• Au pied de l’océan

    Atelier 177/2chez Ghislaine

    C’est le début des vacances,
    Pour les enfants la joie de l’enfance,
    Quelques jours avec le téléphone et la tablette,
    Une véritable amulette.

    Les parents ont loué un petit logement
    Que nous attendions impatiemment.
    Tout est prêt avant de nous coucher,
    Tout le monde s’est douché.

    En ces premiers jours de printemps,
    Nous prenons la route à 6 heures sonnantes.
    À moitié endormi à l’arrière de la voiture,
    Nous ne regardons pas défiler la nature.

    Le cœur palpitant,
    Nous approchons de l’océan,
    Nous avions envie d’un bon bain,
    Nous les petits chérubins.

    Un ciel bleu sans nuages,
    Le soleil surplombe la plage
    Nous sommes bien vernis après des jours de pluie.
    Plus besoin de parapluies.

    L’eau est agréable,
    C’est à peine croyable.
    Toute la famille est dans l’eau.
    Papa nage sur le dos.

    Sur le bord d’un rocher qu’elles ont escaladé,
    Quelques filles un peu dénudées,
    Se prennent pour des sirènes,
    Comme à la fête foraine.
    (12/02/2022)


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  • Douce nuit

    Douce nuit,
    L’enfant somnole,
    Dans son alvéole
    Silence, ne faites pas de bruit.

    Petits câlins avec son ours,
    De l’amour sa source.
    Dans le jardin le vent s’est tu,
    De silence, la nature s’est revêtue.

    Cheveux en hérisson,
    Pieds nus sans chaussons,
    De lui le sommeil a eu raison
    De ce petit poupon.

    Venez voir comme il est beau,
    En étreignant son ours,
    Ce petit agneau,
    Et son nounours.

    Douceur d’une fleur bien rose,
    Qui veille sur son sommeil,
    S’est éteint le soleil,
    De l’ombre la cause.

    Doucement l’ours peut chanter ;
    Qui pourrait le hanter ?
    Les rêves sont tous joyeux
    Comme ses draps soyeux.
    (10/02/2022)


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  • Lancelot

    Le ne suis pas le Lancelot du lac,
    Je ne suis pas un fabricant de bière,
    Ni un calvados,
    Ni un cidre breton,
    Je ne suis que moi,
    Un même de 6 ans,
    Qui vit à la campagne
    Au milieu des vaches.

    Pour la 1ère fois je vais apprendre,
    À lire, à écrire, à parler le français.
    Obligation de la république,
    Jusqu’à 17 ans.
    Comme on dit ici :
    Je vais à la communale.
    Comme il n’y a plus de curé au village,
    C’est le seul endroit pour apprendre.

    Maman m’a acheté de nouveaux habits,
    De nouvelles chaussures,
    Un sac que je vais mettre sur le dos.
    Le midi je ne rentre pas à la maison.
    La car ne passe que matin et soir.
    Je vais manger à la cantine,
    Avec mes nouveaux copains et copines.
    Je suis un grand et j’en suis fier.

    Je ferai cette rentrée tout seul.
    Maman me conduira au bus devant la mairie.
    C’est l’habitude chez nous,
    D’ailleurs maman n’a pas son permis.
    Et, puis, je suis un grand.
    À mon âge on ne pleure plus.
    Seul mon chien me manquera
    Je l’appelle queue-de-rat.
    (9/02/2022)


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  • Un cri d’horreur

    Chez Ghislaine acte 3 du 176/3

    « C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit »
    Tout le monde avait fui,
    En découvrant ce personnage,
    À qui on ne donne pas d’âge.
    Elle a traversé un pont.
    Derrière elle, deux hommes à l’aspect fripon.
    Que voit-elle de si mystérieux
    Qui ne soit pas, pour elle, sérieux ?

    Devant elle se lève un tsunami !
    Par ses cris, elle le bannit.
    Une catastrophe qui l’effraye,
    Est tombé sur le sol un morceau de soleil…
    Sans explication on ne peut chercher,
    Tout nous est caché
    L’objet de sa vision,
    Et la cause de sa contusion.

    Ce genre de peinture me laisse sans voix
    Je la renvoie !
    Face à l’artiste je me tairais,
    Je ne sens aucun intérêt,
    À réfléchir sur cette œuvre,
    Qui pour moi n’est pas un chef-d’œuvre.
    Je ne sais ni dessiner, ni peindre,
    L’auteur, je ne peux le joindre.

    Je ne suis pas à l’aise avec la vision moderniste,
    Comme certains cubistes.
    Ces peintures me choquent,
    Comme des électrochocs.
    Je cherche toujours l’idée des auteurs,
    Qui en fait son bonheur.
    Je suis assez classique,
    J’aime ce qui est dans mon lexique.
    (06/02/2022)


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  • L’astronomie

    Quel garçon n’a pas rêvé
    En voyant cette photo, de braver
    Le cosmos
    Comme des colosses !
    Les paroles de Thomas Pesquet,
    À travers sa figure casquée,
    Ont fait en France l’essor de l’astronomie,
    Et l’étude des galaxies.

    Leurs professeurs ne misaient rien sur leurs élèves,
    Ce n’était pour eux qu’un vaste rêve.
    Travailler au-delà des frontières,
    N’est plus une poudrière.
    Ceux qui travaillent durant leurs études,
    Avec en plus quelques aptitudes
    Peuvent espérer une belle carrière,
    Au-delà du scolaire

    Thomas Presquet a traversé les brumes,
    En utilisant sa plume,
    Pour nous expliquer les aléas de son voyage,
    À travers l’univers avec son appareillage.
    Il a décrit l’infini de sa vision,
    Avec beaucoup de précision.
    Il a rejoint le club des spationautes ;
    En dirigeant son équipe d’astronautes.
    (02/02/2022)
     





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  • Mes heures de gloire !

    Je m’arrête plusieurs fois dans cette montée,
    À la fatigue je suis confronté.
    Ma jeunesse s’est enfouie,
    Je me sens moins épanoui.
    Cet escalier, je le montais en courant,
    C’était un coin charmant.
    Séduction de la nature,
    Au milieu de la verdure.

    Mon espace, aujourd’hui, s’est rétréci.
    Dans la forêt, plus d’acrobaties
    Un petit appartement au cinquième étage.
    Je soupire à chaque palier,
    Dans la montée, c’est mon seul allié.
    C’est un peu normal, à mon âge.
    Dans les bois, je courtisais les jeunes filles,
    Par des paroles bien gentilles.

    Aujourd’hui, il me reste les mots,
    Qui adoucissent mes maux.
    Je décris mon passé,
    Ses heures de gloire,
    Celles tombées dans la passoire,
    Et qui m’ont blessé.
    On échange nos textes grâce à Internet,
    À travers la planète.
    (02/02/2022)






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  • Azélie

    Azélie, la fille d’Élie
    Et de sa compagne Ophélie
    Va faire son entrée à l’école,
    Où on rigole.
    Maman lui a acheté un petit cartable
    Toujours posé sur la table.
    C’est elle qui en a choisi la couleur,
    Un instant de bonheur.
    Elle compte les jours,
    De la rentrée, le retour.

    L’heure a sonné, ce matin ;
    De l’école, il faut prendre le chemin.
    Le sac sur le dos,
    Elle ne dit pas un mot.
    Elle a promis de ne pas pleurer
    Ni de se bagarrer.
    Elle retient ses larmes,
    Elle doit faire du charme.
    Elle ne connaît personne,
    Dans ce petit village de l’Essonne.

    Maman est un peu triste,
    Mais pas égoïste.
    Devant la grille de l’école,
    Elle serre bien ses alvéoles.
    Sa petite fille lui lâche la main ;
    Elle n’a rien dit tout au long du chemin.
    Elle court  vers la grille légèrement ouverte
    Ses yeux sont en alerte.
    Elle se cache dans un coin
    Et regarde maman au loin.

    Pas de bisou,
    Son cœur bout ;
    Elle a tenu sa promesse ;
    Doucement sa tête se baisse ;
    Le robinet est ouvert,
    C’est son revers.
    Maman est partie,
    Elle a gagné son pari.
    Une dame s’approche d’elle,
    L’école est bien réelle.
    (02/02/2022)


     



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  • L’amour se vit

    « L’amour est un bouquet de violettes »
    Avec quelques paillettes,
    Ou une simple rose,
    Celle de la saint-Valentin,
    À ne pas oublier le matin,
    Même si on a de l’arthrose.
    Si l’amour est une fleur,
    Celle qui sort du cœur.
    Pas de jour de fête particulière,
    Éternelle écuyère.

    L’amour dure toute une vie,
    Il est indivis.
    On ne parle pas d’amour,
    On le vit chaque jour.
    Pas de mots particuliers
    On est de simples cavaliers.
    L’amour ne se dit pas avec un mot,
    Il guérit tous les maux,
    Qui risquent la rupture
    Et même la déconfiture.

    Saint Valentin
    Le restaurant main dans la main,
    Peut s’ouvrir à l’amour,
    Qui durera toujours.
    Une vie à deux,
    Qui rend heureux
    N’attend pas le 14 février
    Et un petit courrier.
    Cette fête, on peut l’oublier
    Sans pour autant se brouiller.

    J’ai cherché les mots de l’amour,
    Ceux qui, avec nous, traversent les carrefours.
    Ils sont nombreux ;
    Aucun n’est scabreux.
    Ils n’attendent pas de fleurs
    Mais recherchent le bonheur.
    Partage,
    Quel que soit l’âge,
    Générosité,
    Assiduité.

    L’amour n’exige pas d’être officialisé,
    Pour ne jamais s’épuiser.
    Il est l’union de deux êtres,
    Qui n’ont pas besoin de maître,
    Pour s’aimer pour la vie,
    S’ils en ont envie.
    L’échange de bagues,
    N’est pas signe de drague.
    Ils prennent le même chemin
    En se donnant la main.

    Des heurts, ils en auront
    Pour maintes raisons.
    Des discussions un peu houleuses
    Et même chialeuses.
    Un petit câlin les surmonte,
    Sans aucun décompte.
    L’amour, c’est aussi la transmission,
    De l’affiliation.
    L’arrivée d’un bébé se joue à deux
    Ils en seront radieux.
    (01/02/2022)





     
     



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  • Le robot

    Pourquoi faut-il se battre,
    Et chercher à l’abattre,
    Ce robot qui se croit malin
    Se faisant passer pour agnelin,
    Attendant mon avis
    Sur un poème qui me fait envie ?
    Il a pris l’allure du bonhomme Michelin
    Et se croit cristallin,
    En bloquant nos messages
    Perdus au milieu d’un grand brassage.

    Repérer les voitures sur les images,
    Je ne suis pas un sage,
    Je sais lire
    Et écrire,
    Je peux encore voir les panneaux
    Que je ne prends pas pour des tableaux.
    S’agit-il de nous tester ?
    Ça me fait pester.
    Suis-je bête ou borné,
    Pour me laisser berner.

    Manière d’éviter les virus,
    Ce robot se prend pour un antivirus.
    Un nouveau jeu de société
    Gratuit pour l’été.
    D’autres ont choisi Gravatar,
    Un autre robot star,
    Que j’ai failli abandonner
    Aucune explication ne nous ayant été données.
    J’ai pu m’en rendre maître,
    Ce n’est plus un traitre.

    Les robots nous envahissent
    Soi-disant pour notre bénéfice.
    Pourquoi vouloir échanger nos écrits,
    Ou de simples manuscrits,
    Si des robots s’intercalent,
    Même de façon amicale,
    Pour flouer nos commentaires,
    En mettant des barrières.
    Simplifions nos échanges,
    Ce ne sera que louange.
    (31/01/2022)


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  • Le plaisir de la vie

    Défi 175 chez Ghislaine

     
    La joie de regarder la vie qui sort de terre,
    Issue d’une petite graine semée dans un parterre.
    Elle a été déposée avant l’hiver
    Dans une serre de verre.
    Oubliée  dans son coin
    Et un jour sans témoin,
    La flamme de la vie,
    De la terre jaillit.

    La passion de la nature
    Me force à découvrir cette petite créature
    C’est un moment d’humilité,
    Face à l’assiduité,
    Du travail invisible, caché dans la terre,
    Simple prestataire,
    Qui donnera quand elle sera prête,
    Cette petite fleurette.

    Plaisir du semeur
    Qui vit un instant de bonheur.
    Le monde de la vie sous ses yeux,
    Quoi de plus mélodieux.
    Il a gagné la course
    Avec l’eau de la petite source.
    Ils vont recevoir la médaille,
    De leur travail.

    Comme la maman qui offre la vie
    À un être mis en route avec son mari ;
    Au chaud dans son ventre,
    Où personne n’entre.
    Elle seule le sentira bouger.
    Un jour il sera engagé
    Vers la sortie à l’air libre,
    Seul il apprendra à vivre.
    (28/01/2022)







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  • Rufus

     



    Du choix pour parler de ce nom !
    Il s’appelait Jacques Narcy
    Un comédien qui me fait penser à Bourvil.
    On ne compte plus les films où il apparait,
    Ni les pièces de théatre.
    En un mot, c’était un clown.

    Google, plus terre à terre,
    Parle d’une clé USB,
    La Rufus
    Mais Rufus c’est aussi un chien pas comme les autres,
    Un fantôme
    Une  sauce tomate,
    Un chat chez Disney !
    N’en jetez plus,
    J’en perd mon latin…
    (26/01/2022)


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  • Le scientifique

    Connaître la cinétique énergique !
    Regardez cet homme dont l’activité se termine en « ique »
    C’est un grand scientifique,
    Qui emploie devant vous un langage graphique,
    Sous un angle égoïste,
    Langages des spécialistes,
    Tous des essayistes
    Pas forcément des cambistes.

    Et vous ne comprenez rien à leur discours
    Ni aux gestes et calculs qu’ils font devant vous.
    Ils emplissent des petits carafons,
    Pour vous sans raison,
    De produits inutiles mélangés dans un moulin,
    Pour se montrer malin.
    Ils soigneront une simple pustule,
    Avec une spatule.

    Glorieuse découverte, avec des gestes ostentatoires,
    Utilisant de petits chauffoirs.
    Qui auront une place sur le calendrier.
    À côté du cendrier.
    Pour vous asticoter un peu, vous les mômes.
    Ils affirment avoir bourlingué dans le monde,
    Spécialement dans les bidonvilles
    À côté de Brazzaville


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  • Harpagon
     

    Mon or enfermé dans une tapisserie !
    Sans aucune agacerie.
    Tout le monde me verra avec ma cassette,
    Sans voir mes piécettes.
    J’adore cet artiste,
    Réaliste et non cubiste.
    Il ne m’a pas réclamé d’argent
    Quelques heures dans son atelier,
    Véritable chantier,
    C’est un être très arrangeant.

    Quelle magnifique idée.
    Il a toute ma fidélité.
    Je devenue immortelle,
    Sur une toile bien réelle.
    Ma cassette et moi solidaire
    Nous devenons légendaires.
    Nous ne nous quitteront plus.
    Rien de superflu.
    Que d’imagination chez ce cinéaste.
    Qui n’a pas eu peur d’ajouter quelques contrastes.

    Il a même changé mon nom
    En me donnant un beau surnom.
    Louis de Funès au lieu d’Harpagon !
    De Molière, je ne suis plus le compagnon.
    Qui me reconnaîtra ?
    Je ne suis plus qu’un substrat.
    Ma cassette est sauvée ;
    Mon or est enclavé,
    Dans une toile d’artiste
    Me voici avec ma cassette altruiste.
    (22/01/2022)


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  • Rire ou pleurer

     Les émotions font généralement pleurer,
    L’enfant est apeuré.
    La crise peut durer
    Et sa belle frimousse la défigurer.
    Il ne faut pas en avoir peur,
    Et crier au malheur.
    Il faut savoir en rire,
    Et le chérir.

    Que craignez-vous d’un trop d’émotion,
    Qui entraîne des larmes d’appréciation ;
    C’est une voie normale,
    Comme pour tout animal,
    Qui ne sait pas parler
    Et ne veut pas hurler.
    Le trop plein de larmes,
    Est peut-être sa seule arme.

    Dans sa petite tête, il ressent quelque chose,
    La faim, la soif… Quel en est la cause.
    Quelque chose qui le dérange,
    Et qui lui semble étrange.
    Il a simplement besoin d’être changé,
    Et d’être rechangé.
    Les larmes sont son langage,
    C’est son seul bagage.

    À vous de le comprendre.
    Les mamans connaissent ce langage
    Qui n’est pas que babillage
    Elles savent entendre,
    Et vite réagir,
    Pour l’assagir.
    Laissez-vous prendre par de si beaux yeux bleus
    Qui sont fabuleux.
    (20/01/2022)


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  • Le plaisir

     Le plaisir est une force
    Qui peut devenir passion,
    En vue de la transmission
    Ou une simple écorce,
    Qu’il faut savoir briser
    Sans s’épuiser.
    Ce n’est pas le but de la vie,
    Même s’il donne envie.

    La flamme de l’amour,
    Ne peut durer qu’un moment,
    Comme dans un roman ;
    Elle n’accepte pas les détours.
    Seule la ligne droite,
    Même si elle est étroite,
    Permet d’avancer,
    Sans se faire balancer.

    Le moindre souffle peut l’éteindre,
    Inutile alors de se plaindre.
    La course aux plaisirs
    Envahit le monde moderne,
    Comme une simple lanterne
    Inutile de vouloir choisir.
    Restez vous-même dans votre entourage,
    Le cœur envahi de courage.

    Recevoir d’un voisin,
    Un simple geste lointain
    Remplit de joie le cœur,
    Créant un instant de bonheur.
    Le simple sourire d’un enfant,
    Est toujours accueillant.
    Il est source de joie,
    Éloignant les rabats joies.
    (20/01/2022)


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  •  

    Serena

    Jeu des prénoms chez Madame Jill

    Je pourrais vous parler de ce film
    Je ne l’ai pas vu.
    Je pourrais vous parler de la tennisman
    Je ne l’ai jamais vu jouer.
    Je pourrais vous parler d’assurance,
    Je me méfie des noms inconnus.
    Je vais vous parler de cette petite fille,
    Qui entre en primaire chez Mme Jill.

    Petite fille, tu as un nom célèbre,
    Qui t’ouvre la voie au sport.
    Tu n’as pas ce teint bronzé
    Mais ce n’est pas indispensable.
    A l’école, tu vas faire de la gymnastique,
    C’est le point de départ des grands sportifs.
    Soit la bienvenue dans cette école,
    Où tu apprendras le b à ba de la vie.
    Ta maitresse est gentille
    C’est ça deuxième année d’enseignement
    Elle s’appelle Madame Jill.
    Une année avec elle,
    Et tu la pleureras,
    En prenant la marche suivante.
    Le bac est encore loin,
    Mais pas à pas tu réussiras.
    (19/01/2022)




     


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  • Les émotions

    Chez Évy atelier 34

    Et j’ai crié, crié,
    Réclamant un peu de pitié
    Pour échapper à ces douleurs
    Qui écrasaient des années de bonheur.
    J’étais incapable de lire,
    Je ne pouvais faiblir.
    Bizarre nos réactions
    Brisant nos émotions.
    La vie est ainsi faîte,
    Qu’il y a toujours des trouble-fête.

    Le ciel était gris,
    J’étais aigri.
    J’avais été dupé,
    Par cette fille trop huppée.
    Comment effacer tant de souvenirs
    Que je ne pouvais contenir.
    J’en perdais le fil des années de vie commune,
    Je voulais n’en retenir aucune.
    Tirer un grand trait,
    Et arracher tous ces portraits.

    Elle avait gâché mon univers,
    Je suis monté jusqu’au calvaire.
    Professeur des écoles,
    Elle me mettait des heures de colle,
    Sapant mon avenir
    Jusqu’à me bannir.
    Je ne l’ai pas vu faire ses valises,
    Se gardant des vocalises.
    Doucement elle est partie
    J’en reste décati.


    Que d’angoisse depuis son départ
    Je me suis entouré de remparts.
    Je ne voulais plus la voir,
    Pas facile de la laisser choir.
    Nous avions partagé tant de bons moments
    De quoi écrire un gros roman.
    Sans s’expliquer, elle s’est enfuie
    Dans un autre lit, elle s’est glissée sans bruit.
    J’en reste ébahi.
    Les émotions m’ont envahi.
    (16/01/2022)







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  • Un chemin de vie

     J’ai rencontré un jour un ami,
    Qui s’appelait Jérémie,
    Installé sur un fauteuil roulant,
    Il était un peu branlant.
    Il regrettait le temps où il courait dans la montagne,
    Ce n’était pas le bagne.
    Là-haut, il s’épanouissait,
    Ne faisant jamais d’excès.

    Étrange rencontre de deux anciens,
    Moi, le nordiste, lui l’alsacien.
    Nous habitons le même quartier,
    Nous n’avions pas le même métier.
    Lui avançait dans son fauteuil,
    Moi marchant difficilement avec deux bâtons.
    Chacun son écueil,
    D’avancer à tâtons.

    Je ne pouvais oublier ces cures à Cauterets,
    Où j’avais acheté mes bâtons ;
    L’après-midi pour nous aérer,
    Sans vouloir faire de marathon,
    Nous grimpions dans la montagne,
    Oubliant nos campagnes.
    J’espérais revenir dans cette région,
    Oubliant mes durions.

    J’ai dû m’arrêter de penser à ces montagnes.
    Je craignais pour mes jambes libres
    Et la faiblesse de mon équilibre.
    J’ai gardé ces bâtons pour la campagne,
    Pour un autre usage,
    Je refuse les présages,
    Avant que m’accueille
    Comme mon ami Jérémie, un autre fauteuil.
     (15/11/2022)


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  • Viggo

    Prénom scandinave,
    Une simple petite enclave.
    Peu utilisé chez nous
    Sa fête était en août.
    Début deux mille
    Grâce aux cinéphiles,
    Viggo a trouvé quelques sympathisants,
    Des jeunes parents,
    Qui ont aimé le film « le Seigneur des anneaux »
    Et sont tombés dans le panneau,
    Avec le succès de l’acteur Viggo
    Le principal héros.
    Aujourd’hui ce prénom a perdu ses lettres de noblesse
    Perdues les prouesses.
    Le film n’est plus d’actualité,
    Il n’est quasiment plus exploité.
    J’ai retrouvé sa couronne,
    En haut d’un dôme.
    Je ne sais plus dans quel pays,
    Fixée au clocher d’une abbaye.
    (12/01/2022)


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  • Face à la cheminée

    Il y a du feu dans la cheminée
    C’est l’heure de flâner,
    Assis sur le canapé,
    Pas besoin d’être drapé.
    On n’est pas encore en hiver,
    Restons un peu découvert.

    Le chat ronronne sur le tapis,
    Il est flapi.
    La chasse aux souris a été bonne,
    Il rayonne.
    Face à chaleur de la cheminée,
    Il ne va pas se débiner.

    Le chien dort dans son panier,
    Il est plutôt casanier.
    Chien et chat comme deux chiens de faïence
    Profitent de l’ambiance.
    Couchés devant la chaleur,
    Un temps de bonheur.

    Dans la cuisine se prépare le diner,
    J’entends tourner le combiné.
    Il y aura de la soupe sur la table
    Le repas sera agréable.
    Le bois crépite devant mes yeux,
    Tout le monde sera joyeux.

    Pas besoin d’allumer la télévision,
    Personne n’en fait allusion.
    Face au foyer tout feu, tout flamme,
    Se tait mon âme.
    Je flemmarde à moitié couché sur le canapé
    Le sommeil va me rattraper.
    (10/01/2021)


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