• La bonne humeur

     

    Etre de mauvaise humeur,

    Et présenter une mauvaise bobine,

    A sa concubine

    N’est pas gage de bonheur.

    Pour ses amis, c’est un râleur,

    Car il n’est à l’origine d’aucune faveur,

    Surtout pas pour les buveurs.

    Dans ces moments, il faut se dérouter,

    Sans toujours le souhaiter.

    Ne vous moquez pas de cet ami

    Vous pourrez avoir besoin de son appui,

    C’est Monsieur le maire,

    Qua a été élu, ce n’est pas une chimère,

    Même du bout des lèvres,

    Dans notre département de la Nièvre.

    Avec son conseil, il chemine,

    Et écrit avec un porte-mine.

    Ce n’est pas un enjôleur,

    Il travaille pour votre bonheur,

    Celui de ces concitoyens,

    Des jeunes comme des doyens.

    Il faut reconnaitre qu’il n’est pas resté les mains dans les poches,

    Et qu’à son travail, il s’accroche

     


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  • La plainte de la lune 

    Au clair de la lune,
    Mon ami pierrot,
    Prête-moi ta plume,
    Pour écrier un mot,
    A touts ces humains qui peuplent la terre,
    Leur parler de mon mal-être.
    Je me sens seul dans ce grand univers,
    Je vis un véritable calvaire.
    Ils m’ont tous abandonné,
    Et par eux, je me sens bâillonnée.

    Nuit d’été sans lune,
    Le soleil brille encore pour longtemps,
    Me laissant sur le coté,
    Et personne ne me regardera ;
    Je suis trop pâle pour attirer leur regard ;
    Je me sens seule là haut ;
    Je n’intéresse plus personne,
    Même les astronautes,
    Qui préfèrent les autres planètes
    De plus en plus lointaines.

    Pauvre lune abandonnée des hommes,
    Et pourtant tu es le seul satellite naturel de la terre.
    A quoi sers-tu, le jour et la nuit ?
    Aucune transmission n’émane de toi.
    Tu n’émets aucun rayon pour nos Smartphones,
    Les GPS t’évitent, les ordis ont inventé le câble.
    Seuls nos propres satellites servent à notre quotidien.
    On a marché sur ton sol,
    On a planté un drapeau,
    Tu devrais en être fière !

    Abandonnée seule dans le ciel,
    Les savants me trouvent trop minus,
    Ils veulent aller plus loin,
    Dans leurs découvertes de l’univers ;
    Savoir s’il y a d’autres êtres vivants ailleurs,
    Des petits hommes verts avec leur soucoupe
    Qui pourraient nous envahir
    Et détruire notre terre
    Les humains qu’elle contient
    Rasant leurs inventions.

    Mais sur notre terre des hommes et des femmes ont faim,
    Des jeunes sont désespérés,
    Qui pensera à eux ?
    Des réfugiés frappent aux portes,
    Qui resteront clauses.
    Les sans–abris se cachent sous les ponts,
    Pour ne pas être vus.
    Face à cette situation, on invente de nouvelles fusées,
    De plus en plus armées,
    Espérant les faire taire.

    Responsables des deniers publics,
    Réunis tous les ans dans un G7,
    Parfois un G20,
    Resterez-vous sourds,
    Aux cris des malheureux
    Qui n’ont pour tout spectacle,
    Qu’une lune fidèle,
    Qu’ils peuvent regarder sans payer,
    Qui change de forme,
    Et leur offre sa lumière.
    (26/08/2019)

     

     

     


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  • La fin des congés 

    Toute chose a une fin ;
    C’est le bout d’un chemin,
    Qui nous plaisait tant
    Et pourtant,
    La rentrée des adultes a résonné
    Les enfants vont de nouveau crayonner ;
    Une page se tourne,
    Sans aucune ristourne.

    Pour beaucoup les vacances sont finies,
    Il faut ranger le bikini,
    S’habiller convenablement,
    Sans débordement.
    Etre quelqu’un de bien
    Et ne pas demander combien,
    On sera payé cette année
    Pour éviter une avoinée.

    Adieu la plage
    Il faut reprendre le bricolage,
    Conduire les enfants à l’école,
    A l’heure, pour leur éviter des colles.
    Retrouver les transports en commun,
    De plus en plus inhumain,
    Le bus, le tramway, le métro,
    Sans jouer aux héros.

    Travailler toute une journée,
    Pour gagner le Smig, augmentation toujours ajournée,
    Manger sur le pouce à midi,
    Avec un air de bandit,
    Qui volerait son patron,
    Qui le presse comme un citron,
    Ne regardant que son bénéfice,
    A nous les sacrifices.

    Vacanciers qui reprenaient le travail,
    N’oubliez pas les retrouvailles,
    Avec vos collègues partis en juillet
    Vous permettant de prendre vos billets.
    En votre absence, le monde n’a pas changé,
    Il ne s’est même pas arrangé,
    Mettez un peu au vestiaire vos récriminations
    Calmez vos appréciations.

    Les vacances ont une fin,
    Du travail ayez faim,
    Pour les retrouver dans un an
    Et revoir d’autres habitants.
    Même si les congés sont un droit,
    Et non le désir d’un roi,
    Il faut les gagner en travaillant
    Même si le cadre n’est pas toujours charmant.

    Toute chose a une fin,
    Pense-y chaque matin,
    En commençant votre journée,
    Qui vous conduira en fin d’année.
    La vie est ainsi faite,
    Comme tourne la terre,
    Dont vous n’êtes pas propriétaire,
    Votre vie se déroule, soyez-en satisfaite.
    (27/08/2019)

     

     

     


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  • Cancre

     

    Lettres rondes,
    Lettres minuscules
    Lettres majuscules
    Lettres demi-rondes,
    Lettres de toutes sortes pour un bel accueil
    Qui courent sur la feuille
    Dans un ordre indiscipliné,
    Toujours en dehors des lignes combinées
    Tracées par l’imprimeur
    Qui n’a jamais écrit au creux de son labeur.

    Les lettres s’envolent,
    Toujours aussi frivoles
    Pour suivre l’oiseau-lyre qui passe ;
    Volent, volent, lettres inutiles dans l’espace,
    Que suit mon esprit,
    Là haut dans le ciel, épris,
    Bien au delà des nuages.
    Qui m’emplissent de courage
    Rêve d’un autre monde,
    Ou n’existe aucune lettre ronde.

    Je suis loin des mots qu’il faut écrire,
    J’ai hâte d’en finir,
    En lettres rondes,
    Qui fuient comme une onde,
    En lettres minuscules,
    En lettres majuscules.
    L’oiseau-lyre m’a dévergondé
    Dans un ciel tout bleu fécondé
    Où règne le soleil
    Qui me couvre de merveilles.

    La maitresse me rappelle à l’ordre.
    Vous cherchez le désordre ;
    Si vous ne savez pas écrire à l’encre,
    Vous resterez un cancre.
    Je me perds dans ces mots,
    Qui s’écrivent dans mon dos
    Ces lettres de petits et grands caractères,
    Qui ne sont que locataires,
    Ces lettre déliées, celles qui forment un mot,
    Ces salles mots qui me donnent tant de maux.


    Sur un radeau de fortune,
    Qui navigue sur les flots d’infortune,
    Me voilà reparti dans des rêves lointains
    Qui ne connaissent pas les mots humains,
    Et les lettres attachées,
    Qui finiront en discours rabâchés.
    Je vole,
    Je m’envole,
    Oubliant la manivelle
    De ma cervelle,

    Je suis un équilibriste,
    Entre la classe
    Et l’oiseau-lyre qui repasse.
    Cancre à l’école,
    Récoltant les heures de colle,
    Je serai artiste.
    Dessinant sur feuilles blanches
    Sans lignes sur la tranche
    Mes rêves d’enfance,
    Ceux qui dans mon cœur dansent.
    (25/11/2019)

     

     


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  • On est si peu de choses

    Ne serait-on qu’un petit epsilon
    Bien rangé en colonne,
    Face au soleil qui nous envoie ses rayons
    A travers les cieux que l’on peint au crayon,
    D’une main habile,
    Qui ne reste jamais immobile ?

    Des astronautes vont partir là-haut,
    En route ils seront un peu cahot.
    Notre terre est si peu de choses,
    Une simple petite dose,
    Bien ensommeillée,
    Dans un univers très surveillé.

    Rêverie qui se réalise
    D’aller sur d’autres planètes,
    En manœuvrant quelques manettes,
    Et en multipliant les analyses,
    Pour devenir maitre du monde,
    Bien au-delà de notre mappemonde.

    Lorsque la nuit, c’est la pleine lune,
    De l’ombre, il n’y en a aucune,
    Certains animaux éveillent leur progéniture ;
    Jusqu’à une heure matinale, veille leur créature
    Non pour une veille fatale
    Mais, pour leur proie, surveiller.

    Pour l’homme, l’univers est précieux,
    Il lui ouvre la porte des cieux.
    Mais qu’est-ce l’homme dans un univers si grand,
    Dans lequel il n’est qu’un adhérent ;
    Il ne peut se dresser face à son créateur
    Qui, de l’univers, reste le principal acteur.
    (25/08/2019)

     


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  • Qui a fait le premier pas,
    Un jour sur un petit chemin,
    L’un vers l’autre,
    L’autre vers l’un ;
    Le pas d’un sourire,
    Le pas d’un premier baiser,
    Le pas qui engage pour la vie,
    Le pas de l’amour,
    L’amour qui unit deux êtres
    L’amour qui les envole,
    Bien au-delà du réel,
    Vers des sphères inconnues,
    Qu’il faudra apprivoiser ;
    L’amour a fait le premier pas.

    L’amour apprend à se connaître ;
    L’amour part à la découverte
    D’un inconnu,
    D’une inconnue,
    Qui fera un être unique,
    Un être qui aime,
    Un être qui veut avancer,
    Main dans la main,
    Sur un chemin inconnu,
    Sur un chemin tortueux
    Sur un chemin exigeant.
    Pas de recettes toutes faites,
    Pas de livre pour apprendre ce qu’est l’amour ;
    L’amour a fait le premier pas.

    Ouvrir les mains vers l’autre,
    L’accueillir à bras ouverts,
    Lui en moi,
    Elle en lui.
    L’amour est une aventure,
    Qui mène très loin,
    Bien au-delà du réel,
    Dans des sphères inconnues.
    Un envol dans un ciel bleu,
    Où tout est oui,
    Où tout est non.
    L’amour s’invente,
    Il ne se copie pas.
    L’amour a fait le premier pas.

    Aucune recette dans les livres ou les médias.
    Ils sont deux à se construire,
    Ils sont deux à découvrir la réalité,
    D’une vie à deux,
    Avec ses nuages,
    Avec ces orages
    Mais surtout avec le soleil,
    La lumière issue de leur cœur,
    Celle que personne ne peut éteindre ;
    Elle brillera toute la vie,
    Entre deux être qui s’aiment,
    Qui veulent se bâtir,
    Pour accueillir des enfants,
    L’amour a fait le premier pas.

    L’amour a pris leur liberté,
    L’amour les a façonnés ;
    Sur un petit chemin, ils se sont aimés,
    Dans la vie ils ont voulu s’engager,
    Pour devenir un seul être,
    Etre de chair,
    Qui apprend ce qu’est l’amour ;
    Etre de cœur qui vit ce qu’est l’amour.
    Deux être faibles,
    Qui connaissent leur faiblesse,
    Et ensemble les affronter.
    L’amour n’est pas un calcul,
    L’amour n’est pas une loterie
    L’amour a fait le premier pas.
    (23/08/2019)

     


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  • La symphonie

     

    On entend, derrière le rideau
    Les musiciens qui s’installent,
    Chacun recherchant les bons accords
    Avant l’arrivée le chef d’orchestre.
    Un étrange silence règne dans la salle ;
    Les spectateurs sont tous à leurs places,
    Et lisent le programme où sont dévoilés les morceaux choisis,
    Des symphonies et des oratorios.
    Des œuvres assez connues,
    D’autres plus lointaines, un peu oubliées.

    Soirée romantique
    Ouverte à tout publique, et aux initiés
    Qui fréquentent régulièrement les lieux
    En première partie des morceaux classiques
    Ecrits par de grands auteurs,
    Des œuvres symphoniques,
    Et d’autres lyriques,
    Du Mozart, du Wagner, du Beethoven et du Tchaïkovski.
    En seconde partie, après la pause,
    Quelques danses jouées par les Rats de l’opéra.

    Nous ne sommes pas dans la série télévisée « arabesques »,
    Ni au beau milieu d’un spectacle carnavalesque
    Mais dans un grand théâtre parisien
    Qui va vous présenter un mélange de musique classique,
    Sous la direction d’un grand chef d’orchestre,
    Qui va animer la soirée,
    Jusqu’au couchant du soleil.
    Laissez-vous emporter par la musique,
    Qu’elle soit symphonique ou lyrique,
    Oubliez vos voisins et amis,
    Vous passerez une bonne soirée.
    (20/08/2019)


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  • Le zoo de Beauval

     

    Que de chemins pour faire le tour du zoo !
    Heureusement tout est bien balisé ;
    C’est rassurant.
    Prenez votre temps,
    Sans le perdre évidemment ;
    Pourquoi se presser ?,
    Vous avez la journée,
    Passez-là en flânant.
    Et non en vous reposant sur les bancs.
    Ne vous contentez pas d’un tour rapide ;
    Que la fatigue ne vous arrête pas.
    N’oubliez pas l’heure du travail des aigles
    Qui vont planer juste au dessus de votre tête.
    Pourquoi allumer vos téléphones ?
    Utiliser votre appareil photos.
    Il faudra également passer au parc des élans,
    Sans oublier le vivarium aves ses reptiles,
    Les éléphants, les différents singes…
    Important également la nurserie,
    Et les nombreux petits avec leur maman,
    Tétant encore pour se nourrir.
    Un dernier rappel : les Panda,
    La grande attraction du zoo.
    (18/08/2019)

     

     


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  • les bruits de l’été

    Orages dans l’air
    Des éclairs dans la vallée
    Vite à l’abri.

    La canicule
    Tourne à l’orage parfois,
    Méfiez vous des vents.

    Vents dans les arbres
    Sifflent fort dans la forêt
    Agréable son

     


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  • Le pêcheur

    De Pêche, L'Homme, Les Engins De Pêche

    Arpenter la campagne
    Pour photographier un homme qui pêche
    Et lui plaire pour ne pas l’effrayer ;
    Ne soyez pas vindicatif ;
    Ne l’effrayer ce pêcheur assis sur un tapis,
    Marcher sans courir.

    Devant lui, trois canes robustes,
    Posées sur un trépied.
    A la main une bouteille de lait
    Pour abreuver sa soif.
    Sa vasque n’est qu’à moitié pleine,
    Que des petits poissons.

    Triste friture pour le soir,
    Qu’il pensait déguster avec un coulis de poireaux.
    La pêche n’a de sens que si l’on attrape des poissons,
    De très gros qu’on aimerait photographier
    Pour les montrer aux copains,
    Qui auraient du mal à le croire.

    Pour cet homme, la pêche
    Est un amour ancillaire
    Ce que déteste sa femme,
    Qui ne l’accompagne jamais.
    Attendre bêtement qu’un poisson morde à l’hameçon,
    La dépasse. Elle préfère regarder la télévision.
    (14/08/2019)

     

     


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  • Etourderie
    T
    out peut être étourderie
    O
    rdinaire ou passagère
    U
    ne faute d’inattention serait-elle étourderie ?
    R
    estons sérieux
    D
    ans nos écrits
    E
    t nous éviterons les étourderies.
    R
    estez calme dans vos propos,
    I
    maginez que vous n’êtes plus étourdi
    Et l’acrostiche sera fini. 

     

    Elève Pierre Machin
    T
    out votre devoir est faux ; vous avez
    O
    ublié de lire ce que je vous demandais :
    U
    ne leçon apprise et vous aurez réussi.
    R
    etenu après la classe pour apprendre la leçon
    Demandez à votre voisin de vous prêter son livre
    E
    t vous n’aurez pas d’excuses à me donner.
    Regretter vos erreurs n’est pas suffisant,
    I
    l vous faut travailler un peu plus
    E
    t vous réussirez comme vos copains 

     


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  • Voyage 

    Défi n° 226 chez Plume de Poètes

    Je décidais d’aller à Saint Jacques de Compostelle ;
    Ce n’était pas une décision accidentelle ;
    La démarche spirituelle et sacrée de ce voyage,
    Etait enfouie dans ma volonté ;
    Partir seul ou en convoyage,
    Cette question je n’osais l’affronter.

    J’y cherchais le trésor de ma vie,
    Personne ne m’en avait donné envie.
    Je voyais ce voyage agréable,
    Et un moyen d’être plus fort contre le diable.
    La fatigue ne me faisait pas peur,
    Je nageais dans le bonheur.

    En toute transparence avec ma paroisse,
    Pour effacer toutes mes angoisses,
    Élucider ma démarche,
    Et organiser les marches,
    Je me suis joint à un petit groupe,
    Et ensemble, nous mettre en route.

    Un ancien marcheur nous a initiés,
    En nous forgeant un moral d’acier
    Pour réussir notre projet
    En restant dans notre budget.
    J’avais reçu les insignes de ce pèlerinage,
    La coquille, le bâton, un petit livre avec quelques pages

    Personne ne m’a poussé à me mettre en route,
    En moi, pas l’ombre d’un doute.
    Ma volonté, et elle seule, me transportait.
    Comme tous ceux qui, avec moi, partaient.
    Je mettais lancé un défit
    A mes copains, je n’avais rien dit.


    Après quelques jours de trajet
    Je regrettais un peu mon projet ;
    Sac à dos trop lourd,
    Trop de Kilomètres chaque jour,
    Nuits un peu courtes,
    Envie de faire demi-tour sur la route

    Tout se combiner
    Pour me faire abandonner.
    Soutenu par le groupe de marcheurs,
    J’ai tenu le coup avec ardeur,
    Les épaules lacérées par les lanières du sac,
    Les pieds, dans les chaussures, en vrac.

    La fatigue, je l’ai surmontée,
    Les kilomètres, je les ai affrontés,
    Le sac plus léger j’avançais sur la route,
    S’était envolée la déroute.
    Et un matin, peu avant l’heure du casse-croute,
    Mes hésitations ont été absoutes.

    Qu’elle émotion de voir la basilique ;
    Disparaissaient toutes les critiques ;
    Notre projet s’avérait une réussite
    Tout devenait licite.
    Nous nous sommes presque mis à courir,
    Et, au pied du grand escalier, enfin atterrir.
    (12/08/2019)


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  • Marche

     

    Nous sommes tous des étrangers et voyageurs sur la terre ;
    Pas plus que la terre, nous appartient la mer.
    Nous marchons où la vie nous conduit,
    C’est elle qui nous produit.

    Le départ de cette marche n’est pas de notre ressort,
    Nous avançons dans un corridor,
    L’arrivée n’est pas dans nos mains,
    Elle nous échappe jusque la fin du chemin.

    Le bébé ne sait pas marcher, il apprend,
    L’adolescent ne marche pas, il court,
    Vers un avenir que le surprend,
    Ce n’est pas un concours.

    Il arrive à l’adulte de marcher dans la nuit,
    Face à un avenir qui fuit,
    A un exil qui signe le désespoir,
    A une culpabilité trop noire.

    D’autres comme les randonneurs,
    Ou certains promeneurs,
    Vont marcher en plein jour,
    Toujours et toujours.

    Loin des routines
    Avec le dynamisme de nouveaux départs,
    Chacun cherche sa part
    De nouvelles découvertes et émotions qui ne sont pas enfantines.

    Personnes âgées, main dans la main,
    Vous espérez le lendemain,
    Pour reprendre vos bâtons
    Et défier la raison.

    Marcher nous est quotidien,
    Comme son texte pour le comédien.
    C’est la vocation de l’homme,
    Quelque soit le royaume.

    Marcher c’est franchir l’obstacle
    Plutôt que de s’asseoir et attendre la débâcle,
    Que vous soyez malade dans un lit d’hôpital
    En prison, entouré de barreaux de métal.

    Que vous soyez vacancier ou pèlerins,
    En route tôt le matin,
    Vous marchez vers votre destinée,
    Personnelle et innée.

    Découvrez le but de cette marche.
    Sachez où conduit chaque marche ;
    Chassez l’impatience et l’efficacité,
    Pour une route marquée par l’assiduité.

    Chaque homme est en route vers la patrie céleste,
    Que ses actes et sa foi le manifestent.
    Cherchez l’étoile du matin,
    Qui éclairera votre chemin.
    (11/08/2019)


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  • Le jardinier

     

    Camionnette blanche ayant un certaine âge,
    Se glissant le long du trottoir
    Avec pour tout bagage
    Des outils, pas de brouette ni de semoir.

    C’est un jeune jardinier
    Qui n’a pas peur de ramener du fumier
    Pour alimenter le terrain
    Qu’il travaillait avec soin.

    Homme de la nature,
    Dans son métier tout à fait mature ;
    Son père lui avait tout appris
    Son art n’avait aucun prix.

    Il taille, bêche, tond la pelouse, nettoie,
    Se servant de ses dix doigts,
    Sans perdre son temps
    C’est précieux en ce moment.

    Dans la semaine, il travaille chez un patron
    Œuvrant dans les environs.
    Les week-ends et le soir,
    A son compte, refusant le travail au noir.

    Son principal objectif : s’installer à son compte ;
    Quitter l’entreprise, aucune honte.
    Il prendrait le même chemin que son père,
    Pour lui, ce serait super.

    Peu à peu, il se fait une petite clientèle
    Choix qui n’était pas accidentel.
    Progressivement, il prépare son avenir
    Et au club des artisans, appartenir.

    Il aime le travail qu’il fait,
    Chez lui n’existe pas le mot imparfait ;
    Il veut embellir notre maison
    A chaque saison.

    Difficile de se faire remplacer,
    Sans intérieurement se froisser
    Quand les forces s’affaiblissent,
    Par des années complices.

    Il est un temps où il fait passer la main,
    Pour poursuivre notre chemin,
    Avant qu’il ne soit trop tard
    Se méfiant des avatars.

    Les forces ne sont pas éternelles,
    Elles s’amenuisent en laissant quelques séquelles.
    Il faut accepter de les devancer,
    Pour dans la vie avancer.
    (09/08/2019)

     


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  • Plaisirs d’été

     

    J’ai joué de la flute sur la place du marché

    Et personne avec moi n’a voulu danser.

    Certes, ce n’était pas un grand concert,

    Avec Sonate et concerto,

    Mais en ce jour de fête de la musique,

    Je voulais jouer de la musique gaie,

    Des airs traditionnels pour que mes voisins puissent danser.

    Avec le requiem de Mozart auraient-ils pleuré ?

    D’ailleurs j’étais presque seul sur la place.

     

    Abandonnant mon plaisir d’artiste en herbe,

    Je me suis déplacé vers le centre ville,

    Pour tout vous dire devant le théâtre.

    Il y avait foule sur cette place,

    Pour écouter un allégro,

    Une ouverture en fugue.

    Ecœuré, je n’ai pas écouté la suite.

     

    Rentrant chez moi,

    J’ai repris ma flute

    Et joué dans mon appartement

    Ayant comme seuls spectateurs

    Quelques voisins qui tapaient au plafond avec un balai.

    Je me prenais pour un artiste

    J’étais minable, il me fallait encore travailler.

    J’ai un an devant moi,

    Pour la prochaine fête de la musique.

    (10/08/2019)

     


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  • Un pique-nique
    Si le temps est au beau fixe,
    Oui, mais avec qui ?

    Salade de fruits
    Salade de légumes,
    tout au naturel

    Les boissons fortes,
    sont exclus de nos soirées,
    Café et de l’eau.

    Manger près du Cher,
    Les arbres donnent l’ombre
    Les tables en place.


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  • Les pages

     

    Égalité femmes/hommes,
    Un vrai capharnaüm,
    M’entraîne à mettre le titre au pluriel,
    C’est une mode actuarielle,
    Qu’il faut respecter même dans les poésies
    Délires d’époque que l’ordinateur saisi.
    Dans le respect de la loi,
    Comme il se doit,
    Face aux associations féministes,
    Sans aucun casuiste.
    Je parlerai d’abord du mot au masculin
    Et ensuite du sens demandé au féminin.

    Le page, était un jeune garçon ou un jeune homme,
    Souvent très simple, mais d’origine noble,
    Qui envers lui, son maître est parfois ignoble.
    Il servait d’escorte même en dehors de leur home.
    Il pouvait être attaché à la chambre du roi,
    Sans un cri, en appui le long d’une paroi.
    Le page peut aussi être une simple petite pince,
    Avec ou sans drapage, toujours mince,
    Non visible, suspendue à la ceinture,
    Sans aucune armature,
    Pour relever le bas de la jupe
    Pas trop haut, il ne faut pas être dupe.

    Passons à la page au féminin,
    En un tour de main.
    Page blanche la matin
    Qu’il faudra couvrir de baratin,
    Pour un chapitre d’un prochain livre
    Seul moyen, pour l’écrivain, de vivre.
    Pages noircies le soir s’il en a le courage,
    Ne s’arrêtant pas aux commérages,
    De son entourage ;
    Il en faut du courage.
    Les imprimeurs sont impatients,
    Comme tout négociant.

    La page est devenue écran,
    Le phénix des inventions ;
    En pose quant on est fatigué
    Et qui longtemps a intrigué.
    Il n’invente rien
    Mais, obéit bien,
    A l’auteur qui l’utilise
    Avant, de son écrit, en faire l’analyse,
    L’imprimante déploie des pages
    Sans risque de ratage,
    Mais ne retire pas de l’auteur les rides
    Trop chargé son éphéméride.
    (06/08/2019)

     


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  • Paraphraser un mot ou une idée
    Hésitant à me lancer dans ce travail
    Avec un titre imposé
    Comme celui d’Evy cette semaine
    Obligeant l’esprit à se convulser
    Car il faut faire son travail
    Histoire de passer le temps
    Est un devoir compliqué
    Révélant un esprit assez vif
    Et plutôt reposé.


    Partir en vacances
    Héroïsme de notre part
    Avec cinq enfants
    Comme seuls accompagner,
    Osez le faire avec une voiture ancienne
    C’est de la grandeur familiale
    Hélas de moins en moins répandu de nos jours.
    Est-on des couples irresponsables
    Recherchant leur propre plaisir
    Et oubliant les difficulté de les permettre de faire des études

     


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  • Le mystère


    Tout est mystère pour l’enfant
    L’explication, sa maman.
    Il doit tout apprendre
    Et quelque fois attendre,
    Qu’il grandisse un peu
    Il comprendra mieux.
    Se tenir debout,
    Ne pas jouer dans la boue,
    Apprendre à lire,
    Sans faiblir.

    Les mystères antiques,
    Souvent dramatiques,
    Etaient réservés aux initiés
    Qui seuls pouvaient en bénéficier.
    Le peuple était incrédule,
    Et acceptait, tout le bidule
    Dans l’espoir d’être entendu
    Et des ennemis défendus.
    Chaque pays avait ses dieux défenseurs
    Qui détruisaient ses agresseurs.

    Tout repose sur le spirituel
    Qui, pour l’homme, est individuel.
    Certains mystères religieux,
    Qui ont un coté prestigieux,
    Se confondent avec des histoires d’argent
    Qui les rendent contraignants.
    Que de mystères entourent la vie humaine,
    Et parfois la rendre inhumaine.
    Est mystère, tout ce qui ne peut être compris
    Dès années après, le découvre notre esprit.


    La volonté humaine est bien mystérieuse,
    Ses émotions parfois orgueilleuses.
    L’individu lui-même ne peut les élucider,
    Et encore moins les évaluer.
    Qui le pousse à échafauder de tels montages ?
    Pour créer autour de lui un grand battage !
    Le mystère s’oppose à la transparence,
    Pour se garder un coté assurance.
    Seuls les initiés peuvent les comprendre,
    Et à d’autres les apprendre.

    Les mystères chrétiens dépassent l’entendement humain,
    Car ils s’appuient sur du surhumain ;
    Entre en jeu l’âme sacrée et spirituelle,
    Qui peut obtenir une vie éternelle,
    En se préparant sur terre un Trésor,
    Qu’il retrouvera au bout de son propre corridor
    Sur un chemin sacré,
    Que le Diable voudrait détériorer
    Pour le garder dans son domaine
    En s’en prenant aux catéchumènes.
    (04/08/2019)

     

     

     


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  • Un téléphone,
    Dans les mains en conduisant,
    Interdit pour vous.

    Ceinture libre,
    Enfants bien mal attachés
    Dangereux pour eux.

    Alcool dans le sang
    S’évapore pas vite,
    Grands dangers pour tous.

    Grande vitesse,
    Sur autoroutes aussi,
    Gare aux PV


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