester célibataire.
    Il faut que l’épouse accepte les contraintes
    Et les nombreuses astreintes.

    Petit garçon devenu grand,
    Tu as gardé en toi cette aspiration d’antan.
    Sur Facebook, tu nous envoies ton rêve
    Transcrit par des images brèves.
    Tu ne manques aucune occasion,
    De mettre en avant ton adhésion.

    Les études ne sont pas ta tasse de thé,
    Une filière que tu refuses d’exploiter.
    Dans ton cœur comme dans ta tête,
    Est incrustée une seule épithète,
    T’engager dans ce métier, un véritable pari,
    Espérant devenir pompier de Paris.

    Tu ne lésines pas sur les efforts
    Qui t’obligent à être souvent dehors,
    Jusque apprécier la piscine
    Qui au départ te bassine.
    Ton père t’y a accompagné,
    Sachant que ce n’était pas gagné.

    Je ne peux qu’admirer ton courage et ta ténacité.
    Dans ton esprit, aucune ambiguïté ;
    Tu seras au départ pompier volontaire
    Pour un premier engagement, comme mousquetaire,
    D’une communauté de personnes qui veulent tout donner
    Même au péril de leur vie, sans jamais abandonner.

    Des incendies d’immeubles dramatiques,
    Ayant pour origine des personnes fanatiques,
    Dans lesquels des pompiers ont donné leur vie
    Pour sauver des êtres humains, sans aucun préavis
    N’ont pas entamé ton désir profond
    De devenir pompier en t’engageant à fond.

    Garde dans ton cœur l’amour de ce métier
    Et dans ta tête un véritable chantier
    D’aider tes frères connus ou inconnus
    En t’engageant sur ce chemin que tu as retenu,
    De sauver des êtes en perdition
    Qui n’avaient devant eux aucune solution.
    (06/03/2019)

     

     


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  • Tropez

    Tropez de Pise,
    N’est pas mort à sa guise
    Ne voulant pas renier sa foi chrétienne
    Il refusa d’honorer Diane de Pise, une déesse païenne.
    Néron le fit flageller, attaché à une colonne ;
    Celle-ci se brisa et tua son bourreau, ce ne fut pas un epsilon ;
    Il fut jeté aux bêtes féroces
    Un martyre atroce.

    Tropez de Pise
    Comme Diane de Pise
    Ne sont plus connus chez nous,
    Mais chaque année au mois d’août
    Saint Tropez dans le Var
    Les relègue bien loin de son grand boulevard,
    Préférant accueillir de belles vedettes,
    Refusant les rondelettes.

    Monokini, bikini de toutes couleurs
    Sont sur cette plage où règnent les cavaleurs.
    Femmes bronzées des pieds à la tête
    Sont partout à la fête
    Allongées dans des transats
    Pas souvent très adroites,
    Sirotant une glace ou un jus de fruits
    Sous le regard de nombreux abrutis.

    Toi qui porte ce prénom
    Ne cherche pas à te cacher dans un cabanon ;
    Tu vaux plus que beaucoup de ces vedettes
    Qui se prennent pour des claudettes ;
    Défend ce que tu es, une jolie fille,
    Même si tu n’es pas fine comme une aiguille.
    Oublie la plage de saint Tropez
    Celle du midi où les vedettes se sont tant développées.
    (6 mars 2019)

     

     


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  • Jutte

    Jutte, prénom inconnu
    Qui semble bienvenu
    Sur le site de Jill,
    Qui depuis longtemps n’est plus fragile.
    Bien connu la toile de jute,
    Qui a perdu un t pour se placer tout azimut,
    Dans les maisons comme en usine
    Et dans certains coins de cuisine.

    Ce nom serait d’origine hébraïque
    Qui n’a rien d’académique.
    Sa traduction française
    Pour la langue, être à l’aise,
    Serait plutôt Judith
    Qui n’est pas forcément érudite,
    Mais sonne mieux à nos oreilles
    Mais ce n’est pas pareil.

    Ce prénom est féminin,
    Mais en perdant un t, il devient masculin.
    La prononciation est la même,
    Vérifiez-le vous-même.
    Je ne connais aucune Jutte,
    Ni aucun Jute.
    Mais simplement la toile de ce nom
    Je pense que j’ai raison.
    (27/02/2019)


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  • Mystère

    Mystère, synonyme pour beaucoup d’inexplicable ;
    Une chose incroyable,
    A l’époque où elle se déroule,
    Comme l’origine de la houle,
    Dans une mer en furie,
    Qui laisse les pécheurs dans la pénurie.
    Mystère du système solaire,
    Une véritable galère,
    Pour des légions de chercheurs,
    Voulant du passé, corriger les erreurs.
    Des mystères, il y en a partout,
    Chez les grands manitous
    Qui disent tout savoir
    Et vous laissent rapidement choir.

    Que dire de ce sentiment mystérieux
    Qui, un jour nait entre deux êtres pas anxieux,
    Se retrouvant sur le même parcours,
    Un dimanche au milieu du jour,
    Discutant de tout et de rien
    Côte-à-côte, se trouvant bien.
    Leurs mains se sont rapprochées,
    Sans se laisser effaroucher ;
    Ils ont ainsi avancé, main dans la main,
    Se promettant de se revoir dès le lendemain
    Sans imaginer que venait de naître entre eux
    Un sentiment mystérieux qui les voulait heureux,
    Une semence d’amour était semée
    Entre deux êtres qui allaient s’aimer.

    Pour ces deux jeunes, une sensation adorable,
    Qui n’était pas encore palpable,
    Que l’on ne peut encore nommer
    Et de ce fait dénommer ;
    Un bien-être d’avoir partagé le même parcours
    En arrivant ne s’étant dit que bonjour,
    Une journée inoubliable
    Et pour eux formidable.
    Se sont-ils revus comme promis ?
    Ont-ils gardé leur autonomie ?
    Mystère d’une simple rencontre,
    Les témoins, leur seule montre,
    Qui a marque le temps
    De la journée, à chaque moment.
    (24/02/2019)


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  • Signe de printemps
    Premières fleurs apparues
    Le soleil revient.

    Signe du printemps
    Mots d’hiver sont revenus
    Il faut se méfier


    Signe de printemps
    Avant le calendrier
    Méfiez-vous de tout.

    Signe de printemps
    Les manteaux disparaissent
    Enfants méfies-toi.

     


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  • Faits d’hiver ou faits divers ?

    Parler d’hiver quand la nature nous donne un beau soleil, est-ce un fait divers qui sera commenté aux informations ou dans une rubrique météo ? Ce n’est pas évident. Même la radio régionale ne m’a pas écouté. J’ai essayé de passer dans l’émission de Julien Courbet, mais mon cas n’était pas de son ressort. On m’a proposé le service juridique de la radio, mais là, la communication fut coupée.
    Qui me dira aujourd’hui que nous sommes encore en hiver suivant le calendrier et qu’il faudrait nier le réchauffement climatique car ce genre de phénomène revient plusieurs fois depuis que l’on fait des relevés météo ? Ce n’est pas un simple fait divers mais une situation dramatique dont l’homme est à l’origine.

     

    Faits d’hiver ou faits divers, ce n’est surtout pas une faute de frappe. Il me faut aller plus loin. Mais ce soir, je n’ai pas l’esprit à rechercher quel est le mot qui a une faute d’orthographe. C’est un dilemme auquel je ne saurais répondre ce soir, car mon âme est à court d’idées. Je suis mal dans ma peau et mon corps empli de frissons qui me font penser à la grippe. Je suis dans un triste état car le vent qui soufflait très fort lors de ma promenade en début d’après-midi a secoué tout mon être déjà affaibli par des crises d’asthme. Je vais devoir me rendre chez le médecin pour renouveler mon ordonnance habituelle et lui demander du sirop.

     

     

     

     


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  • La terre

     

    Dieu confia à l’homme toute la terre et tout son univers
    Acte primordial et non un fait-divers,
    Mais pour une vie de partage
    Et en faire un bon usage.
    Travailler la terre pour vivre
    Et non simplement pour survivre
    Terre d’abondance toujours à découvrir,
    Et chaque être vivant bien se nourrir.

    Le monde actuel refuse cette réflexion
    Pour lui rattachée à la religion.
    La terre appartient aux plus malins,
    Qui, imitant les félins,
    Tirent la couverture à eux,
    Tant pis pour les malheureux.
    A chaque individu de se battre,
    Et sa richesse accroitre.

    Le réchauffement climatique
    Pour des populations dramatiques,
    Ne doit pas empêcher la richesse,
    Et pour certains, d’autres largesses.
    Un continent de plastique
    Dans une région aquatique,
    Ne nuit pas aux grands de ce monde,
    Mais à tout le tiers-monde.

    Chaque être humain doit en être conscient
    Et l’inscrire dans son subconscient,
    Notre planète est en danger.
    Notre façon de vivre, saurons-nous la changer,
    Pour sauvegarder le don que Dieu a fait
    D’une terre pour tous, un bienfait.
    Tout individu devrait être écologique
    Et au fond de lui, pédagogique.

    On peut encore sauver notre planète
    En recyclant toutes les canettes,
    Les plastiques, le caoutchouc, le bois ;
    Sachons modifier, s’il le faut, nos lois.
    L’appât du gain individuel et permanent
    Quelque soit le continent,
    Outrage notre terre
    Dont nous ne sommes que colocataires.
    (18/02/2019)


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  • Orval
    En te voyant je pense au carnaval.
    Tu étais déguisé en homme grenouille
    Qui, à tous les enfants, donnait la trouille.
    Pourquoi dans ma tête cette idée,
    Que je devrais vite invalider ?
    Tout simplement, hier j’étais à Orcival
    Du coté de Bougival,
    Où il y avait un grand carnaval
    Avec des chars de l’aéronaval.
    Excuse-moi, je ne voulais pas te complexer
    Et surtout ne pas te vexer.

    Tu es un gars bien sympathique,
    Avec un coté acrobatique,
    Surtout en cours de gymnastique
    Quand tu sautes à l’élastique.
    Tu navigues en tête de classe
    Tu ne vis pas dans un palace.
    Tu aimerais être ingénieur,
    Et pourquoi pas aviateur.
    Tu as de grands projets,
    Là-dessus tu restes muet.
    Tu voudrais réussir car tes parents
    Ont souffert trop longtemps.

    Fils et fille d’immigrés russes,
    Arrivés en France comme des virus
    Fuyant l’avancée des bolchevick,
    Qui avaient perdus tout sens civique,
    Ils ne parlaient pas le français,
    Et avaient atterri du coté de Valencay
    Pour travailler dans une ferme
    De leur exil, le terme.
    Tes parents ont pu rejoindre une grande ville,
    Habitant longtemps dans un bidonville,
    Avant de trouver du travail dans une menuiserie
    Et ainsi gagner leur pari.
    (20/02/2019)

     

     


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  • Couleur de peau

    Que tu sois blanc, que tu sois noir
    L’un comme l’autre connait le désespoir
    Ils sont tous les deux des humains
    Qui doivent manger à leur faim.

    Que tu sois jaune ou café au lait,
    Tu as le droit de vivre
    Et ne pas simplement survivre,
    Pour apaiser ton palais.

    L’humain, dans son ensemble, n’aime pas partager
    Et encore moins dédommager ;
    Ceux qui ont été lésés
    Il faut les aider à se réaliser.

    Toi le grand blanc « européen », dit civilisé
    Accepterais-tu d’être traité de colon dépaysé,
    Par ceux que tu appelles « petit nègre »,
    Et qui sont bien souvent intègres.

    Rejetons ces images d’Epinal,
    Du petit noir qui ne serait qu’un marginal,
    Comme nos livres scolaires les montraient
    Il y a des années, illettrés.

    Regardez les grandes équipes de foot,
    Pour qu’elles ne soient pas en déroute
    Elles attirent des joueurs qui ne sont pas blancs
    Et ne les laissent pas, en attente, sur le banc.

    Tout être humain doit être respecté
    Qu’il soit blanc, jaune ou noir,
    C’est pour chacun un devoir,
    Il ne faut jamais les étiqueter.

    Tous ces gens qui sont dans la rue,
    Sans toit, ne sont pas des malotrus ;
    N’oublions pas notre passé récent
    Nous avons été des émigrés souvent encore adolescents.

    Les africains sont venus à notre secours,
    Non par devoir, mais par amour ;
    Sachons leur renvoyer la balle
    Refusant qu’ils restent en cabbale.
    (17/02/2019)


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  • Premières fleurs

    Dans la pénombre du matin,
    Le lendemain de la saint Valentin,
    Elle a montré son nez,
    En avance sur les autres années ;
    Encore fébrile,
    Mais pas en péril,
    Petite fleur,
    Tu ragaillardis mon cœur
    Affaibli par ce temps hivernal
    Qui mériterait une sanction pénale.

    Le froid glacial de l’aurore
    Qui sévit dans ton corridor,
    N’a pas vaincu ton courage,
    Pour organiser le démarrage,
    D’un parterre bien fleuri
    De petit gabarit
    Que relayera en son temps le muguet
    Qui fera de beaux bouquets.
    Quelle est belle la nature
    Avec toute sa verdure.

    Il semblerait qu’une autre fleur t’ait devancée,
    Avant toi, elle avait commencé,
    Mais dans un autre angle de la maison.
    Se moquant de la saison,
    Une primevère s’est largement ouverte,
    Sans être couverte,
    Aux intempéries qui ont traversé la région
    Avec une certaine contagion.
    Ne soit pas jalouse
    Tu t’es couverte d’une belle blouse.

    Premières fleurs du jardin,
    Rien n’est anodin,
    Vous annoncez le printemps
    Pour tous, c’est épatant.
    Vous nous donner envie de jardiner
    Et dans les parterres fouiner,
    Pour arracher les mauvaises herbes
    Que ne seront jamais superbes.
    Les premières chaleurs sont arrivées
    Il faut être motivé.
    (15/02/2019)

     


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  • Un monde nouveau

    Qui n’a pas rêvé d’un monde nouveau,
    Dans un coin de son cerveau,
    Où l’égalité serait maître-mot
    Chez les hommes comme chez les animaux.
    Plus de pauvres sur les routes,
    Cela ne fait aucun doute ;
    Egalité de salaire entre les hommes et les femmes,
    Il n’y a rien d’infâme.

    Le brouillard ensorcelant de l’inégalité,
    Qui règne partout sans ambiguïté,
    Aurait disparu de la planète,
    Mais aussi des réseaux internet.
    Soleil lumineux qui réchauffe et éclaire,
    Sans aucun intercalaire,
    Ce serait un monde merveilleux,
    Pour les jeunes comme pour les vieux.

    Pourquoi imaginer un monde parallèle
    Qui ne serait qu’expérientiel ?
    Un monde sans foi ni loi
    Où personne ne serait aux abois,
    Où l’amour règnerait en maitre,
    Dans tout le périmètre,
    Où la maladie n’existerait pas
    Ce serait sympa.

    Rêve sauvage, ou réalité en attente,
    Pour toute personne militante ?
    Ce n’est pas le grand soir tant espéré,
    Par ceux qui avaient adhéré,
    Mais une éternité d’amour
    Qui se vivra chaque jour,
    Qui nous est offerte par ce Dieu
    Qui ne s’est pas enfermé dans les cieux.

    Pour chacun de nous, il s’est fait homme
    Descendu parmi nous de son royaume.
    Il nous a annoncé une vie éternelle,
    Très fraternelle,
    Pour tous les êtres humains
    Qui ne se prennent pas pour des surhumains.
    L’amour de l’autre en est le chemin
    C’est écrit sur son parchemin.
    (16/02/2019)


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