• Demain sera toujours demain

    L’antiquité, c’était hier,
    Pour manger, ils n’utilisaient pas de cuillère.
    Ils se servaient de leurs mains.
    Forcément ce n’était pas demain,
    On ne va pas se chamailler,
    Ni se rudoyer,
    Pour une vérité qui s’impose,
    À toutes les causes.

    Aucun accident ne peut inverser ces vérités.
    C’est une réalité
    Soyez observateur avec assiduité
    Et spontanéité.
    Je peux vous offrir un bon dictionnaire,
    Avec les règles de grammaire.
    Même les héros mythiques le savaient,
    Ils n’avaient aucun livret.

    C’étaient des êtres monstrueux,
    Proches des dieux,
    Qui se jalousaient
    Pour leur femme épouser,
    Qui laissaient derrière eux une collection de meurtre,
    Ceux qu’ils devaient abattre.
    Le lendemain, ils recommençaient,
    À les balancer.
    (01/09/2023)




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  • Ma nouvelle voiture

    Ma voiture américaine
    Entièrement construite dans l’Aisne,
    Tout en plastique
    Dans le respect des normes climatiques.

    Elle ne fonctionne pas à l’essence,
    Par obéissance,
    Ni à l’électricité,
    En toute gratuité.

    C’est une voiture à pédales,
    Qui use les sandales.
    Limiter le réchauffement climatique,
    Sans être archaïque.

    Quand il pleut, on prend un parapluie,
    Pour ne pas être mouillés par la pluie.
    Quand le soleil est trop chaud,
    On met un chapeau.

    Et des lunettes de soleil,
    Comme pare-soleil.
    On respecte toujours les limites de vitesses,
    Question de sagesse.

    Si vous voulez en acheter un exemplaire,
    Je vous donnerai le nom du concessionnaire,
    Le plus proche de votre domicile
    Ce n’est pas difficile.
    (30/08/2023)


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  • La région des châteaux

     Ma région attire les touristes,
    Même des peintres cubistes ;
    Avec ses nombreux châteaux,
    Entourés d‘eau.
    Il faut que les cités soient propres,
    Question d’amour-propre.

    Impatience des élus,
    Qui espèrent des plus-values,
    Et profiter de ces touristes
    Même des artistes !
    En augmentant les recettes,
    Remplissant les caissettes.

    Le service doit être parfait.
    Les touristes doivent être satisfaits.
    Pour accéder aux châteaux,
    De nombreux écriteaux.
    Les routes sont bien entretenues.
    Soyez les bienvenus.

    Il faut garder le côté atypique,
    De ces constructions historiques,
    Dans un secteur calme et tranquille.
    Pensez à ces édiles.
    C’est un cadeau de nos rois.
    Qui décidaient seuls des lois.

    On peut amplement les remercier,
    Nous qui savons les apprécier.
    On peut être en république,
    Pour aider le public,
    Et reconnaître les qualités de la royauté
    Pourquoi ergoter !
    (29/06/2023)


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  • Le monde imaginaire

    Ce voyage imaginaire,
    À travers des villes destinataires.
    Que des déboires !
    Je ne vais pas essayer de le revoir.

    Il fallait reconnaître les pays traversés,
    Les uns des autres, dispersés.
    En regardant les pieds des monuments,
    Le seul argument.

    Le nom de l’artiste créateur,
    Souvent constructeur.
    Pour finir que de cafouillages
    Avant la fin du voyage.

    Je n’invente rien
    Vous le savez bien.
    Le montage était très médiocre.
    Rien pour nous convaincre.

    Louable cette tentative !
    Qui se voulait éducative.
    Mais le créateur n’avait aucune ambition,
    Pour se lancer dans la création.

    Ou il manquait de courage,
    Dès le démarrage.
    L’idée était bonne,
    Pour des villes comme Bayonne ou Lisbonne.
    (28/08/2023)



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  • La maison des rêves

    Qui a un cœur trop dur,
    Pour rejeter les rêves purs
    Ceux des enfants,
    Qui n’ont que quelques ans,
    Qui ne voient aucun mal dans leurs rêves,
    Puisqu’ils sont de bons élèves.

    Parfois en classe ils suivent l’oiseau-lyre à la dérive
    Et s’envolent vers une autre rive.
    Quelques illusions que ne suit pas la maîtresse ;
    Je suis dans une certaine allégresse.
    Je désire m’isoler, fuir les mots
    Loin des nombres décimaux.

    Rien de dérisoire à leurs yeux,
    Ils ne disent pas adieu !
    Je vois le visage dur de la maîtresse,
    À mon adresse.
    Elle sait que je suis fragile,
    Je ne suis que de l’argile !

    Passez une journée avec vos enfants,
    Au château de la belle aux bois dormants.
    Des rêves pour de nombreuses années,
    Vous y serez condamné.
    Rêves de jeunesse
    À dire à la maîtresse.

    Qu’elle organise une sortie avec ses élèves,
    Même une visite brève.
    Elle apprendra les bienfaits des rêves,
    Dans un cours, une trêve.
    Elle connaîtra l’oiseau-lyre,
    Qu’elle devra anoblir.
    (26/08/2023)


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  • Un petit village

     Ravissante cette petite chapelle,
    On y chante encore du gospel.
    Battements extrêmes de mon cœur,
    Remué par tant de bonheur.
    De mes yeux s’écoulent quelques larmes,
    Ce n’est pas une alarme !
    Une dague a percé l’enveloppe d’un œil ;
    Elle visait un petit écureuil.
    Accident de chasse, me direz-vous ?
    À cause d’un vieux hibou.

    En arrêt devant ce petit animal,
    Tout à fait normal.
    Situation alambiquée
    Du chiqué !
    Je n’ai plus qu’à me débarbouiller le visage,
    À mon âge !
    À proximité de ce petit bois,
    Moi qui n’ai pas la foi,
    Cette chapelle très ancienne,
    Entretenue par de simples citoyennes.

    La maire veut en suspendre les visites,
    Dans le village, trop de transit !
    Elle doit veiller au bien-être des habitants,
    Le long de la route d’Argentan.
    Son décret sera appliqué strictement,
    Les panneaux seront fixés solidement.
    Tout le village est en effervescence,
    Dont la population est en décroissance.
    Acte brimborion
    Que de discussions !

    Pour l’opposition, la maire est une hommasse,
    Une pouffiasse !
    Décret faquin,
    Bien taquin.
    Moults tergiversations
    Sans aucune conciliation.
    Scrogneugneu notre maire.
    Elle ferait mieux de démissionner et de se taire
    C’est un manant,
    À son poste, permanent.
    (23/08/2023)

     
     


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  • Les premiers pas

     De bébé à maman !
    Bébé n’a pas deux ans.
    La route est longue et dangereuse,
    La petite fille est malheureuse.
    Pourtant elle vient d’avoir une nouvelle robe,
    Qui accroît sa garde-robe.
    Papa n’est pas là pour lui tenir la main,
    Quel long chemin !
    Maman a tout fait pour la rassurer.
    Je vais être défigurée.

    Petite fille, haute comme trois pommes,
    Tu voudrais être un homme,
    Te mesurer à ton papa,
    Qui n’est pas là.
    Que de chutes le long du chemin !
    Même en tendant la main.
    Maman est trop loin,
    J’en ai besoin.
    Je l’appelle, elle ne bouge pas !
    Reviens papa.

    Devenir une grande fille,
    N’est pas un long fleuve tranquille.
    Plus de couches dans la journée,
    Je suis déjà condamné.
    Des taches d’eau sur le sol,
    Quelques auréoles.
    Maintenant il faut avancer toute seule,
    En évitant les meubles !
    Maman voudrait me prendre en photo
    Je préfèrerais retourner au dodo.

    Elle me tend la main,
    Elle est trop loin !
    Maman ! J’ai peur !
    Quelle chaleur !
    Que d’obstacles sur me route,
    De mes possibilités, je doute.
    Il faut passer par ce chemin
    Sans te tenir la main !
    Que de chutes en perspective,
    Mes jambes ne sont pas extensives !

    Ma culotte est déjà trempée !
    Me permets-tu de ramper !
    Je vais salir ma nouvelle robe,
    Je ne suis pas une colombe !
    Je ne veux plus être une grande fille,
    Laisse-moi tranquille !
    Maman ne veut rien comprendre,
    Il me faut attendre,
    Les fesses mouillées,
    Et dans mon pipi, barbouiller !
    (21/09/2023


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  • La Touraine

    Région touristique,
    Bien sympathique.
    Sachez Profiter de votre séjour,
    Même de quelques jours
    Pour visiter les châteaux,
    Certains même en bateau.
    Repas sur des bateaux-mouches,
    Saveur pour la bouche.

    Pas d’impatience, prenez votre temps.
    Vous y rencontrerez des guides compétents.
    Pour y accéder, des petites routes,
    Qui évitent les autoroutes,
    À travers la campagne tourangelle,
    Pas besoin d’ailes.
    La visite peut se faire en ballon,
    Comme des aiglons.

    Lieux propres et bien entretenus ;
    Soyez les bienvenus.
    Sur place, tous les services ;
    Sans oublier les feux d’artifices.
    Des journées bien remplies
    Superbe panoplie.
    Histoire royale de notre pays
    Vous en serez ébahi !

    Chaque demeure royale est atypique.
    Tout est réel, rien d’utopique.
    Région calme et tranquille,
    N’y restez pas immobile.
    Vous serez amplement satisfait de ce cadeau.
    Surtout si le temps est beau.
    Finissez votre séjour
    Par la ville d Tours.
    (21/08/2023)


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  • Une pause de quelques jours. Je sors ce matin pour une petite intervention à la jambe (une recanalisation fémorale superficielle droite antérograde). Tout s'est bien déroulé et il me faut du repos surtout pour la jambe opérée. Je penses reprendre progressivement mes activité dans une semaine.

    A bientôt Daniel


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  • Question d’âge

    Parcourir le monde,
    Ou les bois à la ronde,
    Traverser forêts et marais
    Sans jamais être à l’arrêt ;
    Courir par vent et marais,
    Traverser le Loiret,
    Question d’âge,
    Et de dosage.

    Besoin de respirer,
    Dès le lever de l’aube,
    Désir du cœur,
    Et d’un moment de bonheur,
    Mais aussi besoin du corps,
    Et d’un autre décor,
    Question d’âge,
    Et de dosage.

    Quelques brins de verdure,
    Perdus dans la nature,
    Au milieu d’une île,
    Marque indélébile
    Qui vaut mille baisers,
    Sans vous apaiser,
    Question d’âge
    Et de dosage.

    Marche sans t’arrêter
    Laisse tomber l’anxiété.
    Atteint le sommet de la montagne,
    Traverse la campagne,
    Profite du soleil levant,
    Regarde devant.
    Question d’âge
    Et de dosage.

    Traverse les océans,
    Sois toujours devant.
    La vie n’a qu’un seul sens,
    Pas de condoléances.
    Ta vie n’a qu’un seul but,
    Ne perds aucune minute
    Question d’âge,
    Et de dosage.
    (10/08/2023)




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  • L'aigle 

    C’est un aigle royal,
    De race impériale ;
    Il rase les joncs,
    À la recherche de quelque pigeon,
    Perdu à la lisière de la forêt
    Il semble à l’arrêt.

    Larges ailes déployées,
    Il rase le sommet du noyer.
    Fier là-haut dans le ciel,
    Oiseau caractériel.
    Il passe devant nous,
    En ce mois d’août

    Proche de sa proie,
    Au ras de la paroi
    La pauvre bête,
    Prise à la tête,
    Est emmenée dans les airs,
    Comme une simple écuyère.

    La prisonnière essaie de sauter,
    Quelle cruauté
    Les ergots adhèrent
    Vers le ciel ils s’envolèrent.
    La proie est destinée aux petits,
    Blottis dans leur nid.

    Il est fier de sa prise,
    Qui reste incomprise.
    Devant lui un vaste horizon ;
    Ses petits attendent la livraison,
    En cette belle saison,
    Propice à la floraison.

    Ces larges ailes déployées,
    Peuvent tout broyer.
    Il est maître du ciel,
    Il n’a pas son pareil.
    Il en est le roi,
    Et sème le désarroi.

    Traversant les nuages,
    Il n’a pas besoin d’aiguillages,
    Pour découvrir son repas
    Grâce aux appâts.
    Il fonce sur sa proie
    À qui il ne laisse aucun choix.
    (09/08/2023)




     


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  • Les congés

      Un ciel chargé de brume,
    Et sa dose d’écume
    Nous roulons entre les bouchons,
    En direction du bassin d’Arcachon.
    Commencent mal les congés.
    Quand pourrons-nous plonger ?
    Fin de journée froide.
    Au chaud la brigade !
    Tous les pulls sont dans le fond du coffre,
    Pour nous réchauffer, aucune offre.

    Une mèche de cheveux, fixée au gel,
    Sur ma chevelure, bien irréelle,
    Se dresse sur ma tête,
    Elle craint la tempête.
    Je n’ai pas oublié le sac à linge sale,
    Et le panier à salade.
    Je serais condamnée
    À être floutée sur toutes les photos.
    Prises au bord de l’eau.

    Après le repas du soir,
    Je me lave la mâchoire
    Et je vais marcher sur le front de mer.
    Comme le faisait déjà ma mère.
    J’ai participé aux activités du camping,
    Chaque matin débriefing,
    L’après-midi avec Andréa
    Nous avons fabriqué un bouquet avec du raphia.
    Le groupe était sympathique
    Et très artistique.

    Symboliquement j’ai tenaillé le moniteur,
    Se disant éducateur ;
    Il voulait nous transmettre son savoir,
    Et nous a vite laissé choir.
    Comment entretenir un jardin,
    En ne travaillant que le matin.
    Nous avons fait des nœuds à son tablier,
    Simplement pour l’ennuyer.
    Un temps fou pour les enlever,
    Nous étions bien dépravées
    (07/08/2023)

     


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  • Sur le marché
     
    Nous ne vendons que des produits authentiques.
    Autorisés même les jours sabbatiques.
    Chez nous aucun tabou,
    Même devant le marabout.
    Nous n’avons que des légumes frais,
    Dans nos coffrets.

    Toutes générations confondues,
    Vous serez attendus.
    Nous sommes prêts à vous servir,
    Pour vous ravir.
    Comment illustrer vos désirs
    Et vous faire plaisir ?

    Il faut trouver une bonne occasion,
    Pour favoriser, des clients, l’adhésion.
    Les cuisinières en premier,
    Avec notre légumier.
    C’est typique chez vous,
    Le saviez-vous ?

    De consacrer tant de temps à la cuisine.
    En lisant des magazines,
    Remplis de recettes,
    Pour les ascètes.
    Petite, à la cuisine, j’ai été initiée !
    C’est pourquoi je sais apprécier.

    Promesse maintes fois faites,
    De ne pas cuire que des coquillettes
    Malgré la lumière blafarde de la cuisine,
    Une véritable usine.
    J’utilise des produits congelés,
    Qu’il ne faut jamais recongeler.
    (04/08/2023)


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  • Le petit singe

    Du haut de son arbre,
    Dans une région célèbre,
    Le petit singe est bien malin,
    Il regarde les passants dès le matin.
    Contre le soleil les femmes, sur la tête, un parapluie,
    Vite il en déduit,
    Qu’il lui faut un abri sur sa tête,
    Quand la pluie tombe en tempête.
    Va-t-il voler un parapluie à une belle dame ?
    Il méritera un blâme !

    Les habitants sont si gentils avec lui ;
    De les tromper, il n’en a pas envie.
    Passer à la boutique du marchand de parapluies ?
    C’est un abruti !
    Dans sa tête beaucoup d’idées,
    Qu’il doit consolider.
    Autour de lui, dans sa forêt,
    Il cherche avec intérêt,
    De quoi s’abriter quand il pleut,
    Et des rayons du soleil, s’il la veut.

    Des parapluies ! Il y en a partout,
    Près du sol surtout.
    Son créateur a tout prévu,
    Il ne doit pas en être dépourvu !
    Sur le bord du chemin où il passe tous les jours,
    Sans dire bonjour.
    Le maître de l’univers,
    Ne peut le laisser à découvert ;
    À lui de chercher ce dont il a besoin,
    Dans les coins et recoins.

    Là, à ses pieds de grandes feuilles,
    Un genre de chèvrefeuille,
    Bien vert,
    Tournées vers le Cap-Vert ;
    Bien plus grande que sa tête,
    Elles formeront un bon dessus-de-tête,
    Que ne transpercera pas la pluie.
    Il a trouvé son parapluie,
    Qui se renouvellera à la demande,
    Sans commande.
    (26/07/2023)









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  • Finis les vacances

    Il faut être lucide,
    Comme l’a souligné Adélaïde,
    Les vacances ont toujours une fin
    Comme disparaît l’odeur d’un parfum.
    La reprise du travail ne peut être procrastinée,
    On a beau fouiner
    Dans le calendrier
    Demain il faudra se rhabiller
    Et reprendre son poste d’employé,
    Pas de plaidoyer !

    Que nous restera-t-il de ce séjour à la montagne,
    Une région de cocagne.
     Quelques illustrations,
    Sans aucune dénonciation ;
    La preuve : nos photos,
    Prises sur un coteau.
    La plus amusante : celle de maman,
    Dont on voit les dents
     Glissée dans un tas de foin,
    On en est tous témoins !

    Elle tient d’une main un bouquet d’artichauts,
    Et de l’autre un sac de moules de Bouchot.
    Ce n’est pas une illusion,
    Encore moins une confusion ;
    À côté d’elle, le cadavre d’un petit poussin,
    Et un coussin.
    Va-t-elle endosser cette position hilarante,
    Pour nous très amusante.
    J’ai profité des vacances pour lire « la faiseuse d’étoiles »
    De Melissa Da Costa, femme de lettres, très cordiale.
    (18/07/2023)



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  • Dans la nature

    Elle passe sous les arbres,
    Elle a l’impression de marcher sur du marbre.
    Elle aimerait trouver des lauriers roses,
    Comme chez sa tante Marie-Rose.
    Elle ne trouve que des tuiles,
    Aromatisées à l’huile.

    Ses bas de pantalon sont tout verts,
    C’est tout ce qu’elle a découvert !
    En marchant dans les bois,
    Sous des arbres bien droits,
    Elle oublie ses soucis du quotidien,
    Ce qui lui fait beaucoup de bien.

    C’est la ligne de Lyon.
    Dans le ciel passe un avion,
    Elle sort de son sac,
    Une bouteille d’eau remplie à la fontaine de Poursac
    Avec la chaleur, il faut boire,
    Pour éviter tout déboire.

    Au loin elle entend passer des camions de pompiers,
    Et tous leurs équipiers.
    Pin-pon, pin-pon, pin-pon…
    En passant sur le pont.
    Elle envoie un message à sa mamie,
    Qui habite face à l’académie.
    (17/07/2023)




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  • L’échelle du maçon

    Elle était en bas de l’échelle,
    Cette petite péronnelle.
    Le regard détourné,
    Je suis consternée.
    Elle a grimpé doucement quelques échelons
    Pour faire comme le maçon.
    Et la voici au sol,
    À côté du parasol.
    Des larmes, des cris, des pleurs,
    À fendre le cœur.

    Que d’hypothèses face à ce drame,
    Un véritable mélodrame !
    Une échelle qui traîne,
    Comme à la fête foraine.
    Plus de peur que de mal,
    Ça aurait pu être fatal.
    Une simple douleur à l’épaule,
    On ne va pas appeler Interpol !
    Quelle mésaventure,
    Pour cette petite créature.


    Nous n’allons pas déposer une main courante,
    Disait maman d’un œil amusé et mélancolique,
    Un peu stoïque,
    Et hilarante.
    Par hypothèse, on ne laisse pas une échelle,
    Quand n’est pas là le personnel,
    Surtout quand il y a des petits enfants,
    Qui ne sont pas des géants.
    Aucun doute là-dessus,
    Les petits sont inattendus.


    Nous sommes entourés de paysages d’une nature paisible,
    Facilement accessible,
    Qu’il faut découvrir,
    Avec plein de sourires.
    Une odorante fumée bleue montait du barbecue ;
    Bien installé sur les cailloux.
    Papi se calme doucement
    Sans agacement.
    Mamie regarde les petits gestes
    De son ange céleste.
    (16/07/2023)






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  • Le 14 juillet

    La prise de la Bastille,
    Une simple broutille,
    Est devenu l’emblème national
    C’était inimaginable.
    Une broutille de révolutionnaires
    Tout à fait ordinaire,
    A marqué les esprits,
    Sans parti-pris.
    Des morts à la pelle,
    Raser les chapelles.

    L’échafaud, autre emblème de l’époque,
    A semé la terreur dans toutes les bicoques.
    Chariots remplis de ces malheureux,
    Parisiens ou terreux,
    Les têtes tombaient,
    Sans respecter l’alphabet.
    Le roi et sa cour,
    N’ont eu aucun recours ;
    Ils ont été raccourcis,
    Face à l’inertie.

    Ces évènements dramatiques
    N’avaient rien d’emblématique.
    À travers la journée du 14 juillet,
    Abandonnant tous ces gibets,
    C’est l’emblème du pays aujourd’hui,
    Au départ, un acte fortuit.
    Oublions ces thermidors,
    Et tous les châteaux-forts,
    Qui faisaient la grandeur du pays,
    Sans oublier les nombreuses abbayes.

    Les nobles et les curés,
    Il fallait les défigurer.
    Prendre leurs biens considérables
    Étaient, pour ces révolutionnaires, attrayables,
    Les nationaliser,
    Ou les raser.
    Le 14 juillet rappelle ces journées effrayantes
    Dans toutes les rues bruyantes.
    Restons à l’emblème de la France,
    Et semons l’espérance.
    (14/07/2023)








     



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  • La rade

    Les marins épuisés la regardent de loin,
    Du repos ils ont besoin.
    Les regards fatigués,
    L’esprit intrigué,
    Les corps las,
    Et le voilà,
    Ce lieu de calme et de repos,
    Avec ses entrepôts.
    La pêche a été ineffable,
    Sortie inutile et désagréable.

    Si près du port, contre toute apparence,
    Un filet pris dans les hélices, brisa notre espérance.
    Nous étions à l’entrée de la rade,
    Aucune parade.
    Nous avons frôlé la catastrophe,
    A précisé le sous-off,
    Avec ce filet qui s’était coincé dans les rouages,
    Nous avons effleuré l’échouage.
    La capitainerie nous prit en main,
    Le filet fut ôté dès le lendemain.

    À l’entrée de la rade
    Se croisaient des vacanciers ;
    Cet abri, ils savaient l’apprécier,
    Et faisaient signes à leur camarade.
    Ils n’étaient pas au courant de nos avaries
    Se contentant de regarder notre gabarie.
    La rade est leur protection,
    Une bonne solution,
    Contre les coups de vent,
    Un véritable contrevent.

    Les bateaux pris dans une tempête,
    Avec leur lampe-tempête,
    Scrutent l’entrée de la rade,
    Pour éviter la noyade.
    C’est leur sécurité,
    Repos bien abrité.
    Au milieu des nuits,
    Le véritable appui.
    Vacanciers ne gênaient pas l’entrée des bateaux
    Des marins, le repos.
    (13/07/2023)






     


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  • Passerelle à travers le marais

     
    Elle sillonne dans les profondeurs du marais ;
    On la parcourt avec beaucoup d’intérêt.
    Découverte de l’Auvergne,
    Une promenade de cocagne.

    Circuit du lac Pavin,
    On n’y traîne pas en vain
    Découverte pour les vacanciers,
    Qui savent épier.

    Lac, objet de nombreuses légendes,
    Entouré de landes.
    Les pieds trempés dans l’eau,
    Ils ressortent palots.

    Les marcheurs cherchent à découvrir les recoins de la nature,
    S’arrêtant au milieu de la verdure,
    Loin des circuits touristiques
    Marche initiatique.

    Cette photo est bien rangée dans mon esprit,
    Aucune duperie.
    Elle réveille le tour du lac,
    Reposant pour les cardiaques.

    La vue de cette photo,
    Bien classée dans mon rétro.
    Je suis reparti dans cette région,
    Avec ces nombreux raidillons.

    Pas loin du puy de Sancy,
    Avec ses marches, de l’acrobatie ;
    Fatigué, je n’ai pas pu prendre les marches,
    Avec le brouillard, je craignais les avalanches.

    Auvergne, région des volcans,
    Éteints depuis des ans.
    Leurs cratères comblés d’eau
    Ont laissé des lacs si beaux.

    Circuits reposants,
    Pour les anciens comme pour les enfants.
    Laissez-vous prendre par cette région,
    Et tous ces raidillons.
    (12/072023)


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