• L’inconscient ne peut provoquer la confiance,
    Il attire plutôt la méfiance.
    Il vit davantage dans le rêve,
    Et est rarement un bon élève.
    Éternel voyage dans les nuages,
    Allongé sur les feuillages ;
    Le ciel son univers
    Été comme hiver,
    C’est un style de poète,
    Qui n’est jamais dans son assiette.

    La confiance ne dure pas que quelques minutes,
    À rechercher c’est le but,
    Elle vise l’éternité,
     Rejetant toute ambiguïté,
    C’est une éclaircie dans la vie,
    Qui doit donner envie.
    C’est un plaisir de mériter la confiance,
    Et non la défiance.
    Le jaloux ne l’accepte pas,
    Il rejette tout mea-culpa.

    La douceur est indispensable,
    Pour obtenir la confiance de ses semblables.
    Vision pure,
    De sa propre aventure,
    Celle de toute une vie,
    Qui ne cherche pas à être servi.
    C’est un paradis en puissance,
    Sans nuances.
    Objectif à suivre.
    En conclusion de son propre livre.
    (01/09/2022)




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  • Dame nature

    La nature vous fait confiance,
    Et avec les humains, faire alliance.
    Regardez ce cadre de verdure,
    Le long de ce canal, promenez-vous en bordure.
    Des oiseaux s’envolent,
    Accompagnés de nombreuses bestioles.

    Quelques feuilles virevoltent,
    D’un air désinvolte,
    Fragiles, elles n’ont pu attendre l’automne,
    Elles ne sont pas autonomes.
    Les arbres ne manquent pas d’eau,
    Elles font simplement du rodéo.

    Les rayons de soleil traversent la verdure,
    Éclairant le chemin et quelques tas d’ordures.
    Fardeaux trop lourds pour certains promeneurs,
    Rapidement débineurs.
    Désordre pitoyable,
    Dans cette promenade, Instant désagréable.

    Ouvrir les yeux,
    Regarder les cieux,
    Que de découvertes,
    Sur cette route bien verte.
    Les oiseaux, les fleurs,
    Quelle odeur.

    Laissez-vous transporter,
    Par tant de clarté.
    Il faut savoir attendre,
    Et se détendre,
    Les yeux grands ouverts ;
    De la nature, soyez supporters.

    Vous pouvez encore l’embellir,
    Et par votre attitude l’anoblir,
    En respectant sa beauté,
    Sans vouloir l’exploiter.
    C’est un don du Dieu amour,
    Respectez les carrefours.

    Agréable ce chemin de halage,
    Sans aucun dallage.
    La nature aime tous les humains,
    Qui savent lui donner la main
    Aimons-la en retour,
    Sans faire de détours.
    (01/09/2022)


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  • Voyage au-dessus des nuages

    Atelier chez Arlette n° 15

     Plaisir d’un voyage,
    Sans aucun ombrage
    Dans les profondeurs de l’inconscient,
    Sans aucun assaillant ;
    Je suis seul dans mon rêve,
    Même pour quelques minutes brèves.
    Instant de joie
    Je suis roi.

    Pas de gestes susceptibles de m’effrayer,
    Pas de jaloux pour me réveiller.
    Douceur intime,
    Offerte par des anonymes.
    Dans cette promenade nocturne,
    Au-dessus de moi, Saturne.
    Vivre dans les nuages
    Avenir sans ombrage.

    Je suis seul dans cette balade
    Sans risque de dégringolade ;
    Elle ne peut durer que quelques minutes,
    Pas besoin de parachute.
    Dans les nuées du ciel une randonnée
    Qui me fait papillonner.
    Allongé sur mon lit,
    Je suis assoupli.

    Planer au-dessus des nuages,
    Sans risque d’engluage
    Pour goûter des instances pures,
    Sans aucune procédure.
    Je ne suis pas isolé,
    Je suis auréolé,
    Dans un ciel éblouissant de clarté
    ePourquoi l’écourter ?

    Rêve d’éternité,
    Sans aucune ambiguïté.
    Domaine des fées
    Joliment coiffées.
    Éclaircie sur la vie éternelle,
    Pour chacun, originelle.
    Je n’ai pas envie de revenir sur terre,
    De mon être, je suis propriétaire.
    (26/08/2022)




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  • L’oiseau lyre


     

    À califourchon sur la branche
    Elle rêve à l’accrobranche,
    Qui traversait le lac,
    Par une descente démoniaque.
    Elle décrit sa première expérience,
    Et ce temps d’inconscience ;
    Prête à recommencer,
    Mais il faut le financer.
    Sa petite bourse en a souffert,
    Mais prête à le refaire.

    Son stylo glisse sur les feuilles,
    Qui lui font bon accueil.
    Les feuillets se déroulent,
    Sur le sol s’écroulent,
    Avant de reprendre leur élan,
    Pour imiter le goéland.
    Elles deviennent oiseau
    Qui plane au-dessus de l’eau.
    La fille ne s’arrête nullement,
    Et poursuit son œuvre allègrement.

    Les feuilles, en descendant,
    Évitent l’accident,
    En s’entassant sur le sol,
    Elles forment un parasol.
    Une main invisible les prend au vol,
    Arrêtant les cabrioles.
    Des colombes montent dans les cieux
    D’un vol gracieux.
    Elles sèment la paix
    En ce mois de juillet.

    L’oiseau-lyre vole au-delà des nuages,
    Vers un ciel sans ombrage.
    Assis sur sa branche,
    L’écrivain crée une avalanche
    De feuilles jadis blanches,
    Glissant sur ses hanches.
    Ses mots retrouvent le ciel bleu,
    Pour le monde, quel enjeu.
    Paix dans le monde,
    Semé au-dessus de la mappemonde.
    (24/08/2022)



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  • Le petit caillou


    Petit caillou glissé dans la chaussure,
    À mon pied, une petite blessure.
    Maman, je ne peux plus marcher,
    J’ai le pied écorché.
    Maman, un genou à terre,
    Regarde en l’air,
    La figure de sa fillette,
    Assez douillette.
    Ce n’est rien mon bébé,
    Ton pied n’est pas tombé !

    La chaussure enlevée
    Un bisou sur le pied levé,
    Le soulier retrouve sa place,
    Terminée l’angoisse.
    La promenade peut reprendre.
    La nature peut surprendre,
    Un écureuil sur une branche,
    Un papillon posé sur la manche.
    Il est multicolore,
    Comme les boutons d’or.

    Petit caillou,
    Dans ma chaussure, canaillou,
    Ta place est sur le chemin,
    Ne blesse pas les gamins.
    Tu as des formes bizarres,
    Sur toi se promènent les lézards.
    Que de mystères en les regardant,
    Ils ont des formes surprenantes
    Certaines impertinentes,
    Ils sont nettoyés par le vent.

    Chemins caillouteux,
    Pour les déambulateurs cahoteux.
    Les poignets dégustent,
    Sur ce sentier fruste.
    Autour de l’étang
    Il faut être combattant.
    La nature est si belle,
    Dans les coins un peu poubelle,
    Qu’on oublie les petites misères,
    De ces passages millénaires.
    (23/08/2022)






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  • La joie


    Joie de l’enfant sur les épaules de son père.
    Rire aux éclats en regardant sa mère.
    Plaisir de sentir les feuilles tombées sur lui.
    C’est l’automne, arrivé sans bruit.
    La nature a revêtu de nouvelles couleurs,
    Et d’autres odeurs.
    Température extérieure tempérée,
    Sentez-vous libérés.
    Courrez dans les tapis de feuilles
    En cherchant les écureuils.

    La joie de l’enfant irradie son environnement,
    C’est un enchainement,
    Qui nous emporte
    Au-delà de notre porte.
    Par le sourire de son gamin,
    Au réveil le matin.
    La maman se laisse accaparer,
    Elle ne peut qu’y adhérer.
    Elle oublie sa nuit bousculée,
    Sur lui, elle est affalée.

    Laissez-vous prendre par le rire de l’enfant,
    Ses petits cris bruyants.
    C’est la vie qui éclate
    De sa figure écarlate.
    Bouche grande ouverte,
    Pour lui, tout est découverte.
    S’éparpille sa joie ;
    Ne soyez pas aux abois.
    Votre cœur s’éveille à la vie nouvelle,
    Tout devient irréel.
    (22/08/2022)



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  • Un hiver bien froid

     

    Dans la forêt profonde on entend le hibou
    Coucou, coucou.
    À travers les chemins
    Que je prends chaque matin,
    De temps à autre je m’y perds.
    Et pourtant je suis expert.

    La météo a annoncé : la tempête menace,
    Elle effacera mes traces.
    En rentrant j’ai rencontré un vieux chien,
    Qui ne semblait pas très bien.
    Il avait le regard fuyant,
    Les yeux brillants.

    Je me suis réveillé en sursaut,
    J’étais couché sur le dos.
     Les vitres de ma chambre étaient gelées,
    Mon corps nu presque congelé !
    C’était une journée froide,
    J’avançais à la dérobade.

    J’étais encore dans les vapes,
    Blotti sous ma cape.
    J’avançais les doigts dans le nez,
    En ce début d’année,
    Pour me rendre à la boulangerie,
    Rue de Bulgarie.

    Il y avait beaucoup de monde,
    Je ne voulais pas perdre quelques secondes.
    Au loin un groupe s’approcher
    On l’entendait chanter ;
    Derrière moi dans la file, ils se sont rangés,
    Et avec eux, quelques mots échangés.
    (21/08/2022)


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  • Notre terre

    « Et Dieu vit que cela était bon »


    Homme ! Qu’as-tu fait de mon œuvre,
    Contre toi, j’ai des preuves.
    Il ne reste que des reliques.
    Tu as coupé le cordon ombilic
    Qui te reliait à ton créateur ?
    Tu t’en croyais le fondateur !
    C’était un univers doré.
    Tu pensais tout améliorer.
    Tu te croyais propriétaire,
    Tu n’es que locataire.

    Je te croyais intègre,
    Tu as choisi la pègre.
    Tu voulais contrôler le monde,
    En envoyant dans l’univers des sondes.
    C’est ta plus grande faute,
    Toi qui te croyais sans-faute.
    Tu as minimisé la menace ;
    Tu as œuvré avec audace.
    Tu as refusé de voir le réchauffement climatique
    Tu as effacé son aspect dramatique.

    Les premiers effets sont à ta porte,
    Tu as perdu ton escorte.
    Et tu voudrais que la création revive,
    Alors que toi, tu avances à la dérive.
    La planète est devenue incontrôlable,
    Bientôt elle ne sera plus habitable.
    Change tes lunettes,
    Stoppe les manettes.
    Tu n’es qu’un mortel,
    Je suis immortel.

    Le soleil flamboyant,
    Est devenu effrayant.
    Il trouble tes yeux,
    Devant lui, tu n’es plus heureux.
    Il brule tous les sols,
    Même les tournesols.
    Quel qualitatif donné à ton action ?
    Tu as abandonné ta filiation.
    Tu as semé ta propre perte
    Sonne l’alerte !
    (19/08/2022)




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  • Le bon fromage

    Sur un tapis doré,
    Qui ne peut que l’améliorer,
    Reposent les reliques de ce fromage,
    Avec sa paille en ramage.
    Sa qualité est toujours intègre,
    Il n’est jamais aigre.
    À manger avec un vin régional,
    D’un repas, le terminal

    Qui pourrait l’accuser d’une moindre faute ?
    Fameux avec une belle une entrecôte.
    Il faut minimiser ses faiblesses
    Il a le goût de la sagesse.
    Dans le laboratoire, tout est flamboyant,
    Les fromagers travaillent en chantant.
    Écoutez-les œuvrer,
    Ce ne sont pas des enfoirés !

    À son goût, on ne peut que revivre,
    Et de le déguster, poursuivre.
    Aucune menace dans son contenu,
    Il sera toujours le bienvenu.
    Le secret de sa fabrication : pas de gestes incontrôlables,
    Son goût est toujours incroyable.
    Goutez un petit morceau
    Y passera tout l’arceau.

    Ce fromage de Sainte Maure de Touraine,
    De la région, la reine.
    On le reconnaît à sa paille,
    Toujours sans failles.
    Le meilleur des fromages de chèvre,
    Il ne donne pas la fièvre.
    Que des commentaires qualificatifs !
    Rien de négatif.
    (17/08/2022)


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  • La tendresse

    Tendresse d’une mère,
    Qui, face à la mer
    Porte dans ses bras son enfant
    Qui vient de fêter ses un an.
    Trop petit pour être déposé sur le tapis de sable,
    Qui pour lui n’est pas stable.
    Un petit vent iodé caresse ses petits cheveux ;
    Elle regarde les cieux.
    Quelques nuages filent au vent
    Glissons-nous sous l’auvent.

    L’enfant a besoin de tendresse,
    Et de beaucoup de caresses.
    La fille rêve d’être Princesse
    Et d’avoir beaucoup de richesses.
    Le garçon est plus pragmatique,
    Lui suffit un peu de musique,
    Qui fait beaucoup de bruit,
    Jusqu’au court-circuit.
    Les adultes cherchent la richesse,
    Et rejettent toute faiblesse.

    Accepter la jeunesse
    N’est pas forcément de la tendresse.
    Être connu des autres, quelle étroitesse,
    Même s’il y a de l’allégresse.
    Comme des altesses.
    Se prendre pour une princesse,
    Ç’est un manque de finesse,
    Chercher une autre adresse.
    Vivre dans la faiblesse,
    Peur être une maladresse.


    La tendresse peut s’appeler amour,
    Avec ou sans humour.
    L’enfant en a besoin,
    Pour lui c’est un soin.
    Pas besoin de témoin,
    Ni de se passer dans un coin.
    Elle se vit au grand jour,
    Dès le premier bonjour.
    Pas de limite à l’amour,
    Il dure toujours.
    (10/08/2022)


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  • Le troubadour

    Il va de bourg en bourg
    Dans les villes et les faubourgs.
    Salles municipales
    D’aspect cordial.
    Pour entrer dans la salle, il fallait montrer patte blanche,
    Et avoir les coudées franches.
    C’était un joueur de cithare ;
    Il étalait toutes les confidences glanées au hasard
    Et les transformaient en chanson.
    Imitant des contrefaçons.

    Des textes tragiques,
    D’autres comiques.
    Certains propos virulents,
    Qui s’envolent au vent ;
    Une heure interminable,
    Avec un côté agréable
    Pour de nombreux spectateurs,
    Par son aspect dénonciateur,
    Aimant rouler dans la farine,
    Avec un peu de glycérine.

    Ceux qu’il indisposait
    Comme ma voisine en payait les frais.
    Par manque de chance,
    Lui faisant trop confiance,
    Je fus emmené dans le tourbillon de ses phrases,
    Écrites sur son ardoise,
    Au départ couleur de miel,
    À l’arrivée un goût de fiel.
    Je me tenais à califourchon sur mon siège.
    Comme dans un manège.


    Il jubilait lorsqu’il pouvait répandre la zizanie,
    Chez lui, des manies
    Sur le dos des politiques,
    Termes souvent basiques.
    Son esprit pouvait gambader,
    Et seul se balader,
    Dans tous les coins de la planète,
    Avec sa patinette.
    Troubadour sérieux et intelligent,
    Parfois désobligeant.
    (10/0/2022)


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  • Été brulant

    Incendie en gironde,
    Les campeurs sont délogés,
    Adieu la tranquillité.

    Des incendies volontaires,
    Pyromanes, arrêtez.
    Vous détruisez la faune.

    Honneur aux sapeurs-pompiers,
    Marchant à ras des flammes,
    Pour sauver la nature.

    Température haute.
    Le sol brule sous nos pieds
    N’oubliez pas vos chapeaux.

    Baignades interdites,
    Fort danger de pollution
    Soyez tous raisonnables

    Partout l’eau vient à manquer,
    Limitez biens vos besoins,
    Les sources se tarissent.

    Les ainés souffrent bien plus,
    Pas de climatisation,
    Dans les EHPAD, pas de frais.

    Les pâtures sont rasées,
    Plus d’herbes pour les vaches,
    Moins de lait à la traite.


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  • L’apprentie pâtissière

    Je fais tandem avec mon jeune patron,
    Qui veut toujours avoir raison.
     Il est interdit de dormir pendant le travail,
    Et d’utiliser un éventail.
    Il a subi une thérapie pour guérir son cancer,
    Son premier adversaire.
    Il passait ses journées à lire des romans,
    Souvent assommant.
    Tout se fabrique dans le laboratoire,
    Même les boudoirs.

    Travail qui n’est pas pollueur,
    Et qui répand de bonnes odeurs.
    Je ne peux dévoiler les secrets de fabrication,
    Au patron l’appropriation.
    Quelle comédie !
    J’en suis toujours refroidie.
    J’ai une accumulation d’heures supplémentaires,
    Problème budgétaire !
    Elles ne seront jamais payées,
    Elles ont été balayées.

    En contrepartie chaque dimanche,
    Je fais presque la manche !
    Je reçois une tarte gratuite,
    Souvent un peu trop cuite
    Une rémunération irrésistible,
    Jamais extensible !
    Dans l’atelier on joue la tradition,
    L’emblème : le carillon.
    C’est le symbole de la maison,
    En toutes saisons.

    Pour justifier le prix des gâteaux,
    Qui sont très beaux,
    Mais, avec l’inflation atteignent des records,
    Même en changeant le décor.
    J’ai signé un engagement de deux ans,
    Les yeux larmoyants ;
    Je veux me spécialiser comme décoratrice.
    Ce n’est pas un caprice.
    J’ai été sélectionnée,
    Mon cœur rayonnait.

    C’est extraordinaire,
    Face à un travail ordinaire.
    Trop de postes vacants
    Dans ce type de métier.
    Ce n’est pas le confort qui m’a guidé,
    Je n’ai pas tiré aux dés !
    Mais la renommée extraordinaire de sa pâtisserie,
    Et de sa boulangerie.
    Je suis courageuse,
    Et mon travail me rend heureuse.
    (03/08/2022)


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  • La Gironde en feu

      Le Bassin d’Arcachon pour les vacances ;
    Promise  une bonne ambiance.
    Les terrains de camping font le plein ;
    Fraîcheur sous les sapins ;
    Douceur de la mer proche ;
    Aucun reproche.
    Pour un repos tant espéré
    Tout ce qu’il faut pour s’aérer.
    Réservation faites en début d’année
    Congés enrubannés.

    Agréables promesses,
    Que de liesses,
    Dans la matinée le bilboquet
    Chaque soir un karaoké ;
    Piscine pour les enfants et ados ;
    En souvenirs, que de photos !
    Travail limité pour la mère,
    Fauteuil à l’ombre pour le grand-père.
    Chacun y trouve son loisir,
    Que du plaisir.

    Quelques visites dans la région,
    Une glace comme médaillon.
    Grimpette sur la dune du Pilat,
    Quel gala !
    Des escaliers pour les anciens,
    Le sable pour les bons citoyens.
    Baignades dans le bassin d’Arcachon
    Chacun son baluchon.
    Belles vacances en perspective
    En partie éducative.

    Incendie cruel,
    Geste individuel.
    Des bombonnes de gaz explosent,
    Des flammes grandioses
    Maisons et forêts brulent,
    Quelle bascule !
    Le long de la mer bleue,
    Fermés les bords sableux
    Chaleur irrespirable,
    Vision incroyable.

    Notre terrain de camping évacué ;
    Site pollué.
    Peut-on encore chanter l’hymne de la création ?
    Chacun son appréciation.
    Il ne faut pas s’attarder dans les secteurs dangereux,
    Pour ne pas finir terreux.
    On peut retrouver nos installations
    Après plusieurs jours d’expatriation.
    Séjour inoubliable,
    Dans une région si agréable.
    (02/08/2022)


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  • Châteaux de la Loire en montgolfière

    Voyage extraordinaire
    Visite des châteaux par les airs.
    Le Touraine vous ouvre les bras,
    N’oubliez pas vos caméras.
    Spectacle grandiose
    Vous en aurez une overdose.
    Découverte inhabituelle,
    Le ciel, c’est la ruelle.
    Des châteaux des rois de France
    En quelques circonférences.

    C’est un nouveau baptême,
    Sans anathème.
    Des nacelles pour 4 personnes
    Une visite championne.
    Le ciel vous est ouvert
    Dans un château, le couvert.
    Ne quittez pas la région,
    Sans gouter aux grillons,
    Ni monter dans une montgolfière ;
    De vos photos, vous serez fiers.

    La peur, vous sera arrachée
    Vous n’en saurez pas fâché.
    Voyage d’une vie,
    D’y revenir, vous en aurez envie.
    Les châteaux se visitent aussi à pied,
    Les airs, un autre marchepied.
    On les voit dans le ciel
    Ces ballons en kyrielle,
    Ils attirent les curieux
    Qui les regardent voguant dans les cieux.

    Un peu d’histoire pour des vacances studieuses,
    Qui ne seront pas périlleuses.
    Un complément des visites de châteaux,
    Vus d’en haut.
    Tentez ce voyage
    Sans aucun bagage.
    Faites-vous prendre en photo
    Au-dessus des coteaux.
    Un souvenir inoubliable
    De ce ballon royal.
    (03/08/2022)








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  • Douceur du soleil

    J’aime la douceur du soleil,
    Le vol des abeilles
    La couleur des fleurs,
    Émane de nouvelles odeurs.
    Ombre et lumière sur le chemin,
    La blancheur du jasmin.

    J’aime la fraîcheur du matin
    La rosée sur mes mains.
    Chante l’hymne de la création,
    Une petite récréation.
    Se pose devant moi un joli papillon,
    Sorti son aiguillon.

    J’aime cette mer bleue,
    Son espace sableux
    Raboté par les vagues,
    Ce n’est pas une blague.
    Aucune trace du jeu des enfants
    Reste la forme d’un faon.

    Je m’attarde devant tant de beauté,
    De tous les côtés.
    Offrande du Créateur,
    Notre seul médiateur.
    La nature est belle,
    Pourquoi  toutes ces poubelles.

    Le soleil est à son zénith,
    La fraîcheur a pris la fuite.
    Accourt la chaleur,
    Ce n’est pas un leurre.
    Certains l’appellent canicule,
    Une simple bascule.

    Fermés les volets,
    Peints en violet.
    Le firmament va-t-il exploser ?
    Un après-midi ankylosé.
    Le fauteuil nous tend les bras,
    Nous imitons le cobra.

    Astre cruel en belle saison,
    S’éclipse la floraison.
    Enflamme des hectares de forêts
    Et les feuillerets.
    Offrande du ciel à l’humanité
    Terre trop exploitée.
    (02/08/2022)



     


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  • Liberté du poète

    J’ai besoin de liberté,
    Dans ma tête de la clarté.
    Virer les obstacles
    Je ne suis pas un spectacle.
    Mais un simple poète
    Qui ne veut pas d’oreillettes.
    La poésie sort du cœur,
    Elle n’a aucune odeur.
    Elle réjouit l’auteur,
    Comme un bouquet de fleurs.

    Ne m’enfermez pas dans une cage,
    J’ai besoin de voyages.
    Les lettres sont miennes,
    Et non citoyennes.
    Je les rassemble selon mon bon vouloir,
    Je ne les laisse jamais choir.
    Ces lettres bien rangées forment des mots,
    Classés dans un mémo ;
    Je les organise en vers,
    Qui entrent dans mon univers.

    Mon esprit vagabonde,
    Il ne perd pas une seconde.
    Chercher les rimes,
    Que je mets en prime.
    J’ai besoin d’un espace ouvert
    En été comme en hiver.
    Dans la nature, je divague,
    Comme sur la mer les vagues.
    Reste à choisir un titre,
    Repéré derrière la vitre.

    Le calme règne dans mon bureau,
    On n’y joue pas au tarot.
    La poésie est un art
    Qui rejette tout brouillard.
    Les mots virevoltent dans les méninges
    Ils ne font pas le singe.
    Chaque mot a sa valeur
    Il émane du cœur.
    Liberté d’écrire
    Liberté de lire.
    (02/08/2022)


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  • Le girafon

     Ne pas déranger,
    Je lui ai donné à manger.
    Je suis en train de peigner la girafe,
    Pour enlever des agrafes,
    Enfoncer froidement dans son cou
    Ce fut un mauvais coup.
    Elle est jolie et élégante,
    Pas extravagante.
    C’est encore un girafon
    Qui tient sous le plafond.

    J’ai flashé sur ses yeux
    J’étais heureux.
    À la fin de la journée,
    Histoire de la materner,
    Je lui avais appris,
    Elle avait vite compris,
    À tendre la main,
    Aux gens croisés sur le chemin.
    Il ne faut pas leur faire peur,
    Ils partiraient ailleurs.

    Ne jamais faire semblant,
    Même en tremblant
    De claquer la porte,
    De manière trop forte.
    Ni de regarder les passants avec des yeux de merlan frit,
    Même pour un simple pari,
    Face à ceux qui aimeraient commander,
    Une équipe les yeux bandés.
    Un girafon est très sensible,
    Mais accessible.

    On ne commande pas une girafe,
    Comme on le faisait avec un télégraphe.
    Par sa hauteur, elle nous surplombe,
    Comme un vol de colombes.
    Qui passe sur notre tête
    Gentils petites bêtes.
    Il faut savoir l’amadouer,
    Et ne pas vouloir la tatouer.
    C’est un animal sympathique,
    Un peu acrobatique.
    (01/08/2022)


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  • Campagne

    Excusez-moi, cher garagiste,
    Sur les bords, un peu fumiste.
    Je dois m’en aller,
    Même si vous n’êtes pas emballé,
    Nettoyer les allées du jardin de mon père,
    Que les enfants appellent pépère ;
    Il m’accueille avec un large sourire,
    Le plaisir de bavarder avec lui ; je vais le fleurir.
    Chaque année, je passe quelques jours avec,
    Dans la campagne, du côté de Pont l’Évêque.

    Il me faut ma voiture pour ce soir,
    Avant qu’il fasse noir.
    Monsieur, pendant que vous êtes en vacances,
    Agréable séquence,
    Le monde continue à tourner
    Et les garagistes acharnés.
    Et j’ai beaucoup de boulot.
    Il n’y a pas photo !
    Je ferai ce que je peux,
    Je ne suis pas ambitieux.

    Comme tous les ans, je crapahute avec mon copain
    Nous quittons papa vendredi tôt le matin
    Le lieu du rendez : la gare de Pont l’Évêque,
    Avec mon break.
    Doucement je me ronge les sangs.
    Je suis impuissant.
    Mon véhicule sera-t-il prêt ce soir,
    Pour rouler dans la nuit noire.
    Depuis une semaine, il l’a dans son atelier.
    J’en ai marre de cet employé.

    L’année prochaine je viendrai avec mon berger allemand,
    Sans aboiement,
    Il lui mordra la fesse,
    Avec gentillesse.
    À chaque départ la même rengaine,
    Quelle dégaine !
    Qu’il aille cultiver son jardin,
    Au bout du monde, dans un petit chemin !
    Qu’il ne travaille plus avec des clients
    Pour lui, trop bruyant.
    (26/07/2022)


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  • Des mots en E

                                                                (Dessin de Jamadrou)
    Évadez-vous petites aiguilles,
    Éclatant le soleil ce matin
    Éclopées sans vos jambes
    Éclipsez-vous je vous donne des gambettes
    Écluse à éviter
    École interdite
    Écologie, lors de vos marches.
    Éconduite par l’ivresse : pas d’alcool en route
    Ecœurés en passant à côté d’un tas de détritus laissés par d’autres promeneurs.
    Économisez vos petites jambes, elles sont encore fragiles
    Écoutez bien toutes ces consignes
    Et vous profiterez longtemps de votre liberté.
    Écrire et envoyez une carte avec des nouvelles de votre pérégrination.
    Entendez-vous bien à deux
    Étoiles du ciel vous guideront la nuit.
    Évitez de revenir trop près de votre réveil
    (23/07/2022)








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