• Un petit village

     Ravissante cette petite chapelle,
    On y chante encore du gospel.
    Battements extrêmes de mon cœur,
    Remué par tant de bonheur.
    De mes yeux s’écoulent quelques larmes,
    Ce n’est pas une alarme !
    Une dague a percé l’enveloppe d’un œil ;
    Elle visait un petit écureuil.
    Accident de chasse, me direz-vous ?
    À cause d’un vieux hibou.

    En arrêt devant ce petit animal,
    Tout à fait normal.
    Situation alambiquée
    Du chiqué !
    Je n’ai plus qu’à me débarbouiller le visage,
    À mon âge !
    À proximité de ce petit bois,
    Moi qui n’ai pas la foi,
    Cette chapelle très ancienne,
    Entretenue par de simples citoyennes.

    La maire veut en suspendre les visites,
    Dans le village, trop de transit !
    Elle doit veiller au bien-être des habitants,
    Le long de la route d’Argentan.
    Son décret sera appliqué strictement,
    Les panneaux seront fixés solidement.
    Tout le village est en effervescence,
    Dont la population est en décroissance.
    Acte brimborion
    Que de discussions !

    Pour l’opposition, la maire est une hommasse,
    Une pouffiasse !
    Décret faquin,
    Bien taquin.
    Moults tergiversations
    Sans aucune conciliation.
    Scrogneugneu notre maire.
    Elle ferait mieux de démissionner et de se taire
    C’est un manant,
    À son poste, permanent.
    (23/08/2023)

     
     


    6 commentaires
  • Les premiers pas

     De bébé à maman !
    Bébé n’a pas deux ans.
    La route est longue et dangereuse,
    La petite fille est malheureuse.
    Pourtant elle vient d’avoir une nouvelle robe,
    Qui accroît sa garde-robe.
    Papa n’est pas là pour lui tenir la main,
    Quel long chemin !
    Maman a tout fait pour la rassurer.
    Je vais être défigurée.

    Petite fille, haute comme trois pommes,
    Tu voudrais être un homme,
    Te mesurer à ton papa,
    Qui n’est pas là.
    Que de chutes le long du chemin !
    Même en tendant la main.
    Maman est trop loin,
    J’en ai besoin.
    Je l’appelle, elle ne bouge pas !
    Reviens papa.

    Devenir une grande fille,
    N’est pas un long fleuve tranquille.
    Plus de couches dans la journée,
    Je suis déjà condamné.
    Des taches d’eau sur le sol,
    Quelques auréoles.
    Maintenant il faut avancer toute seule,
    En évitant les meubles !
    Maman voudrait me prendre en photo
    Je préfèrerais retourner au dodo.

    Elle me tend la main,
    Elle est trop loin !
    Maman ! J’ai peur !
    Quelle chaleur !
    Que d’obstacles sur me route,
    De mes possibilités, je doute.
    Il faut passer par ce chemin
    Sans te tenir la main !
    Que de chutes en perspective,
    Mes jambes ne sont pas extensives !

    Ma culotte est déjà trempée !
    Me permets-tu de ramper !
    Je vais salir ma nouvelle robe,
    Je ne suis pas une colombe !
    Je ne veux plus être une grande fille,
    Laisse-moi tranquille !
    Maman ne veut rien comprendre,
    Il me faut attendre,
    Les fesses mouillées,
    Et dans mon pipi, barbouiller !
    (21/09/2023


    6 commentaires
  • La Touraine

    Région touristique,
    Bien sympathique.
    Sachez Profiter de votre séjour,
    Même de quelques jours
    Pour visiter les châteaux,
    Certains même en bateau.
    Repas sur des bateaux-mouches,
    Saveur pour la bouche.

    Pas d’impatience, prenez votre temps.
    Vous y rencontrerez des guides compétents.
    Pour y accéder, des petites routes,
    Qui évitent les autoroutes,
    À travers la campagne tourangelle,
    Pas besoin d’ailes.
    La visite peut se faire en ballon,
    Comme des aiglons.

    Lieux propres et bien entretenus ;
    Soyez les bienvenus.
    Sur place, tous les services ;
    Sans oublier les feux d’artifices.
    Des journées bien remplies
    Superbe panoplie.
    Histoire royale de notre pays
    Vous en serez ébahi !

    Chaque demeure royale est atypique.
    Tout est réel, rien d’utopique.
    Région calme et tranquille,
    N’y restez pas immobile.
    Vous serez amplement satisfait de ce cadeau.
    Surtout si le temps est beau.
    Finissez votre séjour
    Par la ville d Tours.
    (21/08/2023)


    4 commentaires
  • Une pause de quelques jours. Je sors ce matin pour une petite intervention à la jambe (une recanalisation fémorale superficielle droite antérograde). Tout s'est bien déroulé et il me faut du repos surtout pour la jambe opérée. Je penses reprendre progressivement mes activité dans une semaine.

    A bientôt Daniel


    3 commentaires
  • Question d’âge

    Parcourir le monde,
    Ou les bois à la ronde,
    Traverser forêts et marais
    Sans jamais être à l’arrêt ;
    Courir par vent et marais,
    Traverser le Loiret,
    Question d’âge,
    Et de dosage.

    Besoin de respirer,
    Dès le lever de l’aube,
    Désir du cœur,
    Et d’un moment de bonheur,
    Mais aussi besoin du corps,
    Et d’un autre décor,
    Question d’âge,
    Et de dosage.

    Quelques brins de verdure,
    Perdus dans la nature,
    Au milieu d’une île,
    Marque indélébile
    Qui vaut mille baisers,
    Sans vous apaiser,
    Question d’âge
    Et de dosage.

    Marche sans t’arrêter
    Laisse tomber l’anxiété.
    Atteint le sommet de la montagne,
    Traverse la campagne,
    Profite du soleil levant,
    Regarde devant.
    Question d’âge
    Et de dosage.

    Traverse les océans,
    Sois toujours devant.
    La vie n’a qu’un seul sens,
    Pas de condoléances.
    Ta vie n’a qu’un seul but,
    Ne perds aucune minute
    Question d’âge,
    Et de dosage.
    (10/08/2023)




    9 commentaires
  • L'aigle 

    C’est un aigle royal,
    De race impériale ;
    Il rase les joncs,
    À la recherche de quelque pigeon,
    Perdu à la lisière de la forêt
    Il semble à l’arrêt.

    Larges ailes déployées,
    Il rase le sommet du noyer.
    Fier là-haut dans le ciel,
    Oiseau caractériel.
    Il passe devant nous,
    En ce mois d’août

    Proche de sa proie,
    Au ras de la paroi
    La pauvre bête,
    Prise à la tête,
    Est emmenée dans les airs,
    Comme une simple écuyère.

    La prisonnière essaie de sauter,
    Quelle cruauté
    Les ergots adhèrent
    Vers le ciel ils s’envolèrent.
    La proie est destinée aux petits,
    Blottis dans leur nid.

    Il est fier de sa prise,
    Qui reste incomprise.
    Devant lui un vaste horizon ;
    Ses petits attendent la livraison,
    En cette belle saison,
    Propice à la floraison.

    Ces larges ailes déployées,
    Peuvent tout broyer.
    Il est maître du ciel,
    Il n’a pas son pareil.
    Il en est le roi,
    Et sème le désarroi.

    Traversant les nuages,
    Il n’a pas besoin d’aiguillages,
    Pour découvrir son repas
    Grâce aux appâts.
    Il fonce sur sa proie
    À qui il ne laisse aucun choix.
    (09/08/2023)




     


    6 commentaires
  • Les congés

      Un ciel chargé de brume,
    Et sa dose d’écume
    Nous roulons entre les bouchons,
    En direction du bassin d’Arcachon.
    Commencent mal les congés.
    Quand pourrons-nous plonger ?
    Fin de journée froide.
    Au chaud la brigade !
    Tous les pulls sont dans le fond du coffre,
    Pour nous réchauffer, aucune offre.

    Une mèche de cheveux, fixée au gel,
    Sur ma chevelure, bien irréelle,
    Se dresse sur ma tête,
    Elle craint la tempête.
    Je n’ai pas oublié le sac à linge sale,
    Et le panier à salade.
    Je serais condamnée
    À être floutée sur toutes les photos.
    Prises au bord de l’eau.

    Après le repas du soir,
    Je me lave la mâchoire
    Et je vais marcher sur le front de mer.
    Comme le faisait déjà ma mère.
    J’ai participé aux activités du camping,
    Chaque matin débriefing,
    L’après-midi avec Andréa
    Nous avons fabriqué un bouquet avec du raphia.
    Le groupe était sympathique
    Et très artistique.

    Symboliquement j’ai tenaillé le moniteur,
    Se disant éducateur ;
    Il voulait nous transmettre son savoir,
    Et nous a vite laissé choir.
    Comment entretenir un jardin,
    En ne travaillant que le matin.
    Nous avons fait des nœuds à son tablier,
    Simplement pour l’ennuyer.
    Un temps fou pour les enlever,
    Nous étions bien dépravées
    (07/08/2023)

     


    5 commentaires
  • Sur le marché
     
    Nous ne vendons que des produits authentiques.
    Autorisés même les jours sabbatiques.
    Chez nous aucun tabou,
    Même devant le marabout.
    Nous n’avons que des légumes frais,
    Dans nos coffrets.

    Toutes générations confondues,
    Vous serez attendus.
    Nous sommes prêts à vous servir,
    Pour vous ravir.
    Comment illustrer vos désirs
    Et vous faire plaisir ?

    Il faut trouver une bonne occasion,
    Pour favoriser, des clients, l’adhésion.
    Les cuisinières en premier,
    Avec notre légumier.
    C’est typique chez vous,
    Le saviez-vous ?

    De consacrer tant de temps à la cuisine.
    En lisant des magazines,
    Remplis de recettes,
    Pour les ascètes.
    Petite, à la cuisine, j’ai été initiée !
    C’est pourquoi je sais apprécier.

    Promesse maintes fois faites,
    De ne pas cuire que des coquillettes
    Malgré la lumière blafarde de la cuisine,
    Une véritable usine.
    J’utilise des produits congelés,
    Qu’il ne faut jamais recongeler.
    (04/08/2023)


    5 commentaires
  • Le petit singe

    Du haut de son arbre,
    Dans une région célèbre,
    Le petit singe est bien malin,
    Il regarde les passants dès le matin.
    Contre le soleil les femmes, sur la tête, un parapluie,
    Vite il en déduit,
    Qu’il lui faut un abri sur sa tête,
    Quand la pluie tombe en tempête.
    Va-t-il voler un parapluie à une belle dame ?
    Il méritera un blâme !

    Les habitants sont si gentils avec lui ;
    De les tromper, il n’en a pas envie.
    Passer à la boutique du marchand de parapluies ?
    C’est un abruti !
    Dans sa tête beaucoup d’idées,
    Qu’il doit consolider.
    Autour de lui, dans sa forêt,
    Il cherche avec intérêt,
    De quoi s’abriter quand il pleut,
    Et des rayons du soleil, s’il la veut.

    Des parapluies ! Il y en a partout,
    Près du sol surtout.
    Son créateur a tout prévu,
    Il ne doit pas en être dépourvu !
    Sur le bord du chemin où il passe tous les jours,
    Sans dire bonjour.
    Le maître de l’univers,
    Ne peut le laisser à découvert ;
    À lui de chercher ce dont il a besoin,
    Dans les coins et recoins.

    Là, à ses pieds de grandes feuilles,
    Un genre de chèvrefeuille,
    Bien vert,
    Tournées vers le Cap-Vert ;
    Bien plus grande que sa tête,
    Elles formeront un bon dessus-de-tête,
    Que ne transpercera pas la pluie.
    Il a trouvé son parapluie,
    Qui se renouvellera à la demande,
    Sans commande.
    (26/07/2023)









    6 commentaires
  • Finis les vacances

    Il faut être lucide,
    Comme l’a souligné Adélaïde,
    Les vacances ont toujours une fin
    Comme disparaît l’odeur d’un parfum.
    La reprise du travail ne peut être procrastinée,
    On a beau fouiner
    Dans le calendrier
    Demain il faudra se rhabiller
    Et reprendre son poste d’employé,
    Pas de plaidoyer !

    Que nous restera-t-il de ce séjour à la montagne,
    Une région de cocagne.
     Quelques illustrations,
    Sans aucune dénonciation ;
    La preuve : nos photos,
    Prises sur un coteau.
    La plus amusante : celle de maman,
    Dont on voit les dents
     Glissée dans un tas de foin,
    On en est tous témoins !

    Elle tient d’une main un bouquet d’artichauts,
    Et de l’autre un sac de moules de Bouchot.
    Ce n’est pas une illusion,
    Encore moins une confusion ;
    À côté d’elle, le cadavre d’un petit poussin,
    Et un coussin.
    Va-t-elle endosser cette position hilarante,
    Pour nous très amusante.
    J’ai profité des vacances pour lire « la faiseuse d’étoiles »
    De Melissa Da Costa, femme de lettres, très cordiale.
    (18/07/2023)



    11 commentaires
  • Dans la nature

    Elle passe sous les arbres,
    Elle a l’impression de marcher sur du marbre.
    Elle aimerait trouver des lauriers roses,
    Comme chez sa tante Marie-Rose.
    Elle ne trouve que des tuiles,
    Aromatisées à l’huile.

    Ses bas de pantalon sont tout verts,
    C’est tout ce qu’elle a découvert !
    En marchant dans les bois,
    Sous des arbres bien droits,
    Elle oublie ses soucis du quotidien,
    Ce qui lui fait beaucoup de bien.

    C’est la ligne de Lyon.
    Dans le ciel passe un avion,
    Elle sort de son sac,
    Une bouteille d’eau remplie à la fontaine de Poursac
    Avec la chaleur, il faut boire,
    Pour éviter tout déboire.

    Au loin elle entend passer des camions de pompiers,
    Et tous leurs équipiers.
    Pin-pon, pin-pon, pin-pon…
    En passant sur le pont.
    Elle envoie un message à sa mamie,
    Qui habite face à l’académie.
    (17/07/2023)




    6 commentaires
  • L’échelle du maçon

    Elle était en bas de l’échelle,
    Cette petite péronnelle.
    Le regard détourné,
    Je suis consternée.
    Elle a grimpé doucement quelques échelons
    Pour faire comme le maçon.
    Et la voici au sol,
    À côté du parasol.
    Des larmes, des cris, des pleurs,
    À fendre le cœur.

    Que d’hypothèses face à ce drame,
    Un véritable mélodrame !
    Une échelle qui traîne,
    Comme à la fête foraine.
    Plus de peur que de mal,
    Ça aurait pu être fatal.
    Une simple douleur à l’épaule,
    On ne va pas appeler Interpol !
    Quelle mésaventure,
    Pour cette petite créature.


    Nous n’allons pas déposer une main courante,
    Disait maman d’un œil amusé et mélancolique,
    Un peu stoïque,
    Et hilarante.
    Par hypothèse, on ne laisse pas une échelle,
    Quand n’est pas là le personnel,
    Surtout quand il y a des petits enfants,
    Qui ne sont pas des géants.
    Aucun doute là-dessus,
    Les petits sont inattendus.


    Nous sommes entourés de paysages d’une nature paisible,
    Facilement accessible,
    Qu’il faut découvrir,
    Avec plein de sourires.
    Une odorante fumée bleue montait du barbecue ;
    Bien installé sur les cailloux.
    Papi se calme doucement
    Sans agacement.
    Mamie regarde les petits gestes
    De son ange céleste.
    (16/07/2023)






    7 commentaires
  • Le 14 juillet

    La prise de la Bastille,
    Une simple broutille,
    Est devenu l’emblème national
    C’était inimaginable.
    Une broutille de révolutionnaires
    Tout à fait ordinaire,
    A marqué les esprits,
    Sans parti-pris.
    Des morts à la pelle,
    Raser les chapelles.

    L’échafaud, autre emblème de l’époque,
    A semé la terreur dans toutes les bicoques.
    Chariots remplis de ces malheureux,
    Parisiens ou terreux,
    Les têtes tombaient,
    Sans respecter l’alphabet.
    Le roi et sa cour,
    N’ont eu aucun recours ;
    Ils ont été raccourcis,
    Face à l’inertie.

    Ces évènements dramatiques
    N’avaient rien d’emblématique.
    À travers la journée du 14 juillet,
    Abandonnant tous ces gibets,
    C’est l’emblème du pays aujourd’hui,
    Au départ, un acte fortuit.
    Oublions ces thermidors,
    Et tous les châteaux-forts,
    Qui faisaient la grandeur du pays,
    Sans oublier les nombreuses abbayes.

    Les nobles et les curés,
    Il fallait les défigurer.
    Prendre leurs biens considérables
    Étaient, pour ces révolutionnaires, attrayables,
    Les nationaliser,
    Ou les raser.
    Le 14 juillet rappelle ces journées effrayantes
    Dans toutes les rues bruyantes.
    Restons à l’emblème de la France,
    Et semons l’espérance.
    (14/07/2023)








     



    7 commentaires
  • La rade

    Les marins épuisés la regardent de loin,
    Du repos ils ont besoin.
    Les regards fatigués,
    L’esprit intrigué,
    Les corps las,
    Et le voilà,
    Ce lieu de calme et de repos,
    Avec ses entrepôts.
    La pêche a été ineffable,
    Sortie inutile et désagréable.

    Si près du port, contre toute apparence,
    Un filet pris dans les hélices, brisa notre espérance.
    Nous étions à l’entrée de la rade,
    Aucune parade.
    Nous avons frôlé la catastrophe,
    A précisé le sous-off,
    Avec ce filet qui s’était coincé dans les rouages,
    Nous avons effleuré l’échouage.
    La capitainerie nous prit en main,
    Le filet fut ôté dès le lendemain.

    À l’entrée de la rade
    Se croisaient des vacanciers ;
    Cet abri, ils savaient l’apprécier,
    Et faisaient signes à leur camarade.
    Ils n’étaient pas au courant de nos avaries
    Se contentant de regarder notre gabarie.
    La rade est leur protection,
    Une bonne solution,
    Contre les coups de vent,
    Un véritable contrevent.

    Les bateaux pris dans une tempête,
    Avec leur lampe-tempête,
    Scrutent l’entrée de la rade,
    Pour éviter la noyade.
    C’est leur sécurité,
    Repos bien abrité.
    Au milieu des nuits,
    Le véritable appui.
    Vacanciers ne gênaient pas l’entrée des bateaux
    Des marins, le repos.
    (13/07/2023)






     


    2 commentaires
  • Passerelle à travers le marais

     
    Elle sillonne dans les profondeurs du marais ;
    On la parcourt avec beaucoup d’intérêt.
    Découverte de l’Auvergne,
    Une promenade de cocagne.

    Circuit du lac Pavin,
    On n’y traîne pas en vain
    Découverte pour les vacanciers,
    Qui savent épier.

    Lac, objet de nombreuses légendes,
    Entouré de landes.
    Les pieds trempés dans l’eau,
    Ils ressortent palots.

    Les marcheurs cherchent à découvrir les recoins de la nature,
    S’arrêtant au milieu de la verdure,
    Loin des circuits touristiques
    Marche initiatique.

    Cette photo est bien rangée dans mon esprit,
    Aucune duperie.
    Elle réveille le tour du lac,
    Reposant pour les cardiaques.

    La vue de cette photo,
    Bien classée dans mon rétro.
    Je suis reparti dans cette région,
    Avec ces nombreux raidillons.

    Pas loin du puy de Sancy,
    Avec ses marches, de l’acrobatie ;
    Fatigué, je n’ai pas pu prendre les marches,
    Avec le brouillard, je craignais les avalanches.

    Auvergne, région des volcans,
    Éteints depuis des ans.
    Leurs cratères comblés d’eau
    Ont laissé des lacs si beaux.

    Circuits reposants,
    Pour les anciens comme pour les enfants.
    Laissez-vous prendre par cette région,
    Et tous ces raidillons.
    (12/072023)


    11 commentaires
  • Le poète en retraite

    Mon refuge c’est l’écriture,
    Mon pot de confiture ;
    Écrire une lettre,
    Des poèmes,
    Avec tous les paramètres,
    C’est mon aventure de bohème.

    C’est un objectif que je me suis fixé,
    Je le suis décomplexé,
    Mon devoir quotidien,
    Un travail de doyen.
    J’y glisse quelques secrets.
    Mais je reste très discret.

    Pourtant certains jours je suis à sec,
    Je ferme mon bec.
    J’écris alors pour une personne destinée,
    Qui saura fouiner
    Pour découvrira mon secret,
    Toujours discret.

    Elle se reconnaîtra dans ces lignes,
    Elle est assez maligne.
    Je ne cherche pas un honneur,
    J’écris avec mon cœur
    D’ailleurs ils ne seront pas publiés,
    Un passe-temps pour ne pas s’ennuyer.

    Mon blog me suffit.
    L’essor de mes classeurs avec les photographies.
    C’est ma force avec l’âge qui s’étale,
    C’est pour moi capital.
    Mon champ de bataille.
    Ce n’est pas un détail.

    À chaque instant ils occupent mon esprit.
    J’en suis épris.
    J’aime que tout soit bien clair,
    Même si j’en n’ai pas l’air.
    L’écriture est une drogue,
    Pour les lecteurs, un dialogue.
    (12/07/2023)


    9 commentaires
  • Mon petit chat

    Pierre promène son chat
    Avec lui, il danse le cha-cha-cha.
    Durant les vacances, chaque matin,
    Il lui parle en latin.
    C’est un temps de bonheur ;
    Son visage est plein de couleurs,
    Celle de l’arc-en-ciel,
    Qui traverse le ciel.
    Le vent ne l’empêche pas de sortir,
    Son chat toujours prêt à lui obéir.

    Il pèse plus d’une livre,
    Il me rend ivre.
    J’ai eu de la chance de l’avoir,
    Sur le champ de foire.
    C’était le dernier du panier,
    Il était né dans un grenier.
    D’autres nouvelles de mon chaton ;
    Il a un esprit de contradiction.
    Des copains me disent Qu’il est affreux,
    J’en suis amoureux.

    Quand je l’ai amené à la maison,
    Ce fut l’évènement de la saison.
    Aujourd’hui on a l’habitude de le voir
    Dans notre manoir.
    Aucune impartialité,
    Il n’est pas exploité.
    Il dort, couché sur mon lit,
    Tout le monde est ébahi.
    Je ne m’en sépare que pour aller à l’école,
    Dans la cour, il joue avec des bricoles.

    Il en profite pour quelques escapades,
    Dans le bois, quelques galopades.
    Quand le reviens à la maison,
    Quelle que soit la saison,
    Il m’attend devant la porte
    Dans les bras je l’emporte.
    Il se précipite sur son écuelle,
    Course habituelle.
    Il se couche sous le bureau,
    Sur un vieux chapeau.
    (08/072023)









    10 commentaires
  • Notre jardin

    Maison de ville,
    Garage pour l’automobile,
    L’âge a eu raison de nos ardeurs,
    C’est lui le décideur.
    La terre est trop basse,
    C’est l’angoisse.
    Je tiens debout qu’avec une canne,
    Adieu la bécane.
    Il faut être raisonnable,
    Simplement du balayage.

    Un jeune jardinier est venu à notre secours,
    Il s’occupe d’autres jardins dans le bourg.
    Son coût horaire raisonnable,
    Résultat agréable.
    Faut-il changer de logement,
    Pour un appartement ?
    Nous y pensons,
    Avec raison.
    Décision pas facile à prendre,
    Nous essayons d’attendre.

    Il y a dû pour et du contre.
    Ce n’est pas une question de rencontres.
    Quitter une maison confortable,
    Et très accueillable,
    Pour un appartement
    Ou un foyer logement,
    Qui va trancher,
    Et le mouvement enclenché ?
    Nos santés d’abord,
    Il ne faut pas être mis dehors.

    Nous sommes bien implantés dans le quartier,
    Pas de plaidoyer.
    Tout le monde est presque du même âge.
    La maison a eu son appareillage.
    Avec mon déambulateur de belles promenades,
    Assez carrossables.
    Aurons-nous mieux ailleurs ?
    Nous n’avons pas de bailleurs.
    De notre rue, celui qui fera le premier pas,
    Pour les autres sera l’appât.
    (04/07/2023)



    11 commentaires
  • Départ en vacances

    Proposotion 69 de Nanou1964

    Chacun a-t-il bien rechargé son téléphone,
    Et emmené son chargeur ?
    Pas d’arrêt avant Narbonne
    Je suis le premier chauffeur.
    Si vous voulez répondre à vos messages,
    Et faire un jeu au passage.

    Cette année nous n’avons pas à sortir de la gare,
    C’était un peu ringard.
    Nous avons choisi un autre moyen de transport.
    Nous passerons à Cahors.
    Une voix pleine d’espoir, annonce :
    Qui renonce ?

    La voiture est chargée !
    Rien à expurger !
    D’un œil inquisiteur,
    Un peu réprobateur.
    Papa vérifie le chargement,
    Tout est là pour l’hébergement.

    La voiture risque de pencher d’un côté,
    En quittant la campagne,
    Pour grimper dans la montagne.
    Il faut se méfier des bas-côtés.
    La couche de neige devrait être suffisante,
    Nous a dit la météo hésitante.

    Épuisement des chauffeurs,
    Ça se comprend d’ailleurs.
    Quand la voiture atteint le sommet,
    On pensait qu’on n’arriverait jamais !
    La surface du logement est correcte ;
    À première vue, aucun insecte.

    Il est proscrit de fumer à l’intérieur.
    Même à l’extérieur !
    Profitez de l’air de la montagne,
    Ce n’est pas le bagne.
    Chacun s’occupe de ses bagages,
    En respectant son langage.

    Après une bonne douche,
    Commence la chasse aux mouches.
    Un vaste aquarium.
    Implanté au milieu de l’atrium,
    Pour les arrivants, un accueil burlesque
    Nous pourrons y faire des repas gargantuesques.
    (04/07/2023)



    8 commentaires
  • Au clair de lune

    Atelier 221 du 30 juin  2023

    Hallucinations face à un clair de lune,
    Dans son cœur, un peu de rancune.
    L’astre solaire va se coucher
    La dame aimerait le toucher.
    Elle a quitté la salle de noces
    Et la voici au milieu des ronces.
    Un simple croissant de lune,
    Du côté des dunes.
    Les nuages ont des formes bizarres ;
    Elle voit son visage, un simple hasard.

    Elle ne veut pas rebrousser chemin,
    Elle rentrera au bourg au matin.
    Elle avance au risque de déchirer sa robe.
    Sur laquelle plane une colombe.
    Elle est prête à l’enlever
    Mais elle a été bien élevée.
    Ce clair de lune un peu sombre,
    Laisse beaucoup d’ombres.
    Un vent léger la fit frissonner
    Elle continue à flâner.

    Au-dessus d’elle elle entend les oiseaux,
    Qui planent, tout un réseau.
    La nature ne peut dormir
    La nuit se laisse accueillir.
    De folles sensations traversent son corps,
    Dans ce magnifique décor.
    Elle ne veut pas revenir à la noce,
    Des étoiles, elle cherche le carrosse,
    Caché par de sombres nuages,
    Qui fera le ménage !

    La dame en oubli les frissons,
    En traversant les buissons.
    La lune n’a pas bougé,
    Dans ce ciel grillagé.
    Le quartier de lune s’est installé,
    Les nuages couvrent le ciel étoilé.
    Aucun bruit dans cette nature endormie,
    Dans ce silence, aucun bruit n’est permis.
    C’est d’un pas mesuré qu’elle avance,
    Seul son cœur danse.

    Dans ce ciel assombri, vieille la lune ;
    S’est envolé toute brune.
    Le silence de la nuit s’étend sur la plaine.
    Elle avance avec peine.
    Ses souliers la gênent,
    La nature est sans-gêne.
    Coute que coute elle avance,
    D’un pas de danse.
    Sa silhouette se perd dans cette nuit sombre,
    Pour devenir une simple ombre.
    (02/07/2023)



    11 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique