• Le cri
    Le cri du bébé, seul arme pour demander à manger,
    La douleur se transforme en hurlement,
    C’est un cri pour maman,
    Qu’elle seule peut décrire,
    Dans ce monde cruel
    Qui tourne en délire
    Jusqu’à devenir choquant.
    Prendre le bébé dans les bras,
    Un grand silence règne aussitôt,
    Laissant entendre le chant des oiseaux,
    Dès que s’ouvre la fenêtre.

    Prendre le temps de s’arrêter
    Pour écouter le cri délirant
    D’une bête aux abois,
    Poursuivie par des hommes cruels,
    La nature est mélancolique,
    Devant la méchanceté des hommes,
    Qui détruisent sa beauté,
    Pour implanter un grand centre commercial
    Au détriment du monde animal,
    Qui perd sa terre d’accueil,
    Sa douceur de vivre,
    Sa part de repas.
    (26/11/2019)


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  • Les jeunes ados, aujourd'hui

    Installé sur le canapé,
    Il a pris la position qui lui plait,
    Devant la télévision,
    Qui présente en eurovision,
    Une émission qui nous est inconnue,
    Et qui pour lui semble bienvenue.

    Un œil sur l’écran mural
    Il regarde, tel un amiral,
    Dans sa longue vue
    Ce qui est imprévu.
    Il parait suivre avec intérêt l’émission
    Qu’il note avec appréciation.

    L’autre œil est rivé sur son Smartphone,
    Où comme il dit mon i Phone,
    Ça fait plus sérieux
    Et pour nous, mystérieux ;
    C’est à celui qui aura le plus sophistiqué des appareils,
    Collé à son oreille.

    L’adolescence apparaitrait-elle dès la fin de l’enfance ?
    Les jeunes en ont pleine conscience
    Dès leur entrée au collège,
    De l’âge, un privilège
    Dans la poche, le premier téléphone,
    Ou tout objet en phone.

    Un air de liberté s’ouvre devant eux
    Et ils en sont heureux ;
    Accès à internet,
    Images de belles minettes,
    Tchatche avec copines et copains,
    Tout le long du chemin.

    Bientôt il leur faudra un ordinateur portable
    Pour les parents, incroyables,
    Pour faire les préparations scolaires,
    Pas d’autres solutions pour respecter la filière.
    Tous les copains en ont,
    Il faut s’en faire une raison.

    Grands-parents qui les avaient durant les vacances
    Vous ne pouvez plus être efficaces.
    Les jouets d’antan ne quittent plus les armoires
    La lie, il faut la boire ;
    Que faire devant une telle avancée,
    A notre âge, on ne peut la devancer.

    Téléphone, i phone, ordinateur portable,
    Même les parents les utilisent à table.
    Nouveaux ados, nouveaux cadeaux,
    Pour nous ils sont devenus un radeau
    Grâce auquel on avance sur l’eau ;
    Vive nos ados.

    Les jeux qu’ils aimaient aux dernières vacances,
    N’agrémentent plus l’ambiance.
    La Croix rouge et organismes sociaux,
    Les ramassent, non dans des buts commerciaux,
    Mais pour les distribuer à ceux qui ne sont pas encore ado
    Et qui les recevront en cadeaux.
    (24/11/2019)

     

     

     

     

     


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  • Femmes ou hommes battus 

    Hommes ou femmes maso
    Qui se prennent pour des héros
    En utilisant martinet et autre objets…
    Ces pratiques sont hors sujet,
    Ils le font en toute liberté,
    Ils sont exclus de ce poème
    Qu’ils n’en soient pas irrités,
    Femmes ou hommes battus en est le thème.

    Femmes battues par leur conjoint,
    Hommes bafoués sans témoin,
    Sauf quelques fois les enfants,
    Plus ou moins clairvoyant.
    La peur d’être battus à leur tour
    Bloque chez eux tout recours.
    Le silence est de règle à la maison
    Il faut s’en faire une raison.

    De leurs parents, ils garderont cette image
    Qui n’est pas un enfantillage,
    Dans des esprits déjà amollis,
    Où les décisions sont abolies,
    Par la peur de leurs parents épris d’alcool
    Qui, toute la journée, picolent,
    Et rentre le soir bien énervé,
    Il ne faut pas les entraver.

    Ces femmes ou ces hommes se taisent, les enfants aussi
    Ils ne peuvent que dire merci.
    Les services sociaux, ils en ont peur,
    Ils ne veulent pas en voir la couleur.
    Les voisins disent ne rien savoir,
    Au calice, ils ne veulent boire,
    La gendarmerie reste à l’écart,
    Ne comprenant pas les escarres.

    Faut-il leur réserver une seule journée,
    Pour que leurs déclarations ne soient pas ajournées,
    Et renvoyer aux calanques grecques
    Et ainsi leur fermer le bec.
    Qui osera dénoncer ces situations
    Qui ne méritent aucune absolution.
    Faut-il attendre leur mort, une tuerie,
    Pour que les responsables soient en furie ?

    Muriel Robin et bien d’autres femmes battantes
    Animées d’une flamme intérieure brulante,
    Par le biais d’associations multiples,
    Soulèvent, depuis des années, ces périples.
    Que sortira du grenelle des femmes battues,
    Pour elle un nouveau statut,
    Sans moyens financiers sur la table,
    Ce ne peut être recevable.
    (21/11/2019)

     

     

     

     

     

     


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  • L’artiste 

     

    Définir le terme artiste,

    C’est chercher entre l’alpha et l’oméga,

    D’un monde imaginaire

    Qu’il est seul à connaitre.

    Qu’il soit peintre, poète, chanteur ou musicien,

    Faut-il le classer dans une seule catégorie,

    Qui donnerait sens à son activité.

     

    L’artiste est indéfinissable,

    Inclassable.

    Son monde est unique,

    Celui d’un créateur,

    Qui trouve dans son cœur,

    Le plaisir de donner

    Et la joie de recevoir.

     

    Le peintre a sa toile,

    Le poète ses mots,

    Le musicien ses notes

    Le chanteur réunit mots et notes.

    Chacun à leur manière,

    Ils développent  les profondeurs de leur être,

    Qu’eux seuls peuvent comprendre.

     

    Chaque artiste,

    Devient créateur de son œuvre,

    Et en dévoile le sens.

    Le peintre joue avec les couleurs

    Le poète enlace les mots,

    Le musicien dévoile les notes,

    Le chanteur utilise sa voix.

    Ils cherchent dans leur univers,

    L’oiseau-lyre qui dévoilera

    Les avancées de sa création,

    Les couleurs à utiliser,

    Les mots à relier,

    Les notes à jouer,

    Les airs à composer.

     

    On ne devient pas artiste,

    On nait artiste,

    Si dans les profondeurs du cœur

    On accepte de s’enfoncer,

    Et mettre en avant les découvertes,

    Qu’il lui faut travailler,

    Pour entrer dans le monde artistique.

    (21/11/2018)

     


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  • L’enfant

     

    Comment ne pas tomber amoureux de cette bouille ?
    Ne pensez pas qu’il fasse l’andouille,
    En se barbouillant la figure
    Pour s’immerger dans la nature.
    Vous penserez peut-être à Halloween
    Ou à un visage peint par une héroïne ;
    Figure d’artiste
    Qui n’aime pas les peintres cubistes.

    Cette photo montre un enfant épanoui,
    Marjorie ou Louis,
    Une fille ou un garçon
    Assis sur un cheval d’arçon,
    Qui dans sa famille se sent heureux
    Avec des parents chaleureux.
    Une barbouille faite à l’école,
    Avec un peu de colle.

    Secouer votre imagination
    Sans vous lancer dans une démonstration.
    Cet enfant vous sourit
    Sans se cacher comme une petite souris.
    N’a-t-il pas un simple message à transmettre,
    Comme le ferait l’auteur d’une belle lettre.
    Rendez-lui son sourire
    Et avec lui, atterrir.

    Notre monde est rempli de gens trop sérieux,
    Souvent très ambitieux,
    Qui veulent bien faire,
    Dans le monde des affaires,
    Smartphone dans une main,
    Tout au long du chemin,
    Risquant de bousculer un passant,
    Qui se promene en chantant.

    Comme cet enfant, jouissez de la vie,
    Ne pensez plus à vos devis,
    En suspens sur votre bureau,
    Ils sauront vous attendre derrière les barreaux,
    Au lieu de s’évaporer dans les nuages,
    Sans aucun appareillage.
    Demain il n’aura pas bougé d’un pouce ;
    Pourquoi ne pas vous la couler douce.

    Le sourire d’un enfant est comme une petite graine
    Plantée dans votre cœur sans risque de gangrène.
    Laissez-vous embarquer par cette petite bouille
    Aux multiples couleurs, un vrai gribouille,
    Qui aime la vie remplie de bonheur,
    Si vous êtes butineur
    De joie, d’amour à transmettre,
    Oubliant les autres paramètres.
    (19/11/2019)

     

     

     

     


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  • Jeux interdits

     

    Sur le lit ils chahutent,
    Des pirouettes, des culbutes ;
    Il devient un dancing,
    Un autre jour, un ring.
    Brusquement un craquement,
    Ils s’arrêtent et regarde doucement
    Sous le lit l’origine du fléau
    Pour un simple rodéo.

    Une latte du sommier git par terre,
    Heureusement en solitaire,
    Les autres semblent avoir résisté,
    Ils ne sont pas trop attristés.
    Là haut, ils n’ont rien entendu,
    Personne n’est descendu.
    Comment réparer leur larcin,
    Eux, qui n’étaient que des fantassins.

    Démonter le ring,
    Et déposer les pièces sur le parking,
    Ils n’en sont pas capables ;
    Ce ne serait pas acceptable.
    Regrouper les deux morceaux
    Y mettre un grand bandeau,
    Mais comment remettre la latte en place,
    Quelle angoisse !

    Ne rien dire à mamie,
    Cacher les morceaux sous le lit,
    En faisant le ménage,
    Ce serait le carnage,
    Pour n’avoir pas avoué leur bêtise,
    Pour un manque de franchise.
    Noël approche
    Il ne faut pas jouer aux gavroches.
    Comment expliquer à mamie le chahut ?
    Est passé par là un dahu,
    La bête tant recherchée en colonie,
    Qui n’est jamais en agonie.
    Cette explication tombe vite à l’eau,
    Nous ne sommes pas des ballots !
    D’ailleurs qui croit encore au dahu
    Pour des jeunes, inutile début.

    La vérité, la seule solution,
    Pour obtenir l’absolution.
    Les deux garçons avec une certaine audace,
    Devant mamie, la tête basse,
    Expliquent leur forfait
    Et, pour le lit, les effets.
    La vérité paie toujours,
    Même quand on est à un mauvais carrefour.

    Mamie ne dira rien à leurs parents,
    Papi saura le réparer,
    Pour vous être bagarré,
    Avec lui vous serez artisan.
    Demain après-midi pas de piscine,
    Votre punition : travailler à l’officine,
    Avec Papi tout remettre en place
    Pour faire disparaitre, de votre bêtise, toutes traces.
    (13/11/2019)

     

     

     


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  • A la recherche de son passé

     

    Enfants errant sur les trottoirs de Manille,
    Seul, refusant les orphelinats trop sombres
    Seul s’opposant une famille d’accueil,
    Il ne connait pas ceux qui lui ont donné la vie ;
    Il aimerait les rencontrer,
    Est-ce une bonne chose pour lui et pour eux ?
    Serait-il plus heureux après ?

    Enfants séparés de leurs parents pour respecter la loi,
    Comme à Mayotte face aux immigrés des Comores.
    Enfants dans des camps de prisonniers,
    Pour être accueillis dans leur pays d’origine, la France,
    Seront rapatriés pour être placés en famille d’accueil,
    Tandis que leur mère rejoindra une prison,
    A cause de leur père mort au combat.
    Seront-ils plus heureux en France,
    Qu’avec leur mère dans des camps tenus par les Serbes.

    Enfants de parents séparés ou divorcés,
    Eloignement volontaire de leur géniteur,
    Plaçant ente eux de nombreux kilomètres,
    Enfants de tous âges meurtris par cette situation.
    Enfants issus de dons de sperme,
    Ou de parents du même sexe,
    Ont-ils le droit de savoir qui les a engendrés.
    Drame familial que l’évolution des mœurs accentue,
    Et les laisse aux abois,
    Sans comprendre l’origine du drame qu’ils vivent.

    Rechercher à renouer le dialogue,
    Avec ceux qui les ont abandonnés,
    Sans en connaitre les raisons,
    Est-ce une bonne solution,
    Nécessaire à leur survie.
    Retrouver son père,
    Retrouver sa mère,
    Reprendre le dialogue rompu depuis des années,
    Là où il s’est brusquement arrêté,
    N’est pas sans risque
    Tant pour l’enfant que pour ses parents séparés.

    Le principal risque est la culbute dans l’autre camp,
    Abandonnant plus ou moins l’autre,
    Celui ou celle qui les avaient recueillis,
    Les aidants à être ce qu’ils sont aujourd’hui ?
    Avoir des réponses aux questions posées sur la séparation,
    Justifications émanant d’un seul coté,
    Sans tenir compte des motivations de l’autre.
    Parents ayant refait leur vie,
    Taisant les enfants passés.
    Drame familial pour celui qui a donné son sperme sous l’anonymat,
    Aujourd’hui remis en question.

    Qu’il s’agisse de Maïa dans le live de Sévy « à l’abri de la différence »
    D’Angèle dans un autre roman,
    Des enfants séparés de leur mère à Mayotte,
    De l’inconnu d’un camp Palestinien,
    La prudence est la première des vertus.
    Le drame vécu par l’enfant peut-être pire
    Lorsque la réalité s’ouvre devant leurs yeux.
    Ils n’ont pas d’autres solutions
    Que repartir au point de départ,
    Avec un poids lourd sur les bras.
    (18/11/2019)


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  • L’orchestre 

    Le rideau est encore fermé,
    Les lampadaires toujours allumés.
    Quelques notes résonnent
    Entre plusieurs personnes
    Qui cherchent le meilleur accord avec les autres musiciens.
    Les trois coups frappés,
    Aucun spectateur n’oserait déraper.
    Le silence règne dans la salle.
    Le chef d’orchestre salue l’assemblée ;
    Dans le silence les cœurs s’emballent,
    A la vue de l’orchestre rassemblé.

    La baguette du chef, un geste bien ferme,
    Réveille les épidermes ;
    Pour chaque musicien, c’est l’assaut
    Pour lancer le premier morceau ;
    Quelques variations symphoniques,
    Émanant de leur mécanique ;
    Les notes s’entrelacent,
    Aucun musicien ne s’angoisse ;
    Elles s’envolent au-delà du théâtre,
    Et sur les auditeurs vont s’abattre.
    L’effet est immédiat,
    Bien au-delà des multimédias
    Les pulsations cardiaques montent d’un ton,
    Aux premiers airs du baryton.
    Une atmosphère apaisante envahit l’espace,
    Brise les carapaces
    Et berce les auditeurs,
    A la voix du chanteur.
    Dans une ambiance secrète,
    Comme les musiques d’ opérettes.
    (19/11/2019)

     

     

     

     

     

     


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  • Rêves d’enfants

    Bien curieux, le rêve d’un enfant,
    Qui suit souvent un instant présent
    Comme celui d’un ado,
    Engagé dans un jeu vidéo.
    Ils se créent un monde imaginaire à partir d’un vécu,
    Pour lequel ils sont convaincus,
    D’être le grand héros
    Comme leur ami Zorro.

    Le rêve de l’enfant se réalise souvent,
    A partit du comte qu’on lui a lu généralement,
    Le soir quand il est au lit
    Près de sa maman, sa meilleure amie.
    Sa rêverie peut aussi émaner de qu’il a entendu,
    L’histoire que la maitresse avait lue.
    Ou ce château sur la plage,
    Avec un petit décalage.

    Une simple goutte d’eau,
    Tombée de son seau
    Le transporte au milieu de la mer,
    Pour découvrir une chimère
    Sur un bateau fantôme,
    Au toit de chaume
    Où il va rencontrer Astérix
    Et son ami de toujours Obélix.

    Au milieu de la nuit résonne dans l’appartement
    Un cri aigu de déchirement,
    Maman ! Maman ! Vite je coule,
    Maman allume l’ampoule,
    Son fils, effrayé, est trempé de sueur,
    Dans ses bras s’envole la peur,
    Rêve ou cauchemar,
    Son fils est dans le brouillard.

    L’ado rêve d’un enjeu important pour lui,
    Qui se déroule sans bruit :
    La transposition d’un jeu vidéo,
    Dont il est le héro ;
    La stratégie et le choix des solutions,
    Rejette toute humiliation
    L’instant précis où il va s’engager,
    Ne peut plus être aménagé.

    Une minute d’incertitude dans sa réflexion,
    Qui refuse toute négociation
    C’est, pour lui, la catastrophe,
    Son esprit est en pleine surchauffe
    Face à un ennemi qu’il ne connait pas,
    Pourrait-il faire son mea-culpa,
    Et accepter sa défaite ;
    Il a joué comme une mauviette.

    Faut-il être surpris,
    Que le professeur soit incompris,
    Avec un esprit surmené non par le travail,
    Dans un cours où il baille
    Après une nuit de bataille,
    Dans une rêverie de pagaille
    Pour un jeu vidéo fictif,
    Aux résultats négatifs.
    (11/11/2019)

     

     


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  • Petits lutins

     

    Les petits lutins,
    Ce matin ont du chagrin.
    Le Père Noël a disparu.
    A-t-il été victime d’un malotru,
    Qui aurait en horreur les enfants,
    A cinquante jours de Noël, ce n’était pas le moment.

    Les monstres d’halloween seraient-ils sur le coup,
    Parce que Noël attire beaucoup,
    Et qu’halloween a du mal à s’implanter chez nous.
    Qu’en pensez-vous ?
    Plus de père Noël,
    Ce n’est pas une bonne nouvelle.

    Le traineau reste introuvable,
    Pour les enfants ce n’est pas agréable.
    Les lettres s’entassent partout,
    Nous les petits lutins nous ne savons pas lire du tout.
    Comment répondre à chaque enfant,
    En les accueillant ?

    Le lutin policier a lancé une enquête,
    Et aux pouvoirs publics, une requête.
    Un traineau a bien été retrouvé au pied d’un torrent,
    Du coté du Saint Laurent,
    Mais ce n’est pas celui que l’enquêteur recherche,
    Même s’il était devant une crèche.

    Le monde des lutins courent partout
    Mais dans tous les sens surtout.
    Sans le Père Noël, ils sont perdus,
    Et ne se sentent plus défendus.
    Enfants du monde entier, venez à notre aide,
    Il faut qu’on s’entraide.

    Un matin, dans un épais brouillard,
    Une forme bizarre faisait penser à un fuyard.
    Est-ce lui qui avait enlevé le Père Noël ?
    Une masse blanchâtre s’approchait,
    Aucun lutin ne bronchait,
    S’agit-il d’une bonne nouvelle ?

    Est-ce le lutin enquêteur qui avait trouvé une piste
    Sur l’auteur de l’enlèvement enregistré sur une liste ?
    Bonne ou mauvaise nouvelle,
    Où était le Père Noël
    Cette masse blanche s’approchait
    De notre petit guichet.

    Tout à coup, le plus petit lutin,
    Vit sous le soleil de matin,
    Briller une robe rouge,
    Et un bonnet aussi rouge.
    Il se mit à crier : c’est le Père Noël
    Du jour ce fut la meilleure nouvelle.

    Pris dans une tempête de neige et dans un brouillard épais,
    Le traineau s’accrocha à un parapet.
    Il fallu attendre que la tempête s’arrête,
    Pour relancer la charrette.
    Petits lutins, vite au travail,
    Je n’accepterai aucune faille.

    Les enfants comptent sur nous pour leurs cadeaux,
    Agissez en commando.
    Je m’occupe de la montagne de lettres
    Je vais agir en maître ;
    Tout sera livré à temps
    Nous n’en avons pas pour très longtemps.
    10/11/2019)

     


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  • Novembre 2019

    Novembre 2019

     

    Novembre est arrivé doucement
    Avec un temps très clément.
    Le jour de la Toussaint température agréable ;
    Sont resté au vestiaire les imperméables.
    Les gens ont profité des trois jours de congés
    Pour profiter des routes non enneigées,
    Affrontant dans beaucoup de régions, la pluie,
    Qui a fait déborder de nombreux puits.

    Novembre a pris sa revanche
    Rapidement ,sur les sommets des montagnes, une neige blanche,
    Laisse présager un hiver froid,
    Les animaux seront aux abois.
    Les hôteliers se frottent les mains,
    En voyant tout blanc les chemins
    Qui mènent aux stations,
    Sans aucune déviation.

    Pour eux, Noël sera blanc,
    Les sites seront très accueillants.
    Les réservations ne vont pas tarder,
    La neige, il faut bien la protéger pour la garder.
    La chasse aux étudiants est déjà lancée,
    Il faut les influencer ;
    Serveurs, il faut en trouver,
    Certains vont se retrouver.

    Cette nuit le brouillard a pris possession de nombreuses régions,
    De l’hiver, le cérémonial
    Et avec lui un froid glacial ;
    Il faut éviter les contagions.
    Le chauffage des maisons a aussitôt réagi,
    Refusant toute pédagogie
    Sur les économies d’énergie
    Pour certains une nouvelle liturgie.

    Novembre a repris son rôle
    Qui n’est pas toujours drôle,
    De prélude à l’hiver.
    Pour les marcheurs un vrai calvaire,
    Les trottoirs sont jonchés de feuilles de toutes les couleurs,
    A l’origine de nombreuses chutes et douleurs.
    Les services municipaux sont débordés
    Et bien souvent mouchardés.

    Revoyez votre garde-robe
    Rangez vos minirobes
    Pour endosser des vêtements chauds
    Et vérifier vos réchauds.
    Sortez vos grosses chaussures
    Pour maitriser la nature,
    Et les chaussettes de laine ;
    Faites une cure de miel issu d’un vrai pollen.
    (09/11/2019)

     

     


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  • Pourquoi

     

    Maman, pourquoi tu es partie si tôt
    Pour monter là haut,
    Où papa t’a suivi trop tôt
    Vous étiez très catho.

    Pourquoi tu es partie,
    Sans prévenir loin de nous,
    Sans aucune empathie
    Nous laissant sur les genoux.

    Pourquoi la vie est remplie de peine,
    De souffrances à la traine,
    Des croix au coin des rues,
    Semées par nos disparus.

    Pourquoi les familles s’éparpillent,
    Aussi vite que des torpilles,
    Distendant les liens de la fratrie,
    Laissant qu’un peu de flatterie.

    Maman, tes questions exigent des répondre,
    qui doivent toujours correspondre,
    A ce que tu souhaites
    Tu est toujours inquiète.

    Le pourquoi des enfants quelque soit leur âge,
    Leur fait vite tourner la page,
    Les réponses s’envolent dans l’atmosphère
    Histoire de s’en défaire.

    La vie n’est faite que de pourquoi,
    Bien rangés dans leurs carquois.
    Réponses trop fragile,
    Comme un pot d’argile.

    Pourquoi la vie, pourquoi la mort ?
    Pourquoi la souffrance ? Qui a tort ?
    Pourquoi mon sal caractère
    Du tien, le légataire ?

    Pourquoi le ciel pour les bons,
    Et ceux qui font des dons ?
    Pourquoi pour les autres l’enfer,
    Domaine de Lucifer ?

    Trop de pourquoi dans nos vies,
    Qui restent inassouvis.
    Le silence en est souvent la règle
    Qui s’envole bien loin dans le domaine des aigles.

    Dis-moi pourquoi ceci
    Dis-moi pourquoi cela.
    Cherche la réponse en toi
    Si tu as la foi.
    (07/11/2019)

     

     

     


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  • Le tramway

     

     

    La ville de Tours avait un tramway,

    Qui répondait à de nombreux souhaits ;

    Les tourangeaux l’appréciaient,

    Les élus le dépréciaient,

    Les autobus devaient les remplacer

    Les utilisateurs très angoissés.

     

    Les élus décidèrent sans les usagers ;

    La ville devait être aménagée

    Et comme bien d’autres régions,

    Fut adopté la résolution,

    D’enlever tous les rails

    Les autobus reprenaient leur travail.

     

    Des années plus tard, on parlait d’économie d’énergie,

    D’améliorer l’air et lutter contre les allergies,

    Autant de bonnes raisons pour les élus,

    De revenir sur un passé révolu.

    Le dossier tramway prenait forme,

    Ce fut une grande réforme.

     

    Décider du tracé de la première ligne,

    Choisir les villes et quartiers de son passage,

    Eviter les embouteillages,

    Ce ne pouvait être un parcours rectiligne,

    En retenant les avis des différents maires

    En évitant que certains soient trop amers.

     

    Concertation de la population

    Travaux engagés dans toute l’agglomération,

    Études des géomètres avec raison,

    Accepter que les archéologues interviennent

    Pour étudier les origines chrétiennes

    De la ville et de ses environs,

    La métropole de Tours val de Loire,

    A désormais un tramway moderne dont elle est fière,

    Malgré les gênes d’hier,

    Dans la journée et le soir.

    On étudie déjà une seconde ligne,

    Qui ne sera pas non plus rectiligne.

     

    Le nouveau tramway s’est bien incorporé au paysage,

    Très limité le déboisage ;

    Il fait partie de la métropole tourangelle,

    Et sert des zones industrielles.

    On ne pourrait plus s’en passer,

    Et revoir les autos le dépasser.

     

    En Touraine, en tramway, on dépasse les autos,

    En Touraine, en tramway, on depasse les vélos

    Et même les trottinettes électriques,

    Ce qui est fantastique.

    Les Tourangeaux ont bien adopté ce nouveau moyen de transport,

    Qui ne va pas encore jusque l’aéroport.

    (05/11/2019)

     

     

     

     

     

     


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  • Boite à souvenirs


    Petite boite cachée au fond de mon armoire,
    De ma vie, tu es le miroir,
    Photos, petit papier, jouets,
    Desséché un petit bleuet
    Un cahier de la maternelle,
    Et le photo de mon premier amour informel,
    Tirée le long d’une marina,
    Ecrit au dos son prénom Nina.
    Malgré les années passées,
    Une petite larme s’écoule sur ma joue,
    En regardant ce petit bijou,
    De mon cœur jamais effacé.

    La famille de Nina a brutalement quitté le village,
    Laissant au cœur un pauvre élagage
    Qui a bien eu du mal à se reconstruire,
    Car je n’ai jamais pu lui écrire.
    Elle a déménagé durant les vacances
    Me plongeant dans la défaillance.
    Le soir, au lit je pleurais ma copine,
    Dans mon cœur, une grosse épine,
    Que personne n’a pu enlever ;
    Tout au long du primaire, la plaie s’est aggravée.
    Personne pour me consoler,
    Mes parents en étaient affolés.

    Boite à souvenir,
    Que je ne peux assainir.
    Elle cache les profondeurs de mon cœur
    Et parfois me chante en chœur,
    Les malheurs d’un jeune garçon
    Qui aurait pu en perdre raison.
    Ce n’est qu’au collège que j’ai rencontré une autre amie,
    Pas de photos, pas de billets doux,
    Je ne voulais pas un autre doudou,
    Seule était au courant, ma mamie.
    Aujourd’hui, je l’ai perdue de vue,
    Elle n’était pas très assidue.

    Dans ma boite à souvenir
    Elle n’a pas sa place, s’abstenir.
    Seule Nina reste dans mon cœur,
    De temps à autre, quelques pleurs,
    De ne pas savoir ce qu’elle est devenue
    Elle est toujours bienvenue.
    Un amour d’enfance,
    A beaucoup d’affluence
    Sur le caractère d’un jeune garçon
    Qui pique comme un hérisson,
    Pour un amour perdu,
    Qu’il a tant attendu.
    (03/11/2019)

     

     


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  • La Toussaint

     

    Fête des vivants
    Qui ont trouvé le soleil levant
    Après un voyage sur terre,
    Mariés ou célibataire
    En mettant en avant la loi d’amour
    Qui se vit tous les jours.

    Nous fêtons tous les saints
    Ceux qui sont encore sur terre
    Avec de nombreux partenaires
    Qui un jouir ont tété le sein,
    Dans les bras d’un amour,
    Qui était leur seul secours.

    Cet amour avec lequel ils ont grandi
    A nourri leur être sans jouer la comédie,
    Partageant ses valeurs
    Empli de bonheur.
    Ce sont déjà des saints
    Même s’ils sont un peu anciens.

    Toussaint, tu ne sers à rien !
    Est-ce un mal ou un bien ?
    C’est une question personnelle
    Qui ouvre sur l’éternel.
    Les fleuristes ont saisit l’occasion
    En rayant les principales informations.

    La tradition en a fait la fête des morts,
    Quel qu’ait été leur bord.
    Nous ne voulons pas les oublier.
    Même s’ils nous ont ennuyés,
    Pendant leur fin de vie,
    Ils n’en avaient pas envie.
    De nombreuses personnes qui meurent,
    Souvent hors de leur demeure,
    Sans le dire, sans le montrer,
    Mais dans leur cœur cloitré,
    Ont vécu une vie de sainteté,
    Sans la faire miroiter.

    Que nous soyons croyants ou non,
    Le jour des morts ou la Toussaint,
    Laisse entendre qu’ils ne sont pas pour nous que des morts,
    Qui auraient changé de bord.
    Nous sommes persuadés que quelque part ils vivent,
    Et ne traînent pas à la dérive.
    (01/11/2019)

     

     


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  • Soudain

    Soleil radieux
    Qui nous vient des cieux.
    La plage est couverte de vacanciers ;
    Ce beau temps est apprécié.
    C’est le moment de vagabonder,
    Sur des sentiers non inondés.
    La digue est très fréquentée
    Par des promeneurs enchantés.
    Les parents se laissent attendrir
    Pour quelques glaces à acquérir.
    Soudain une voiture sillonne la digue,
    Et de son haut-parleur refusant la fatigue,
    Annonce aux vacanciers la proximité d’une tempête,
    Les maîtres-nageurs répondent à leur quête.
    Et hissant le drapeau rouge
    Pour que les nageurs bougent.
    La gendarmerie accentue le mouvement
    Sirène hurlante comme pour les bombardements.

    Tous les invitent à la prudence,
    Vents et pluie, sont annoncés en abondance,
    Les cotes vont être battues par la tempête.
    La plage se vide,
    Parents et enfants remontent, le visage livide ;
    Avec dignité, ils accueillent la flotte
    Qui commence à se déverser ; les plus petits ont la tremblote.
    La tempête fait rage,
    Un mélange de pluie et de vent ravagent,
    Toute la jetée pour un vaste lessivage.
    La météo régionale elle même est étonnée,
    Rien de laisser présager une telle avoinée.

    Les arbres tremblent sous l’effet du vent,
    Sur le terrain de camping s’envolent quelques auvents.
    Aussi vite qu’ils étaient venus
    Le long de l’avenue,
    Tempête et le vent ne font plus parler d’eux,
    Ils sont repartis tous les deux.
    Un grand calme remplace les hurlements du vent,
    Tout revient comme avant.
    Les agents municipaux nettoient le rivage
    Et retirent les branchages.
    Sortent peu à peu quelques promeneurs
    La tempête est partie ailleurs.
    (28/10/2019)

     


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  • Halloween


    Halloween, Toussaint, les morts, que de mots !
    Comment se retrouver dans cet imbroglio,
    Des regroupements familiaux,
    Pour et retrouver ses égaux ?
    Chaque journée a un sens différent,
    Pour ses adhérents,
    En cette fin de congés scolaires ;
    Chaque individu sa filière.

    Halloween nous vient des États-Unis d’Amérique,
    Chez eux, des soirées très féériques ;
    Une implantation en France, pas évidant,
    Avec les fêtes anciennes existant.
    Les enfants se déguisent et font du porte à porte,
    Pour glaner quelques bonbons de toute sorte.
    Accompagnés ou non de leurs parents,
    Qui, pour la fête, sont adhérents.

    Tous déguisés, grands et petits,
    Réunis sans aucune apathie,
    Attendent la nuit tombée
    Essayant de ne pas tomber,
    Pour fuir quelques instants leurs maisons,
    Malgré le froid de la saison,
    Et vadrouiller dans leur quartier,
    Pour quelques bonbons qui vont remplir leur boitier.

    Le soir, autre démonstration
    Les adultes ont travaillé leur présentation,
    Pour se retrouver incognito,
    Sous un chapiteau.
    Nuit blanche sans sommeil
    Demain, la Toussaint, pas de réveil,
    Soirée dansante
    Pour tous amusante.

    Plus questions de bonbons,
    Mais après quelques Bourbons,
    Les échanges imprévus au départ,
    Rejetant tout rempart,
    Prennent forme doucement
    Sans aucun agacement.
    Avançant dans un léger brouillard,
    Bien qu’il se fasse tard.

    Des couples se font et se défont,
    Au gré des carafons ;
    Une nuit de faiblesse
    Autour des diablesses,
    Qui se laissent emporter
    Dans une nuit sans clarté,
    Les masques ont tout caché
    Ils étaient bien harnachés.
    (27/10/2019)

     

     


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  • Les pauvres 

    Le monde est de plus en plus coupé en deux,
    Ce qui le rend cauchemardeux.
    Les riches sont de plus en plus riches,
    Eloignés des quartiers en friche.
    Les pauvres, de plus en plus pauvres.
    Rejettent leurs couleuvres.

    Le pauvre, le sans abri,
    Se cachent loin de tout bruit,
    De leur situation, ils ont honte
    Par tous, ils sont laissés pour-compte.
    Ils sont exposés à la violence des injustes,
    Pour les puissants, ce sont des frustres.

    Ils ont un cœur de pauvres incompris,
    Pour eux que du mépris.
    Pourquoi ne travaillent-ils pas,
    Au lieu de réclamer des repas,
    Aux restos du cœur ?
    Ils le font à contrecœur.

    De quoi peuvent-ils se réjouir ?
    Ils sont près de s’évanouir,
    Alors que nous faisons la fête
    Toujours insatisfaite,
    En cette fin d’octobre
    Aux soirées bien sombres.

    Pour eux, les épreuves du quotidien,
    Un calvaire tragédien,
    Le pain qu’ils recevront peut-être
    Comme d’une amitié partagée d’un nouveau maître,
    Leur permettront de survivre,
    Ils en sont déjà ivres.

    Dans la foule que l’on traverse,
    Des visages déformés par de multiples averses,
    Relèvent la tête par égard,
    Pour éviter les bagarres,
    Le ventre rétréci par la faim
    De leurs malheurs, ils espèrent la fin.

    Un sourire partagé,
    Un regard ménagé,
    Leur donneront un peu de joie,
    Qui réchauffera comme un morceau de bois.
    Ils redeviennent des humains,
    Qui ne se cacheront plus sur leur chemin.

    Ils se réjouissent de peu de choses,
    A été entendu leur cause.
    Des gens leur ont souri,
    Ils ne sont pas entièrement pourris,
    Ils peuvent relever la tête
    Et regarder autrement les fêtes.
    (28/10/2019)

     

     

     

     


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  • Vents d’ici et d’ailleurs 

    Vent du nord qui souffle,
    Appelle le froid, le gel ;
    Il faut se préparer,
    La neige n’est pas loin,
    Elle va couvrir le paysage,
    D’un blanc nacré
    Qui marquera les pas des marcheurs,
    Ou les sillons des voitures
    Qui essaient de se faufiler.
    Les pelles sont de sortie
    Pour dégager un chemin,
    Entre la rue et les maisons.
    Cache nez, moufles et chaussures adéquates,
    Outils nécessaires pour affronter ce vent du nord.

    Vent de l’ouest
    Rempli d’eau
    Avance dans les terres
    Vers son frère l’est.
    Les parapluies sont de sortie,
    Les kways de toutes les couleurs,
    Accompagnent les promeneurs.
    Les agriculteurs exaltent de joie,
    En regardant la pluie tombée,
    Pluie douce qui pénètre la terre,
    Permettant aux semailles,
    De vivre et de montrer le bout de leur nez,
    Espoir d’une récolte suffisante
    Pour alimenter le bétail.

    Vent du sud,
    Soufflant d’Espagne,
    Qui apporte chaleur et canicule,
    Fait sortir les maillots de bain,
    La baignade n’est pas loin ;
    Les plages se remplissent peu à peu,
    Pour une journée de bronzage.
    Les petits bateaux naviguent sur une mer d’huile,
    Toutes voiles déployées ;
    Les planches affrontent l’eau ;
    Les enfants font des châteaux de sable
    Sous la surveillance de leurs parents,
    Emplis d’huile pour réduire les effets du soleil ;
    Le marchand de glace fait fortune.

    La météo annonce une tempête Cévenole

    Sera-telle aussi violente que Gabriel ?
    Son passage est catastrophique.
    Les trains sont bloqués
    Par des glissements de terrain
    Qui ont emporté le ballaste,
    Maisons inondées,
    Routes coupées
    En pleine vacances scolaires
    C’est la débandade dans les gares.
    Les trains ne peuvent passer
    Un mois pour rénover les voies
    C’est la débâcle dans le midi,
    Qui nous indemnisera ?
    (25/10/2019)

     


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  • Une goutte de joie

     

    Une goutte de joie s’échappe de mes yeux

    En regardant les cieux

    Ma prière a été entendue

    Dans mon cœur, c’était inattendu.

     

    Seul, je cherchais là-haut,

    La source débordante d’eau,

    Qui laverait tout mon être,

    En lui donnant de nouvelles lettres.

     

    Goutte de joie débordante,

    De ma vie résistante,

    Qui ne sais s’abandonner

    Et encore moins rayonner.

     

    Je te sens glisser le long de ma peau,

    Au son d’un simple pipo,

    Qui remplit mon espace,

    Et secoue ma carapace.

     

    Quelques pétales de roses

    S’envolent dans la brise d’un air morose,

    Elles se collent à ma goutte

    Le long de la route.

     

    Goutte de joie qui s’envole,

    Et tout mon être survole,

    Dans un ciel tout bleu,

    Vers un univers radieux.

     

    Mon âme exalte de joie

    Rejetant les rabat-joies,

    Qui aimerait la salir

    Pour ne pas l’anoblir.

    Cette goutte de joie transforme mon être

    Mais ne laisse rien paraître.

    Goutte personnelle

    Qui chante la ritournelle.

     

    Peut-on la multiplier à l’infini,

    Elle qui est si mini,

    Pour transmette mon bonheur

    A ceux qui ont perdu le leur.

     

    Gouttelette de joie,

    Vole vers ceux qui sont aux abois,

    Apaise leur tristesse

    De toute ta délicatesse.

    (25/10/2019)

     

     


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