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La bonne humeur
Etre de mauvaise humeur,
Et présenter une mauvaise bobine,
A sa concubine
N’est pas gage de bonheur.
Pour ses amis, c’est un râleur,
Car il n’est à l’origine d’aucune faveur,
Surtout pas pour les buveurs.
Dans ces moments, il faut se dérouter,
Sans toujours le souhaiter.
Ne vous moquez pas de cet ami
Vous pourrez avoir besoin de son appui,
C’est Monsieur le maire,
Qua a été élu, ce n’est pas une chimère,
Même du bout des lèvres,
Dans notre département de la Nièvre.
Avec son conseil, il chemine,
Et écrit avec un porte-mine.
Ce n’est pas un enjôleur,
Il travaille pour votre bonheur,
Celui de ces concitoyens,
Des jeunes comme des doyens.
Il faut reconnaitre qu’il n’est pas resté les mains dans les poches,
Et qu’à son travail, il s’accroche
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La plainte de la lune
Au clair de la lune,
Mon ami pierrot,
Prête-moi ta plume,
Pour écrier un mot,
A touts ces humains qui peuplent la terre,
Leur parler de mon mal-être.
Je me sens seul dans ce grand univers,
Je vis un véritable calvaire.
Ils m’ont tous abandonné,
Et par eux, je me sens bâillonnée.Nuit d’été sans lune,
Le soleil brille encore pour longtemps,
Me laissant sur le coté,
Et personne ne me regardera ;
Je suis trop pâle pour attirer leur regard ;
Je me sens seule là haut ;
Je n’intéresse plus personne,
Même les astronautes,
Qui préfèrent les autres planètes
De plus en plus lointaines.Pauvre lune abandonnée des hommes,
Et pourtant tu es le seul satellite naturel de la terre.
A quoi sers-tu, le jour et la nuit ?
Aucune transmission n’émane de toi.
Tu n’émets aucun rayon pour nos Smartphones,
Les GPS t’évitent, les ordis ont inventé le câble.
Seuls nos propres satellites servent à notre quotidien.
On a marché sur ton sol,
On a planté un drapeau,
Tu devrais en être fière !Abandonnée seule dans le ciel,
Les savants me trouvent trop minus,
Ils veulent aller plus loin,
Dans leurs découvertes de l’univers ;
Savoir s’il y a d’autres êtres vivants ailleurs,
Des petits hommes verts avec leur soucoupe
Qui pourraient nous envahir
Et détruire notre terre
Les humains qu’elle contient
Rasant leurs inventions.Mais sur notre terre des hommes et des femmes ont faim,
Des jeunes sont désespérés,
Qui pensera à eux ?
Des réfugiés frappent aux portes,
Qui resteront clauses.
Les sans–abris se cachent sous les ponts,
Pour ne pas être vus.
Face à cette situation, on invente de nouvelles fusées,
De plus en plus armées,
Espérant les faire taire.Responsables des deniers publics,
Réunis tous les ans dans un G7,
Parfois un G20,
Resterez-vous sourds,
Aux cris des malheureux
Qui n’ont pour tout spectacle,
Qu’une lune fidèle,
Qu’ils peuvent regarder sans payer,
Qui change de forme,
Et leur offre sa lumière.
(26/08/2019)
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La fin des congés
Toute chose a une fin ;
C’est le bout d’un chemin,
Qui nous plaisait tant
Et pourtant,
La rentrée des adultes a résonné
Les enfants vont de nouveau crayonner ;
Une page se tourne,
Sans aucune ristourne.Pour beaucoup les vacances sont finies,
Il faut ranger le bikini,
S’habiller convenablement,
Sans débordement.
Etre quelqu’un de bien
Et ne pas demander combien,
On sera payé cette année
Pour éviter une avoinée.Adieu la plage
Il faut reprendre le bricolage,
Conduire les enfants à l’école,
A l’heure, pour leur éviter des colles.
Retrouver les transports en commun,
De plus en plus inhumain,
Le bus, le tramway, le métro,
Sans jouer aux héros.Travailler toute une journée,
Pour gagner le Smig, augmentation toujours ajournée,
Manger sur le pouce à midi,
Avec un air de bandit,
Qui volerait son patron,
Qui le presse comme un citron,
Ne regardant que son bénéfice,
A nous les sacrifices.Vacanciers qui reprenaient le travail,
N’oubliez pas les retrouvailles,
Avec vos collègues partis en juillet
Vous permettant de prendre vos billets.
En votre absence, le monde n’a pas changé,
Il ne s’est même pas arrangé,
Mettez un peu au vestiaire vos récriminations
Calmez vos appréciations.Les vacances ont une fin,
Du travail ayez faim,
Pour les retrouver dans un an
Et revoir d’autres habitants.
Même si les congés sont un droit,
Et non le désir d’un roi,
Il faut les gagner en travaillant
Même si le cadre n’est pas toujours charmant.Toute chose a une fin,
Pense-y chaque matin,
En commençant votre journée,
Qui vous conduira en fin d’année.
La vie est ainsi faite,
Comme tourne la terre,
Dont vous n’êtes pas propriétaire,
Votre vie se déroule, soyez-en satisfaite.
(27/08/2019)
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Cancre
Lettres rondes,
Lettres minuscules
Lettres majuscules
Lettres demi-rondes,
Lettres de toutes sortes pour un bel accueil
Qui courent sur la feuille
Dans un ordre indiscipliné,
Toujours en dehors des lignes combinées
Tracées par l’imprimeur
Qui n’a jamais écrit au creux de son labeur.Les lettres s’envolent,
Toujours aussi frivoles
Pour suivre l’oiseau-lyre qui passe ;
Volent, volent, lettres inutiles dans l’espace,
Que suit mon esprit,
Là haut dans le ciel, épris,
Bien au delà des nuages.
Qui m’emplissent de courage
Rêve d’un autre monde,
Ou n’existe aucune lettre ronde.Je suis loin des mots qu’il faut écrire,
J’ai hâte d’en finir,
En lettres rondes,
Qui fuient comme une onde,
En lettres minuscules,
En lettres majuscules.
L’oiseau-lyre m’a dévergondé
Dans un ciel tout bleu fécondé
Où règne le soleil
Qui me couvre de merveilles.La maitresse me rappelle à l’ordre.
Vous cherchez le désordre ;
Si vous ne savez pas écrire à l’encre,
Vous resterez un cancre.
Je me perds dans ces mots,
Qui s’écrivent dans mon dos
Ces lettres de petits et grands caractères,
Qui ne sont que locataires,
Ces lettre déliées, celles qui forment un mot,
Ces salles mots qui me donnent tant de maux.
Sur un radeau de fortune,
Qui navigue sur les flots d’infortune,
Me voilà reparti dans des rêves lointains
Qui ne connaissent pas les mots humains,
Et les lettres attachées,
Qui finiront en discours rabâchés.
Je vole,
Je m’envole,
Oubliant la manivelle
De ma cervelle,Je suis un équilibriste,
Entre la classe
Et l’oiseau-lyre qui repasse.
Cancre à l’école,
Récoltant les heures de colle,
Je serai artiste.
Dessinant sur feuilles blanches
Sans lignes sur la tranche
Mes rêves d’enfance,
Ceux qui dans mon cœur dansent.
(25/11/2019)
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On est si peu de choses
Ne serait-on qu’un petit epsilon
Bien rangé en colonne,
Face au soleil qui nous envoie ses rayons
A travers les cieux que l’on peint au crayon,
D’une main habile,
Qui ne reste jamais immobile ?Des astronautes vont partir là-haut,
En route ils seront un peu cahot.
Notre terre est si peu de choses,
Une simple petite dose,
Bien ensommeillée,
Dans un univers très surveillé.Rêverie qui se réalise
D’aller sur d’autres planètes,
En manœuvrant quelques manettes,
Et en multipliant les analyses,
Pour devenir maitre du monde,
Bien au-delà de notre mappemonde.Lorsque la nuit, c’est la pleine lune,
De l’ombre, il n’y en a aucune,
Certains animaux éveillent leur progéniture ;
Jusqu’à une heure matinale, veille leur créature
Non pour une veille fatale
Mais, pour leur proie, surveiller.Pour l’homme, l’univers est précieux,
Il lui ouvre la porte des cieux.
Mais qu’est-ce l’homme dans un univers si grand,
Dans lequel il n’est qu’un adhérent ;
Il ne peut se dresser face à son créateur
Qui, de l’univers, reste le principal acteur.
(25/08/2019)
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Qui a fait le premier pas,
Un jour sur un petit chemin,
L’un vers l’autre,
L’autre vers l’un ;
Le pas d’un sourire,
Le pas d’un premier baiser,
Le pas qui engage pour la vie,
Le pas de l’amour,
L’amour qui unit deux êtres
L’amour qui les envole,
Bien au-delà du réel,
Vers des sphères inconnues,
Qu’il faudra apprivoiser ;
L’amour a fait le premier pas.L’amour apprend à se connaître ;
L’amour part à la découverte
D’un inconnu,
D’une inconnue,
Qui fera un être unique,
Un être qui aime,
Un être qui veut avancer,
Main dans la main,
Sur un chemin inconnu,
Sur un chemin tortueux
Sur un chemin exigeant.
Pas de recettes toutes faites,
Pas de livre pour apprendre ce qu’est l’amour ;
L’amour a fait le premier pas.Ouvrir les mains vers l’autre,
L’accueillir à bras ouverts,
Lui en moi,
Elle en lui.
L’amour est une aventure,
Qui mène très loin,
Bien au-delà du réel,
Dans des sphères inconnues.
Un envol dans un ciel bleu,
Où tout est oui,
Où tout est non.
L’amour s’invente,
Il ne se copie pas.
L’amour a fait le premier pas.Aucune recette dans les livres ou les médias.
Ils sont deux à se construire,
Ils sont deux à découvrir la réalité,
D’une vie à deux,
Avec ses nuages,
Avec ces orages
Mais surtout avec le soleil,
La lumière issue de leur cœur,
Celle que personne ne peut éteindre ;
Elle brillera toute la vie,
Entre deux être qui s’aiment,
Qui veulent se bâtir,
Pour accueillir des enfants,
L’amour a fait le premier pas.L’amour a pris leur liberté,
L’amour les a façonnés ;
Sur un petit chemin, ils se sont aimés,
Dans la vie ils ont voulu s’engager,
Pour devenir un seul être,
Etre de chair,
Qui apprend ce qu’est l’amour ;
Etre de cœur qui vit ce qu’est l’amour.
Deux être faibles,
Qui connaissent leur faiblesse,
Et ensemble les affronter.
L’amour n’est pas un calcul,
L’amour n’est pas une loterie
L’amour a fait le premier pas.
(23/08/2019)
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La symphonie
On entend, derrière le rideau
Les musiciens qui s’installent,
Chacun recherchant les bons accords
Avant l’arrivée le chef d’orchestre.
Un étrange silence règne dans la salle ;
Les spectateurs sont tous à leurs places,
Et lisent le programme où sont dévoilés les morceaux choisis,
Des symphonies et des oratorios.
Des œuvres assez connues,
D’autres plus lointaines, un peu oubliées.Soirée romantique
Ouverte à tout publique, et aux initiés
Qui fréquentent régulièrement les lieux
En première partie des morceaux classiques
Ecrits par de grands auteurs,
Des œuvres symphoniques,
Et d’autres lyriques,
Du Mozart, du Wagner, du Beethoven et du Tchaïkovski.
En seconde partie, après la pause,
Quelques danses jouées par les Rats de l’opéra.Nous ne sommes pas dans la série télévisée « arabesques »,
Ni au beau milieu d’un spectacle carnavalesque
Mais dans un grand théâtre parisien
Qui va vous présenter un mélange de musique classique,
Sous la direction d’un grand chef d’orchestre,
Qui va animer la soirée,
Jusqu’au couchant du soleil.
Laissez-vous emporter par la musique,
Qu’elle soit symphonique ou lyrique,
Oubliez vos voisins et amis,
Vous passerez une bonne soirée.
(20/08/2019)
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Le zoo de Beauval
Que de chemins pour faire le tour du zoo !
Heureusement tout est bien balisé ;
C’est rassurant.
Prenez votre temps,
Sans le perdre évidemment ;
Pourquoi se presser ?,
Vous avez la journée,
Passez-là en flânant.
Et non en vous reposant sur les bancs.
Ne vous contentez pas d’un tour rapide ;
Que la fatigue ne vous arrête pas.
N’oubliez pas l’heure du travail des aigles
Qui vont planer juste au dessus de votre tête.
Pourquoi allumer vos téléphones ?
Utiliser votre appareil photos.
Il faudra également passer au parc des élans,
Sans oublier le vivarium aves ses reptiles,
Les éléphants, les différents singes…
Important également la nurserie,
Et les nombreux petits avec leur maman,
Tétant encore pour se nourrir.
Un dernier rappel : les Panda,
La grande attraction du zoo.
(18/08/2019)
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les bruits de l’été
Orages dans l’air
Des éclairs dans la vallée
Vite à l’abri.La canicule
Tourne à l’orage parfois,
Méfiez vous des vents.Vents dans les arbres
Sifflent fort dans la forêt
Agréable son
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Le pêcheur
Arpenter la campagne
Pour photographier un homme qui pêche
Et lui plaire pour ne pas l’effrayer ;
Ne soyez pas vindicatif ;
Ne l’effrayer ce pêcheur assis sur un tapis,
Marcher sans courir.Devant lui, trois canes robustes,
Posées sur un trépied.
A la main une bouteille de lait
Pour abreuver sa soif.
Sa vasque n’est qu’à moitié pleine,
Que des petits poissons.Triste friture pour le soir,
Qu’il pensait déguster avec un coulis de poireaux.
La pêche n’a de sens que si l’on attrape des poissons,
De très gros qu’on aimerait photographier
Pour les montrer aux copains,
Qui auraient du mal à le croire.Pour cet homme, la pêche
Est un amour ancillaire
Ce que déteste sa femme,
Qui ne l’accompagne jamais.
Attendre bêtement qu’un poisson morde à l’hameçon,
La dépasse. Elle préfère regarder la télévision.
(14/08/2019)
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Etourderie
Tout peut être étourderie
Ordinaire ou passagère
Une faute d’inattention serait-elle étourderie ?
Restons sérieux
Dans nos écrits
Et nous éviterons les étourderies.
Restez calme dans vos propos,
Imaginez que vous n’êtes plus étourdi
Et l’acrostiche sera fini.Elève Pierre Machin
Tout votre devoir est faux ; vous avez
Oublié de lire ce que je vous demandais :
Une leçon apprise et vous aurez réussi.
Retenu après la classe pour apprendre la leçon
Demandez à votre voisin de vous prêter son livre
Et vous n’aurez pas d’excuses à me donner.
Regretter vos erreurs n’est pas suffisant,
Il vous faut travailler un peu plus
Et vous réussirez comme vos copains
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Voyage
Je décidais d’aller à Saint Jacques de Compostelle ;
Ce n’était pas une décision accidentelle ;
La démarche spirituelle et sacrée de ce voyage,
Etait enfouie dans ma volonté ;
Partir seul ou en convoyage,
Cette question je n’osais l’affronter.J’y cherchais le trésor de ma vie,
Personne ne m’en avait donné envie.
Je voyais ce voyage agréable,
Et un moyen d’être plus fort contre le diable.
La fatigue ne me faisait pas peur,
Je nageais dans le bonheur.En toute transparence avec ma paroisse,
Pour effacer toutes mes angoisses,
Élucider ma démarche,
Et organiser les marches,
Je me suis joint à un petit groupe,
Et ensemble, nous mettre en route.Un ancien marcheur nous a initiés,
En nous forgeant un moral d’acier
Pour réussir notre projet
En restant dans notre budget.
J’avais reçu les insignes de ce pèlerinage,
La coquille, le bâton, un petit livre avec quelques pagesPersonne ne m’a poussé à me mettre en route,
En moi, pas l’ombre d’un doute.
Ma volonté, et elle seule, me transportait.
Comme tous ceux qui, avec moi, partaient.
Je mettais lancé un défit
A mes copains, je n’avais rien dit.
Après quelques jours de trajet
Je regrettais un peu mon projet ;
Sac à dos trop lourd,
Trop de Kilomètres chaque jour,
Nuits un peu courtes,
Envie de faire demi-tour sur la routeTout se combiner
Pour me faire abandonner.
Soutenu par le groupe de marcheurs,
J’ai tenu le coup avec ardeur,
Les épaules lacérées par les lanières du sac,
Les pieds, dans les chaussures, en vrac.La fatigue, je l’ai surmontée,
Les kilomètres, je les ai affrontés,
Le sac plus léger j’avançais sur la route,
S’était envolée la déroute.
Et un matin, peu avant l’heure du casse-croute,
Mes hésitations ont été absoutes.Qu’elle émotion de voir la basilique ;
Disparaissaient toutes les critiques ;
Notre projet s’avérait une réussite
Tout devenait licite.
Nous nous sommes presque mis à courir,
Et, au pied du grand escalier, enfin atterrir.
(12/08/2019)
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Marche
Nous sommes tous des étrangers et voyageurs sur la terre ;
Pas plus que la terre, nous appartient la mer.
Nous marchons où la vie nous conduit,
C’est elle qui nous produit.Le départ de cette marche n’est pas de notre ressort,
Nous avançons dans un corridor,
L’arrivée n’est pas dans nos mains,
Elle nous échappe jusque la fin du chemin.Le bébé ne sait pas marcher, il apprend,
L’adolescent ne marche pas, il court,
Vers un avenir que le surprend,
Ce n’est pas un concours.Il arrive à l’adulte de marcher dans la nuit,
Face à un avenir qui fuit,
A un exil qui signe le désespoir,
A une culpabilité trop noire.D’autres comme les randonneurs,
Ou certains promeneurs,
Vont marcher en plein jour,
Toujours et toujours.Loin des routines
Avec le dynamisme de nouveaux départs,
Chacun cherche sa part
De nouvelles découvertes et émotions qui ne sont pas enfantines.Personnes âgées, main dans la main,
Vous espérez le lendemain,
Pour reprendre vos bâtons
Et défier la raison.Marcher nous est quotidien,
Comme son texte pour le comédien.
C’est la vocation de l’homme,
Quelque soit le royaume.Marcher c’est franchir l’obstacle
Plutôt que de s’asseoir et attendre la débâcle,
Que vous soyez malade dans un lit d’hôpital
En prison, entouré de barreaux de métal.Que vous soyez vacancier ou pèlerins,
En route tôt le matin,
Vous marchez vers votre destinée,
Personnelle et innée.Découvrez le but de cette marche.
Sachez où conduit chaque marche ;
Chassez l’impatience et l’efficacité,
Pour une route marquée par l’assiduité.Chaque homme est en route vers la patrie céleste,
Que ses actes et sa foi le manifestent.
Cherchez l’étoile du matin,
Qui éclairera votre chemin.
(11/08/2019)
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Le jardinier
Camionnette blanche ayant un certaine âge,
Se glissant le long du trottoir
Avec pour tout bagage
Des outils, pas de brouette ni de semoir.C’est un jeune jardinier
Qui n’a pas peur de ramener du fumier
Pour alimenter le terrain
Qu’il travaillait avec soin.Homme de la nature,
Dans son métier tout à fait mature ;
Son père lui avait tout appris
Son art n’avait aucun prix.Il taille, bêche, tond la pelouse, nettoie,
Se servant de ses dix doigts,
Sans perdre son temps
C’est précieux en ce moment.Dans la semaine, il travaille chez un patron
Œuvrant dans les environs.
Les week-ends et le soir,
A son compte, refusant le travail au noir.Son principal objectif : s’installer à son compte ;
Quitter l’entreprise, aucune honte.
Il prendrait le même chemin que son père,
Pour lui, ce serait super.Peu à peu, il se fait une petite clientèle
Choix qui n’était pas accidentel.
Progressivement, il prépare son avenir
Et au club des artisans, appartenir.Il aime le travail qu’il fait,
Chez lui n’existe pas le mot imparfait ;
Il veut embellir notre maison
A chaque saison.Difficile de se faire remplacer,
Sans intérieurement se froisser
Quand les forces s’affaiblissent,
Par des années complices.Il est un temps où il fait passer la main,
Pour poursuivre notre chemin,
Avant qu’il ne soit trop tard
Se méfiant des avatars.Les forces ne sont pas éternelles,
Elles s’amenuisent en laissant quelques séquelles.
Il faut accepter de les devancer,
Pour dans la vie avancer.
(09/08/2019)
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Plaisirs d’été
J’ai joué de la flute sur la place du marché
Et personne avec moi n’a voulu danser.
Certes, ce n’était pas un grand concert,
Avec Sonate et concerto,
Mais en ce jour de fête de la musique,
Je voulais jouer de la musique gaie,
Des airs traditionnels pour que mes voisins puissent danser.
Avec le requiem de Mozart auraient-ils pleuré ?
D’ailleurs j’étais presque seul sur la place.
Abandonnant mon plaisir d’artiste en herbe,
Je me suis déplacé vers le centre ville,
Pour tout vous dire devant le théâtre.
Il y avait foule sur cette place,
Pour écouter un allégro,
Une ouverture en fugue.
Ecœuré, je n’ai pas écouté la suite.
Rentrant chez moi,
J’ai repris ma flute
Et joué dans mon appartement
Ayant comme seuls spectateurs
Quelques voisins qui tapaient au plafond avec un balai.
Je me prenais pour un artiste
J’étais minable, il me fallait encore travailler.
J’ai un an devant moi,
Pour la prochaine fête de la musique.
(10/08/2019)
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Un pique-nique
Si le temps est au beau fixe,
Oui, mais avec qui ?Salade de fruits
Salade de légumes,
tout au naturel
Les boissons fortes,
sont exclus de nos soirées,
Café et de l’eau.Manger près du Cher,
Les arbres donnent l’ombre
Les tables en place.
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Les pages
Égalité femmes/hommes,
Un vrai capharnaüm,
M’entraîne à mettre le titre au pluriel,
C’est une mode actuarielle,
Qu’il faut respecter même dans les poésies
Délires d’époque que l’ordinateur saisi.
Dans le respect de la loi,
Comme il se doit,
Face aux associations féministes,
Sans aucun casuiste.
Je parlerai d’abord du mot au masculin
Et ensuite du sens demandé au féminin.Le page, était un jeune garçon ou un jeune homme,
Souvent très simple, mais d’origine noble,
Qui envers lui, son maître est parfois ignoble.
Il servait d’escorte même en dehors de leur home.
Il pouvait être attaché à la chambre du roi,
Sans un cri, en appui le long d’une paroi.
Le page peut aussi être une simple petite pince,
Avec ou sans drapage, toujours mince,
Non visible, suspendue à la ceinture,
Sans aucune armature,
Pour relever le bas de la jupe
Pas trop haut, il ne faut pas être dupe.Passons à la page au féminin,
En un tour de main.
Page blanche la matin
Qu’il faudra couvrir de baratin,
Pour un chapitre d’un prochain livre
Seul moyen, pour l’écrivain, de vivre.
Pages noircies le soir s’il en a le courage,
Ne s’arrêtant pas aux commérages,
De son entourage ;
Il en faut du courage.
Les imprimeurs sont impatients,
Comme tout négociant.La page est devenue écran,
Le phénix des inventions ;
En pose quant on est fatigué
Et qui longtemps a intrigué.
Il n’invente rien
Mais, obéit bien,
A l’auteur qui l’utilise
Avant, de son écrit, en faire l’analyse,
L’imprimante déploie des pages
Sans risque de ratage,
Mais ne retire pas de l’auteur les rides
Trop chargé son éphéméride.
(06/08/2019)
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Paraphraser un mot ou une idée
Hésitant à me lancer dans ce travail
Avec un titre imposé
Comme celui d’Evy cette semaine
Obligeant l’esprit à se convulser
Car il faut faire son travail
Histoire de passer le temps
Est un devoir compliqué
Révélant un esprit assez vif
Et plutôt reposé.
Partir en vacances
Héroïsme de notre part
Avec cinq enfants
Comme seuls accompagner,
Osez le faire avec une voiture ancienne
C’est de la grandeur familiale
Hélas de moins en moins répandu de nos jours.
Est-on des couples irresponsables
Recherchant leur propre plaisir
Et oubliant les difficulté de les permettre de faire des études
7 commentaires -
Le mystère
Tout est mystère pour l’enfant
L’explication, sa maman.
Il doit tout apprendre
Et quelque fois attendre,
Qu’il grandisse un peu
Il comprendra mieux.
Se tenir debout,
Ne pas jouer dans la boue,
Apprendre à lire,
Sans faiblir.Les mystères antiques,
Souvent dramatiques,
Etaient réservés aux initiés
Qui seuls pouvaient en bénéficier.
Le peuple était incrédule,
Et acceptait, tout le bidule
Dans l’espoir d’être entendu
Et des ennemis défendus.
Chaque pays avait ses dieux défenseurs
Qui détruisaient ses agresseurs.Tout repose sur le spirituel
Qui, pour l’homme, est individuel.
Certains mystères religieux,
Qui ont un coté prestigieux,
Se confondent avec des histoires d’argent
Qui les rendent contraignants.
Que de mystères entourent la vie humaine,
Et parfois la rendre inhumaine.
Est mystère, tout ce qui ne peut être compris
Dès années après, le découvre notre esprit.
La volonté humaine est bien mystérieuse,
Ses émotions parfois orgueilleuses.
L’individu lui-même ne peut les élucider,
Et encore moins les évaluer.
Qui le pousse à échafauder de tels montages ?
Pour créer autour de lui un grand battage !
Le mystère s’oppose à la transparence,
Pour se garder un coté assurance.
Seuls les initiés peuvent les comprendre,
Et à d’autres les apprendre.Les mystères chrétiens dépassent l’entendement humain,
Car ils s’appuient sur du surhumain ;
Entre en jeu l’âme sacrée et spirituelle,
Qui peut obtenir une vie éternelle,
En se préparant sur terre un Trésor,
Qu’il retrouvera au bout de son propre corridor
Sur un chemin sacré,
Que le Diable voudrait détériorer
Pour le garder dans son domaine
En s’en prenant aux catéchumènes.
(04/08/2019)
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Un téléphone,
Dans les mains en conduisant,
Interdit pour vous.Ceinture libre,
Enfants bien mal attachés
Dangereux pour eux.Alcool dans le sang
S’évapore pas vite,
Grands dangers pour tous.Grande vitesse,
Sur autoroutes aussi,
Gare aux PV
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