• Rêve ou réalité 

    Le rêve prend sa source dans une réalité,
    Rejetant les ambiguïtés ;
    Réalité qu’il transfigure,
    Contrôlant son envergure,
    En tant que telle, inaccessible dans son existence quotidienne,
    Dans une vie citoyenne.

    La réalité peut être fictive,
    Mais dans la tête de l’enfant applicative,
    Comme le conte racontée par la maitresse,
    Qui se déroule dans une forteresse.
    L’enfant vit l’évènement comme réel,
    Bien que dans la vie, il soit une fable irréelle.

    Ce qui est impossible à réaliser,
    Sans trop dépayser,
    Ce qu’il ne peut inventer,
    Sans être désorienté,
    Ce qu’il ne peut toucher,
    Sans s’effaroucher.

    Le rêve va les broder,
    Sans pour autant l’incommoder
    Utilisant sa liberté,
    Pour ne pas le déconcerter,
    La travaillant sereinement,
    Sans bouleverser l’évènement.

    Sans aucune douleur,
    Laissant à l’enfant toute sa fraîcheur
    Le rêve le pénètre durant son sommeil,
    Évitant un trop rapide éveil ;
    Pour lui le rêve devient réalité
    Et le vit dans la continuité.


    Le rêve chez l’adulte prend une autre forme,
    Que sa vie transforme,
    Pour le rendre crédible,
    Et par son travail accessible.
    Il rêve de richesse
    Augmentant ses largesses.

    Dans la réalité : gagner au loto,
    Acheter une belle auto,
    Frimer devant les copains
    Refusant un morceau de pain,
    Pour un grand restaurant,
    Pour sa fortune, ce n’est plus aberrant.
    (24/12/2020)

     

     


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  • Lettres et mots

     

    Glisse sur l’écran lettres d’éternité,
    Rassemble-les dans un recoin de ton esprit,
    Tu viens d’écrire un mot qui n’appartient qu’à toi,
    Un mot que ta mémoire retrouvera,
    Un mot que personne ne connaît encore.
    Premier mot d’un poème qui sortira en son temps.

    Mot rangé dans un coin de ton cerveau,
    Qu’une  fée emportera un jour,
    Dans son monde imaginaire.
    Lutins, elfes, trolls, gnomes,
    Travailleront ton mot,
    Te livrant leur travail dans un rêve profond.

    Tes lettres se sont mélangées,
    Les mots se sont habillés de maintes couleurs.
    Résonnera du fond de ton âme,
    Des phrases inconnues de toi ;
    Mises bout à bout, elles prendront sens,
    Le sens de ton cœur, le sens de l’amour.

    L’alphabet n’est qu’une succession de lettres,
    Permettant l’écriture dans un langage codé.
    En lui-même, il ne veut rien dire,
    Il permet seulement de se comprendre
    Dans un jeu d’écriture,
    Qu’on nommera livre ou poème.

    Poète qui cherche sa muse
    Creuse dans tes rêves imaginaires,
    Rassemble les mots épars dans ton esprit.
    Ne cherche pas ailleurs
    L’amour des mots fleurira
    Un jour sur le papier.


    Le poète ne sait pas aujourd’hui,
    Ce qu’il écrira demain.
    Un mot, une image relevée,
    Une promenade dans la nature,
    La plume les saisira,
    Son émotion complètera.

    Ne brusque pas l’imaginaire,
    Laisse-le vagabonder au milieu de tes rêves ;
    Un jour, il te surprendra ;
    Les vers s’écouleront et rempliront la page.
    Tu seras le seul à comprendre
    Que la poésie émane du cœur.

    Elle transpose ta vie,
    Tes bonheurs,
    Tes erreurs
    Tes souffrances.
    Elle dira ce que tu avais tu,
    Et te rendra la paix intérieure.
    (09/02/2020)

     

     


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  • L’handicapé

     

    Fallait-il te garder, toi futur handicapé,
    Encore bien au chaud dans mon ventre ?
    Quand tu sortiras pour pousser ton premier cri,
    Quel bébé seras-tu ?
    Attente heureuse d’une nouvelle maternité,
    Drame de l’inconnu pour le couple.

    Nous t’avons fait à deux,
    Nous t’avons attendu à deux.
    Dans mon corps, tu t’es développé,
    Je te sentais bouger,
    Tu voulais vivre,
    Sortir comme les autres bébés.

    Nous avons consulté, médecin, gynécologue, mains spécialistes…
    Tous, la même réponse : c’est à vous de choisir !
    Nous ne savons si c’est à cause de l’Esprit Saint,
    De l’ange gardien de notre bébé,
    Mais notre décision a été de lui donner sa chance ;
    Notre foi en la vie avait pris le dessus.

    Tous les handicaps ne sont pas décelés au niveau du fœtus.
    Compte tenu d’antécédents médicaux,
    Cette femme a été suivie de près par le corps médical.
    Son fils, Louis Bryan, est né sans problème ;
    C’était même un joli bébé.
    Ce n’est que vers trois mois que les anomalies apparurent.

    L’enfant était polyhandicapé.
    Un drame qu’il fallait surmonter,
     Et lui donner un environnement d’amour.
    Toutes les journées ne sont pas faciles,
    Bien qu’il soit très gentil.
    Chaque année qui s’écoule, est une année de gagnée.

    Une association de bénévoles a été créée
    Pour aider les parents tant financièrement
    Que moralement.
    Louis Bryan a aujourd’hui 24 ans
    Jour de joie et bonne humeur
    Pour un jeune homme qui aime la vie.

    Si vous le croisez dans la rue sur son fauteuil,
    N’ayez pas peur de le regarder,
    C’est un homme comme les autres.
    Un petit sourire égaillera son cœur,
    Et le vôtre aussi. Il pensera, sans pouvoir vous le dire :
    « Acceptez-moi tel que je suis ».

    Je ne vous demande pas de m’aimer,
    Mais de m’accepter avec votre cœur.
    Donnez-moi un peu de votre amour.
    Changez votre regard sur les handicapés.
    Ils ont leur place dans votre quotidien,
    Ce sont des humains comme vous.

    Le plus handicapé n’est-il pas celui qui rejette le handicap.
    Il y a de la place pour tout le monde sur terre.
    Un peu d’amour et une simple amitié,
    Transformera notre environnement.
    Pensez à ceux qui ont du mal à circuler,
    Garez votre véhicule sans mordre sur le trottoir.
    (12/02/2020)
     


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  • L'injustice

     
    L’injustice souvent dérange
    Et à la fois arrange ;
    Elle a devant elle, deux adversaires,
    Qui dans la vie, sont rarement partenaires ;
    Surtout quand elle est prononcée par un acte officiel,
    Portant sur un différend matériel.

    Trop souvent, elle déstabilise la pauvreté,
    Qui se sent rackettée,
    Et qui n’a pas d’autres choix
    Que de fuir le regard de l’adversaire,
    En acceptant la décision de l’émissaire,
    Car son opposant est dans la joie.

    Entre les deux, le fossé de la différence,
    Rarement la concurrence ;
    Tous deux habitent la même ville.
    La pauvre aurait-il sa place sur une île ?
    C’est la destinée du malheureux,
    Qui a souvent le teint cireux.

    Trop souvent il est montré du doigt,
    Parce qu’il n’a pas de toit,
    Et vie dans la rue ;
    Le rencontrer dans notre quartier, c’est un abus.
    Il faudrait le cacher en dehors de la cité,
    Et ne pas l’ébruiter.

    Les associations caritatives,
    Devraient être punitives,
    Pensent les riches
    En les envoyant dans des friches,
    Où ils ne seraient plus l’objet de moquerie,
    Dans leurs nouveaux abris.

    Le pauvre ne devrait jamais être gênant,
    Pour les autres habitants.
    La pauvreté n’est pas un vice,
    Il faut chercher à leur rendre service,
    En leur donnant une place dans la société,
    Qui prône l’égalité.

    Égalité des chances,
    Avec quelle balance !
    L’amour en est absent,
    C’est angoissant.
    Les uns sont de plus en plus riches,
    Les pauvres, face à eux, on triche.
    (17/02/2020)
    A


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  • Neige et roc

     

    Regarde les sommets qui nous entourent ;
    Un ciel gris, presque noir,
    Annonce tempête ou orage
    Qui vont secouer la vallée,
    Et empêcher les skieurs d’emprunter les pistes.

    La montagne gronde déjà
    Les rocs frissonnent de froid
    Devant la force des vents
    Qui font voler le tapis de neige,
    A mi-hauteur des sommets.

    Le drapeau rouge vient d’être mis dans la station,
    Il appelle à la plus grande prudence,
    Invitant tous les skieurs,
    A rejoindre la vallée,
    Avant que l’orage ne gronde.

    Le hors-piste est d’autant plus interdit,
    Que les pointes noires sur une partie de la station,
    Sont le signe du manque de neige
    Qui ne recouvre pas tous les rochers ;
    Sur les pistes autorisées, pas de risque.

    Un groupe de skieurs font du hors-piste,
    Ils ne respectent pas les consignes,
    Et si l’un d’eux chute sur les rocs à peine visibles,
    Il faudra aller le rechercher,
    Les gens sont inconscients.

    Du balcon de mon studio, je regarde la montagne.
    De mon côté, pas de grands pics blancs,
    Tout est gris à l’exception de bandes blanches : la neige.
    Les sommets gris se confondent avec le ciel bien triste.
    Demain, nous aurons des chutes de neige, j’en suis sûr !
    Roc de la montagne,
    Tu donnes aux massifs une couleur triste
    Que parfois le soleil illumine,
    Changeant ta physionomie ;
    Tu deviens palette aux multiples couleurs.

    Domaine des randonneurs,
    Qui dès le printemps, foulent tes sentiers.
    La neige a presque disparu,
    Les rochers ont repris le dessus,
    A chacun son domaine.
    (13/02/2020)

     


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  • Nostalgie

     

    Nostalgie d’une semaine de vacances
    Qui pour moi aura beaucoup de conséquences.
    J’étais partie une semaine avec un copain,
    Qui s’avèrera un parfait galopin.

    Quelques jours d’une vie volage,
    Conséquence de notre jeune âge,
    Dans les prairies d’une ferme,
    Dans la région de Palerme.

    Je rêvais de connaître l’Italie,
    Qu’avait visité ma copine Natalie.
    Ce garçon semblait avoir confiance en moi,
    Et je nous voyais déjà vivre sous le même toit.

    De longues visites occupaient nos journées ;
    De moi, il était acharné,
    Portant mon sac quand j’étais fatiguée,
    Que de soins prodigués !

    Une nuit, il me rejoignit dans ma tente,
    La rencontre fut chantante.
    Nous avons fait l’amour,
    Nous avions aussi chauds que dans un four.

    Dans la région il y avait, un grand labyrinthe,
    Dont la surface était restreinte.
    Poursuit ton chemin,
    Je te donne la main.

    Pour ne pas tomber dans les flots d’un lac en plein centre,
    Il m’entoura le ventre,
    Et me couvrit de baisers.
    O mon amour, près de toi, je suis apaisée.

     En fin de semaine nous sommes rentrés chez nous,
    Bien fatigués et sur les genoux,
    Avec la promesse de nous retrouver rapidement
    Mon amour envers lui, plein de débordement.

    Quelques jours après, je reçus de lui un texto,
    Juste quelques mots :
    Je te dis adieu,
    Je pars vers d’autres cieux.

    J’ai su plus tard, que durant notre petit séjour,
    Il avait rencontré sur les bords de l’Adour,
    Une autre fille qui l’avait embobiné.
    Pendant plusieurs jours je n’ai pas diné.
    (04/02/2020)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  •  

    Les cheveux blancs 

     

    Cheveux, Coiffeur, Entretien, Coupe 

     

    Faut-il être fier d’avoir des cheveux blanc,

     

    Comme dans le parc la couleur des bancs ?

     

    La beauté exigerait-elle partout de la couleur

     

    Pour cacher les misères de la blancheur ?

     

    Toutes les femmes seraient-elles pareils

     

    En se faisant colorer jusqu’aux oreilles,

     

    Tel un artiste peintre devant sa palette

     

    Qu’il recouvre comme une galette.

     

     

    Regardez autour de vous,

     

    Le nombre de femmes aux cheveux blancs ou gris,

     

    En dehors de celles qui font des paris,

     

    Et disent en passant à leurs amis : coucou.

     

    C’est un combat terrible qui s’engage devant elle,

     

    Quand devant le miroir, elles aperçoivent un cheveu grisonnant !

     

    Non ce n’est pas un mirage,

     

    Mais de l’âge, un virage.

     

     

     

    Jamais elles n’auraient cru en arriver là !

     

    Il faut combattre ce fléau

     

    Aussi vite que, du fleuve, monte l’eau,

     

    Nous ne sommes pas des koalas !

     

    Coiffeur, ô cher coiffeur,

     

    Tisse vite mes cheveux de couleur ;

     

    J’ai vu un cheveu grisonnant

     

    Couvrez-le rapidement.

     

     

     

    Toute couleur naturelle

     

    D’une nature corporelle,

     

    Á sa propre beauté,

     

    Pourquoi vouloir argoter ?

     

    Un noir a les cheveux noirs,

     

    Ce n’est pas un être de foire.

     

    Certains se couvrent de baranne,

     

    Pour sauvegarder la couleur de leur crâne.

     

     

     

    Qu’ils soient gris, blanc ou roux,

     

    Les cheveux des hommes sont toujours doux

     

    Sauf peut-être chez les chauves

     

    Qui ne sont jamais des fauves.

     

    La couleur naturelle des cheveux,

     

    Est un atout plus qu’un aveu.

     

    Il faut accepter sa silhouette,

     

    Sans la cacher avec une pirouette.

     

    (11/02/2020)

     


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  • Lettres et mots 

    Glisse sur l’écran lettres d’éternité,
    Rassemble-les dans un recoin de ton esprit,
    Tu viens d’écrire un mot qui n’appartient qu’à toi,
    Un mot que ta mémoire retrouvera,
    Un mot que personne ne connaît encore.
    Premier mot d’un poème qui sortira en son temps.

    Mot rangé dans un coin de ton cerveau,
    Qu’une  fée emportera un jour,
    Dans son monde imaginaire.
    Lutins, elfes, trolls, gnomes,
    Travailleront ton mot,
    Te livrant leur travail dans un rêve profond.

    Tes lettres se sont mélangées,
    Les mots se sont habillés de maintes couleurs.
    Résonnera du fond de ton âme,
    Des phrases inconnues de toi ;
    Mises bout à bout, elles prendront sens,
    Le sens de ton cœur, le sens de l’amour.

    L’alphabet n’est qu’une succession de lettres,
    Permettant l’écriture dans un langage codé.
    En lui-même, il ne veut rien dire,
    Il permet seulement de se comprendre
    Dans un jeu d’écriture,
    Qu’on nommera livre ou poème.

    Poète qui cherche sa muse
    Creuse dans tes rêves imaginaires,
    Rassemble les mots épars dans ton esprit.
    Ne cherche pas ailleurs
    L’amour des mots fleurira
    Un jour sur le papier.


    Le poète ne sait pas aujourd’hui,
    Ce qu’il écrira demain.
    Un mot, une image relevée,
    Une promenade dans la nature,
    La plume les saisira,
    Son émotion complètera.

    Ne brusque pas l’imaginaire,
    Laisse-le vagabonder au milieu de tes rêves ;
    Un jour, il te surprendra ;
    Les vers s’écouleront et rempliront la page.
    Tu seras le seul à comprendre
    Que la poésie émane du cœur.

    Elle transpose ta vie,
    Tes bonheurs,
    Tes erreurs
    Tes souffrances.
    Elle dira ce que tu avais tu,
    Et te rendra la paix intérieure.
    (09/02/2020)

     


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  • Révolte de la nature

     

    Forêt en feu en Australie,
    Terre brulée en Californie,
    La nature va payer un lourd tribut
    Face à toutes ces tribus
    Qui ne respectent pas la nature,
    Et n’y voit qu’une caricature.

    Des millions d’animaux ont péri
    Des millions d’arbres n’alimenteront plus les aciéries ;
    Conséquences désastreuses pour la nature,
    Qui a perdu des champs de verdure.
    Catastrophe naturelle accentuée par le réchauffement climatique,
    Action diabolique.

    Notre planète se réchauffe,
    Non à cause des rayons du soleil.
    Ses dirigeants refusent les conseils,
    Et rejettent toute surchauffe.
    Ils en veulent toujours plus
    Sans tenir compte des abus.

    Le réchauffement climatique, une absurdité !
    Les rencontres mondiales, quelle ambiguïté !
    Chaque pays ne regarde que son intérêt,
    Pour l’avenir de la planète, quel désintérêt.
    Les accords signés, c’est du passé,
    Pourquoi en être angoissé.

    L’Antarctique et le pôle Nord se désagrègent.
    Pour les grands pays, ils deviennent un stratège.
    Nouveaux passages maritimes ;
    Leur sous-sol en sera les premières victimes.
    Pétrole, minéraux rares, sont convoités
    Pour être exploité.

    Le tri sélectif peut améliorer localement ;
    Prennent forme de nouveaux aménagements.
    Les jeunes se lancent dans la bataille,
    Pour eux, ce n’est pas un détail.
    Leur avenir est en jeu,
    Surtout face aux feux.

    Les politiques se mettent en avant.
    Chacun regarde le soleil levant ;
    Ils ont besoin de soutien parmi les électeurs,
    Et en recherchent les faveurs ;
    L’écologie n’est pas leur première préoccupation
    Ils songent déjà à leur réélection.

    La création a été faite pour le bien des humains,
    Ceux d’aujourd’hui et ceux de demain.
    Quel sera leur héritage,
    Après tous ces abatages ?
    Recherche éperdue de la richesse,
    Est-ce là notre sagesse ?
    (09/02/2020)

     

     


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  • Nuages 

    Nuages noirs au-dessus de nos têtes,
    Moquette sombre qui couvre l’univers
    Annonçant orages et tempêtes.
    Éclairs qui vont zébrer le ciel de multiples couleurs,
    Rasant les récoltes à peine sorties de terre,
    Ravageant les ceps de vigne,
    Sectionnant les futures grappes de raisin,
    Au grand dam des vignerons.

    Nuages gris au-dessus de l’horizon,
    Voile tendu entre ciel et terre,
    Tu appelles les averses,
    Qui sur nous vont se déverser,
    Et remplir nos cours d‘eau,
    Qui vont étendre leurs bras,
    Dans les zones inondables,
    Et ravager ce qui leur tombe sous la main.

    Rêves perdus condamnées par la grisaille régnante ;
    Fées ingrates qui ne viendront pas
    Se pencher sur notre sommeil
    Et ouvrir à notre cœur
    Les portes de l’imaginaire,
    Celui des rêves bleus,
    Qui nous transportent là-haut au-delà des nuages,
    Où la vie est si belle.

    Voilage léger tendu dans le firmament,
    Laissant passer les rayons du soleil levant.
    Personne ne le voit, mais il est là.
    Vole les oiseaux de toit en toit,
    Se chauffant, ailes écartées,
    Dans les premières clartés.
    Des piaillements joyeux,
    Chantent l’ouverture de cieux.

    L’hiver cède la place au printemps,
    Les fleurs pointent leur nez :
    Jonquilles, tulipes, bleuets,
    S’éveillent pour un grand ballet.
    Les pelouses s’habillent de petites taches blanches.
    Le soleil réchauffe l’atmosphère.
    Nuages noirs, nuages gris, il faut vous ranger
    Un bel arc-en-ciel a sonné pour vous le glas.
    (07/02/2020)


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  • Les souffrances 

    Enfouies au fond de son être,
    Tu ne peux les voir.
    A certains moments tu les sens.
    Elles sont trop profondes
    Enfermées depuis si longtemps,
    Que le jour leur est interdit,
    Que la mémoire n’arrive plus à les oublier,
    Que le cœur ne peut effacer.
    Elles sont si anciennes
    Que le marbre en a perdu la trace.

    Les souffrances physiques ne durent qu’un temps.
    La médecine peut les soulager et les faire oublier.
    Même le handicap s’estompe progressivement.
    Le corps s’adapte à ces nouvelles normes ;
    Il apprend à oublier,
    Il sait se faire aider,
    Il ne refuse pas le soutien des autres.
    Le corps est volontaire,
    Il sait se battre contre les aléas de la vie ;
    Il se montre solide devant l’adversité.

    Les souffrances qui touchent le cœur,
    S’y accrochent au-delà du temps.
    Enfouies depuis si longtemps,
    Elles ne peuvent remonter à la surface.
    Les canaux sont trop étroits,
    Leur passage très dangereux,
    Personne ne peut les aider à sortir.
    On les laisse dans leur enfouissement.
    Pourquoi aller les repêcher,
    Dans l’abime où elles se sont réfugiées.

    « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas »,
    Disait Blaise Pascal.
    L’être raisonnable ne saurait les faire émerger,
    Car il ne les connaît plus.
    Depuis longtemps il les a effacées ;
    Mais leur ancrage inonde encore son esprit,
    Sans qu’il en soit conscient.
    La racine est si profonde,
    Qu’elle ne peut atteindre la surface,
    Même si la nature met du sien.

    Une seule porte de sortie :
    L’amour qui l’unit à un autre,
    Un amour vrai,
    Qui descendra au fond du cœur
    Pour arracher cette racine,
    Qui fait tant de mal,
    Et empêche de vivre.
    L’amour connaît les raisons du cœur,
    Lui seul en trouve les remèdes,
    Pour une guérison totale.
    (06/02/2020)

     

     


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  • Le temps 

    Invisible temps,
    Qui emboite le tic-tac de l’horloge ;
    Qui suit les astres du ciel,
    Celui qui ouvre l’interrupteur de la lumière,
    Ou le noir d’une nuit sans lune ni étoile.
    Eternel absent d’une vie trop courte,
    Je cours après toi pour ralentir ta marche,
    Et combler les temps perdus
    Sans jamais te rattraper,
    Tu es le seul maître à bord.

    Marcel Proust s’est lancé dans la bataille :
    « A la recherche du temps perdu » ;
    Il a fini sa vie sans le trouver.
    Qui  décomptera les heures perdues
    Par ces jeunes recrues,
    Envoyés au front
    Sans espoir de retour ?
    L’inscription de leurs noms sur un monument,
    Ne comblera pas le temps perdu,
    En pleine jeunesse.

    Le temps s’écoule trop vite,
    Comme un torrent qui dévale les pentes de la montagne,
    Comme une cascade qui chute à nos pieds,
    Venant de hauteurs infinies.
    Année après année il file,
    Vers une extrémité inconnue,
    Qui signera la fin du temps
    Pour l’individu lambda que je suis.
    La mémoire ne peut remonter toute la pente,
    Qui est trop longue et trop courte à la fois.

    Le temps fuit devant moi.
    Pendant des années j’ai eu le temps,
    Mais aujourd’hui je crains la fin de ce temps,
    Qui m’éloignera des miens à tout jamais,
    Qui me parachutera dans un monde inconnu,
    Où tout sera différent,
    Même le bonheur.
    Compter le temps,
    Le définir et courir après,
    Est une aberration.

    Ce temps qui m’est paru si long,
    Quand j’étais jeune et que je voulais devenir un grand ;
    Ce temps qui nous pousse vers l’avant,
    Sans marche arrière possible ;
    Ce temps qui nous tient,
    Et nous relie aux autres ;
    Ce temps rempli d’aléas
    Qui ne veut jamais prendre de pause.
    Il se presse devant nous,
    Sans vouloir nous attendre.

    Là-haut, le temps n’existe plus !
    C’est ce qu’on nous dit ;
    Mais personne n’y est revenu !
    Un temps sans limite,
    Ni commencement, ni fin ;
    On ne naît pas, on ne meure plus.
    Temps infini.
    Plus de saisons,
    Plus d’anniversaire à souhaiter,
    Que du bonheur dans l’amour avec les autres.
    (05/02/2020)


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  • Là-haut sur la montagne 

    Là-haut sur la montagne,
    Bien loin de notre Bretagne,
    Nous étions en vacances.
    Refusant toute affluence,
    Nous avions choisi ce petit chalet,
    Pas un grand palais,
    Pour limiter le ménage
    Sans opter pour le caravanage.

    Le matin, dès l’aube du jour,
    Quelques biquettes venaient nous souhaiter le bonjour,
    Précédant le coq de la bassecour,
    Qui n’était pas le premier à réagir seul dans sa cour.
    Son appel au réveil, certes un peu tôt,
    Secouait notre petit château :
    C’est l’heure du café,
    Pour tous les assoiffés.

    Personne ne bougeait.
    Bien que le ciel fût déjà dégagé,
    Une pirouette dans le lit,
    Pour eux, une anomalie,
    Et chacun retrouvait le sommeil,
    Malgré l’apparition du soleil.
    Branlebas de combat vers 9 heures
    Un bon déjeuner nous apportait le bonheur.

    Notre chalet baignait presque dans l’eau,
    Entouré d’une rangée de bouleaux.
    Sacs sur le dos bien empli,
    Nous grimpions dans la montagne embellie,
    Par les couleurs du soleil.
    Du fermier, nous suivions les conseils,
    Pour ne pas trop nous fatiguer,
    Dans une terre mal irriguée.


    Là-haut, nous furent récompensés
    Malgré une montée assez cadencée.
    Seuls, dans l’immensité du paysage,
    Nous amusant de la couleur de nos visages,
    Pas un mot ne sortait de nos bouches,
    Comme pour éviter les mouches.
    Personne ne songeait au bivouaque,
    Toujours rangé dans nos sacs.

    Le casse-croûte avalé
    Il nous fallait redescendre dans la vallée,
    Pour regarder toutes les photos
    Prises là-haut.
    Chacun y avait mis tout son cœur,
    Pour immortaliser ce bonheur.
    La fatigue nous avait rattrapés
    Nous ne pouvions y échapper.
    (06/02/2020)

     

     

     


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  • Le café

    Sur la grande place de notre village
    Traversée par quelques attelages,
    Étaient plantés d’immenses platanes,
    Comme dans le jardin de l’ermitage.

    Je me suis assise à la terrasse d’un café
    Car j’étais assoiffée.
    Ma voisine savourait une glace au citron,
    Très demandée en cette saison.

    Intense était la chaleur,
    Au milieu de l’après-midi à quatre heures ;
    Mes yeux pleuraient face au soleil.
    J’ai commandé une grande bouteille.

    Passe au-dessus de nous une hirondelle
    Suivie quelques pigeons,
    Assoiffés en cette saison
    Au ralenti planaient leurs ailes.

    Ils étaient  attirés par les quelques miettes tombées des tables,
    Mets plutôt agréables.
    Sacré soleil qui nous chasse à l’ombre des platanes,
    Où étaient ragées quelques bonbonnes de butane.
    (02/02/2020)

     


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  • La vie est un long chemin

     

    La vie est un long chemin,
    Qui traverse tant les fleurs des champs,
    Que les chrysanthèmes qui vous disent au revoir.
    Á chaque carrefour des fleurs différentes,
    Couleurs chatoyantes,
    Couleurs tristes emplies de larmes,
    Couleurs blanches pour la joie des époux,
      Couleurs roses multicolores.

    Petit bébé de quelques mois,
    Ton chemin commence à la maison avec tes premiers pas.
    Tu hésites, tu as peur de tomber,
    Et tu te lances pour quelques pas.
    Les bras de maman sont grands ouverts,
    Pour t’accueillir avant la chute.
    C’est la joie pour toute la famille.
    Tes premiers pas seront suivis de tant d’autres.

    Quelques années après,
    Va s’ouvrir devant toi des chemins,
    Qui traverseront la cour de l’école,
    Des examens à passer,
    L’orientation de ta vie.
    Smartphone, ordinateurs, appareils connectés
    Te traceront des directions,
    Pour t’aider à choisir.

    La vie de tout être vivant
    Suit un grand chemin plus ou moins balisé,
    Par ceux qui t’ont précédé.
    De nombreux croisements s’ouvriront devant toi.
    Ton choix sera fonction de ton caractère,
    De ta mentalité,
    De ton courage
    De tes désirs et tes souhaits,
    Avec l’aide  d’adultes.

    Tout chemin de vie est balisé,
    De couleurs variées ;
    Chacune fixe une direction,
    Celle de l’amour avec le rouge,
    Celle des larmes avec le noir,
    Celle des efforts, bandes rouges et blanches.
    Tu ne peux les éviter.
    La vie est un jeu de risques,
    Dont on ne connaît pas les traversées.
    (29/01/2020)

     


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  • L’artiste

     

    L’art est un don,
    Enraciné dans l’être dès sa naissance,
    Qu’il soit peintre, écrivain ou poète.
    Un jour, sans savoir pourquoi,
    Ce don va éclore au cœur de l’individu,
    Pour rejoindre les hommes dans leur cœur,
    Leur offrant un peu de son imaginaire,
    Qui est son propre domaine,
    Un récipient d’amour,
    Qui se nomme art.

    Dans tout artiste, il y a du rêve,
    De l’imagination débordante,
    Parfois incomprise,
    Parfois méprisée,
    Parfois rejetée.
    Rêve d’imaginaire,
    De l’incroyable,
    De l’indéfinissable.
    Rejet de l’artiste,
    Incompris de tous.

    Tout échec de l’artiste peut devenir terreau,
    Pour des œuvres futures,
    Par lui encore inconnues,
    Mais en germe dans son esprit.
    Il a semé dans la bonne terre,
    La sienne,
    Qu’il faut émonder par un travail régulier.
    Une œuvre ne surgit pas sans une longue préparation,
    Qui murit son auteur,
    Et construit l’artiste.

    Que de pages arrachées, sans suite.
    Que de feuillets endormis dans un coin,
    Et surgissent un jour,
    Car l’auteur est prêt à le recevoir.
    Que de poèmes mis sur le côté,
    Non compris du lecteur,
    Qui n’a pas encore pénétré l’âme du poète.
    Que de cartons déchirés,
    Avant d’être reconnu du public,
    Comme véritable artiste  peintre.

    Dans tout artiste, il y a un rêveur,
    Qui n’a pas toujours les pieds sur terre.
    Il avance dans son imaginaire,
    Dans le monde de fées diverses,
    Dans une nature vivante.
    C’est là, qu’il trouve son aspiration.
    Dans son poème, dans son livre, dans sa peinture,
    C’est toute son âme qui s’ouvre à vous.
    Ne lui demandez surtout pas,
    Dans quel état d’esprit il a œuvré.
    (29/01/2020)


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  •  

    Zombi
     

    Avec mon masque d’aide respiratoire,
    Devenu obligatoire,
    Le miroir me renvoyait l’image d’un zombi,
    Emfermé dans un cagibi.
    Le reste du corps restait identique,
    Mais une allure limphatique.

    Au beau milieu de la nuit,
    Sans faire aucun bruit,
    Une main m’a touché doucement,
    Mais efficacement ;
    quelques mots à l’oreille,
    Je n’avais pas mes appareils.

    Une petite voix me disait : je suis Zombi, le démarcheur
    Je viens juste te chercher, je ne suis pas vendeur.
    Lèves-toi,
    Et suis-moi.
    Il avait débranché l’appareil,
    Qui accompagnait mon sommeil.

    Je me retrouvais au milieu d’une forêt
    Je n’étais pas timoré.
    Un magnifique soleil transperçait les feuillages,
    Je me croyais au Moyen-âge.
    Partout des zombis chantaient les beautés de la nature
    Dans une forêt pleine de verdure.

    Au loin, j’aperçus une fée,
    Par sa beauté j’étais bleuffé.
    Sa robe brillait dans les rayons du soleil,
    C’était une merveille.
    Je suis la reine des zombis
    Je suis d’un autre acabit.

    Mon royaume est imaginaire,
    Pour vous les hommes, une histoire millénaire.
    Avec moi, tu vas le visiter
    C’est une coproriété,
    Car tu es dans le domaine des songes
    Que personne ne sonde.

    Sois le bienvenu dans ce monde fabuleux,
    Que tu trouveras miraculeux.
    Des elfes, des nains, tu rencontreras ;
    Blanche-neige te recevra,
    Dans sa cabane féérique,
    Pour un goûter exotérique.

    Les fuites de mon masque me réveillèrent brutalement,
    Le monde de zombi s’effaça rapidement.
    J’enlevais mon masque,
    Trop proche d’un casque,
    Et essaya de retrouver le sommeil,
    Et la forêt magique ;
    Tout avait disparu, c’était logique.
    (25/01/2020)

     

     


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  • L’ange de mon inconscience

     

    Dans un sommeil profond,
    Accompagné d’un léger air de balafon,
    Soutenu par une aide respiratoire,
    Pour réduire quelques déboires,
    Il était là devant moi,
    Sur la bouche un doigt,
    Mon ange gardien,
    Qui n’avait rien d’un comédien.

    Existe-il dans un autre univers,
    Vivant devant Dieu à découvert,
    Que je retrouverai un jour,
    Peut-être à contre-jour ?
    Fable inventée au Moyen-Âge,
    Comme celles des coquillages,
    Avec des perles attendues,
    Pour sauver les âmes perdues.

    Quoi qu’il en soit, je le voyais debout ;
    Ce n’était pas un marabout,
    Ailes repliées pour ne pas prendre trop de place,
    Comme sur des petits bancs de la classe.
    Pas un mot, pas une parole,
    Il jouait simplement son rôle,
    D’assurer un sommeil pas trop léger,
    Une simple présence pour me protéger.

    Chacun d’entre nous aurait son ange gardien,
    Toujours là dans le quotidien,
    Qui se tiendrait devant Dieu,
    Que l’on ne peut voir de nos yeux
    Gardant notre place sacrée,
    Dans un univers éternel, bien ancré.
    Il est là à coté de nous et en nous,
    Pour nous aider à tenir debout.

    Il ne planait pas dans un univers lointain,
    Dont les rayons du soleil seraient éteints,
    Il était là, à côté de moi,
    Tenant en silence son hautbois,
    Me tenant la main,
    Jusqu’au petit matin,
    Une main chaude venue des cieux.
    C’était pour moi merveilleux.

    Á l’heure de l’éveil,
    Juste avant le réveil,
    Je sentis sa main lâcher doucement la mienne,
    Déjà trop païenne,
    Il me fit un petit signe,
    Digne d’un cygne,
    Et sans dire un mot ou faire un autre geste,
    Il retrouvait son monde céleste.
    (20/01/2020)

     

     

     

     


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  • La musique
     


    Éternelle musique,
    Composée de notes basiques ;
    Douce musique qui emplit tout mon être,
    De termes d’amour comme une belle lettre,
    Qui a tant de sous-entendu,
    Qu’elle devient inattendue.

    Son compositeur, un artiste méconnu,
    Dont la valeur aurait dû être reconnue,
    Laisse en mon cœur
    Un temps de bonheur,
    Que personne ne pourrait m’arracher,
    Sans au préalable m’attacher.

    Le véritable artiste compose souvent la nuit
    Quand autour de lui ne règne aucun bruit ;
    Du milieu de ses rêves profonds
    Des notes dansent autour de lui,
    Telle la musique d’un balafon,
    Qui se rangent dans un étui.

    Le matin, dès le réveil,
    L’artiste découvre cette merveille,
    En faisant glisser les notes sur le clavier de son piano
    Les chantant comme un soprano,
    Seul dans son salon,
    La plus belle pièce de la maison.

    Ces quelques notes de la nuit,
    Vont se renforcer grâce à lui,
    Jusqu’à composer une belle symphonie,
    Sans aucune cacophonie.
    Son œuvre pourra alors dormir
    Et avec le temps s‘affermir.

    Des rêves à l’infini, nuit après nuit,
    Nous permettent aujourd’hui,
    De vivre avec cet auteur inconnu,
    Qui sera toujours bienvenu,
    Des instants inoubliables,
    D’une journée très agréable.

    Éternelle musique,
    Issue de notes basiques,
    Tu nous faits rêver même éveillés,
    Jour et nuit, pour nous égayer,
    Avec ou sans piano,
    Comme sur une branche, le chant des petits moineaux.
    (15/01/2020)

     

     

     


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  • La trottinette

     

    Notre première trottinette était en bois
    A l’époque c’était la loi.
    Elle devait servir à toute la fratrie
    Nous jouions dans les prairies,
    Car dans le couloir elle faisait trop de bruit,
    Les employés auraient fui.

    Que de courses, elle était notre cheval,
    Fiers quand nous étions au festival ;
    Nous étions les seuls spectateurs,
    C’était notre bonheur.
    Peu à peu les roues s’usèrent,
    Pour nous quelle misère.

     

    Sa mort fut déclarée,
    Nous étions effarés
    La seconde trottinette était en fer,
    Avec des roues en caoutchouc ;
    De tous les jouets, elle était notre chouchou.
    Il ne fallait rien défaire.

    Pas facile de la conserver neuve,
    Malgré les dures épreuves.
    Grands et petits faisaient des cabrioles,
    C’était une belle bestiole,
    Qui a son tour se fatigua,
    Jusqu’à devenir gaga.

    Montrant ces photos aux petits-enfants,
    Ils les regardaient en riant.
    Pas de moteurs électriques !
    C’étaient des jouets chimériques.
    C’était aux temps anciens,
    Du temps des capétiens.
     
    Avec ces vieux jouets
    Nous jouions des années,
    Nos parents n’avaient pas les moyens,
    Tout en étant de bons citoyens
    De  nous choyer comme aujourd’hui,
    En multipliant les produits.
    (18/01/2020)

     

     

     


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