• L’automne

    L'automne serait-il triste ?
    Il surprend prend souvent l'artiste.
    La nature a plein de ressources,
    Qu’elle éparpille en abondance,
    Aves tellement d’aisance.
    Les jours sont plus courts ;
    Mais agréable toujours.
    Les horloges prennent leur cycle d’hiver,
    Qui agacent même les piverts ;
    Les sous bois deviennent des palettes de peintres,
    Aux couleurs inédites
    Même si les vents les agitent.

    C’est le temps des marrons,
    Que les enfants ramasseront,
    Dans la cour de récréation ;
    Ils imagineront de nouvelles sensations,
    Créer des animaux avec des allumettes
    Pour en faire des amulettes,
    Qui orneront, des jeunes filles, le cou,
    Sans que ça ne coûte un sous.
    Ils se transformeront en billes ou en agates
    Les enfants s’acclimatent ;
    Les coques des noix deviendront petits bateaux
    Qu’ils feront glisser le long des caniveaux.

    C’est le temps des champignons
    Fricassés avec quelques oignons,
    Pour en faire une omelette,
    Couchée sur un beau morceau de baguette.
    Si dame pluie les a aidés,
    Au temps, à s’accommoder.
    Ils auront de belles couleurs
    Qui n’est pas un critère pour les amateurs.
    Traversez de longs en large bois et forêts ;
    Les sous-bois seront également pénétrés ;
    Les plus beaux s’y cachent souvent
    Vous les trouverez facilement.

    C’est le temps des premières vacances scolaires,
    Qui laissent aux parents un goût amer,
    Trop vite arrivées, ils sont à peine rentrés !
    Ils ne sont pas encore préparés.
    Ils ont été trompés par le soleil.
    Vite les grands-parents sont toujours de bons conseils,
    Des vacances imprévues, ils savent y faire,
    Comme chaque année, ils nous tireront d’affaires.
    Ils sont rentrés de leur voyage
    Et peuvent les garder malgré leur âge.
    Les enfants aiment bien aller chez eux
    Ils y seront heureux.

    C’est le temps de la chasse,
    Planque-toi, petite bécasse.
    Ne te fie pas à ce refrain,
    Chanté par les enfants avec beaucoup d’entrain :
    « Ce matin, un lapin a tué un chasseur »
    C’est pour tous les animaux un leurre,
    Pour les attirer hors de leur demeure
    Ne fais pas l’erreur
    De chercher dans la plaine le bonheur,
    Ils t’attendent, avec leurs abatteurs,
    Pour remplir les gibecières
    Avant que tu rejoignes la glacière.

    L’automne, c’est aussi l’été de la Saint Martin
    A Marseille, à Bordeaux, comme à Barentin ;
    Lutte d’influence entre les deux saisons
    Que cherchent à arbitrer les marrons.
    Ne vous fiez pas à la chaleur régnante,
    Et aux heures de soleil encore brulantes.
    Le calendrier l’a dit : l’été c’est fini
    Ne restez pas démunis
    Reviendront les pluies diluviennes,
    Surtout si vous habitez le long de la Vienne.
    Le réchauffement climatique qui nous fait peur
    Changera profondément notre labeur.
    (13/10/2018)

     

     

     

     

     


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  • Fée Capucine

     Fée Capucine,
    Tu es sans doute une citadine
    Que j’ai découvert il y a peu de temps,
    Sur ton site eklablog, évidemment.
    Tu n’es pas la fée Carabosse,
    Avec dans le dos une grosse bosse.
    Certaines t’appellent Arlette,
    Tu ne joues pas de clarinette.
    De temps à autre Gaité,
    Sans doute de ton caractère, un coté.
    Quelque soit le titre retenu,
    Chez toi je me suis senti bienvenu,
    Tu transpires l’amour
    Sur ton site chaque jour.

     Tu donnes des nouvelles de ton mari
    Sans aucun doute un homme très gentil,
    Qui vient d’avoir une place,
    Je ne voudrais pas être à sa place,
    Un matin très matinal
    Pour un séjour à l’hôpital.
    Je le connais aujourd’hui par le biais d’une photo
    Que tu as glissé doucement entre les mots d’un concerto,
    Que tu as écrit sur ton blog assez connu
    Et toute la journée parcourue.
    J’admire ta force et ton courage,
    De faire face, quelque soit ton âge,
    A la maladie de celui que tu as un jour rencontré
    Car vous vous étiez attirés.

     J’admire ta foi,
    Solide dans les désarrois
    Que tu connais désormais,
    Et qu’il te faut assumer.
    Fée Capucine, Gaîté ou Arlette
    Toujours amusette,
    Nous partageons les mêmes valeurs,
    Qui nous viennent d’ailleurs,
    D’un autre monde que le nôtre
    Que nous ont fait connaitre les Apôtres.
    Pour lui, pour toi, pour tes enfants et petits enfants,
    Il faut tout le temps,
    Les confier au Seigneur, à Marie et aux anges gardiens,
    Car chacun a le sien.
    (10/10/2018)

     


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  • Mercedes 

    Mère Cédesse,
    D
    e son prénom Agnès 

    Vient d’être nommé abbesse, 

    Du couvent de Sainte-Adresse ; 

    L’avis est paru dans la presse. 

    Les sœurs l’appellent Mercedes, 

    Car pour réciter les psaumes elle se presse, 

    Elles iront à confesse.

    Le couvent n’est pas doté d’une Mercédès,
    Car ils font vœu de pauvreté ;
    Même dans les lieux non habités ;
    Mais il a sa Mère Cédesse,
    Leur nouvelle abbesse
    Qui leur vient de Bourg-en-Bresse,
    Le pays des ânesses.
    N’est pas encore connue sa nouvelle adresse,
    Elle s’en désintéresse.

    Elle est plein de tendresse
    Mais, des sœurs, n’accepte aucune faiblesse.
    Avec elles, le dimanche, elle décompresse,
    Car c’est un jour d’allégresse.
    Elle ne se prend pas pour une déesse,
    Et s’occupe des détresses.
    Si une sœur est trop diablesse,
    Elle lui botte les fesses.

    Chaque sœur, à tour de rôle, est hôtesse,
    Ce n’est pas un droit d’ainesse.
    Chaque année est organisée une kermesse,
    C’est un jour de grande ivresse,
    Q
    ui débute par une grand’messe
    Où se précipitent les dames patronnesses,
    Qui soutiennent le couvent de Sainte Adresse
    Avant tout par politesse.

    Elles ne voudraient pas qu’il régresse ;
    Pour elles, c’est une question de sagesse.
    Elles le font avec tendresse,
    Et un peu de souplesse,
    Loin de toute ivresse.
    Les sœurs la préparent en vitesse,
    Pour faire plaisir à Mère Cédesse.
    (9 octobre 2018)

     

     

     


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  • J’accuse ! 

    J’accuse tous ces spécialistes

    Dont l’activité m’attriste, 

    Issues de longues statistiques 

    Qu’ils appliquent. 

    Ils ne veulent pas voir 

    Et surtout ne pas savoir, 

    Qu’un malade est avant tout un être humain, 

    Qu’il reverra demain ; 

    Il n’est pas là que pour payer la visite 

    Et n’est pas un parasite, 

    Qui ne fait que passer 

    Et qu’il ne faut surtout pas blesser.

    J’accuse ce pneumologue,
    Qui est un bon démagogue.
    Connait-il mon problème,
    Qu’il pense résoudre avec des barèmes ?
    Je n’ai pas assez de dyspnée la nuit,
    Pour avoir quelques ennuis,
    Respiratoires pour une aide mécanique,
    Qui soulagerait sans apport chimique.
    Des grands mots dans ces comptes-rendus
    Que de temps à autre j’ai reçu,
    Sans doute pour me faire plaisir
    Mais pas pour me guérir.

    J’accuse ce gastro-entérologue,
    Qui n’est pas archéologue,
    Quand il réalise une coloscopie,
    Pour éviter la chimiothérapie.
    Il ne vous prend pas au sérieux
    Peut-être pour ne pas vous rendre anxieux.
    Vous avez le syndrome de l’intestin irrité.
    Pour moi, quelle absurdité !
    Une contre visite chez un confrère,
    A donné les mêmes précisions
    Il ne fallait pas se faire d’illusions,
    Il avait reçu mon dossier de la secrétaire.

    Je respecte mon généraliste
    Qui pour moi est un véritable artiste.
    Fort des comptes-rendus reçus
    Il aurait dû être convaincu,
    Qu’un traitement proposé
    Ne devait pas m’ankyloser.
    Seul dans la bataille contre le mal,
    Il cherche, ce qui me parait normal,
    Dans toutes les directions,
    La moindre solution.
    C’est lui seul qui me sauvera
    Par son travail, il trouvera.

    Un malade n’est pas un numéro
    Comme ceux donnés aux concertos.
    Chacun est un cas particulier,
    Qu’avec lui-même, il faut réconcilier.
    Pourquoi faire tant d’études
    Et ne pas avoir assez d’aptitude,
    Pour travailler comme un psychologue
    Et certains astrologues,
    Qui cherchent à comprendre
    Et souvent apprendre,
    Qui est ce malade devant lui,
    Qui ne lui apporte pas que des ennuis.
    (7/10/1018)

     

     

     


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  • Eusébio

    Eusébio
    Tu n’as pas connu Ronaldo
    Avec lui tu aurais pu monter sur la première marche du podium,
    Et entrer dans un présidium.
    Je ne connais ni l’un ni l’autre,
    Du foot, se sont des apôtres ;
    S’ils avaient été face à face sur le même terrain,
    Du résultat je n’en suis pas certain.

     Eusébio vit dans un nouveau quartier,
    Son père est chauffeur routier.
    Il est arrivé en France il y a deux ans seulement,
    Et s’est vite intégré à son nouvel environnement.
    Il parle presque couramment notre langue
    Il est avec ses parents, bilingue.
    Sa mère fait des ménages,
    Et considère que son fils est trop sage.

    Il aime jouer au foot
    Comme gardien de but surtout.
    Ses copains le compare au Portugais.
    En classe il est toujours gai ;
    Il se situe dans la moyenne
    Juste avant son amie somalienne.
    Ses parents sont fiers de ses résultats,
    Dans la famille, ils en font tout un plat.

     Pour le faire râler, et monter au créneau
    Certains écrivent son nom sur le tableau,
    Heu, c’est bio,
    Pauvre Eusébio.
    D’autres l’appelle Eusèbe,
    Face ces racontars il se dérobe
    Il en rit mais ne comprend pas toujours les plaisanteries,
    Car son vocabulaire est encore un peu amaigri.

     Pas facile d’être un étranger
    Dans un pays qui vous a hébergé.
    Les enfants dans leur insouciance,
    En dehors de toute conscience,
    Se moquent d’eux
    Ce qui les rend malheureux.
    Regardons la vie en face,
    Un jour nous avons été étrangers à leur place.
    (2 octobre 2018)

     

     

     


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  • La ronde des cascades

    L’Auvergne, ses lacs, ses cascades, ses thermes, ses montagnes
    Un environnement complet de campagne ;
    Des anciens cratères de volcans éteints
    Vous donnent un aperçu de ces temps lointains
    Qui ont forgé cette région de ressourcement,
    Pour votre bien-être évidemment. 

    Pour profiter de l’Auvergne et de son air pur 

    Le chemin des cascades sous un ciel azur, 

    Jalonné de flèches jaunes comme points de repaires, 

    Vous fera traverser plusieurs petites artères, 

    Qui vous mèneront, par sentiers caillouteux, 

    Au pied d’une cascade que vous rendra heureux.

    La plus haute cascade d’Auvergne est là devant vous ;
    Pour la regarder, inutile de vous mettre à genoux ;
    Lever les yeux vers les sommets montagneux,
    L’eau chute de là-haut vous en serez amoureux.
    Vous apprécierez de tremper les pieds dans une eau glacée,
    Après quelques frissons, vous en serez vite agacés.

    Chaque cascade a son code personnel,
    Rien de conventionnel.
    Au détour d’un sentier, qu’il soit GR ou local,
    Vous découvrirez quelque chose d’original,
    Bien campé dans son environnement,
    Il faut s’y attarder absolument.

    Appareils photos, Smartphone, ou simple tablette,
    Que vous emmenez comme une amulette,
    Vous laisseront des cascades d’Auvergne,
    Des souvenirs d’un pays de cocagne,
    Qui vous a accueillis pour un ressourcement,
    Reconstruisant votre être soigneusement.

    Si des cascades accompagnent votre itinéraire,
    Vous découvrirez aussi dans cette région agraire,
    Par le col de la Croix Morand qu’il convient de franchir,
    Le lac Chambon va vous rafraîchir ;
    Délaissez la voiture pour en faire le tour
    La promenade en vaut le détour.

    Le lac Pavin au creux d’un ancien volcan
    Dont les couleurs de l’eau changent avec l’arrière-plan.
    D’autres lacs avec plages aménagées,
    Vous donneront envie de flâner et peut-être y nager.
    Quittant les grands axes routiers
    Vous en découvrirez d’autres sites dans de nombreux quartiers.

    Avant de redescendre par le col de la Croix Robert,
    Qu’il ne faudra pas prendre à la légère,
    Allez jusqu’à Murol pour visiter son château,
    Autour duquel il n’y a plus d’eau.
    N’omettez pas dans votre périple la cité de Besse,
    Cité médiévale, une très bonne adresse

    Ne quitter pas la région sans monter au Sancy
    Une autre vision des vallées se présente ici.
    Selon vos possibilités, à pied ou en téléphérique,
    Il ne vous restera  que 800 marches assez acrobatiques
    N’oubliez pas le funiculaire du Capucin,
    Que ne remplacera jamais un bon dessin.
    (25 septembre 2018)

     

     

     

     

     


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  • Ma planète

    « Planète bleue », en 2003, pour un cinéaste
    Quel contraste !
    60 ans plus tard sortait la « planète des singes »,
    Ce n’était pas à notre avantage.
    « Planète mars » pleine d’avenir pour nous sauver
    D’un désastre que nous sentons arriver.
    Planète plastique, triste réalité
    Que nous avons créé et qu’il nous faut accepter. 

    Des fleuves ne s’écoulent plus jusque la mer 

    Leurs eaux détournées sont devenus amères. 

    De grands lacs souillés par l’homme, 

    Voient leur vie s’amenuiser et l’eau perdre son arôme. 

    Des mers se sont desséchées, il n’en reste que du sel. 

    Des forêts entières disparaissent pour des gains d’argent 

    Laissant dans la pauvreté de nombreux gens. 

    Le résultat : pour toute l’humanité une ruine universelle.

    Qui contestera cette triste évolution,
    Face à laquelle, peu de solutions.
    Il ne suffit pas d’être pessimiste,
    Mais pour l’avenir assez réaliste.
    Au lieu d’aller dans la lune et d’approcher la planète Mars,
    Regardons ce que nous avons fait de notre planète,
    Transformée en un grand bazar.
    Que chacun en prenne conscience et de la salir s’arrête.

    Ce n’est pas uniquement une question d’armes atomiques,
    Que l’on a laissé proliférer de façon boulimique.
    J’ai les miennes, empêchons les autres de les acquérir,
    Pour éviter que toute la terre vienne à périr.
    Chacun de nous doit devenir écologiste,
    Sans être pour les autres, anarchiste.
    Notre planète peut encore être sauvée
    Si sa situation actuelle n’est pas aggravée.
    (27 septembre 2018)

     

     

     


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  •  

    Jeanneton

    Ma cousine Jeanneton
    Avec son ami Chaton
    A pris des vacances prolongées
    Car elle aimait bien nager.
    A Royan, le long des plages
    Elle s’adonnait à la nage. 

    Les randonnées ne lui faisant pas peur,
    Des chutes refusant le malheur,
    Elle est partie en Auvergne où l’air est sain.
    Sur des chemins caillouteux, dès le matin,
    Elle partait à la recherche de cascades,
    Bien différentes de celles de nos campagnes. 

    L’après-midi, après une longue sieste,
    Pour son corps une véritable liesse,
    Elle prenait sa voiture à la recherche de lacs
    Le casse-croute sur le dos dans un petit sac.
    Il lui fallait passer des cols
    Sans pour autant prendre son envol. 

    Aujourd’hui revenue dans son village
    Elle dira adieu à ses nages,
    Se contentant de regarder ses photos sur l’ordinateur,
    Son meilleur accompagnateur,
    Avant de se remettre à écrire,
    Et de ses vacances tout vous dire.
    (26 septembre 2018)

     

     

     

     

     


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  • Carrefour de la peur
    Ombragé pour cacher le soleil
    N’arrêtez-vous pas en plein milieu
    Trouvez un autre endroit pour vous garer,
    Reculez doucement si nécessaire
    Avec vos warning allumés
    Vous serez vus de ceux qui vous suivent
    Et qui ne savent pas ce que vous voulez faire
    Ne les sous estimez pas
    Trop d’accidents avec ceux qui roulent
    Inconsciemment, peut-être trop près de vous
    Oubliez vos peurs
    Ne fermez surtout pas les yeux,
    Sans eux, c’est l’accident assuré 

     

     

    Contrôlez bien votre respiration
    O
    mettez d’absorber des parfums odorants
    N
    e bouchez pas vos deux narines
    T
    out obstacle est dangereux
    R
    espirez bien en profondeur
    A
    vec votre ventre si nécessaire
    V
    ous obtiendrez de meilleurs résultats

    Expirez en soufflant par la bouche

    N’accélérez pas vos mouvements

    Tout le temps est à votre disposition
    Initiez-vous doucement à cette façon de respirer
    O
    ubliez tout ce qui peut vous gêner
    N
    ’omettez pas d’ouvrir en grand la fenêtre
    S
    ’il le faut, mettez-vous à l’aise au niveau vêtement
     

     

     Croyez-vous en Dieu

    Omniprésent dans votre vie ?
    N
    e sous estimez pas cette question
    T
    out le monde cherche un sens à sa vie
    R
    entrez en vous-même
    A
    vec l’aide d’un ami si nécessaire
    V
    ous trouverez avec lui, réponses à vos questionnements

    Et la paix envahira tout votre être

    Ne sous-estimez pas ce genre de recherche

    Tout le monde, un jour ou l’autre, se pose la question
    Insistez dans votre recherche
    O
    rganisez vous pour vous isoler des bruits extérieurs
    N
    ul ne peut y échapper
    S
    ’il veut être un homme ou une femme digne de ce nom.
     

     

     

     


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  •  

    Ce lien de soie qui nous relie

    Ce lien invisible

     

    Qui nous relie à une autre personne très sensible,

     

    Une femme ou un homme, un bébé, un enfant

     

    Rien à voir avec l’amant,

     

    Ayant en commun une racine

     

    Qui en est à l’origine.

     

    A-t-il un début et une fin pour aboutir ?

     

    Ce lien, seul l’être peut le sentir

     

    Et affirmer sa présence,

    Sans aucune ambivalence

     

    Souvent invisible à l’œil nu

     

    Il est toujours bienvenu.

     

    C'est un fidèle compagnon ;

     

    Bien connu son nom.

     

    On en parle souvent avec humour ;

     

    Il s'appelle amour.

     

     

     

     

     

     

    Conjugué à tous les temps,

    Il peut durer longtemps,

     

    Mais parfois se rétrécir,

     

    Refusant de l'adoucir,

     

    Allant jusqu'à la rupture

     

    Cherchant une nouvelle aventure.

     

    Lien de soie bien fragile

     

    Mais souvent très utile,

     

    Sans être indispensable

     

    Mais jamais perméable.

     

    Lien du cordon alimentaire

     

    Organe bipolaire,

    Entre la maman et son bébé,

     

    Après, il sera coupé mais jamais exhibé ;

     

    C’est le cordon ombilical,

     

    Qui peut ouvrir sur un échange musical.

     

     

     

     

     

     

    Liens invisibles

    Mais toujours accessibles

     

    Femme, homme, amie ou ami,

     

    Tous ceux qui ne sont pas nos ennemis

     

    Ensemble nous avançons dans la vie,

     

    Sans être assouvi,

     

    Mais reliés par ce lien invisible,

     

    Mais à chacun accessible

     

    Ils permettent de grandir et de faire grandir,

     

    Si on ne les laisse pas s'affadir.

     

    Parfois on passe à coté,

     

    Faute de pouvoir s'y adapter,

     

    Sans que l'on sache pourquoi,

     

    Trop loin du convoi.

     

    L'amitié ne se commande ni se fabrique,

     

    Ce n'est pas un lien magique.

     

     

     

     

     Fils de la vierge,

    Qui conduisent à l'auberge. 

     Dans les jardins ils émergent ;

     

    Chemins de vie pour les araignées,

     

    Qui savent nous égratigner,

     

    Quand on casse leur fil

     

    Surtout en octobre ou en avril,

     

    Quand ils sont couverts d'un peu de givre,

     

    Et de la mouche enivrent ;

     

    Chemin nourricier pour ces petites bêtes

     

    Qui sont bien trop discrètes,

     

    Pour gêner nos itinéraires

     

    A n'importe quel l'horaire,

     

    Mais surtout le matin

     

    Quand ils coupent nos chemins.

     

    (18 août 2018)

     

     

     

     

     

     

     


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  • A la lueur d’une lampe

     

    Lampe posée sur une commode,

    Rien en elle ne démode,

    Juste derrière toi

    Elle accomplit son emploi.

    En file : le mur, la lampe, toi debout,

    Vêtue d’un simple boubou.

    Cette lampe éclaire toute la pièce,

    Illuminant le portrait de ta nièce.

     

    Tout est silencieux dans ce salon,

    Empli pour le nouvel an de cotillons.

    Tu es seule, dressée sur tes deux jambes,

    Autour de toi, rien ne flambe ;

    Figée dans cette position surprenante

    Comme une plante flamboyante

    Au milieu d’un havre de paix,

    Dans une grande plaine, campée.

     

    Derrière toi, tu ne m’as pas senti me glisser,

    Dans cette pièce bien agencée.

    En silence pour ne pas te surprendre,

    Je voulais doucement t’atteindre.

    Tu te crois seule,

    A coté de ton épagneul.

    La lueur de la lampe projette devant moi ton dos,

    Dessin construit avec beaucoup de brio.

     

    Ombre projetée sur le mur d’en face,

    Tu occupes tout l’espace.

    Le dessin de ton corps devant moi, épanoui,

    Mes yeux en sont tout éblouis.

    En noir et blanc sur un mur immaculé,

    En aucun point alvéolé.

    La fraicheur de l’ombre me surprend,

    Ta vision me détend.

     

     Tu es affinée et grandie,

    Ta candeur resplendie.

    Règles d’optique respectées,

    Le dessinateur s’est acclimaté.

    Tu es bien frêle sur cette projection

    Monte en moi une profonde admiration,

    Devant l’être que tu es,

    Dans ma tête imagée.

     

    Tu es telle que je t’ai aimé,

    A toi, vite je me suis accoutumé.

    Ma présence te fait vibrer

    Sur le mur, plus de dessin ombré.

    Je te serre dans les bras,

    Ce qui te déséquilibra.

    Nos lèvres se sont rapprochées,

    Pour un baiser non recherché.

    (1/08/2018)

     

     


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    L'encrier

     

    L’encrier de mon enfance

    A marqué mon adolescence

    Non par sa forme et sa couleur ;

    Ne m’est pas restée son odeur,

    Mais par les conséquences dramatiques,

    Je dirai même diaboliques,

    Sur la feuille blanche de mon cahier

    Et des autres fichiers,

    Sans oublier la couleur de mes doigts,

    Qui me couvrait de désarroi.

     

     Encrier blanc en porcelaine,

    Rempli par la maîtresse chaque semaine,

    D’une encre violette,

    Avec une petite burette,

    Pour ne pas tâcher le bureau,

    Mais surtout son boléro. 

    Inséré dans un cercle bien rond,

    Sans avoir de capuchon

    A droite de notre place

    Pour limiter les traces.

     

     Mes doigts étaient toujours violets,

    Je tenais mon porte-plume, à mes doigts, accolé ;

    Trop d’encre sur la plume,

    Comme à la mer l’écume ;

    La table en absorbait quelques gouttes,

    La blouse, chaque jour en ajoute,

    Le reste sur les doigts ou sur la feuille blanche,

    Une véritable avalanche,

    Qui en laissait peu pour l’écriture,

    A cause des nombreuses bavures.

     

     Heureusement pour mes successeurs,

    Allégé sera leur labeur ;

    Les plumes sergent-major vont prendre leur retraite,

    Et rapidement rangées aux oubliettes,

    Avec l’arrivée des pointes Bic,

    Qui, pour les élèves, tomberont à-pic.

    Les encriers, des tables, vont disparaitre

    Et les tâches semées, ne plus connaitre.

    Ne resteront que les trous des bureaux,

    En attendant les nouveaux.

    (13 août 2018)

     

     

     


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    Foire à l'ail dans le village,
    Ramassée dans les jardins
    Impossible de se tromper
    P
    our avoir de bonnes gousses et
    O
    btenir une bonne sauce
    U
    nanimement gouteuse
    I
    l faut les acheter à la foire
    L
    ocale pour limiter les transports,
    L
    es conserver au frais
    E
    t les surveiller de temps à autre en les
    Retournant dans le cageot.
    I
    mitez vos grand'mères
    E
    t vous serez agréablement surprise

    Si vous respectez ces consignes.

     

     

    Fabriquer des meubles en bois
    Récupéré auprès de vos amis, il faut
    Imitez les menuisiers
    P
    our bien scier les planches et pour
    O
    btenir des surfaces bien lisses avec
    U
    n bon rabot qu'
    I
    l faut tenir bien droit ; vous pouvez 
    L
    e louer si vous n'en posséder pas ou faire aiguiser
    L
    e votre qui est un peu rouillé avec une lame
    E
    moussée et bien dentelée,
    Respecter ces consignes.
    I
    mitez les pro qui savant travailler
    E
    t vous serez reconnu comme un pro

    Sait travailler correctement.

     

     

     

    Faciliter le travail de vos enfants qui
    Rentrent de l'école en évitant de leur
    Imposer des travaux à faire à la maison
    P
    our vous aider à préparer le repas du soir.
    O
    bligez-les de fermer la télé et les écrans.
    U
    tilisez la table de la salle de séjour,
    I
    l faudra les surveiller
    L
    ire avec eux le travail à faire,
    L
    es aider sans le faire à leur place
    E
    n leur donnant quelques conseils.
    Regardez le travail réalisé sans devenir une
    I
    nspectrice ni remplacer la maitresse
    E
    t vous serez récompensé par les résultats de vos enfants
    Si vous savez les aider sans vous énerver.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le roi des animaux

     

     Couché au fond de sa cage,

    Bien loin de son boccage,

    Le lion me regarde d’un air agar

    Se prenant encore pour un césar,

    Dirigeant son empire en solitaire

    Étant le seul bénéficiaire.

     

     Je te sens accablé par la canicule

    Comme un prisonnier au fond de sa cellule.

    Toi le roi de tous les animaux,

    Te voici doux comme un agneau.

    Je voulais voir un vrai lion,

    Je n’en vois que la négation.

     

     Serais-tu devenu un simple roitelet ?

    Devant l’ennemi, aurais-tu capitulé ?

    Les courses dans la steppe, sont du passé,

    Les antilopes peuvent se prélasser.

    Le lion s’est enfermé pour une longue retraite,

    Loin de chez lui, sur une autre planète.

     

     Sa lionne a été déplacée dans une autre cage

    Avec lui elle était trop sage.

    Bientôt elle aura des petits,

    Le pauvre animal en est anéanti.

    La solitude lui pèse, il sent sa fin arriver

    Et sa royauté presque achevée.

     

     Est-il né au Kenya ou dans un autre pays africain ?

    Vu son âge, personne ne peut le dire, c’est certain.

    Depuis longtemps il est enfermé dans ce zoo,

    Entouré de grillage, son triste enclos.

    Ses repas lui sont servis à travers une grille,

    Plus de chasse comme ses voisins les gorilles.

     

     Pauvre lion, tu me fais pitié,

    Si je pouvais je t’aurai amnistié

    Et emporté loin de là dans la savane,

    Peut-être là bas en Guyane.

    Je ne peux que me morfondre avec toi,

    Sans pouvoir même ouvrir ton toit.

    (11 août 2018)

     


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    Pour mon anniversaire Mamie m’a offert une boule de laine

    Quelle avait ramenée dans son panier de la grande plaine.

    Elle bougeait à peine dans sa boite en carton,

    Un beau cadeau qui peu à peu allait envahir la maison.

     

     Je l’ai appelé minou car il était tout doux ;

    Le cachant à maman, je l’emmenai dans mon lit

    Et à coté de moi, il restait blotti,

    Peu à peu il a grandi ce petit filou.

     

     Assis sur son arbre, il regarde à travers la vitre

    Ce grand rapace qui voulait régner en maitre

    Sur la pelouse brulée par la canicule

    En picotant son corps sur ces deux pattes bascule.

     

     Ce rapace n’était qu’un noir corbeau

    Qui dans son apparat se croyait beau

    Mais pour un petit chaton, boule de coton

    Il paraissait énorme, et pour le chasser un gros bâton.

     

     L’enfant regarde son jouet sur son arbre perché,

    Pas question d’ouvrir la fenêtre

    Pour qu’il prenne la poudre d’escampette,

    Et affronter le monstre pour se faire amocher.

     

     Tu es trop petit pour quitter la maison,

    Tu ne sauras pas y revenir avant la nuit

    Et sans toi je m’ennuis

    Seul dans mon lit et toi dans un buisson.

     

     Chaton ne pouvait traverser la fenêtre ;

    Les autres issues étaient fermées.

    Comment chasser ce monstre et l’assommer,

    Qui, dans le jardin, se promenait en maître.

     

     Grimpé sur une chaise, l’enfant prit son chat

    Et le coinça dans ses bras trop petits pour l’y maintenir.

    L’animal se débattit refusant d’obéir,

    D’un bond, il reprit sa place et à son arbre s’accrochât.

     

     Le rapace s’était envolé, plus de trace sur la pelouse,

    Dans son antre il avait retrouvé son épouse.

    Chaton déçu sauta de son arbre et retrouva son ami,

    S’excusant pas de tendres miaulements et contre lui s’endormit.

    (9 août 2018)

     


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  • Terreur dans la nuit noire
    En plein milieu de la forêt
    Même les bêtes sauvages s’enfuient
    Pour rejoindre une ère plus calme.
    Ombre de la nuit
    Reculez-vous
    Entendez nos cris de frayeur
    Le loup a fait demi-tour
    Les lièvres se cachent dans leur tanière
    Et les arbres tremblent de toutes leurs feuilles  

    Tous les habitants du village sont partis
    Emportant l’indispensable à leurs yeux,
    Mobilier pour les uns
    Parapluie pour les autres
    Oubliant le danger qu’ils fuient
    Regardant droit devant eux
    Entrainant les enfants
    Les bébés fixés dans le dos de leurs mamans
    Levant les pieds pour ne pas chuter
    Effrayés devant les soldats qui les suivent  

     

    Trouver le coffre qu’ils ont caché

    Et la clé qu’il contient

    Même les plus grands jouent le jeu

    Pour quelques bombons promis par les moniteurs 

    Oubliant la fatigue

    Regardant partout même dans les fourrés

    Emportés par l’histoire racontée ;

    Les moniteurs sont heureux de l’entrain des jeunes

    La journée sera une réussite

    Et tout le monde fera une bonne nuit. 

     

     

     


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  •  

    N’entendez-vous pas le vent

     

     Vent du Sahara

    Le sable te colle au bras ;

    Il nous vient d’Afrique

    Souffle atypique.

    Vent du nord

    Qui secoue les cotes d’Armor.

    Vent du midi

    Laissant les vacanciers abasourdis.

    Vent venu d’ailleurs,

    De nombreux pays, les ambassadeurs.

    Vent qui soulève les vagues

    Et atterrit au beau milieu d’un terrain vague.

    Vent qui rafraîchie et apaise

    Durant la canicule il adoucit la fournaise.

     

     Le vent, tu ne sais jamais où il va ;

    Peut-être réveiller les habitants de Bratislava,

    Ou rafraichir ceux qui souffrent de la canicule,

    Encerclés par des forêts qui brulent,

    Et qui attisent les flammes en furie

    Dévorant tous les abris.

    Vent d’ouragan qui ravage les îles

    Rasant toutes les villes,

    Semant la mort sur son passage

    Refusant aux avions de secours l’atterrissage,

    Sur des pistes ravagées

    Et des aéroports endommagés.

    Ne cherche pas à l’affronter,

    Tu n’en seras que balloté.

     

     Tu ne sais d’où vient

    Cet être aérien

    Qui va où il veut

    Bousculant même un ciel bleu.

    Écoute son chant qui berce la nature,

    Traversant toute architecture.

    De l’est ou de l’ouest, du sud au nord,

    Il peut chanter comme un ténor.

    L’hiver il transporte des vents glacials,

    Qui n’apportent rien de convivial.

    Fenêtres et portes fermées, il se faufile dans la demeure

    Le jour, la nuit, quelle que soit l’heure

    Ne respectant pas les économies d’énergie recherchée,

    Et les actions ébauchées.

     

     Brise du soir

    Qui se glisse doucement dans ta chambre

    Pour bercer tes oreilles endormies

    Loin des frayeurs de tsunami.

    A ton oreille doucement

    En respectant ton environnement

    Elle te lance un appel imperceptible

    Tout juste audible

    Que seul ton cœur peut entendre,

    Et du profond de ton être, comprendre.

    Ouvre les oreilles de ton cœur,

    De ta vie, soit acteur.

    Laisse-toi bercer par ce chant mélodieux,

    Que seul peut t’apporter ton Dieu.

    (30/07/2018)

     

    Défi 172 : n'entendez-vous pas le vent ? 

     


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    Écran

     

    Esclave moderne qui jaillit partout

    Et vous suit comme un gentil toutou ;

    Son nom est bien connu

    Pour vous, il est bienvenu.

    Faut-il le décrire ce véritable Satan

    Et le conjuguer à tous les temps ?

     

     Écran de petite taille

    Fixé sur un simple rail

    Au mur de la cuisine

    Au dessus de nombreux magasines.

    Il vous donne toutes les recettes

    Même la cuisson des andouillettes.

     

     Écran de télévision,

    Qui du monde donne une autre vision,

    Avec les informations en temps réel,

    Les drames accidentels,

    Les conflits militaires

    Couvrant toute la terre.

     

     Écran d’ordinateur fixe ou portable

    Posé sur le coté d’une table,

    Envahissant vos bureaux,

    Remplaçant l’apéro ;

    On ne peut le quitter

    Et surtout ne pas s’absenter.

     

    Il prend le nom de Smartphone,

    Remplaçant nos vieux téléphones

    L’inter et son opératrice,

    Qui œuvrait en coulisse.

    Aujourd’hui il inonde la jeunesse

    Que finalement il agresse.

     

     Écran de veille

    Qui met l’appareil en sommeil,

    Pour économiser l’énergie

    C’est une mode qui surgit,

    De tous les ministères

    Qui en font leur prière.

     

    Écran dans toutes les voitures,

    Même sur les tracteurs dans l’agriculture ;

    Ils obéissent à la caresse du doigt,

    Et sont souvent de bon aloi,

    Pour vous donner le chemin à suivre,

    Et des bouchons vous délivrent.

     

    Écran solaire,

    Qui recouvrent votre chair

    Pour la sauvegarder des rayons dangereux,

    Pour les fabricants un véritable enjeu,

    Qui vide votre porte monnaie

    Sans soulager vos espaces cutanés.

     

    Écran de verdure,

    Aménagé par Dame Nature,

    Pour isoler des bruits de la ville et de sa pollution ;

    Tout, pour votre bien, en dehors de la circulation.

    Havre de paix et de tranquillité 

    Éloignant toute agressivité.

     

    Écran, source de revenus,

    Pour les fabricants bienvenus,

    Qui créent de nouveaux besoins,

    Vous caressant avec beaucoup de soins,

    Pour remplacer tout matériel ancien,

    Des adultes jusqu’aux collégiens.

    (26 juillet 2018)

     


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    Je suis en pleine rébellion, empli de sentiments d’injustice, contre ce surveillant qui m’a accroché dans la bibliothèque. Pour lui, je m’apprêtais à prendre un livre pour l’emmener à la maison. Vêtu d’une blouse grise, il était de très mauvaise humeur et pour se calmer, il errait ça et là dans le lycée. Moi qui suis le meilleur de la classe aux dires de mes professeurs, je trouvais sa réaction horrible et injustifiée. J’allais être convoqué devant le proviseur pour un vol que je n’avais pas commis.

     


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  •  

    Avec le vent du nord,

    Bourrasque et pluie d’orage

    Renversant les salons de jardin

    Installés sur la terrasse

    Couverte de paillettes

    Ombre bienfaisante

    Toit rangé en hiver

    Imitant les cases africaines

    Edifiées dans la brouisse

    Réminiscence d’un passé jamais oublié.

     

     Au milieu du pré

    Broutant l’herbe fraiche

    Rejetant les chardons

    Isidore notre âne,

    Caché le long de la haie

    Oubliant notre présence

    Trotte tranquillement

    Imitant son ami le cheval

    Echappé de l’enclos

    Recherchant la fraîcheur

     

     Allée bien nettoyée

    Brouette rangée dans la remise

    Regardez la beauté de mon jardin

    Implanté derrière la maison

    Complètement caché de la rue

    Ombragé en son milieu

    Tout a été fait pour la tranquillité et le repos

    Imitant les jardins de nos villes

    Edifiés par des jardiniers

    Recherchant la beauté de l’ensemble.

     


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